18-05-2021, 10:41 AM
Chapitre 4.
Bonnes nouvelles et petits bonheurs.
Alors que nous étions sur le point de nous endormir, nous avons entendu de petits cris. Ceux-ci étaient étouffés et semblaient venir du hall de nuit, de la chambre située en face de celle de Benoît. C’était la chambre de Christine. La sœur de Ben devait prendre son pied avec Denis. Elle était en pleine jouissance. Les râles de bonheur s’étaient estompés après cinq minutes. Ben avait dit :
Ben : « Et bien ils en profitent les deux amoureux !
Moi : Tu sais Ben, ils ont raison. Nous nous sommes aussi aimés, alors je ne leurs souhaite que le meilleur.
Ben : Oui, c’est vrai. Tu as raison, nous nous sommes aussi aimés. »
Je me demandais si les parents Ben avaient entendu nos ébats, soit ceux de Ben et moi et ceux de Christine et Denis. J’étais certain d’en savoir plus au petit-déjeuner. Je voulais faire part de ma réflexion à Ben, mais il s’était endormi. Il avait son visage d’ange blond qui montrait une certaine quiétude. J’allais moi aussi me lover dans les bras de Morphée. J’avais éteint la lampe de chevet en donnant un baiser sur le front de mon amour en lui murmurant « Bonne nuit Ben ».
La nuit avait été réparatrice. J’avais ouvert les yeux et j’avais une nouvelle fois cette d’image de mon Benoît qui me regardait. Ses yeux bleus étaient pour moi comme des diamants, ils brillaient de mille feux. Sa tignasse blonde lui donnait l’air d’un ange. J’avais alors souri à mon ange blond en lui murmurant « Bonjour mon ange ». Puis j’avais approché mes lèvres des siennes et nous nous étions embrassés.
Après une bonne douche nous nous étions habillés pour aller prendre le petit déjeuner. Les parents de Ben étaient à table et nous attendaient. Une fois assis c’était au tour de Christine et de Denis de faire leur entrée dans la salle à manger. C’est Arlette qui nous avait demandé si nous avions bien dormi. Ben avait dit que de notre côté nous avions profité d’un bon sommeil réparateur. Christine avait elle aussi signalé qu’ils avaient bien dormi. Je le pressentais, je voulais le dire à Ben la veille au soir, mais il s’était endormi, Arlette allait parler des ébats des deux couples. Donc, j’attendais, et puis :
Arl : « Je suis contente d’apprendre que vous avez passé une très bonne nuit. Pour ma part j’ai bien dormi aussi. Mais bien entendu il a fallu que j’attende un moment avant de trouver le sommeil. Vous n’avez aucune idée du bien fait du silence pour trouver le sommeil.
Moi : Nous sommes désolés Arlette. Je pense que nous n’avons pas été très discret hier soir !
Arl : Mais ce n’est rien Phil, vous avez le droit de vous aimer.
Chr : Oh maman, tu nous as aussi entendu !
Arl : Oui ma fille, je vous ai aussi entendu. Mais soyez rassurés, je trouvais cela assez charmant d’entendre mes enfants et leur amoureux s’aimer.
Ben : Merci Maman. La prochaine fois on fera attention. »
Den : Je suis désolé.
Arl : Ne t’inquiète pas Denis. »
Nous nous sommes tous mis à rire. Puis c’était Yves qui avait ajouté qu’il n’avait rien entendu car il s’était déjà endormi.
Après le petit déjeuner nous étions allés faire un tour en forêt de Soignes. Ce n’est que vers midi que nous avions rejoint la maison de Ben. J’avais salué tout le monde et j’avais repris mon vélo pour rentrer comme promis à la maison. Mes parents étaient là, ma sœur et mon frère aussi. Je l’avais tous salué. Ils me demandaient tous si j’avais bon espoir d’avoir réussi mon année du premier coup. J’avais dit que j’étais très confient. J’avais ajouté que Ben lui aussi était certain de passer en rhéto en septembre.
