J’ai repris quelques éléments de la première version de la rencontre avec Hiroshi que j’avais publiée fin mars 2020 sur Docti, c’était le dernier épisode avant que j’interrompe ce récit pendant quelques mois à cause de la pandémie.
Chapitre 7 - Week-end japonais (5)
Samedi 8 août 1964, Ambassade du Japon, Berne
Koen prit de la crème hydratante et frictionna délicatement la bite de Laertes, particulièrement la couronne du gland et le frein. L’Anglais le regardait faire, l’air amusé de constater que cela le faisait bander. Le futur médecin badigeonna ensuite les couilles et le pli de l’aine.
— Voilà, Mr Gilliam, fit le Néerlandais, tu es prêt pour ce soir, ton zizi sera doux comme du velours. Tu as déjà enculé Hiroshi ?
— Si on te demande tu diras que tu ne sais pas.
— Compris, je n’insiste pas.
— Passe-moi plutôt le pot de crème que je me venge sur ta queue.
Laertes décalotta le pénis de Koen et l’enduisit de crème. Atsushi regardait avec intérêt, il n’avait jamais eu des invités si décontractés dans ses bains, d’habitude ils osaient à peine se déshabiller lorsque ce n’étaient pas des Japonais. Il tendit un autre pot de crème à Frédéric et Hiroshi qui s’empressèrent de l’utiliser.
Hana, la geisha, entra à ce moment-là et fit quelques courbettes. Son visage poudré de blanc resta impassible en voyant les jeunes gens qui soignaient leur pénis.
— お茶は何時に出せばいいですか ? demanda-t-elle à Hiroshi.
— 10分で、私は彼らが自慰行為をすることを禁じました。
— 彼らは美しいペニスを持っています。私はそれらをファックできますか?
— いいえ、それらはすべてクィアです。
— Pourrais-tu nous traduire ? demanda Laertes à Hiroshi.
— Hana vous prie de l’excuser pour son arrivée inopportune.
— Elle voulait nous voir à poil, dit Koen, elle est tout excusée. On n’a vraiment pas le temps de se branler ?
— Apprends à te retenir, dit Frédéric, et cette crème ferait un mauvais lubrifiant.
Atsushi et Hana aidèrent les Européens à passer des fundoshi, ce qui fut assez compliqué à cause des bites bandées. Ils leurs donnèrent ensuite des yukata, kimonos noirs avec des dragons rouges brodés dans le dos.
— Comme cela nous aurons le feu au cul, dit Frédéric.
Il se rendirent à la chashitsu, maisonnette dans le jardin de l’ambassade réservée à la cérémonie du thé. Les quatre garçons s’agenouillèrent sur le tatami et regardèrent en silence la geisha préparer la boisson.
Après la dégustation, Frédéric dit à Laertes :
— C’est comme les Anglais, les Japonais boivent du thé.
— Il manque les scones et la crème.
— Tu nous inviteras aussi pour le thé chez toi ? demanda Koen.
— Quand tu voudras, notre petit cottage de 22 pièces se situe près de Porthmouth, dans le Hampshire, mais, pour le moment, j’étudie en Suisse comme tu le sais.
— Pourquoi ? Les écoles anglaises ne sont pas bien avec leurs châtiments corporels ?
— Je pense qu’il te faudrait un peu plus de discipline, dit Frédéric à son ami, une petite fessée ne te ferait pas de mal chaque fois que tu es impertinent.
— Les écoles anglaises sont très bien, expliqua Laertes. J’ai appris l’allemand pour connaître la littérature germanophone car je désirerais devenir metteur en scène de théâtre.
— Bonne idée, dit Frédéric, tu ne t’intéresses pas au français ?
— Je l’ai aussi appris.
— Et le néerlandais ? demanda Koen.
— Et le japonais ? ajouta Hiroshi.
— Du calme, je ne pas une aussi grosse tête que Koen.
La geisha servit un nouveau bol de thé aux invités.
— On pourrait aussi visiter ton école ? demanda Koen, j’aimerais bien comparer avec la nôtre, par exemple les douches.
— J’étais à Charterhouse School, dans le Surrey. Je ne sais pas si cela sera possible, je me renseignerai.
