02-08-2020, 11:31 AM
Une fois le petit déjeuner terminé, Pierre, le papa de Julien, nous proposa d’aller faire un tour au parc pour nous détendre et jouer au ballon. J’avais regardé Julien qui de son côté évitait de me regarder.
Ah merde, que se passe-t-il, Julien semble sous l’emprise de son père, il n’était comme ça quand il était venu passer quelques jours chez moi.
Ne sachant pas quoi dire, j’avais alors dit :
Moi : Julien, on fait quoi, on va au parc ?
Jul : Je ne sais pas, c’est comme tu veux.
Pierre : Bon, les gars, on ne va pas rester des lustres à attendre, vous vous décidez !
Moi : Julien, c’est comme tu veux, on peut aller au parc, c’est toi qui vois !
Jul : OK, bon, ça va, on va aller au parc faire quelques passes !
Pierre : Très bien les gars, qui m’aime me suive !
J’étais de plus en plus interloqué par la façon dont Julien réagissait. Je savais que de mon côté, Papa n’était pas aussi intrusif. Lorsque nous voulions faire une activité ensemble, c’était de commun accord, tous les membres de la famille étaient partants. Si l’un d’entre nous ne voulait pas y participer, libre à lui.
Nous avions suivi Pierre jusqu’au parc en ayant bien entendu pris un ballon pour pourvoir faire quelques passes et quelques tirs. La matinée m’a parue assez longue, à part le fait d’avoir pu jouer un peu au ballon, je voyais Julien être dominé par son père. Avait-il vraiment peur de lui. Pourtant à le voir, il n’avait pas l’air si menaçant que ça.
Nous étions revenus chez Julien pour le déjeuner. Béatrice avait préparé un succulent repas. Pierre avait ouvert une bonne bouteille de vin, mais nous n’avions le droit de boire qu’un verre et demi, pas plus.
Quand je pense que Papa n’y regardait pas trop, mais il avait l’œil et il pouvait nous dire qu’on avait déjà bu deux ou alors trois verres et que c’était assez, sans en y rajouter.
Je me posais une nouvelle fois un tas de question. Il fallait que j’en parle avec Delphine, pour voir ce qu’elle en pense.
Je me sentais mal à l’aise. J’avais l’impression d’être oppressé, de ne pas pouvoir respirer à mon aise.
Nous avions terminé le repas. J’avais donné un coup de main à Béatrice pour débarrasser la table, je voulais laisser une bonne impression.
Pierre demanda à Julien ce qu’il comptait faire durant l’après-midi. Je savais que nous avions envisagé d’aller nager à la piscine, j’avais d’ailleurs pris mon maillot de bain (chose très rare). Julien avait dit à son père que nous avions envisagé d’aller nager à la piscine. Pierre a de suite été d’accord ! Pour moi du moment que Julien et moi quittions cette ambiance, tout m’allait. Mous prîmes donc nos affaires de bain et nous nous dirigions vers la piscine.
En chemin, j’avais difficile à regarder Julien dans les yeux. J’étais inquiet, je ne comprenais plus rien. Je pensais que Julien était affranchi, qu’il était assez libre qu’il avait une certaine autonomie, mais j’avais pu constater qu’il n’en était rien. J’avais de la pitié pour lui.
N’y tenant plus, je lui avais posé quelques questions :
Moi : Dit Juju, ça n’a pas l’air d’aller avec ton père ! Si tu veux on en parle !
Jul : Tu sais Phil, ce n’est pas si facile, il est très, très exigeant. Je ne suis pas libre comme toi !
Moi : J’ai pu le voir, mais il me semble qu’il y a autre chose !
Jul : Non, pourquoi tu demandes ça !
Moi : C’est une impression que j’ai, tu as peur de ton père ?
Jul : Non Phil, arrête, ne me pose plus de question s’il te plait.
Je voyais que Julien était sur le point de pleurer. Avais-je le droit de pousser plus loin dans mes questions. Je n’en savais rien. Je ne voulais pas brusquer les choses. Mais je ne savais plus quoi faire.
Nous avions l’après-midi pour nous et nous devions en profiter.
Moi : Aller Juju, ne fait pas cette tête, on est nous deux et puis on va en profiter. Tu veux !
Jul : Oui Phil, tu as raison, ça nous fera du bien, (puis plus bas, entre ses dents) ça me fera du bien !
J’avais entendu ce que Julien avait murmuré. J’étais de plus en plus inquiet quant à la relation que Julien avait avec son père et sa famille. Il fallait absolument que j’en parle avec Delphine dès mon retour à la maison.