Il était dix-huit heures bien passé et Papa m’avait demandé de préparer avec lui l’apéro. Maman était à la cuisine avec Anne et Jean, ils s’occupaient du repas. Puis la sonnette de la porte d’entrée avait retenti. Papa m’avait demandé d’aller ouvrir. Je me demandais qui pouvait bien venir à l’heure du repas. J’ouvris donc la porte et à ma grande surprise mes grands-parents se tenaient là devant moi. Comme un cri du cœur j’avais dit :
Moi : « Oh Mamy et Papy que je suis si heureux de vous voir. Ça fait si longtemps ! Entrez.
Mamy : Merci Phil pour ton accueil débordant de joie. Ça me fait aussi plaisir de te voir, c’est la même chose pour Papy.
Moi : Mais quelle bonheur de vous avoir à la maison.
Papy : Tu sais mon enfant, c’est aussi un grand bonheur pour nous.
J’avais enlacé mes grands-parents, heureux de le revoir, mes yeux s’étaient un peu embrumés, mais je ne voulais pas pleurer bien que l’envie me démangeais, c’était un réel bonheur de les voir. Puis j’avais crié dans le hall d’entrée :
Moi : C’est Mamy et Papy !
Jean : On les attendaient Phil, nous savions qu’ils venaient dîner avec nous.
Moi : Petit cachotier va ! »
Toute la famille se congratulait et s’embrassait. Nous étions tous très contents de les voir. Nous étions alors allés prendre l’apéro sur la terrasse, il faisait très beau et nous profitions pour rester le plus longtemps possible à l’extérieur. Mamy et Papy nous parlaient de leur dernier voyage. Puis lors de la conversation c’est Papy qui nous demandait comme avaient été les examens. Nous étions tous certains d’avoir réussi. Nous allions pouvoir passer en année supérieure. Puis ma chère Mamy m’a demandé comment allait Benoît. Je lui avais dit qu’il allait bien et que je revenais de chez lui. C’est à ce moment que la sonnette de la porte d’entrée avait une nouvelle fois retenti. C’est Jean qui s’était levé pour aller ouvrir la porte. Trente secondes plus tard :
Jean : « Phil, c’est quelqu’un pour toi !
Moi : Pour moi, mais c’est qui ?
Jean : Viens, tu verras !
Je m’étais levé pour voir qui avait sonné et donc qui voulait me voir. J’arrivais dans le hall d’entrée et j’avais tout de suite reconnu la tignasse blonde de Ben.
Moi : Mais que viens-tu faire maintenant Ben.
Ben : Surprise Phil. C’est Jacqueline qui m’a demandé de venir vous rejoindre. Elle m’avait demandé de tenir le secret. Alors me voilà !
Moi : Je suis étonné, mais viens entre, mes grands-parents sont là.
Ben : Je le savais Philou, c’était une surprise.
Moi : Cachotier. Allez viens m’embrasser idiot !
Ben : Idiot, moi, tu vas voir.
Benoît m’avait roulé une de ses pelles. Jean et Anne nous regardaient en souriant. Puis une fois remis de mes émotions, Ben et moi étions arrivés sur la terrasse. Ben avait été salué la famille. Je n’avais pas pu m’empêcher de dire :
Moi : Vous voyez Mamy et Papy, mon Ben va bien, il m’a fait la surprise de se joindre à nous.
Mamy : Ça me fait vraiment plaisir de vous voir mes deux anges. Je pense souvent à vous et je vous souhaite de vous aimer de plus en plus.
Moi : (la voix un peu roque) Oh merci Mamy, merci à vous deux. Je vous adore !
Ben : Je ne …je ne sais…merci. Ben venait de laisser deux larmes couler sur ses joues. Il était ému d’avoir entendu Mamy parler de nous comme ça. Puis Mamy l’avait pris dans ses bras, en lui disant :
Mamy : Ne pleure pas Benoît, un ange ça ne pleure pas, ça doit sourire et même rire !
