19-05-2021, 09:31 AM
Nous rejoignons nos sœurs et maman sur la terrasse. Nous sommes restés nus, tout comme les deux filles. Le goûter n’est autre qu’une bonne tarte au sucre roux. C’est délicieux, elle vient bien entendu de la boulangerie-pâtisserie de la place Saint-Job. Maman a préparé un thé glacé comme boisson d’accompagnement. Nous discutons de la future rentrée universitaire. Nous sommes Julien et moi sur des campus différents, mais proches l’un de l’autre. Nous irons ensemble en tram, du moins si les horaires sont compatibles. Nous savons pertinemment bien que nous ne nous verrons parfois que le soir à l’issue des cours, ou alors à la maison.
Delphine et Stéphanie, qui sont dans la même année et suivent le même cursus. Elles savent qu’elles seront pratiquement toujours ensemble. Elles ne veulent toutefois pas montrer qu’elle sont lesbiennes, seules deux autres filles de leur année sont au courant, car elles le sont aussi ! Bref nous savons très bien qu’elle savent se conduire comme il faut en société.
Le reste de l’après-midi se passe autour et parfois dans la piscine. C’est le moment d’en profiter car le temps est au changement, de la pluie est annoncée pour les prochains jours. D’ailleurs c’est presque le moment de la rentrée scolaire dans les écoles primaires et secondaires.
Papa est de retour à la maison, nous le voyons arriver en tenue d’Adam pour piquer une tête dans la piscine. Nous nous amusons à nous éclabousser, à nous couler, bref à rire en profitant du moment présent ! Papa dit alors :
Pap : « Alors là Julien, je n’en reviens pas, tu as fait beaucoup de progrès !
Jul : Merci, oui, Martin est un super kiné et avec lui je sens bien que je progresse mais sans trop forcer. Il dit que ça ne sert à rien d’aller trop vite !
Pap : C’est vrai, ce n’est pas plus mal.
Jul : Ce matin c’est dans la piscine que j’ai fait la revalidation.
Pap : Ah bon, et ça s’est bien passé ?
Jul : C’est un fait que c’est plus facile car on est comme porté par l’élément liquide mais il y a aussi une certaine résistance dans l’eau.
Pap : Super pour toi, tu pourras bientôt remarcher sans aide !
Jul : Normalement dans une dizaine de jours je serai tranquille.
Pap : Ce sera plus facile pour ton entrée en fac de droit !
Jul : Oui, effectivement ce sera sans contrainte particulière. Au fait, j’ai complété le dossier d’admission, j’ai cependant laisser l’enveloppe ouverte pour te la montrer.
Pap : Tu as bien fait. Je suis heureux pour toi. Tu sais que nous sommes tous là pour ta sœur et toi. Si vous avez le moindre problème, de grâce parlez-en nous !
Sté : Nous n’y manquerons pas. Je sais que vous serez toujours à nos côtés et nous vous en remercions.
Jul : Je pense la même chose papa Alain. »
Stéphanie et Julien donnent chacun un bisou sur les joues de mon père. Ils sont détendus et affichent un large sourire qui en dit long. Maman est tout près de nous et a entendu les paroles qui ont été échangées. Je vois qu’elle est très émue, d’ailleurs elle s’essuie les yeux avec le revers de la main.
Nous restons dans l’eau à papoter avec mes parents. L’entente entre nous est des meilleures. Nous devons quand même faire attention de ne pas froisser l’un ou l’autre par des propos qui pourraient être mal interprétés. Je suis certain que nous savons tous éviter d’empiéter sur les platebandes des uns et des autres.
Maman nous annonce que le souper sera servi dans une demi-heure, ce qui nous laisse encore un peu de temps pour profiter de la piscine. Papa sort lui aussi de l’eau. Je vois mes parents regagner la terrasse en se tenant par la taille. Je vois qu’ils s’aiment, c’est un signe pour nous, c’est un couple uni qui sait apporter la douceur et l’attention qu’il faut pour les enfants qui vivent sous le même toit !