Nous étions arrivés à la piscine. Nous avions payé le droit d’entrée et nous nous étions dirigés vers les vestiaires. J’avais repéré une double cabine à l’entrée du couloir. J’avais pris Julien par la main et je l’avais entraîné dans cette grande cabine. Une fois la porte verrouillée, j’avais embrassé Julien sur la bouche, nos lèvres se cherchaient, puis s’écartaient et se recherchaient à nouveau. Nos attributs prenaient beaucoup de place dans nos slips. J’avais ouvert la tirette du short de Julien et je tâtais son sexe au travers du tissu de son slip. Julien fit de même avec mon short, il avait baissé mon slip et il empoignait directement mon sexe. Nous nous étions masturbés l’un l’autre en nous regardant droit dans les yeux. Je pouvais lire dans le regard de Julien qu’il était heureux à cet instant précis. Nous continuions à nous donner du plaisir réciproquement, en laissant le temps au temps. Nous avions l’après-midi devant nous et nous ne voulions pas brusquer les choses. Au bout d’un bon quart d’heure nous avons jouis presque en même temps dans un râle contenu pour ne pas alerter les autres nageurs qui se changeaient. J’avais le sperme de Julien dans ma main et de suite je l’avais portée à ma bouche et j’avais avalé la semence. Julien m’ayant vu faire, fit de même de son côté, il avait porté à sa bouche sa main remplie de mon sperme et il l’avait avalé également. Nous nous sommes alors embrassés.
Nous avions enfilé nos maillots de bain pour ensuite apporter à la consigne les deux paniers contenant nos vêtements.
Nous avions nagé durant près d’une bonne heure et nous étions un peu fatigués. Nous nous étions alors allongés sur la pelouse extérieure qui servait de solarium.
Ensuite nous avions fait un concours de salto au plongeoir. C’est Julien qui faisait les plus beaux.
Vers 17h00 nous avions décidé de quitter la piscine. Nous avions repris nos paniers et avions repris une cabine double. Nous nous étions essuyé le dos l’un l’autre. Puis une fois secs nous nous étions rhabillés.
Une fois dehors, sur le trajet de retour vers la maison de Julien, je m’étais une nouvelle fois hasardé à poser quelques questions à Julien.
Moi : Dis Juju, tes parents sont-ils au courant pour la relation entre nos sœurs ?
Jul : Non, ils ne savent rien non plus. Et les tiens ?
Moi : Je ne pense pas.
Jul : Connais-tu la réaction que pourraient avoir tes parents s’ils apprenaient pour nous ou nos sœurs ?
Moi : Oh chez nous, je ne sais pas ce qu’ils diraient.
Jul : Ce ne me dit rien qui vaille !
Moi : C’est pourquoi nous devons faire attention ! » « Et ta maman, elle le prendrait comment ?
Jul : Je ne sais pas, mais je pense qu’elle n’en parlerait pas !
Moi : Pour ma mère, je ne sais pas non plus, pour mon père c’est autre chose, je pense qu’il est un peu homophobe, mais ce n’est pas certain !
Jul : Pour mon père, les homos, c’est au bagne qu’ils doivent aller ! Alors tu vois, il vaut mieux qu’il ne sache rien !
Moi : OK, comme ça c’est clair. On sait à quoi s’en tenir !
Une fois arrivé chez Julien, nous avons mis nos draps de bain à sécher. Nous étions en suite montés dans la chambre de Julien.
Nous avions écouté de la musique sur son installation stéréo. C’était une très bonne installation, les baffles étaient supers et le son extra. Nous avions lu quelques bd avant de rejoindre la famille pour la dîner.
Ce soit c’était repas pizzas ! Tout le monde était heureux de pouvoir ainsi manger des pizzas avec les doigts. Pierre avait ouvert une bouteille de vin italien et nous avons eu droit à un verre et demi.
Une fois le repas terminé, nous nous étions installés au salon en compagnie des parents. Au bout d’une heure, voyant que l’émission de télévision ne nous fascinait pas, Béatrice nous avait donné la permission de monter dans la chambre à condition de ne pas faire trop de bruit avec la musique. Nous avions été saluer les parents avant de monter dans l’antre de Julien.
Une fois dans la chambre Julien avait remis de la musique, mais pas trop fort pour ne pas s’attirer des ennuis de la part de ses parents.
Vers minuit, Julien avait coupé la musique et nous avions décidé de dormir. Nous nous étions dévêtus pour nous retrouver nus. Nous nous étions couchés sous la couette. Il n’avait pas fallu deux minutes que je sentais les mains de Julien parcourir mon corps. De mon côté je m’étais aussi attaqué à son corps. Nous nous caressions doucement avec toute la sensibilité voulue pour ne pas brusquer les choses. Nos bouches s’étaient trouvées, elles s’étaient ouvertes et laissaient passer nos langues qui se titillaient. Nos sexes avaient évidement pris de l’ampleur. Nos mains s’étaient aventurées vers les colonnes de chair dressées. Nous nous masturbions lascivement, profitant du moment présent. Puis Julien me demanda :
Jul : Phil, tu veux qu’on fasse l’amour, j’ai vraiment envie de toi.»