— C’est dans cette école que tu as découvert que tu étais homosexuel ? questionna Frédéric.
— Oui, mais ce n’était pas aussi simple qu’à Grindelwald, il ne fallait mieux pas en parler. Un professeur m’a surpris en train de me branler avec un camarade, nous avons été convoqués chez le directeur pour la correction réglementaire.
— Des coups de canne sur les fesses ?
— Euh, non, on a passé un deal, mais c’est secret.
— Je pense que vous avez dû vous branler devant lui, fit Koen.
— Pense ce que tu voudras.
— Tu l’as dit à tes parents ? demanda Hiroshi.
— Je m’entends bien avec mes parents, je leur ai parlé de cet incident.
— Comment ont-ils réagi ?
— Cela a rappelé des bons souvenirs à mon père, il avait été surpris dans la même situation dans la même école. Et il m’a dit que les homosexuels sont de bons clients pour nos préservatifs.
Les quatre amis sortirent de la maisonnette après avoir remercié la geisha pour son hospitalité. Ils restèrent à l’extérieur, près du petit jardin zen qui se trouvait dans l’angle des murs qui entouraient l’ambassade. Des arbustes et des plantes entouraient du gravier.
— Et toi, Hiroshi-kun, demanda Koen, comment as-tu découvert ton homosexualité ?
— Je ne sais plus exactement, j’aimerais te parler de la première fois que je l’ai fait avec un autre. J’étais chez ma grand-mère qui habite dans une ancienne maison sans salle de bain, j’allais souvent en vacances chez elle. Lorsque j’étais petit, je me lavais dans une baignoire traditionnelle en chêne, au milieu de la cuisine. L’année dernière, elle me trouvait trop grand, elle était gênée de me voir nu et elle m’a envoyé aux bains publics.
— On s’y baigne nu comme ici ? demanda Frédéric.
— Oui, même en présence d’inconnus. Il y avait un jeune homme de mon âge qui venait aussi chaque jour, il s’appelait Aiichirō, j’essayais de m’asseoir à ses côtés et on discutait en se lavant. Je matais sa queue. Un matin, nous étions seuls car c’était un jour férié et les autres hommes faisaient la grasse matinée. Sans rien me dire, il s’est caressé et a bandé.
Chapitre 7 - Week-end japonais (5)
Samedi 8 août 1964, Ambassade du Japon, Berne
Koen prit de la crème hydratante et frictionna délicatement la bite de Laertes, particulièrement la couronne du gland et le frein. L’Anglais le regardait faire, l’air amusé de constater que cela le faisait bander. Le futur médecin badigeonna ensuite les couilles et le pli de l’aine.
— Voilà, Mr Gilliam, fit le Néerlandais, tu es prêt pour ce soir, ton zizi sera doux comme du velours. Tu as déjà enculé Hiroshi ?
— Si on te demande tu diras que tu ne sais pas.
— Compris, je n’insiste pas.
— Passe-moi plutôt le pot de crème que je me venge sur ta queue.
Laertes décalotta le pénis de Koen et l’enduisit de crème. Atsushi regardait avec intérêt, il n’avait jamais eu des invités si décontractés dans ses bains, d’habitude ils osaient à peine se déshabiller lorsque ce n’étaient pas des Japonais. Il tendit un autre pot de crème à Frédéric et Hiroshi qui s’empressèrent de l’utiliser.
Hana, la geisha, entra à ce moment-là et fit quelques courbettes. Son visage poudré de blanc resta impassible en voyant les jeunes gens qui soignaient leur pénis.
— お茶は何時に出せばいいですか ? demanda-t-elle à Hiroshi.
— 10分で、私は彼らが自慰行為をすることを禁じました。
— 彼らは美しいペニスを持っています。私はそれらをファックできますか?
— いいえ、それらはすべてクィアです。
— Pourrais-tu nous traduire ? demanda Laertes à Hiroshi.
— Hana vous prie de l’excuser pour son arrivée inopportune.
— Elle voulait nous voir à poil, dit Koen, elle est tout excusée. On n’a vraiment pas le temps de se branler ?
— Apprends à te retenir, dit Frédéric, et cette crème ferait un mauvais lubrifiant.
