19-05-2021, 02:46 PM
(Modification du message : 22-05-2021, 09:04 AM par laurentdu51100.)
CHAPITRE 43 : « Royaume de Fram » « Guérison »
Sire Timan préfère ne pas répondre, sa vision de la blessure lui assurant déjà que l’homme n’y survivra pas ou tout du moins pas sans y laisser sa jambe.
Il va jusqu’à sa monture prendre sa gourde d’eau pour faire boire le blessé qui vient juste de reprendre connaissance et a le regard fixé sur sa blessure béante, l’horreur de sa situation n’ayant besoin d’aucune explication pour cet homme ayant voué sa vie aux combats.
Ale desserre deux fois le garrot avant que n’arrive le chariot demandé, Tim menant lui-même l’animal de trait tandis que près de lui se tient l’herboriste accompagnant la caravane tenant en mains un pot de terre contenant une espèce de pâte faite d’herbes diverses écrasées.
Les trois hommes le laissent agir tandis que Tim leur fait son rapport.
- Le maître a voulu connaître la gravité de sa blessure, je lui ai donc fait état de ce que j’ai vu et il nous attend au plus vite pour, m’a-t-il dit, voir cela de lui-même.
- Pourquoi donc est-il si curieux de voir une telle blessure ?
Ale porte une main sur l’épaule de sire Timan, comprenant bien qu’il doit juger la demande de Florian suivant sa propre éducation et ce sans connaissance de l’habileté médicale de celui que tous ici nomment le maître.
- Comme je te l’ai dit, il ne laissera jamais mourir un homme blessé parce qu’il le servait !!
- Mais que pourra-t-il faire de plus que l’herboriste ?
- Je vois que ta mémoire te fait défaut ! Ne te rappelles-tu déjà plus des premiers mois passés avec lui et toutes les questions que tu te posais alors sur ce qu’il pouvait bien être ?
Devant le front soucieux que montre le maître d’armes, Tim qui lui connaît beaucoup mieux que lui le jeune rouquin du fait des sentiments et des relations qu’ils ont ensemble, se permet de donner son avis.
- Faisons juste ce que le maître demande, il ne faudrait pas qu’il te reproche de nous avoir retardés du fait de ton scepticisme envers lui.
- Mais… Je ne…
Ale qui a toujours sa main posée sur l’épaule de sire Timan, le secoue gentiment alors qu’il voit bien combien le marquent les paroles de Tim.
- Allons !! Ne perdons plus de temps !! Tu pourras questionner Flo sur ce sujet quand tout sera revenu à la normale, pensons plutôt à soigner ce pauvre gars.
Les trois hommes reviennent donc vers l’herboriste qui termine à l’instant d’appliquer son cataplasme d’herbes ayant pour but d’arrêter le saignement.
Ale ne peut s’empêcher de grimacer à la vue de la cuisse recouverte d’un bandage des plus douteux niveau propreté, montrant bien le degré quasi inexistant de connaissances en matière de médecine où la chance de s’en sortir dépend plus de la gravité de la blessure que des capacités des fameux herboristes.
L’homme est rapidement déposé sur le chariot pour rejoindre ensuite le campement provisoire où ils sont accueillis à leur arrivée avec, suivant la personne, des marques d’effrois, d’incompréhensions ou d’empathies devant la blessure apparente de cet inconnu ayant été le responsable de leur arrêt forcé.
***/***
« Quelques heures plus tard. »
Une tente a été dressée sur l’ordre du maître tandis que le reste de la caravane s’apprête à passer la nuit à la belle étoile, tout en restant suffisamment vigilant aux éventuels dangers qui pourraient se présenter à eux.
Florian termine de bander la jambe du garde fantôme après l’avoir désinfectée tout en gardant le plus possible les apparences liées au maigre niveau de connaissances de cette civilisation en matière de chirurgie réparatrice.