Moi : Moi aussi Julien, mais si tes parents s’en aperçoivent !
Jul : Je pense qu’ils dorment, et j’ai très envie de t’aimer.
Moi : Si tu veux, mais il faut faire gaffe alors, pas trop de bruit, faisons ça sans crier.
Jul : OK, c’est bon, j’ai des capotes et du gel lubrifiant.
Moi : Juju, je te laisse commencer, tu en a tellement envie, prends-moi !
Je m’étais couché sur le lit, les jambes bien écartées laissant ma rondelle bien vue. Julien avait enduit ses doigts de gel et titillait ma rondelle, il me pénétrait doucement avec un doigt puis deux. J’étais prêt à recevoir le pénis de Julien dans mon fion. Julien avait placé une capote sur son sexe bandé. Il avait aussi mis du gel sur la capote avant de présenter son sexe à l’entrée de ma caverne. Il me pénétrait doucement et lentement. Il avait si bien préparé le chemin que je n’ai presque pas eu mal. Puis Julien me laboura, accélérant les mouvements puis en les ralentissant. Je me mordais les lèvres pour ne pas crier tellement je me sentais bien, tellement les sensations étaient supers. Puis j’avais senti Julien se cabrer et éjaculer cinq jets au fond de la capote. Il s’était ensuite couché à mes côté, pour se remettre de ses émotions.
Un moment après, Julien était venu masser mon pénis pour qu’il prenne de l’ampleur. Puis j’avais demandé à Julien de se placer pour que je puisse à mon tour lui faire l’amour. J’avais lubrifié l’entrée de son anus avec mes doigts. J’étais parvenu, in fine, à mettre trois doigts tellement sa rondelle était bien dilatée. Puis ayant placé la capote sur mon sexe bandé, je m’étais mis à faire l’amour à Julien. J’entrais mon pénis doucement dans son anus, j’y allais progressivement pour ne pas lui faire mal. Julien gémissait un peu tellement il savourait l’étreinte. J’avais enfoncé mon sexe jusqu’à la garde et j’avais ensuite limé son anus durant dix minutes pour enfin jouir. J’avais laissé partir cinq jets de sperme au fond de la capote. Puis une fois remis de mes émotions, j’avais quitté le fondement de Julien. Je m’étais couché à côté de mon amant. Nous étions en sueur tous les deux.
Julien avait fait le rangement, pour ne laisser aucune trace de nos ébats.
Nous nous étions endormis, dans les bras l’un de l’autre, heureux de nous être ainsi donnés.
Nous étions le dimanche matin. J’avais entendu du bruit dans le hall de nuit et j’avais bien vérifié que la couette était bien sur nos deux corps nus. Voilà qui était fait. Julien dormait encore. Je ne voulais pas le réveiller, je l’avis donc laissé dormir encore quelques instants.
Finalement Julien avait ouvert les yeux. J’avais alors avancé ma bouche vers la sienne et je lui avais posé délicatement un baiser. Julien avait répondu à ce baiser en laissant ma langue s’introduire dans sa bouche. Nos salives se mélangeaient et nos langues s’en donnaient à cœur joie.
Nous avions ensuite décidé d’aller prendre une bonne douche avant d’aller prendre le petit-déjeuner avec la famille de Julien.
Nous nous étions rendus à la salle de bain, nus comme des vers.
Nous avions donc investis la douche italienne. Nous nous savonnions généreusement en nous amusant. Nous nous lavions réciproquement le dos. Nos anatomies n’étaient pas en reste non plus. Nos sexes étaient au garde à vous. Nos mains allaient sur le sexe de l’autre, nous nous donnions du plaisir. Puis la porte de la salle de bain s’était ouverte, la maman de Julien venait voir si nous avions fini ! Béatrice n’avait rien raté du spectacle auquel nous nous livrions. Julien n’avait pas vu que sa maman était à la porte ! Julien continuait à me dire :
Jul : Oh oui, Phil, vas-y, plus vite je vais jouir !
J’avais arrêté ma masturbation. Mais pour ma part c’est à cet instant j’avais éjaculé 4 jets de sperme qui se sont répandus dans la main de Julien.
Moi : Juju, arrête, ta maman est là !»
Jul : Arrête tes bêtises. Continue, vas-y je veux jouir !
Moi : Non c’est vrai !
Julien tournait alors la tête et il voyait sa maman dans l’ouverture de la porte. Il était devenu blanc comme la neige fraîchement tombée. Moi j’étais devenu rouge pivoine !
Béa : Oups, pardon, désolée !
Béatrice avait alors refermé la porte de la salle de bain, nous laissant pantois !
