14-05-2021, 09:24 AM
Nous passons à table. Les filles ont l’air de s’être réconciliées. Le sourire sur leur visage est nettement plus beau que la tête qu’elles tiraient. Julien explique à papa sa séance de rééducation et de l’échéance qui approche, soit celle où il pourra être sur ses pieds. Maman et Stéphanie s’entendent pour reprendre deux ou trois objets à la maison qui a été louée à la famille Gillard. Moi je suis dans mes pensées, je fais une rapide évaluation de ces huit semaines !
Mam : « Phil, oh Phil tu rêves ?
Moi : Oups, pardon, j’étais occupé à penser à ces vacances, enfin c’est plus à ces dernières semaines.
Mam : Je me doute bien qu’elles ne vont pas te laisser de bons souvenirs. Peut-être la satisfaction du devoir accompli !
Moi : Oui, c’est bien ça. S’il fallait le refaire, je le referais parce que j’aime Juju.
Jul : Oh Phil, si tu savais combien je t’aime, comme tu es pour moi un amour. Jamais, oui jamais tu n’as cessé de m’aider, non seulement pour me déplacer, me laver, mais aussi psychologiquement. Je sais que tu m’aimes plus que tout. Je sais que je t’aime mais cependant je ne sais pas si j’aurai eu le courage de faire comme toi et dont tu as fait preuve durant des semaines en t’occupant de moi mais aussi de ma sœur. Ça devait être nos premières vacances ensemble, il n’en fut rien.
Moi : Tu n’as pas à être désolé. Tu n’es responsable de rien. C’est la faute à pas de chance !
Jul : J’ai vraiment hâte de pouvoir me bouger tout seul pour que tu puisses être tranquille et que tu t’occupes plus de toi.
Moi : Je le sais Juju. Bon je vais quand même manger un bout. »
Nous poursuivons donc le repas en parlant d’autre chose. Dans quelques jours ce sera la rentrée universitaire et nous devons nous y préparer. Nous aurons encore quelques beaux jours pour profiter du jardin et de la piscine. L’atmosphère est déjà un peu plus détendue autour de la table. Nous prenons un verre de vin rosé bien frais. C’est l’occasion de porter un toast : je dis : « Buvons à notre famille et à l’avenir pour qu’il soit plus rose ! » Nous buvons aussi à notre santé. Lors de ce toast, je faisais allusion à Juju et à notre vie future. Je pense que nous avons assez donné pour que nous puissions aller de l’avant, entourés de notre belle famille agrandie.
Le repas se termine. Les filles demandent à nos parents, ainsi qu’à Julien et moi, de rester assis et qu’elles s’occupent de tout. Stéphanie ajoute que nous devons attendre patiemment le café.
Je me rends compte que les filles ont vraiment trouvé un terrain d’entente et que leur « dispute » est terminée. Bien entendu il y aura toujours des points de friction, c’est comme dans tous les couples. Nous prenons ensemble une bonne tasse de café accompagnée de petits biscuits, des spéculoos évidemment.
Il est quatorze heure trente, c’est l’heure de la venue de Vital, le psy. Nous laissons Julien et Vital sur la terrasse pour sa séance.
Avec papa je relis les documents relatifs à mon inscription à l’université. Je me suis donc inscrit en chimie. Les cours vont débuter dans une vingtaine de jours. Il reste maintenant l’inscription de Julien. Il va falloir y songer car son dossier doit être remis dans deux jours. Papa me demande d’aborder le sujet avec lui dès ce soir. Il est évident que Julien doit se décider au plus vite. Je sais qu’il a parlé de faire du droit pour être avocat ou juriste. Je vais donc voir avec lui s’il est toujours partant pour entamer ces études-là.