Ben : Merci, euh Mamy. »
Nous nous étions tous mis à rire. J’étais stupéfait que mes parents aient invité Benoît à venir dîner à la maison avec mes grands-parents. Ils se connaissaient déjà, c’était lors des fêtes de fin d’année. Puis Mamy ainsi que Papy nous avaient très bien accepté, Ben et moi, ils avaient accepté notre différence et pour eux Ben était comme un de leurs petits-enfants. Ben s’était placé à mes côtés pour l’apéro qui venait juste de commencer.
A peine installés, mamy m’avait demandé de venir auprès d’elle avec Ben. J’avais bien entendu répondu à son appel. Nous voilà Ben et moi assis à côté de mes grands-parents. Ma mamy me demandait comment ça allait, si je me sentais mieux, si Ben était toujours mon ami, si ma sœur ou mon frère allait bien, et j’en passe. J’avais dit à ma chère mamy que tout allait pour le mieux. Pour lui montrer combien j’étais heureux avec Ben, nous nous étions embrassés devant mes grands-parents. Maman se demandait ce qui se passait, mais mamy avait tôt fait de lui dire de se taire. Une fois notre baiser terminé, Mamy nous avait fait signe de s’approcher tout près d’elle. Elle nous avait alors déposé un baiser sur le front. Ben était assez ému, moi j’avais l’habitude des marques de tendresse de ma grand-mère.
Le souper s’était déroulé dans une ambiance très décontractée. Nous savions que la proclamation des résultats était prévue dans les jours suivants, mais nous étions confiants. A l’issue de souper, Ben m’avait dit qu’il pouvait dormir avec moi. Puis ayant appris que mes grands-parents restaient eux aussi loger dans la chambre d’amis, nous avions Ben et moi eus un petit sourire ! Nous savions que nous devions tout faire pour ne pas importuner mes grands-parents.
Nous étions tous montés nous coucher vers vingt-trois heures. Ben et moi, après avoir pris notre douche nous étions revenus dans ma chambre. Nous nous étions embrassés et ensuite nos mains avaient pris le relais s’occuper de nos corps et de nos proéminences dressées. Nous nous étions restreints à nous masturber l’un l’autre pour ne pas monter dans les tours. Nous nous étions endormis après avoir déversé nos semences dans des râles contenus.
Au lever du jour, il devait être sept heures quarante, Ben et moi nous nous étions douchés avant le reste de la famille. Une fois séchés, nous avions traversé le hall de nuit non sans croiser Mamy et Papy. Inutile de vous dire que nous étions nus. Mamy ayant eu comme réflexion :
Mamy : « Je vois que vous avez adopté le style nature comme vos parents, ce n’est pas plus mal.
Moi : Désolé Mamy et Papy.
Mamy : Mais je préfère vous voir nus et en bonne santé, que maigre et malade.
Ben : Merci Mamy.
Mamy : Puis, vous êtes beaux les garçons ! »
Moi et Ben avions le rouge aux joues. Mamy et Papy étaient tellement ouverts d’esprit. Je suis certain que dans leur jeunesse ils avaient eu l’occasion de faire du naturisme entre eux. Il est vrai que cela devait être le début de cet art de vivre, libre en communion avec la nature.
Nous avions pris le petit déjeuner en famille. L’atmosphère était à la détente après cette période d’examens. Le reste de la journée s’était passé dans une très bonne ambiance emprunte de légèreté et de bonne humeur.
Finalement nous étions le lundi à sept heures trente. Mon réveil avait sonné. Je m’étais rendu compte que nous étions déjà le lundi matin, jour de remise de résultats des examens. Je m’étais levé en hâte, vite ma douche et ensuite après avoir mis un beau pantalon et une belle chemise, j’étais allé prendre mon petit déjeuner. Je m’étais limité à une tasse de café et à une croute de pain. Je n’avais pas faim du tout. J’avais la boule au ventre ! J’avais pris le bus pour me rendre au bahut.
Dans la cours j’avais rejoint Marie qui était avec Isabelle. J’avais fait la bise à mes deux amies. Mes autres amis Chloé, Murielle, Charles, Jean-Mathieu et Roger avaient rejoint notre groupe. Nous parlions des examens et bien entendu des vacances qui allaient débuter. Puis c’était la sonnerie de reprise des cours, ce qui équivalait à la remise des résultats de l’année.