Jul : Merde, Phil. Qu’est-ce qu’on va faire !
Moi : Arrête Juju. On se sèche, on s’habille et puis on va voir ta mère.
Jul : Et mon père alors. Elle va tout lui dire !
Moi : Non, on n’en sait rien, parle lui d’abord à ta mère et puis on sera fixé !
Jul : C’est bon, on fait ça, mais je ne suis pas tranquille !
Moi : Laisse-toi aller Juju. Tout n’est pas perdu !
Julien était venu se réfugier dans mes bras. Il s’était mis à pleurer. Je tentais de la consoler.
Je n’osais pas le dire à Julien, mais je ne savais que penser. Béatrice allait-elle tout raconter au papa de Julien. S’il l’apprenait, qu’allait-il faire. Je ne savais que penser. Je tentais toujours de calmer Julien. Puis au bout de cinq minutes Julien s’était enfin calmé.
Nous avions ensuite regagné sa chambre pour nous habiller en vue de descendre à la salle à manger.
Je sentais Julien assez fébrile, il avait gros sur le cœur, ne sachant pas comment la situation allait tourner.
En arrivant dans la salle à manger, seule la maman de Julien était présente. Tout de suite elle nous dit :
Béa : Écoute Julien, ton père est à la boulangerie, il va bientôt revenir. Ce que j’ai vu, il faut que ça reste entre nous. Je ne veux rien entendre, je ne veux rien savoir.
Jul : Mais maman, je…
Béa : Tu sais Julien, je n’en doutais qui tu étais gay. Ton père n’en sait rien, du moins je le suppose. J’ai peur de sa réaction. Je t’en parlerai plus tard.
Moi : Je suis désolé !
Béa : Phil, je ne t’en veux pas, tu es un si gentil garçon. Puis mon fils, Julien, semble t’apprécier, alors pour moi tu es toujours le bienvenu à la maison et ce à la seule condition c’est que tu restes muet sur ce qui s’est passé et que vous fassiez attention à l’avenir. C’est bien compris !
Moi : Oui Béatrice, je ne dirai rien.
Jul : Oui maman.
Voilà le papa de Julien qui revient avec les croissants, les petits pains au chocolat et de la baguette bien fraîche et croustillante.
Nous nous étions installés autour de la table. Je ne savais pas où me mettre, je serai resté invisible que j’aurai préféré. Mais comment allions nous affronter cette situation. Voilà que la maman de Julien était au courant de l’orientation sexuelle de son fils et bien sur j’étais partie prenante vu que j’étais en plein ébat avec Julien.
Je me demandais ce qu’il allait advenir de ma relation avec Julien. Était-ce raisonnable de poursuivre cette relation en fonction de l’attitude de son père. Je ne voulais en aucun cas être au milieu d’une tourmente dont je me serai bien sur passé !
Bref, je ne savais que faire. Nous avons pris notre repas en affichant des figures de circonstance. Mais que j’étais mal dans ma peau !
Il était difficile d’avoir une conversation avec Pierre le papa de Julien. Il était assez fuyant, il n’aimait pas regarder ses interlocuteurs en face. Que j’étais mal à l’aise. Je m’étais aussi aperçu que Julien était aussi tiraillé par l’attitude de son père et celle de sa maman qui elle savait de quoi il retournait au point de vue de l’orientation sexuelle de son fils.
Finalement la tension s’était apaisée au fur et à mesure de ce repas. Je m’étais également aperçu que Pierre aimait sa famille mais qu’il y avait quelque chose dont il ne voulait pas qu’on soit au courant.
A l’issue de ce petit déjeuner nous avions Julien et moi regagné la chambre. Je voyais que Julien n’était pas au top, il avait quelque chose sur le cœur, mais il ne voulait rien dire.
Au peu avant midi, j’avais signalé à Julien que je devais songer à rentrer chez moi, car je devais réviser les cours avant de revenir en classe le lendemain.
Je m’étais donc préparé pour retourner à la maison. Julien me demanda si je comptais revenir chez lui. Je lui avais répondu que oui, mais qu’on verrait plus tard. Puis, Pierre m’a souhaité un bon retour en ajoutant que j’étais très sympathique et que je pouvais revenir quand je voulais. Puis il avait regardé Julien en lui disant que j’étais nettement mieux que Charles, avec qui il avait eu un froid.
Mais qui était donc ce Charles ? Je me demandais ce que Pierre avait voulu dire ou même insinuer !
Ne sachant que dire, j’avais remercié les parents de Julien pour ce week-end passé chez eux. J’avais dit à Julien que je le contacterai par téléphone par la suite.
J’étais rentré chez moi, enfin chez mes parents. Je ne savais que penser de week-end qui m’était apparu comme surréaliste ! Mais quel jeu jouait Julien, son père avait-il un telle influence sur l’attitude des membres de la famille, Julien était-il amoureux de moi comme il le laissait très peu voir ?