L’intérieur des chairs mais surtout l’artère principale gravement endommagée ont été cautérisés du mieux qu’il a pu avec les moyens du bord, n’utilisant juste sa salive que pour quelques points essentiels qui sinon auraient fait garder à cet homme un profond handicap locomoteur.
Seuls Ale et Tim sont restés près de lui durant le temps passé aux soins, Florian ayant déjà expliqué à ce dernier les vertus qu’avait sa salive là d’où il vient et qu’il n’était sûr de rien quant à ce qu’elle soit aussi puissante sur ce monde.
Ils se sont donc penchés tous les trois avec une extrême curiosité sur les points traités pour que la magie de jadis fasse son œuvre, Florian n’étant sûr de rien quant aux résultats à attendre.
Quand l’artère n’a plus laissé passer aucune trace de sang, Ale rassuré s’est alors tourné vers lui les yeux brillants de joie que son ami ait retrouvé ou conservé une partie de ses pouvoirs.
Pourtant Florian s’est bien rendu compte du temps assez long qu’il a fallu mais surtout de la fatigue qui déjà le prend, se forçant à rester conscient le temps de terminer la confection d’un bandage ressemblant à celui de l’herboriste en apparence mais qui maintiendra les chairs en place le temps de la cicatrisation, ne pouvant pas justifier de recoudre la jambe puisque ce genre de pratique est encore inconnu ici-bas.
Tim se tourne vers son ami pour le féliciter quand il s’aperçoit que quelque chose ne va pas, connaissant maintenant assez bien ces phases qui après un quelconque effort l’amènent à l’évanouissement.
Il envoie alors un léger coup dans les côtes d’Ale en montrant le visage las et couvert de sueur pour ensuite sortir rapidement de la tente, jetant un regard autour de lui et ne les voyant pas, posant la question à ses deux amis gardant l’entrée.
- Vous savez où sont Nam et Nok ?
Ben envoie un regard interrogateur à Rom qui lui répond par la négative.
- Ça fait un moment qu’on ne les a pas vus, doit-on les faire chercher ?
- Ce serait bien qu’un de vous deux s’en occupe rapidement tandis que l’autre fasse déplacer le blessé, Flo a besoin d’urgence de tu sais quoi.
- Ah !! Mince !! Le voyage a déjà dû le fatiguer sans compter tout le reste.
Tim les voit partir en courant et soupire en retournant sous la tente, il arrive à l’intérieur juste au moment où Ale aide Florian à s’étendre sur sa couche.
Les quatre autres gardes rouges ne tardent pas à entrer à leur tour, deux d’entre eux prenant le blessé pour le transporter à l’extérieur tandis que les deux autres viennent rejoindre leurs amis au chevet du petit rouquin.
Tim s’adresse alors à eux.
- Nous allons tous les quatre rester près de lui cette nuit au cas où il se réveille et ait besoin de nos services pour se remettre d’aplomb.
Ale se rappelant la dernière fois où Florian s’était retrouvé aussi las, esquisse une grimace à la fois du plaisir anticipé qu’ils vont tous ressentir mais également de l’extrême béatitude dans laquelle ils vont plonger et qui les laissera sans force ni volonté, pendant une bonne partie de la matinée suivante.
Il voit bien les regards grivois que se lancent ses trois autres amis, qui eux ne semblent retenir que la partie plaisir intense qui les attend.
Tim finit à son tour par redevenir soucieux.
- Nous devrions être plus nombreux quand ça lui arrive, nous ne tenons plus sur nos jambes une fois qu’il nous a épuisés à fond et je me demande comment nous allons pouvoir expliquer au reste de la caravane pourquoi nous ne pouvons pas reprendre la route demain au lever du jour.
- Est-ce que deux personnes de plus feraient l’affaire ?
Les quatre amis se retournent d’un réflexe commun, Ben et Rom étant entrés sous la tente sans qu’ils les entendent et c’est ce dernier qui vient justement de poser la question, Tim ne pouvant taire la surprise d’une telle proposition du moins s’il l’a bien comprise.