C’est le préfet accompagné du directeur qui avait débuté cette remise des résultats par un discours qui n‘en finissait pas. Puis enfin ce fut le tour du directeur qui lui était chargé de la proclamation des résultats.
Comme d’habitude, il avait commencé par les petites classes. Et au fur et à mesure il allait en montant de classes en classes. Nous attendions avec impatience les résultats de notre année. Puis enfin, le directeur avait dit :
Dir : « Voici les résultats de la classe de cinquième scientifique B : premier Philippe S… (moi) je n’en revenais pas. Deuxième : Marie D…, etc… »
Isabelle était cinquième et ensuite Justin dixième et Romain treizième de classe. J’étais super heureux. Je ne m’attendais pas à être premier de classe. Bien entendu je voyais certains élèves faire la moue car j’étais à nouveau devant eux et en sus premier de classe. Je m’attendais encore à avoir des réflexions sur ma position de leader de la classe, mais j’en avais l’habitude. J’avais été féliciter Marie qui avait elle aussi très bien travaillé. Elle me félicitait également. Nous étions amis et il n’y avait donc pas de jalousie entre nous. Elle était parfois première et moi second ou même troisième.
Une fois cette proclamation terminée, nous avions pu rentrer chez nous. J’avais pris le premier bus en vue d’arriver assez vite à la maison. Je voulais savoir si Benoît lui aussi avait réussi son année. En fait je n’en doutais pas, mais je devais savoir. Puis, enfin, le téléphone a sonné. C’était mon Ben, il criait au téléphone et j’avais compris qu’il avait réussi son année. J’étais fou de joie pour lui. Puis à sa question de savoir si moi j’avais réussi, je lui avais crié « oui ».
Nous étions tous les deux super heureux d’avoir réussi notre année scolaire. Nous allions être tranquille durant les deux mois d’été. Le camp, les vacances en Bretagne et ensuite le job d’étudiant au supermarché du quartier. Enfin de belles vacances nous attendaient !
Bonnes nouvelles et petits bonheurs.
Alors que nous étions sur le point de nous endormir, nous avons entendu de petits cris. Ceux-ci étaient étouffés et semblaient venir du hall de nuit, de la chambre située en face de celle de Benoît. C’était la chambre de Christine. La sœur de Ben devait prendre son pied avec Denis. Elle était en pleine jouissance. Les râles de bonheur s’étaient estompés après cinq minutes. Ben avait dit :
Ben : « Et bien ils en profitent les deux amoureux !
Moi : Tu sais Ben, ils ont raison. Nous nous sommes aussi aimés, alors je ne leurs souhaite que le meilleur.
Ben : Oui, c’est vrai. Tu as raison, nous nous sommes aussi aimés. »
Je me demandais si les parents Ben avaient entendu nos ébats, soit ceux de Ben et moi et ceux de Christine et Denis. J’étais certain d’en savoir plus au petit-déjeuner. Je voulais faire part de ma réflexion à Ben, mais il s’était endormi. Il avait son visage d’ange blond qui montrait une certaine quiétude. J’allais moi aussi me lover dans les bras de Morphée. J’avais éteint la lampe de chevet en donnant un baiser sur le front de mon amour en lui murmurant « Bonne nuit Ben ».
La nuit avait été réparatrice. J’avais ouvert les yeux et j’avais une nouvelle fois cette d’image de mon Benoît qui me regardait. Ses yeux bleus étaient pour moi comme des diamants, ils brillaient de mille feux. Sa tignasse blonde lui donnait l’air d’un ange. J’avais alors souri à mon ange blond en lui murmurant « Bonjour mon ange ». Puis j’avais approché mes lèvres des siennes et nous nous étions embrassés.