Nous sommes tous sortis de la piscine pour nous sécher avant de rejoindre les parents qui ont déjà dressé la table. C’est un pain de viande froid qui est proposé comme pièce principale, il est accompagné de légumes et de pommes de terre froides. Papa a pris du vin rosé bien frais pour boire en mangeant. C’est un repas qui nous permet de tous manger ensemble et dans la convivialité.
Le repas terminé, je débarrasse la table avec les filles. Julien est allé montrer son dossier à papa. Ils sont assis autour de la table de la salle à manger. Ils relisent ce qui a été mentionné.
Après cinq minutes ils reviennent près de nous pour manger le dessert, soit un tiramisu. Papa nous annonce que demain nous irons Julien et moi remettre le dossier de mon chéri au secrétariat de la fac de droit. Ce sera aussi l’occasion de visiter la FAC de sciences et d’avoir mon horaire.
Nous restons tous assis autour de la table de la terrasse. Nous parlons de l’avenir. C’est une chose importante pour Julien, parler de l’avenir. Il sait qu’il peut aller de l’avant. Il se sent pousser des ailes, c’est donc un très bon signe. Il se tourne vers moi et me donne au baiser sur les lèvres. Il me fait un clin d’œil. Puis, il se lève, il a l’air très sérieux dans sa démarche. Il s’éclaircit la voix et nous dit :
Jul : « Je voudrais vous dire un petit mot, c’est pour moi très important.
Pap : Julien, on t’écoute tous avec attention.
Jul : Merci. Tout d’abord, je dois tous vous remercier. Vous m’avez soutenu depuis des semaines. Vous avez été merveilleux pour moi et vous m’avez porté pour que la rééducation se passe au mieux. Merci à toi Phil, tu n’as jamais baissé les bras bien que je fusse souvent de mauvais poil. Merci à vous les filles, vous avez aussi contribué à ce que je me sente mieux. Puis je dois remercier ma maman de substitution, Fanny. Maman Fanny, tu as été pour moi une source de bonheur à laquelle je pouvais comme m’abreuver de tes bons mots pour me maintenir à flot. Une vraie mère-poule au sens le plus pur auquel on puisse penser. Toujours prête à toute éventualité pour que je me sente comme chez moi, que je me sente aimé comme tout enfant doit l’être par sa mère ! Merci pour le don que tu as et que tu m’as fait découvrir. Puis il y a Papa Alain. Ce soir, oui lorsque nous étions tous les deux autour de la table pour vérifier mon dossier d’inscription à la FAC, j’ai senti tout l’amour qu’un père peut donner à son fils ! J’ai à nouveau un père, un papa qui m’aime comme je suis ! Je vous aime, je …
Julien éclate en sanglots, il tremble. Moi-même j’ai des larmes qui coulent sur mes joues. Je regarde mes parents et je m’aperçois qu’eux aussi pleurent à chaudes larmes. Les filles de leur côté sont dans le même état, il suffit de voir leurs yeux humides. Maman se lève et prend Julien dans ses bras. Pas un mot n’est prononcé, tout est dit. Je les rejoins et c’est un gros, un énorme câlin que je lui fais. Les filles s’approchent aussi pour monter leur affection envers Juju. Papa est toujours assis à table, son visage est mouillé par des larmes de bonheur.
Julien s’avance alors vers papa. Il s’accroupit à côté de lui et lui donne un bisou sur le front. Papa le regarde et lui rend son bisou. Puis les yeux dans les yeux, il dit :
Pap : Merci Julien, merci pour tes paroles mon fils !
Il n’en faut pas plus pour que de nouvelles larmes inondent leurs joues. Ils se prennent dans les bras et se font un autre énorme câlin. Ils restent un bon moment ainsi collés l’un à l’autre. Je suis tellement heureux de voir que mon chéri soit passé à l’étape suivante, celle de l’avenir, celle de la poursuite de sa vie, mais aussi de notre vie partagée, ainsi soutenu pour toute la famille.