- J’ai bien entendu ou j’ai rêvé ? Vous seriez d’accord pour… avec nous ?? Depuis quand ça vous prend ??
Sire Timan préfère ne pas répondre, sa vision de la blessure lui assurant déjà que l’homme n’y survivra pas ou tout du moins pas sans y laisser sa jambe.
Il va jusqu’à sa monture prendre sa gourde d’eau pour faire boire le blessé qui vient juste de reprendre connaissance et a le regard fixé sur sa blessure béante, l’horreur de sa situation n’ayant besoin d’aucune explication pour cet homme ayant voué sa vie aux combats.
Ale desserre deux fois le garrot avant que n’arrive le chariot demandé, Tim menant lui-même l’animal de trait tandis que près de lui se tient l’herboriste accompagnant la caravane tenant en mains un pot de terre contenant une espèce de pâte faite d’herbes diverses écrasées.
Les trois hommes le laissent agir tandis que Tim leur fait son rapport.
- Le maître a voulu connaître la gravité de sa blessure, je lui ai donc fait état de ce que j’ai vu et il nous attend au plus vite pour, m’a-t-il dit, voir cela de lui-même.
- Pourquoi donc est-il si curieux de voir une telle blessure ?
Ale porte une main sur l’épaule de sire Timan, comprenant bien qu’il doit juger la demande de Florian suivant sa propre éducation et ce sans connaissance de l’habileté médicale de celui que tous ici nomment le maître.
- Comme je te l’ai dit, il ne laissera jamais mourir un homme blessé parce qu’il le servait !!
- Mais que pourra-t-il faire de plus que l’herboriste ?
- Je vois que ta mémoire te fait défaut ! Ne te rappelles-tu déjà plus des premiers mois passés avec lui et toutes les questions que tu te posais alors sur ce qu’il pouvait bien être ?
Devant le front soucieux que montre le maître d’armes, Tim qui lui connaît beaucoup mieux que lui le jeune rouquin du fait des sentiments et des relations qu’ils ont ensemble, se permet de donner son avis.
- Faisons juste ce que le maître demande, il ne faudrait pas qu’il te reproche de nous avoir retardés du fait de ton scepticisme envers lui.
- Mais… Je ne…
Ale qui a toujours sa main posée sur l’épaule de sire Timan, le secoue gentiment alors qu’il voit bien combien le marquent les paroles de Tim.
- Allons !! Ne perdons plus de temps !! Tu pourras questionner Flo sur ce sujet quand tout sera revenu à la normale, pensons plutôt à soigner ce pauvre gars.
Les trois hommes reviennent donc vers l’herboriste qui termine à l’instant d’appliquer son cataplasme d’herbes ayant pour but d’arrêter le saignement.
Ale ne peut s’empêcher de grimacer à la vue de la cuisse recouverte d’un bandage des plus douteux niveau propreté, montrant bien le degré quasi inexistant de connaissances en matière de médecine où la chance de s’en sortir dépend plus de la gravité de la blessure que des capacités des fameux herboristes.
L’homme est rapidement déposé sur le chariot pour rejoindre ensuite le campement provisoire où ils sont accueillis à leur arrivée avec, suivant la personne, des marques d’effrois, d’incompréhensions ou d’empathies devant la blessure apparente de cet inconnu ayant été le responsable de leur arrêt forcé.
***/***
« Quelques heures plus tard. »
Une tente a été dressée sur l’ordre du maître tandis que le reste de la caravane s’apprête à passer la nuit à la belle étoile, tout en restant suffisamment vigilant aux éventuels dangers qui pourraient se présenter à eux.
Florian termine de bander la jambe du garde fantôme après l’avoir désinfectée tout en gardant le plus possible les apparences liées au maigre niveau de connaissances de cette civilisation en matière de chirurgie réparatrice.
L’intérieur des chairs mais surtout l’artère principale gravement endommagée ont été cautérisés du mieux qu’il a pu avec les moyens du bord, n’utilisant juste sa salive que pour quelques points essentiels qui sinon auraient fait garder à cet homme un profond handicap locomoteur.