Après une bonne douche nous nous étions habillés pour aller prendre le petit déjeuner. Les parents de Ben étaient à table et nous attendaient. Une fois assis c’était au tour de Christine et de Denis de faire leur entrée dans la salle à manger. C’est Arlette qui nous avait demandé si nous avions bien dormi. Ben avait dit que de notre côté nous avions profité d’un bon sommeil réparateur. Christine avait elle aussi signalé qu’ils avaient bien dormi. Je le pressentais, je voulais le dire à Ben la veille au soir, mais il s’était endormi, Arlette allait parler des ébats des deux couples. Donc, j’attendais, et puis :
Arl : « Je suis contente d’apprendre que vous avez passé une très bonne nuit. Pour ma part j’ai bien dormi aussi. Mais bien entendu il a fallu que j’attende un moment avant de trouver le sommeil. Vous n’avez aucune idée du bien fait du silence pour trouver le sommeil.
Moi : Nous sommes désolés Arlette. Je pense que nous n’avons pas été très discret hier soir !
Arl : Mais ce n’est rien Phil, vous avez le droit de vous aimer.
Chr : Oh maman, tu nous as aussi entendu !
Arl : Oui ma fille, je vous ai aussi entendu. Mais soyez rassurés, je trouvais cela assez charmant d’entendre mes enfants et leur amoureux s’aimer.
Ben : Merci Maman. La prochaine fois on fera attention. »
Den : Je suis désolé.
Arl : Ne t’inquiète pas Denis. »
Nous nous sommes tous mis à rire. Puis c’était Yves qui avait ajouté qu’il n’avait rien entendu car il s’était déjà endormi.
Après le petit déjeuner nous étions allés faire un tour en forêt de Soignes. Ce n’est que vers midi que nous avions rejoint la maison de Ben. J’avais salué tout le monde et j’avais repris mon vélo pour rentrer comme promis à la maison. Mes parents étaient là, ma sœur et mon frère aussi. Je l’avais tous salué. Ils me demandaient tous si j’avais bon espoir d’avoir réussi mon année du premier coup. J’avais dit que j’étais très confient. J’avais ajouté que Ben lui aussi était certain de passer en rhéto en septembre.
Il était dix-huit heures bien passé et Papa m’avait demandé de préparer avec lui l’apéro. Maman était à la cuisine avec Anne et Jean, ils s’occupaient du repas. Puis la sonnette de la porte d’entrée avait retenti. Papa m’avait demandé d’aller ouvrir. Je me demandais qui pouvait bien venir à l’heure du repas. J’ouvris donc la porte et à ma grande surprise mes grands-parents se tenaient là devant moi. Comme un cri du cœur j’avais dit :
Moi : « Oh Mamy et Papy que je suis si heureux de vous voir. Ça fait si longtemps ! Entrez.
Mamy : Merci Phil pour ton accueil débordant de joie. Ça me fait aussi plaisir de te voir, c’est la même chose pour Papy.
Moi : Mais quelle bonheur de vous avoir à la maison.
Papy : Tu sais mon enfant, c’est aussi un grand bonheur pour nous.
J’avais enlacé mes grands-parents, heureux de le revoir, mes yeux s’étaient un peu embrumés, mais je ne voulais pas pleurer bien que l’envie me démangeais, c’était un réel bonheur de les voir. Puis j’avais crié dans le hall d’entrée :
Moi : C’est Mamy et Papy !
Jean : On les attendaient Phil, nous savions qu’ils venaient dîner avec nous.
Moi : Petit cachotier va ! »
Toute la famille se congratulait et s’embrassait. Nous étions tous très contents de les voir. Nous étions alors allés prendre l’apéro sur la terrasse, il faisait très beau et nous profitions pour rester le plus longtemps possible à l’extérieur. Mamy et Papy nous parlaient de leur dernier voyage. Puis lors de la conversation c’est Papy qui nous demandait comme avaient été les examens. Nous étions tous certains d’avoir réussi. Nous allions pouvoir passer en année supérieure. Puis ma chère Mamy m’a demandé comment allait Benoît. Je lui avais dit qu’il allait bien et que je revenais de chez lui. C’est à ce moment que la sonnette de la porte d’entrée avait une nouvelle fois retenti. C’est Jean qui s’était levé pour aller ouvrir la porte. Trente secondes plus tard :
Jean : « Phil, c’est quelqu’un pour toi !