Atsushi et Hana aidèrent les Européens à passer des fundoshi, ce qui fut assez compliqué à cause des bites bandées. Ils leurs donnèrent ensuite des yukata, kimonos noirs avec des dragons rouges brodés dans le dos.
— Comme cela nous aurons le feu au cul, dit Frédéric.
Il se rendirent à la chashitsu, maisonnette dans le jardin de l’ambassade réservée à la cérémonie du thé. Les quatre garçons s’agenouillèrent sur le tatami et regardèrent en silence la geisha préparer la boisson.
Après la dégustation, Frédéric dit à Laertes :
— C’est comme les Anglais, les Japonais boivent du thé.
— Il manque les scones et la crème.
— Tu nous inviteras aussi pour le thé chez toi ? demanda Koen.
— Quand tu voudras, notre petit cottage de 22 pièces se situe près de Porthmouth, dans le Hampshire, mais, pour le moment, j’étudie en Suisse comme tu le sais.
— Pourquoi ? Les écoles anglaises ne sont pas bien avec leurs châtiments corporels ?
— Je pense qu’il te faudrait un peu plus de discipline, dit Frédéric à son ami, une petite fessée ne te ferait pas de mal chaque fois que tu es impertinent.
— Les écoles anglaises sont très bien, expliqua Laertes. J’ai appris l’allemand pour connaître la littérature germanophone car je désirerais devenir metteur en scène de théâtre.
— Bonne idée, dit Frédéric, tu ne t’intéresses pas au français ?
— Je l’ai aussi appris.
— Et le néerlandais ? demanda Koen.
— Et le japonais ? ajouta Hiroshi.
— Du calme, je ne pas une aussi grosse tête que Koen.
La geisha servit un nouveau bol de thé aux invités.
— On pourrait aussi visiter ton école ? demanda Koen, j’aimerais bien comparer avec la nôtre, par exemple les douches.
— J’étais à Charterhouse School, dans le Surrey. Je ne sais pas si cela sera possible, je me renseignerai.
— C’est dans cette école que tu as découvert que tu étais homosexuel ? questionna Frédéric.
— Oui, mais ce n’était pas aussi simple qu’à Grindelwald, il ne fallait mieux pas en parler. Un professeur m’a surpris en train de me branler avec un camarade, nous avons été convoqués chez le directeur pour la correction réglementaire.
— Des coups de canne sur les fesses ?
— Euh, non, on a passé un deal, mais c’est secret.
— Je pense que vous avez dû vous branler devant lui, fit Koen.
— Pense ce que tu voudras.
— Tu l’as dit à tes parents ? demanda Hiroshi.
— Je m’entends bien avec mes parents, je leur ai parlé de cet incident.
— Comment ont-ils réagi ?
— Cela a rappelé des bons souvenirs à mon père, il avait été surpris dans la même situation dans la même école. Et il m’a dit que les homosexuels sont de bons clients pour nos préservatifs.
Les quatre amis sortirent de la maisonnette après avoir remercié la geisha pour son hospitalité. Ils restèrent à l’extérieur, près du petit jardin zen qui se trouvait dans l’angle des murs qui entouraient l’ambassade. Des arbustes et des plantes entouraient du gravier.
— Et toi, Hiroshi-kun, demanda Koen, comment as-tu découvert ton homosexualité ?
— Je ne sais plus exactement, j’aimerais te parler de la première fois que je l’ai fait avec un autre. J’étais chez ma grand-mère qui habite dans une ancienne maison sans salle de bain, j’allais souvent en vacances chez elle. Lorsque j’étais petit, je me lavais dans une baignoire traditionnelle en chêne, au milieu de la cuisine. L’année dernière, elle me trouvait trop grand, elle était gênée de me voir nu et elle m’a envoyé aux bains publics.
— On s’y baigne nu comme ici ? demanda Frédéric.
— Oui, même en présence d’inconnus. Il y avait un jeune homme de mon âge qui venait aussi chaque jour, il s’appelait Aiichirō, j’essayais de m’asseoir à ses côtés et on discutait en se lavant. Je matais sa queue. Un matin, nous étions seuls car c’était un jour férié et les autres hommes faisaient la grasse matinée. Sans rien me dire, il s’est caressé et a bandé.
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