Papa et Julien desserrent leur étreinte. Je m’approche de mon chéri et je l’embrasse à pleine bouche. La famille est habituée et finalement ils applaudissent tous. Julien reprend sa place et ajoute :
Jul : Je vous aime tous. Mais Phil un peu plus !
Eclats de rire ! Des sourires fleurissent sur les visages qui affichent encore des traces de larmes et des yeux rougis. Papa se lève et nous dit :
Pap : Je crois que le champagne s’impose. Phil tu viens m’aider !
Moi : Oui papa, bien entendu que je viens t’aider !
Des rires se font une nouvelle fois entendre. Je suis donc papa et prends les flûtes tandis qu’il sort deux bouteilles du réfrigérateur de l’arrière-cuisine. Avant de rejoindre les autres je dis à mon père :
Moi : Merci papa, je sais que Julien sera heureux avec toi et la famille. Tu as fait d’énormes progrès depuis qui tu as appris que j’étais homo. Je t’en remercie de plus profond de mon cœur.
Pap : Sois heureux Phil, sois heureux avec Julien. Que votre amour déteigne sur tous ceux que vous aurez l’occasion de croiser, ils comprendront que vous êtes des êtres à part !
Moi : Merci papa. »
Comme réponse, je reçois un bisou sur le front. Nous rejoignons le reste de la famille le sourire aux lèvres. À son regard, je sais que Maman se doute que nous avons eu un moment de partage entre père et fils. Elle en aura probablement la confirmation sur l’oreiller lors du coucher.
Nous buvons ce champagne, à notre santé, à l’amour familial qui règne dans notre famille agrandie. Stéphanie discute avec Julien et le félicite pour les belles paroles prononcées. Maman me dit aussi qu’elle a éprouvé du bonheur en voyant Julien se libérer ainsi de tout un poids qu’il portait depuis des semaines. Delphine et papa parlaient de la même chose, des paroles touchantes que Julien a dites un peu plus tôt. Nous restons en famille autour de cette table à parler encore de l’avenir.
Il se fait tard, la nuit est même déjà tombée. Julien me demande si je veux aller dans la piscine avant de monter dormir. J’accepte volontiers. Les autres se regardent et finalement nous nous retrouvons tous dans l’eau pour marquer cette journée par un bain de « presque » minuit !
Delphine et Stéphanie, qui sont dans la même année et suivent le même cursus. Elles savent qu’elles seront pratiquement toujours ensemble. Elles ne veulent toutefois pas montrer qu’elle sont lesbiennes, seules deux autres filles de leur année sont au courant, car elles le sont aussi ! Bref nous savons très bien qu’elle savent se conduire comme il faut en société.
Le reste de l’après-midi se passe autour et parfois dans la piscine. C’est le moment d’en profiter car le temps est au changement, de la pluie est annoncée pour les prochains jours. D’ailleurs c’est presque le moment de la rentrée scolaire dans les écoles primaires et secondaires.
Papa est de retour à la maison, nous le voyons arriver en tenue d’Adam pour piquer une tête dans la piscine. Nous nous amusons à nous éclabousser, à nous couler, bref à rire en profitant du moment présent ! Papa dit alors :
Pap : « Alors là Julien, je n’en reviens pas, tu as fait beaucoup de progrès !
Jul : Merci, oui, Martin est un super kiné et avec lui je sens bien que je progresse mais sans trop forcer. Il dit que ça ne sert à rien d’aller trop vite !
Pap : C’est vrai, ce n’est pas plus mal.
Jul : Ce matin c’est dans la piscine que j’ai fait la revalidation.
Pap : Ah bon, et ça s’est bien passé ?
Jul : C’est un fait que c’est plus facile car on est comme porté par l’élément liquide mais il y a aussi une certaine résistance dans l’eau.
Pap : Super pour toi, tu pourras bientôt remarcher sans aide !
Jul : Normalement dans une dizaine de jours je serai tranquille.