Moi : Pour moi, mais c’est qui ?
Jean : Viens, tu verras !
Je m’étais levé pour voir qui avait sonné et donc qui voulait me voir. J’arrivais dans le hall d’entrée et j’avais tout de suite reconnu la tignasse blonde de Ben.
Moi : Mais que viens-tu faire maintenant Ben.
Ben : Surprise Phil. C’est Jacqueline qui m’a demandé de venir vous rejoindre. Elle m’avait demandé de tenir le secret. Alors me voilà !
Moi : Je suis étonné, mais viens entre, mes grands-parents sont là.
Ben : Je le savais Philou, c’était une surprise.
Moi : Cachotier. Allez viens m’embrasser idiot !
Ben : Idiot, moi, tu vas voir.
Benoît m’avait roulé une de ses pelles. Jean et Anne nous regardaient en souriant. Puis une fois remis de mes émotions, Ben et moi étions arrivés sur la terrasse. Ben avait été salué la famille. Je n’avais pas pu m’empêcher de dire :
Moi : Vous voyez Mamy et Papy, mon Ben va bien, il m’a fait la surprise de se joindre à nous.
Mamy : Ça me fait vraiment plaisir de vous voir mes deux anges. Je pense souvent à vous et je vous souhaite de vous aimer de plus en plus.
Moi : (la voix un peu roque) Oh merci Mamy, merci à vous deux. Je vous adore !
Ben : Je ne …je ne sais…merci. Ben venait de laisser deux larmes couler sur ses joues. Il était ému d’avoir entendu Mamy parler de nous comme ça. Puis Mamy l’avait pris dans ses bras, en lui disant :
Mamy : Ne pleure pas Benoît, un ange ça ne pleure pas, ça doit sourire et même rire !
Ben : Merci, euh Mamy. »
Nous nous étions tous mis à rire. J’étais stupéfait que mes parents aient invité Benoît à venir dîner à la maison avec mes grands-parents. Ils se connaissaient déjà, c’était lors des fêtes de fin d’année. Puis Mamy ainsi que Papy nous avaient très bien accepté, Ben et moi, ils avaient accepté notre différence et pour eux Ben était comme un de leurs petits-enfants. Ben s’était placé à mes côtés pour l’apéro qui venait juste de commencer.
A peine installés, mamy m’avait demandé de venir auprès d’elle avec Ben. J’avais bien entendu répondu à son appel. Nous voilà Ben et moi assis à côté de mes grands-parents. Ma mamy me demandait comment ça allait, si je me sentais mieux, si Ben était toujours mon ami, si ma sœur ou mon frère allait bien, et j’en passe. J’avais dit à ma chère mamy que tout allait pour le mieux. Pour lui montrer combien j’étais heureux avec Ben, nous nous étions embrassés devant mes grands-parents. Maman se demandait ce qui se passait, mais mamy avait tôt fait de lui dire de se taire. Une fois notre baiser terminé, Mamy nous avait fait signe de s’approcher tout près d’elle. Elle nous avait alors déposé un baiser sur le front. Ben était assez ému, moi j’avais l’habitude des marques de tendresse de ma grand-mère.
Le souper s’était déroulé dans une ambiance très décontractée. Nous savions que la proclamation des résultats était prévue dans les jours suivants, mais nous étions confiants. A l’issue de souper, Ben m’avait dit qu’il pouvait dormir avec moi. Puis ayant appris que mes grands-parents restaient eux aussi loger dans la chambre d’amis, nous avions Ben et moi eus un petit sourire ! Nous savions que nous devions tout faire pour ne pas importuner mes grands-parents.
Nous étions tous montés nous coucher vers vingt-trois heures. Ben et moi, après avoir pris notre douche nous étions revenus dans ma chambre. Nous nous étions embrassés et ensuite nos mains avaient pris le relais s’occuper de nos corps et de nos proéminences dressées. Nous nous étions restreints à nous masturber l’un l’autre pour ne pas monter dans les tours. Nous nous étions endormis après avoir déversé nos semences dans des râles contenus.