Ah merde, que se passe-t-il, Julien semble sous l’emprise de son père, il n’était comme ça quand il était venu passer quelques jours chez moi.
Ne sachant pas quoi dire, j’avais alors dit :
Moi : Julien, on fait quoi, on va au parc ?
Jul : Je ne sais pas, c’est comme tu veux.
Pierre : Bon, les gars, on ne va pas rester des lustres à attendre, vous vous décidez !
Moi : Julien, c’est comme tu veux, on peut aller au parc, c’est toi qui vois !
Jul : OK, bon, ça va, on va aller au parc faire quelques passes !
Pierre : Très bien les gars, qui m’aime me suive !
J’étais de plus en plus interloqué par la façon dont Julien réagissait. Je savais que de mon côté, Papa n’était pas aussi intrusif. Lorsque nous voulions faire une activité ensemble, c’était de commun accord, tous les membres de la famille étaient partants. Si l’un d’entre nous ne voulait pas y participer, libre à lui.
Nous avions suivi Pierre jusqu’au parc en ayant bien entendu pris un ballon pour pourvoir faire quelques passes et quelques tirs. La matinée m’a parue assez longue, à part le fait d’avoir pu jouer un peu au ballon, je voyais Julien être dominé par son père. Avait-il vraiment peur de lui. Pourtant à le voir, il n’avait pas l’air si menaçant que ça.
Nous étions revenus chez Julien pour le déjeuner. Béatrice avait préparé un succulent repas. Pierre avait ouvert une bonne bouteille de vin, mais nous n’avions le droit de boire qu’un verre et demi, pas plus.
Quand je pense que Papa n’y regardait pas trop, mais il avait l’œil et il pouvait nous dire qu’on avait déjà bu deux ou alors trois verres et que c’était assez, sans en y rajouter.
Je me posais une nouvelle fois un tas de question. Il fallait que j’en parle avec Delphine, pour voir ce qu’elle en pense.
Je me sentais mal à l’aise. J’avais l’impression d’être oppressé, de ne pas pouvoir respirer à mon aise.
Nous avions terminé le repas. J’avais donné un coup de main à Béatrice pour débarrasser la table, je voulais laisser une bonne impression.
Pierre demanda à Julien ce qu’il comptait faire durant l’après-midi. Je savais que nous avions envisagé d’aller nager à la piscine, j’avais d’ailleurs pris mon maillot de bain (chose très rare). Julien avait dit à son père que nous avions envisagé d’aller nager à la piscine. Pierre a de suite été d’accord ! Pour moi du moment que Julien et moi quittions cette ambiance, tout m’allait. Mous prîmes donc nos affaires de bain et nous nous dirigions vers la piscine.
En chemin, j’avais difficile à regarder Julien dans les yeux. J’étais inquiet, je ne comprenais plus rien. Je pensais que Julien était affranchi, qu’il était assez libre qu’il avait une certaine autonomie, mais j’avais pu constater qu’il n’en était rien. J’avais de la pitié pour lui.
N’y tenant plus, je lui avais posé quelques questions :
Moi : Dit Juju, ça n’a pas l’air d’aller avec ton père ! Si tu veux on en parle !
Jul : Tu sais Phil, ce n’est pas si facile, il est très, très exigeant. Je ne suis pas libre comme toi !
Moi : J’ai pu le voir, mais il me semble qu’il y a autre chose !
Jul : Non, pourquoi tu demandes ça !
Moi : C’est une impression que j’ai, tu as peur de ton père ?
Jul : Non Phil, arrête, ne me pose plus de question s’il te plait.
Je voyais que Julien était sur le point de pleurer. Avais-je le droit de pousser plus loin dans mes questions. Je n’en savais rien. Je ne voulais pas brusquer les choses. Mais je ne savais plus quoi faire.
Nous avions l’après-midi pour nous et nous devions en profiter.
Moi : Aller Juju, ne fait pas cette tête, on est nous deux et puis on va en profiter. Tu veux !
Jul : Oui Phil, tu as raison, ça nous fera du bien, (puis plus bas, entre ses dents) ça me fera du bien !
J’avais entendu ce que Julien avait murmuré. J’étais de plus en plus inquiet quant à la relation que Julien avait avec son père et sa famille. Il fallait absolument que j’en parle avec Delphine dès mon retour à la maison.