Vital a terminé avec mon chéri et il veut me rencontrer quelques minutes pour faire le point sur ma situation, mon état mental et savoir si je suis paré pour aller de l’avant. Je fais part à Vital de la conversation tenue à table ce midi. Je précise que ce que j’ai fait pour Julien, était pour moi tout à fait normal. Je l’aime et je ressentais le besoin de l’aider au détriment de mes loisirs et autres choses parfois futiles. Mon engagement était fondé sur un amour inconditionnel. Vital saisi bien le fond de ma pensée. Il voit que je positive et que l’amour porté à mon chéri est toujours aussi fort.
Il fait beau et nous décidons de piquer une tête dans la piscine. Julien se déplace avec ses béquilles, il délaisse le plus souvent sa chaise roulante maintenant. Nous sommes nus dans l’eau et profitons des rayons du soleil pour prendre un peu de couleur. Nous sommes rejoints par nos sœurs. Elles aussi sont nues et se placent près de nous. Nous profitons du calme pour barboter tranquillement dans une eau à parfaite température, soit vingt-sept degrés.
Il est près de seize heures trente, c’est l’heure de goûter. Nous sortons de la piscine pour nous retrouver sur la terrasse. Maman a préparé du thé glacé « maison » lequel est accompagné de madeleines et de gâteaux secs. Alors que nous mangeons en papotant, maman revient avec Amandine et Joseph nos deux amis. Ils se mettent à l’aise et s’installent autour de la table et goûtent avec nous. Nous restons ainsi sur la terrasse à parler. Stéphanie et Delphine discutent avec Amandine. Nous, les garçons, nous parlons ensemble de nos futures études. Joseph s’est inscrit à l’université en vue de devenir ingénieur civil.
Vers dix-huit heures, nos deux amis souhaitent piquer une tête dans la piscine, nous les suivons donc et nous nous amusons tous les six à nous éclabousser et nous couler amicalement. Puis nous sommes rejoints par Jacques et Dimitri. Ils venaient pour prendre des nouvelles de Juju. Je suis toujours étonné par Jacques qui est resté un ami fidèle et c’est ça que j’apprécie. Bien que nous nous fussions aimés, il n’a gardé aucune rancune vis-à-vis de moi et l’inverse est vrai aussi.
Papa nous rejoint lui aussi, nous sommes neuf dans la piscine, tous en tenue d’Eve et d’Adam ! C’est en toute simplicité que nos amis ont adopté cette façon de profiter de la nature, du vent, du soleil et de l’eau sur leur corps. C’est en fait une impression de liberté qu’on ressent. C’est une liberté mentale mais aussi physique, pleine de sensations en fonction des éléments, du temps, de la température et de la présence du soleil !
Maman vient voir auprès de nous si nous comptons bientôt sortir de l’eau bientôt. Papa lui répond qu’il va quitter la piscine pour lancer le barbecue. Il en profite pour demander si les quatre amis restent pour partager le repas avec nous. Amandine, Joseph, Jacques et Dimitri acceptent volontiers. C’est incroyable de voir que nous amis aiment rester avec nous le plus longtemps possible. Je dis à Juju et aux autres que je vais donner un coups de main à papa. Delphine me regarde et me dit :
Del : « Non Phil tu restes avec tes amis et Julien. C’est à moi de m’occuper du repas, tu dois penser à toi et à Julien.
Moi : Mais tu sais que j’aime aider pour le barbecue !
Del : Je le sais, mais tu restes avec eux, Stéphanie tu m’accompagnes ?
Ste : Oui, je sors de l’eau !
Moi : Merci les filles !
Del : Tu ne dois pas nous remercier, c’est plus à nous à te faire cette remarque, tu as déjà tellement fait !