Au lever du jour, il devait être sept heures quarante, Ben et moi nous nous étions douchés avant le reste de la famille. Une fois séchés, nous avions traversé le hall de nuit non sans croiser Mamy et Papy. Inutile de vous dire que nous étions nus. Mamy ayant eu comme réflexion :
Mamy : « Je vois que vous avez adopté le style nature comme vos parents, ce n’est pas plus mal.
Moi : Désolé Mamy et Papy.
Mamy : Mais je préfère vous voir nus et en bonne santé, que maigre et malade.
Ben : Merci Mamy.
Mamy : Puis, vous êtes beaux les garçons ! »
Moi et Ben avions le rouge aux joues. Mamy et Papy étaient tellement ouverts d’esprit. Je suis certain que dans leur jeunesse ils avaient eu l’occasion de faire du naturisme entre eux. Il est vrai que cela devait être le début de cet art de vivre, libre en communion avec la nature.
Nous avions pris le petit déjeuner en famille. L’atmosphère était à la détente après cette période d’examens. Le reste de la journée s’était passé dans une très bonne ambiance emprunte de légèreté et de bonne humeur.
Finalement nous étions le lundi à sept heures trente. Mon réveil avait sonné. Je m’étais rendu compte que nous étions déjà le lundi matin, jour de remise de résultats des examens. Je m’étais levé en hâte, vite ma douche et ensuite après avoir mis un beau pantalon et une belle chemise, j’étais allé prendre mon petit déjeuner. Je m’étais limité à une tasse de café et à une croute de pain. Je n’avais pas faim du tout. J’avais la boule au ventre ! J’avais pris le bus pour me rendre au bahut.
Dans la cours j’avais rejoint Marie qui était avec Isabelle. J’avais fait la bise à mes deux amies. Mes autres amis Chloé, Murielle, Charles, Jean-Mathieu et Roger avaient rejoint notre groupe. Nous parlions des examens et bien entendu des vacances qui allaient débuter. Puis c’était la sonnerie de reprise des cours, ce qui équivalait à la remise des résultats de l’année.
C’est le préfet accompagné du directeur qui avait débuté cette remise des résultats par un discours qui n‘en finissait pas. Puis enfin ce fut le tour du directeur qui lui était chargé de la proclamation des résultats.
Comme d’habitude, il avait commencé par les petites classes. Et au fur et à mesure il allait en montant de classes en classes. Nous attendions avec impatience les résultats de notre année. Puis enfin, le directeur avait dit :
Dir : « Voici les résultats de la classe de cinquième scientifique B : premier Philippe S… (moi) je n’en revenais pas. Deuxième : Marie D…, etc… »
Isabelle était cinquième et ensuite Justin dixième et Romain treizième de classe. J’étais super heureux. Je ne m’attendais pas à être premier de classe. Bien entendu je voyais certains élèves faire la moue car j’étais à nouveau devant eux et en sus premier de classe. Je m’attendais encore à avoir des réflexions sur ma position de leader de la classe, mais j’en avais l’habitude. J’avais été féliciter Marie qui avait elle aussi très bien travaillé. Elle me félicitait également. Nous étions amis et il n’y avait donc pas de jalousie entre nous. Elle était parfois première et moi second ou même troisième.
Une fois cette proclamation terminée, nous avions pu rentrer chez nous. J’avais pris le premier bus en vue d’arriver assez vite à la maison. Je voulais savoir si Benoît lui aussi avait réussi son année. En fait je n’en doutais pas, mais je devais savoir. Puis, enfin, le téléphone a sonné. C’était mon Ben, il criait au téléphone et j’avais compris qu’il avait réussi son année. J’étais fou de joie pour lui. Puis à sa question de savoir si moi j’avais réussi, je lui avais crié « oui ».
Nous étions tous les deux super heureux d’avoir réussi notre année scolaire. Nous allions être tranquille durant les deux mois d’été. Le camp, les vacances en Bretagne et ensuite le job d’étudiant au supermarché du quartier. Enfin de belles vacances nous attendaient !