Nous étions arrivés à la piscine. Nous avions payé le droit d’entrée et nous nous étions dirigés vers les vestiaires. J’avais repéré une double cabine à l’entrée du couloir. J’avais pris Julien par la main et je l’avais entraîné dans cette grande cabine. Une fois la porte verrouillée, j’avais embrassé Julien sur la bouche, nos lèvres se cherchaient, puis s’écartaient et se recherchaient à nouveau. Nos attributs prenaient beaucoup de place dans nos slips. J’avais ouvert la tirette du short de Julien et je tâtais son sexe au travers du tissu de son slip. Julien fit de même avec mon short, il avait baissé mon slip et il empoignait directement mon sexe. Nous nous étions masturbés l’un l’autre en nous regardant droit dans les yeux. Je pouvais lire dans le regard de Julien qu’il était heureux à cet instant précis. Nous continuions à nous donner du plaisir réciproquement, en laissant le temps au temps. Nous avions l’après-midi devant nous et nous ne voulions pas brusquer les choses. Au bout d’un bon quart d’heure nous avons jouis presque en même temps dans un râle contenu pour ne pas alerter les autres nageurs qui se changeaient. J’avais le sperme de Julien dans ma main et de suite je l’avais portée à ma bouche et j’avais avalé la semence. Julien m’ayant vu faire, fit de même de son côté, il avait porté à sa bouche sa main remplie de mon sperme et il l’avait avalé également. Nous nous sommes alors embrassés.
Nous avions enfilé nos maillots de bain pour ensuite apporter à la consigne les deux paniers contenant nos vêtements.
Nous avions nagé durant près d’une bonne heure et nous étions un peu fatigués. Nous nous étions alors allongés sur la pelouse extérieure qui servait de solarium.
Ensuite nous avions fait un concours de salto au plongeoir. C’est Julien qui faisait les plus beaux.
Vers 17h00 nous avions décidé de quitter la piscine. Nous avions repris nos paniers et avions repris une cabine double. Nous nous étions essuyé le dos l’un l’autre. Puis une fois secs nous nous étions rhabillés.
Une fois dehors, sur le trajet de retour vers la maison de Julien, je m’étais une nouvelle fois hasardé à poser quelques questions à Julien.
Moi : Dis Juju, tes parents sont-ils au courant pour la relation entre nos sœurs ?
Jul : Non, ils ne savent rien non plus. Et les tiens ?
Moi : Je ne pense pas.
Jul : Connais-tu la réaction que pourraient avoir tes parents s’ils apprenaient pour nous ou nos sœurs ?
Moi : Oh chez nous, je ne sais pas ce qu’ils diraient.
Jul : Ce ne me dit rien qui vaille !
Moi : C’est pourquoi nous devons faire attention ! » « Et ta maman, elle le prendrait comment ?
Jul : Je ne sais pas, mais je pense qu’elle n’en parlerait pas !
Moi : Pour ma mère, je ne sais pas non plus, pour mon père c’est autre chose, je pense qu’il est un peu homophobe, mais ce n’est pas certain !
Jul : Pour mon père, les homos, c’est au bagne qu’ils doivent aller ! Alors tu vois, il vaut mieux qu’il ne sache rien !
Moi : OK, comme ça c’est clair. On sait à quoi s’en tenir !
Une fois arrivé chez Julien, nous avons mis nos draps de bain à sécher. Nous étions en suite montés dans la chambre de Julien.
Nous avions écouté de la musique sur son installation stéréo. C’était une très bonne installation, les baffles étaient supers et le son extra. Nous avions lu quelques bd avant de rejoindre la famille pour la dîner.
Ce soit c’était repas pizzas ! Tout le monde était heureux de pouvoir ainsi manger des pizzas avec les doigts. Pierre avait ouvert une bouteille de vin italien et nous avons eu droit à un verre et demi.
Une fois le repas terminé, nous nous étions installés au salon en compagnie des parents. Au bout d’une heure, voyant que l’émission de télévision ne nous fascinait pas, Béatrice nous avait donné la permission de monter dans la chambre à condition de ne pas faire trop de bruit avec la musique. Nous avions été saluer les parents avant de monter dans l’antre de Julien.
Une fois dans la chambre Julien avait remis de la musique, mais pas trop fort pour ne pas s’attirer des ennuis de la part de ses parents.
Vers minuit, Julien avait coupé la musique et nous avions décidé de dormir. Nous nous étions dévêtus pour nous retrouver nus. Nous nous étions couchés sous la couette. Il n’avait pas fallu deux minutes que je sentais les mains de Julien parcourir mon corps. De mon côté je m’étais aussi attaqué à son corps. Nous nous caressions doucement avec toute la sensibilité voulue pour ne pas brusquer les choses. Nos bouches s’étaient trouvées, elles s’étaient ouvertes et laissaient passer nos langues qui se titillaient. Nos sexes avaient évidement pris de l’ampleur. Nos mains s’étaient aventurées vers les colonnes de chair dressées. Nous nous masturbions lascivement, profitant du moment présent. Puis Julien me demanda :
Jul : Phil, tu veux qu’on fasse l’amour, j’ai vraiment envie de toi.»