Pap : Ce sera plus facile pour ton entrée en fac de droit !
Jul : Oui, effectivement ce sera sans contrainte particulière. Au fait, j’ai complété le dossier d’admission, j’ai cependant laisser l’enveloppe ouverte pour te la montrer.
Pap : Tu as bien fait. Je suis heureux pour toi. Tu sais que nous sommes tous là pour ta sœur et toi. Si vous avez le moindre problème, de grâce parlez-en nous !
Sté : Nous n’y manquerons pas. Je sais que vous serez toujours à nos côtés et nous vous en remercions.
Jul : Je pense la même chose papa Alain. »
Stéphanie et Julien donnent chacun un bisou sur les joues de mon père. Ils sont détendus et affichent un large sourire qui en dit long. Maman est tout près de nous et a entendu les paroles qui ont été échangées. Je vois qu’elle est très émue, d’ailleurs elle s’essuie les yeux avec le revers de la main.
Nous restons dans l’eau à papoter avec mes parents. L’entente entre nous est des meilleures. Nous devons quand même faire attention de ne pas froisser l’un ou l’autre par des propos qui pourraient être mal interprétés. Je suis certain que nous savons tous éviter d’empiéter sur les platebandes des uns et des autres.
Maman nous annonce que le souper sera servi dans une demi-heure, ce qui nous laisse encore un peu de temps pour profiter de la piscine. Papa sort lui aussi de l’eau. Je vois mes parents regagner la terrasse en se tenant par la taille. Je vois qu’ils s’aiment, c’est un signe pour nous, c’est un couple uni qui sait apporter la douceur et l’attention qu’il faut pour les enfants qui vivent sous le même toit !
Nous sommes tous sortis de la piscine pour nous sécher avant de rejoindre les parents qui ont déjà dressé la table. C’est un pain de viande froid qui est proposé comme pièce principale, il est accompagné de légumes et de pommes de terre froides. Papa a pris du vin rosé bien frais pour boire en mangeant. C’est un repas qui nous permet de tous manger ensemble et dans la convivialité.
Le repas terminé, je débarrasse la table avec les filles. Julien est allé montrer son dossier à papa. Ils sont assis autour de la table de la salle à manger. Ils relisent ce qui a été mentionné.
Après cinq minutes ils reviennent près de nous pour manger le dessert, soit un tiramisu. Papa nous annonce que demain nous irons Julien et moi remettre le dossier de mon chéri au secrétariat de la fac de droit. Ce sera aussi l’occasion de visiter la FAC de sciences et d’avoir mon horaire.
Nous restons tous assis autour de la table de la terrasse. Nous parlons de l’avenir. C’est une chose importante pour Julien, parler de l’avenir. Il sait qu’il peut aller de l’avant. Il se sent pousser des ailes, c’est donc un très bon signe. Il se tourne vers moi et me donne au baiser sur les lèvres. Il me fait un clin d’œil. Puis, il se lève, il a l’air très sérieux dans sa démarche. Il s’éclaircit la voix et nous dit :
Jul : « Je voudrais vous dire un petit mot, c’est pour moi très important.
Pap : Julien, on t’écoute tous avec attention.