Seuls Ale et Tim sont restés près de lui durant le temps passé aux soins, Florian ayant déjà expliqué à ce dernier les vertus qu’avait sa salive là d’où il vient et qu’il n’était sûr de rien quant à ce qu’elle soit aussi puissante sur ce monde.
Ils se sont donc penchés tous les trois avec une extrême curiosité sur les points traités pour que la magie de jadis fasse son œuvre, Florian n’étant sûr de rien quant aux résultats à attendre.
Quand l’artère n’a plus laissé passer aucune trace de sang, Ale rassuré s’est alors tourné vers lui les yeux brillants de joie que son ami ait retrouvé ou conservé une partie de ses pouvoirs.
Pourtant Florian s’est bien rendu compte du temps assez long qu’il a fallu mais surtout de la fatigue qui déjà le prend, se forçant à rester conscient le temps de terminer la confection d’un bandage ressemblant à celui de l’herboriste en apparence mais qui maintiendra les chairs en place le temps de la cicatrisation, ne pouvant pas justifier de recoudre la jambe puisque ce genre de pratique est encore inconnu ici-bas.
Tim se tourne vers son ami pour le féliciter quand il s’aperçoit que quelque chose ne va pas, connaissant maintenant assez bien ces phases qui après un quelconque effort l’amènent à l’évanouissement.
Il envoie alors un léger coup dans les côtes d’Ale en montrant le visage las et couvert de sueur pour ensuite sortir rapidement de la tente, jetant un regard autour de lui et ne les voyant pas, posant la question à ses deux amis gardant l’entrée.
- Vous savez où sont Nam et Nok ?
Ben envoie un regard interrogateur à Rom qui lui répond par la négative.
- Ça fait un moment qu’on ne les a pas vus, doit-on les faire chercher ?
- Ce serait bien qu’un de vous deux s’en occupe rapidement tandis que l’autre fasse déplacer le blessé, Flo a besoin d’urgence de tu sais quoi.
- Ah !! Mince !! Le voyage a déjà dû le fatiguer sans compter tout le reste.
Tim les voit partir en courant et soupire en retournant sous la tente, il arrive à l’intérieur juste au moment où Ale aide Florian à s’étendre sur sa couche.
Les quatre autres gardes rouges ne tardent pas à entrer à leur tour, deux d’entre eux prenant le blessé pour le transporter à l’extérieur tandis que les deux autres viennent rejoindre leurs amis au chevet du petit rouquin.
Tim s’adresse alors à eux.
- Nous allons tous les quatre rester près de lui cette nuit au cas où il se réveille et ait besoin de nos services pour se remettre d’aplomb.
Ale se rappelant la dernière fois où Florian s’était retrouvé aussi las, esquisse une grimace à la fois du plaisir anticipé qu’ils vont tous ressentir mais également de l’extrême béatitude dans laquelle ils vont plonger et qui les laissera sans force ni volonté, pendant une bonne partie de la matinée suivante.
Il voit bien les regards grivois que se lancent ses trois autres amis, qui eux ne semblent retenir que la partie plaisir intense qui les attend.
Tim finit à son tour par redevenir soucieux.
- Nous devrions être plus nombreux quand ça lui arrive, nous ne tenons plus sur nos jambes une fois qu’il nous a épuisés à fond et je me demande comment nous allons pouvoir expliquer au reste de la caravane pourquoi nous ne pouvons pas reprendre la route demain au lever du jour.
- Est-ce que deux personnes de plus feraient l’affaire ?
Les quatre amis se retournent d’un réflexe commun, Ben et Rom étant entrés sous la tente sans qu’ils les entendent et c’est ce dernier qui vient justement de poser la question, Tim ne pouvant taire la surprise d’une telle proposition du moins s’il l’a bien comprise.
- J’ai bien entendu ou j’ai rêvé ? Vous seriez d’accord pour… avec nous ?? Depuis quand ça vous prend ??
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