Moi : Moi aussi Julien, mais si tes parents s’en aperçoivent !
Jul : Je pense qu’ils dorment, et j’ai très envie de t’aimer.
Moi : Si tu veux, mais il faut faire gaffe alors, pas trop de bruit, faisons ça sans crier.
Jul : OK, c’est bon, j’ai des capotes et du gel lubrifiant.
Moi : Juju, je te laisse commencer, tu en a tellement envie, prends-moi !
Je m’étais couché sur le lit, les jambes bien écartées laissant ma rondelle bien vue. Julien avait enduit ses doigts de gel et titillait ma rondelle, il me pénétrait doucement avec un doigt puis deux. J’étais prêt à recevoir le pénis de Julien dans mon fion. Julien avait placé une capote sur son sexe bandé. Il avait aussi mis du gel sur la capote avant de présenter son sexe à l’entrée de ma caverne. Il me pénétrait doucement et lentement. Il avait si bien préparé le chemin que je n’ai presque pas eu mal. Puis Julien me laboura, accélérant les mouvements puis en les ralentissant. Je me mordais les lèvres pour ne pas crier tellement je me sentais bien, tellement les sensations étaient supers. Puis j’avais senti Julien se cabrer et éjaculer cinq jets au fond de la capote. Il s’était ensuite couché à mes côté, pour se remettre de ses émotions.
Un moment après, Julien était venu masser mon pénis pour qu’il prenne de l’ampleur. Puis j’avais demandé à Julien de se placer pour que je puisse à mon tour lui faire l’amour. J’avais lubrifié l’entrée de son anus avec mes doigts. J’étais parvenu, in fine, à mettre trois doigts tellement sa rondelle était bien dilatée. Puis ayant placé la capote sur mon sexe bandé, je m’étais mis à faire l’amour à Julien. J’entrais mon pénis doucement dans son anus, j’y allais progressivement pour ne pas lui faire mal. Julien gémissait un peu tellement il savourait l’étreinte. J’avais enfoncé mon sexe jusqu’à la garde et j’avais ensuite limé son anus durant dix minutes pour enfin jouir. J’avais laissé partir cinq jets de sperme au fond de la capote. Puis une fois remis de mes émotions, j’avais quitté le fondement de Julien. Je m’étais couché à côté de mon amant. Nous étions en sueur tous les deux.
Julien avait fait le rangement, pour ne laisser aucune trace de nos ébats.
Nous nous étions endormis, dans les bras l’un de l’autre, heureux de nous être ainsi donnés.
Nous étions le dimanche matin. J’avais entendu du bruit dans le hall de nuit et j’avais bien vérifié que la couette était bien sur nos deux corps nus. Voilà qui était fait. Julien dormait encore. Je ne voulais pas le réveiller, je l’avis donc laissé dormir encore quelques instants.
Finalement Julien avait ouvert les yeux. J’avais alors avancé ma bouche vers la sienne et je lui avais posé délicatement un baiser. Julien avait répondu à ce baiser en laissant ma langue s’introduire dans sa bouche. Nos salives se mélangeaient et nos langues s’en donnaient à cœur joie.
Nous avions ensuite décidé d’aller prendre une bonne douche avant d’aller prendre le petit-déjeuner avec la famille de Julien.
Nous nous étions rendus à la salle de bain, nus comme des vers.
Nous avions donc investis la douche italienne. Nous nous savonnions généreusement en nous amusant. Nous nous lavions réciproquement le dos. Nos anatomies n’étaient pas en reste non plus. Nos sexes étaient au garde à vous. Nos mains allaient sur le sexe de l’autre, nous nous donnions du plaisir. Puis la porte de la salle de bain s’était ouverte, la maman de Julien venait voir si nous avions fini ! Béatrice n’avait rien raté du spectacle auquel nous nous livrions. Julien n’avait pas vu que sa maman était à la porte ! Julien continuait à me dire :
Jul : Oh oui, Phil, vas-y, plus vite je vais jouir !
J’avais arrêté ma masturbation. Mais pour ma part c’est à cet instant j’avais éjaculé 4 jets de sperme qui se sont répandus dans la main de Julien.
Moi : Juju, arrête, ta maman est là !»
Jul : Arrête tes bêtises. Continue, vas-y je veux jouir !
Moi : Non c’est vrai !
Julien tournait alors la tête et il voyait sa maman dans l’ouverture de la porte. Il était devenu blanc comme la neige fraîchement tombée. Moi j’étais devenu rouge pivoine !
Béa : Oups, pardon, désolée !
Béatrice avait alors refermé la porte de la salle de bain, nous laissant pantois !
Jul : Merde, Phil. Qu’est-ce qu’on va faire !
Moi : Arrête Juju. On se sèche, on s’habille et puis on va voir ta mère.