Jul : Allez-y, je m’occupe de Phil. »
Julien me saute dessus pour me couler. Je ne résiste pas et j’éclate de rire lorsque ma tête sort de l’eau. Julien a bien compris que les filles savent que je suis toujours présent et qu’il est temps que je pense un peu à moi et que je reste avec Julien pour autre chose que de l’aider ! Je suis certain qu’elles vont se débrouiller sans moi, personne n’est irremplaçable ! Je réfléchis et je pense aux parents de Julien et de Stéphanie, je me dis alors : eux sont irremplaçables. Mes yeux s’humidifient et je plonge ma tête dans l’eau pour éviter que Julien s’aperçoive de mon émoi !
Papa nous appelle pour le repas. Nous savons que nous pouvons rester comme nous sommes, soit nus ! C’est une habitude que nous avons prise lorsque nous sommes en vacances ou à la maison durant la belle période !
Je me décide de rejoindre papa pour prendre la viande qui est déjà prête à servir. Mais c’est Stéphanie qui est déjà auprès de lui. J’ai compris, je retourne sur la terrasse et je m’installe entre Julien et Amandine. Elle me regarde et dans son regard je vois qu’elle veut me dire quelque chose. Je me lance :
Moi : « Je vois dans ton regard que tu veux me parler Amandine !
Ama : Oui Phil. Je te trouve changé depuis la dernière fois.
Moi : Oui, je sais que j’aime Julien plus que tout. Le drame vécu par sa famille a fait grandir mon amour pour lui !
Ama : Je m’en suis rendu compte. Tu as un grand cœur tu sais. !
Moi : Merci Amandine, tu es une très bonne amie et une super confidente pour moi.
Ama : Je vous trouve craquants. Tu vois Jacques et Dimitri, eux aussi progressent, ils sont super amoureux.
Je regarde Jacques et je vois dans ses yeux cette lueur qui ne trompe pas, il regarde Dimitri avec tant d’insistance que son amour pour lui semble être des flèches décochées pour venir toucher le regard de son chéri ! Oui Amandine sait quand deux êtres s’aiment. Elle sait aussi ce qu’est l’amitié, elle en témoigne tellement lorsque nous nous rencontrons !
Moi : Oui, tu as raison, ils se dévorent des yeux ! Je suis tellement content pour eux.
Ama : Oui mon cœur d’artichaut. »
J’éclate de rire ce qui fait tourner les têtes vers moi. Je sais qu’elle a raison, je suis débordant d’amour pour les autres. Julien me regarde et ensuite Amandine, il a compris que nous avions eu une petite discussion entre « amis particuliers ». Voilà, tout est à table, nous commençons le repas. Je fais le tour de la table du regard et je me dis que nous avons tous de la chance de nous connaître.
Le repas et la soirée se sont très bien passés. Il va être temps de songer à nous coucher. Je vois que Juju bâille aux corneilles, il est fatigué de cette journée, après la kiné, plusieurs passages à la piscine, les visiteurs présents à la maison, …etc. Je chuchote à l’oreille de mon amour et je lui dis qu’il est plus que temps d’aller dormir, qu’il est fatigué et que demain est encore une journée qui risque d’être usante. Il est d’accord avec moi. Papa m’aide à monter Julien à l’étage, il n’a plus de force dans les jambes. Nous faisons l’impasse sur la douche, de toute manière nous sommes propres après les passages dans la piscine.
Une fois couché dans mon lit après un passage obligé aux toilettes, Juju s’endort en deux minutes. Je le regarde, il est beau mon chéri. Je sens que je vais aussi piquer du nez, j’éteins la lampe de chevet et j’entre dans le pays des rêves où je rejoins Juju.
La nuit se passe sans que nous ne nous réveillions.
Je sens qu’on me caresse la joue. J’ouvre les yeux et la première chose que je vois, c’est le visage souriant de mon amour. Il approche son visage du mien et dépose ses lèvres sur les miennes. Il se recule un peu et me dit :
Jul : « Bonjour mon ange blond !
Moi : Bonjour Juju. Tu as bien dormi ?
Jul : Oh oui, comme un bébé, j’étais vanné hier soir.