Jul : Merci. Tout d’abord, je dois tous vous remercier. Vous m’avez soutenu depuis des semaines. Vous avez été merveilleux pour moi et vous m’avez porté pour que la rééducation se passe au mieux. Merci à toi Phil, tu n’as jamais baissé les bras bien que je fusse souvent de mauvais poil. Merci à vous les filles, vous avez aussi contribué à ce que je me sente mieux. Puis je dois remercier ma maman de substitution, Fanny. Maman Fanny, tu as été pour moi une source de bonheur à laquelle je pouvais comme m’abreuver de tes bons mots pour me maintenir à flot. Une vraie mère-poule au sens le plus pur auquel on puisse penser. Toujours prête à toute éventualité pour que je me sente comme chez moi, que je me sente aimé comme tout enfant doit l’être par sa mère ! Merci pour le don que tu as et que tu m’as fait découvrir. Puis il y a Papa Alain. Ce soir, oui lorsque nous étions tous les deux autour de la table pour vérifier mon dossier d’inscription à la FAC, j’ai senti tout l’amour qu’un père peut donner à son fils ! J’ai à nouveau un père, un papa qui m’aime comme je suis ! Je vous aime, je …
Julien éclate en sanglots, il tremble. Moi-même j’ai des larmes qui coulent sur mes joues. Je regarde mes parents et je m’aperçois qu’eux aussi pleurent à chaudes larmes. Les filles de leur côté sont dans le même état, il suffit de voir leurs yeux humides. Maman se lève et prend Julien dans ses bras. Pas un mot n’est prononcé, tout est dit. Je les rejoins et c’est un gros, un énorme câlin que je lui fais. Les filles s’approchent aussi pour monter leur affection envers Juju. Papa est toujours assis à table, son visage est mouillé par des larmes de bonheur.
Julien s’avance alors vers papa. Il s’accroupit à côté de lui et lui donne un bisou sur le front. Papa le regarde et lui rend son bisou. Puis les yeux dans les yeux, il dit :
Pap : Merci Julien, merci pour tes paroles mon fils !
Il n’en faut pas plus pour que de nouvelles larmes inondent leurs joues. Ils se prennent dans les bras et se font un autre énorme câlin. Ils restent un bon moment ainsi collés l’un à l’autre. Je suis tellement heureux de voir que mon chéri soit passé à l’étape suivante, celle de l’avenir, celle de la poursuite de sa vie, mais aussi de notre vie partagée, ainsi soutenu pour toute la famille.
Papa et Julien desserrent leur étreinte. Je m’approche de mon chéri et je l’embrasse à pleine bouche. La famille est habituée et finalement ils applaudissent tous. Julien reprend sa place et ajoute :
Jul : Je vous aime tous. Mais Phil un peu plus !
Eclats de rire ! Des sourires fleurissent sur les visages qui affichent encore des traces de larmes et des yeux rougis. Papa se lève et nous dit :
Pap : Je crois que le champagne s’impose. Phil tu viens m’aider !
Moi : Oui papa, bien entendu que je viens t’aider !
Des rires se font une nouvelle fois entendre. Je suis donc papa et prends les flûtes tandis qu’il sort deux bouteilles du réfrigérateur de l’arrière-cuisine. Avant de rejoindre les autres je dis à mon père :
Moi : Merci papa, je sais que Julien sera heureux avec toi et la famille. Tu as fait d’énormes progrès depuis qui tu as appris que j’étais homo. Je t’en remercie de plus profond de mon cœur.
Pap : Sois heureux Phil, sois heureux avec Julien. Que votre amour déteigne sur tous ceux que vous aurez l’occasion de croiser, ils comprendront que vous êtes des êtres à part !
Moi : Merci papa. »
Comme réponse, je reçois un bisou sur le front. Nous rejoignons le reste de la famille le sourire aux lèvres. À son regard, je sais que Maman se doute que nous avons eu un moment de partage entre père et fils. Elle en aura probablement la confirmation sur l’oreiller lors du coucher.
Nous buvons ce champagne, à notre santé, à l’amour familial qui règne dans notre famille agrandie. Stéphanie discute avec Julien et le félicite pour les belles paroles prononcées. Maman me dit aussi qu’elle a éprouvé du bonheur en voyant Julien se libérer ainsi de tout un poids qu’il portait depuis des semaines. Delphine et papa parlaient de la même chose, des paroles touchantes que Julien a dites un peu plus tôt. Nous restons en famille autour de cette table à parler encore de l’avenir.
Il se fait tard, la nuit est même déjà tombée. Julien me demande si je veux aller dans la piscine avant de monter dormir. J’accepte volontiers. Les autres se regardent et finalement nous nous retrouvons tous dans l’eau pour marquer cette journée par un bain de « presque » minuit !