Jul : Et mon père alors. Elle va tout lui dire !
Moi : Non, on n’en sait rien, parle lui d’abord à ta mère et puis on sera fixé !
Jul : C’est bon, on fait ça, mais je ne suis pas tranquille !
Moi : Laisse-toi aller Juju. Tout n’est pas perdu !
Julien était venu se réfugier dans mes bras. Il s’était mis à pleurer. Je tentais de la consoler.
Je n’osais pas le dire à Julien, mais je ne savais que penser. Béatrice allait-elle tout raconter au papa de Julien. S’il l’apprenait, qu’allait-il faire. Je ne savais que penser. Je tentais toujours de calmer Julien. Puis au bout de cinq minutes Julien s’était enfin calmé.
Nous avions ensuite regagné sa chambre pour nous habiller en vue de descendre à la salle à manger.
Je sentais Julien assez fébrile, il avait gros sur le cœur, ne sachant pas comment la situation allait tourner.
En arrivant dans la salle à manger, seule la maman de Julien était présente. Tout de suite elle nous dit :
Béa : Écoute Julien, ton père est à la boulangerie, il va bientôt revenir. Ce que j’ai vu, il faut que ça reste entre nous. Je ne veux rien entendre, je ne veux rien savoir.
Jul : Mais maman, je…
Béa : Tu sais Julien, je n’en doutais qui tu étais gay. Ton père n’en sait rien, du moins je le suppose. J’ai peur de sa réaction. Je t’en parlerai plus tard.
Moi : Je suis désolé !
Béa : Phil, je ne t’en veux pas, tu es un si gentil garçon. Puis mon fils, Julien, semble t’apprécier, alors pour moi tu es toujours le bienvenu à la maison et ce à la seule condition c’est que tu restes muet sur ce qui s’est passé et que vous fassiez attention à l’avenir. C’est bien compris !
Moi : Oui Béatrice, je ne dirai rien.
Jul : Oui maman.
Voilà le papa de Julien qui revient avec les croissants, les petits pains au chocolat et de la baguette bien fraîche et croustillante.
Nous nous étions installés autour de la table. Je ne savais pas où me mettre, je serai resté invisible que j’aurai préféré. Mais comment allions nous affronter cette situation. Voilà que la maman de Julien était au courant de l’orientation sexuelle de son fils et bien sur j’étais partie prenante vu que j’étais en plein ébat avec Julien.
Je me demandais ce qu’il allait advenir de ma relation avec Julien. Était-ce raisonnable de poursuivre cette relation en fonction de l’attitude de son père. Je ne voulais en aucun cas être au milieu d’une tourmente dont je me serai bien sur passé !
Bref, je ne savais que faire. Nous avons pris notre repas en affichant des figures de circonstance. Mais que j’étais mal dans ma peau !
Il était difficile d’avoir une conversation avec Pierre le papa de Julien. Il était assez fuyant, il n’aimait pas regarder ses interlocuteurs en face. Que j’étais mal à l’aise. Je m’étais aussi aperçu que Julien était aussi tiraillé par l’attitude de son père et celle de sa maman qui elle savait de quoi il retournait au point de vue de l’orientation sexuelle de son fils.
Finalement la tension s’était apaisée au fur et à mesure de ce repas. Je m’étais également aperçu que Pierre aimait sa famille mais qu’il y avait quelque chose dont il ne voulait pas qu’on soit au courant.
A l’issue de ce petit déjeuner nous avions Julien et moi regagné la chambre. Je voyais que Julien n’était pas au top, il avait quelque chose sur le cœur, mais il ne voulait rien dire.
Au peu avant midi, j’avais signalé à Julien que je devais songer à rentrer chez moi, car je devais réviser les cours avant de revenir en classe le lendemain.
Je m’étais donc préparé pour retourner à la maison. Julien me demanda si je comptais revenir chez lui. Je lui avais répondu que oui, mais qu’on verrait plus tard. Puis, Pierre m’a souhaité un bon retour en ajoutant que j’étais très sympathique et que je pouvais revenir quand je voulais. Puis il avait regardé Julien en lui disant que j’étais nettement mieux que Charles, avec qui il avait eu un froid.
Mais qui était donc ce Charles ? Je me demandais ce que Pierre avait voulu dire ou même insinuer !
Ne sachant que dire, j’avais remercié les parents de Julien pour ce week-end passé chez eux. J’avais dit à Julien que je le contacterai par téléphone par la suite.
J’étais rentré chez moi, enfin chez mes parents. Je ne savais que penser de week-end qui m’était apparu comme surréaliste ! Mais quel jeu jouait Julien, son père avait-il un telle influence sur l’attitude des membres de la famille, Julien était-il amoureux de moi comme il le laissait très peu voir ?