Moi : Je m’en étais aperçu. Moi aussi j’ai très bien dormi. J’ai d’ailleurs rêvé de toi !
Jul : Tu as rêvé de moi. Et c’était un beau rêve ?
Moi : Oui mon chéri, je rêvais que nous étions sur une immense plage de sable fin et que nous courrions tous les deux, main dans la main. Puis, ivres de bonheur et hors d’haleine, nous nous étions étalés sur le sable chaud pour ensuite nous embrasser !
Jul : Waouh ! J’imagine déjà la scène.
Moi : Je t’aime Juju !
Jul : Oh Phil, je t’aime aussi mon ange blond ! »
Nos visages se rapprochent doucement alors que nous nous regardons les yeux dans les yeux. Nos lèvres se touchent, nous nous donnons de petits bisous et enfin elles s’unissent, puis elles s’écartent alors pour laisser à nos langues l’occasion d’entrer dans la danse. Oui une danse mille fois répétée et toujours attendue.
Nos corps ne restent pas insensibles, nos sexes sont bandés comme jamais. Nos mains passent et repassent sur nos corps tremblants de bonheur. Nos doigts ébouriffent nos cheveux, nos lèvres ne cessent de s’embrasser, de se quitter pour mieux se rejoindre. Nos corps sont brûlants et nos appendices sont de plus en plus durs, gorgés de sang. Nos mains s’attardent alors au niveau de nos pubis et prennent alors l’objet de nos désirs. Nous nous embrassons encore et encore tout en nous caressant la verge mutuellement. Nos yeux se rencontrent à nouveau et sans un mot échangé, nous savons ce que l’être aimé désire, c’est faire l’amour ! Nous nous séparons juste le temps que je prenne le gel lubrifiant dans ma table de nuit. Pas besoin de capote, nous sommes fidèles l’un à l’autre.
Ayant le gel en main, je m’occupe de la rondelle de mon chéri. Une noisette suffira pour que je prépare l’entrée de son intimité. Julien se laisse faire, il gémit déjà. Puis ayant pu bien assouplir l’entrée de sa caverne d’amour, je mets un peu de gel sur mon pénis bandé. J’approche mon engin d’amour devant l’orifice tant convoité, puis doucement mon gland se positionne pour enfin commencer sa lente progression dans l’antre d’amour de mon chéri. Julien semble apprécier que je prenne son corps pour lui montrer mon amour. J’investis donc la place et une fois bien positionné, j’entame des mouvements de va et vient. C’est merveilleux, je me sens si bien, je me sens de plus en plus en harmonie avec mon Juju. J’alterne la fréquence et l’intensité de mes mouvements pour le plus grand bonheur de Julien et le mien aussi ! Je me rends compte que je suis aux portes de la jouissance, je ralentis l’allure et doucement je calme mes ardeurs. Puis je reprends de plus belle ma chevauchée. J’entends Julien râler de bonheur et moi aussi de mon côté de je ne suis pas en reste, je couine de plaisir. Puis je sais que je vais passer le point de non-retour, j’accélère le mouvement et dans les secondes qui suivent je laisse ma semence se libérer pour inonder les intestins de mon chéri ! Nous nous affalons alors l’un à côté de l’autre.
Le temps de reprendre des forces, c’est Juju qui s’occupe de ma rosette, qu’il prépare avec le gel. Je ressens déjà des frissons rien que par le fait que mon amour s’occupe de l’entrée de ma grotte. Après quelques minutes il me demande de bien me placer pour qu’il puisse me prendre pour m’aimer. Je sens déjà le gland qui se présente au niveau de ma collerette. Doucement le bâton de chair me pénètre pour me donner de nouveaux frissons. Je sens bien le passage de la queue de Juju dans mon orifice anal. Puis je sais que les valseuses de mon chéri viennent frapper au niveau de mon périnée. Julien débute ses mouvent d’aller et retour. Nous râlons de bonheur et de plaisir. Je commence à suer tellement j’ai chaud et que Julien me lutine avec ardeur. Je me rends compte qu’il désirait ce moment depuis longtemps, tout comme moi d’ailleurs. Je suis si heureux avec mon Juju d’amour. Nous couinons de plaisir et j’ai bien peur que toute la maisonnée soit alertée par nos ébats très sonores. Je sais qu’il va arriver au point de non-retour, mais il ne ralentit pas le cadence et dans la minute qui suit, il décharge son sperme dans mes entrailles. Nous nous affalons une nouvelle fois sur le lit. J’entends qu’il me dit :
Jul : « Je t’aime ».
Moi : Moi aussi mon amour. »
Nous nous embrassons avec fougue en nous laissant le temps de récupérer. Nos regards sont fixés sur l’être aimé. Nous nous tenons par la main, n’échangeant plus par la parole, mais bien par le regard. Puis je prends de quoi essuyer ce qui ressort de nos fondements. Nous nous levons pour prendre une bonne douche bien méritée.
Mam : « Phil, oh Phil tu rêves ?
Moi : Oups, pardon, j’étais occupé à penser à ces vacances, enfin c’est plus à ces dernières semaines.
Mam : Je me doute bien qu’elles ne vont pas te laisser de bons souvenirs. Peut-être la satisfaction du devoir accompli !
Moi : Oui, c’est bien ça. S’il fallait le refaire, je le referais parce que j’aime Juju.
Jul : Oh Phil, si tu savais combien je t’aime, comme tu es pour moi un amour. Jamais, oui jamais tu n’as cessé de m’aider, non seulement pour me déplacer, me laver, mais aussi psychologiquement. Je sais que tu m’aimes plus que tout. Je sais que je t’aime mais cependant je ne sais pas si j’aurai eu le courage de faire comme toi et dont tu as fait preuve durant des semaines en t’occupant de moi mais aussi de ma sœur. Ça devait être nos premières vacances ensemble, il n’en fut rien.
Moi : Tu n’as pas à être désolé. Tu n’es responsable de rien. C’est la faute à pas de chance !
Jul : J’ai vraiment hâte de pouvoir me bouger tout seul pour que tu puisses être tranquille et que tu t’occupes plus de toi.
Moi : Je le sais Juju. Bon je vais quand même manger un bout. »
Nous poursuivons donc le repas en parlant d’autre chose. Dans quelques jours ce sera la rentrée universitaire et nous devons nous y préparer. Nous aurons encore quelques beaux jours pour profiter du jardin et de la piscine. L’atmosphère est déjà un peu plus détendue autour de la table. Nous prenons un verre de vin rosé bien frais. C’est l’occasion de porter un toast : je dis : « Buvons à notre famille et à l’avenir pour qu’il soit plus rose ! » Nous buvons aussi à notre santé. Lors de ce toast, je faisais allusion à Juju et à notre vie future. Je pense que nous avons assez donné pour que nous puissions aller de l’avant, entourés de notre belle famille agrandie.
Le repas se termine. Les filles demandent à nos parents, ainsi qu’à Julien et moi, de rester assis et qu’elles s’occupent de tout. Stéphanie ajoute que nous devons attendre patiemment le café.
Je me rends compte que les filles ont vraiment trouvé un terrain d’entente et que leur « dispute » est terminée. Bien entendu il y aura toujours des points de friction, c’est comme dans tous les couples. Nous prenons ensemble une bonne tasse de café accompagnée de petits biscuits, des spéculoos évidemment.
Il est quatorze heure trente, c’est l’heure de la venue de Vital, le psy. Nous laissons Julien et Vital sur la terrasse pour sa séance.
Avec papa je relis les documents relatifs à mon inscription à l’université. Je me suis donc inscrit en chimie. Les cours vont débuter dans une vingtaine de jours. Il reste maintenant l’inscription de Julien. Il va falloir y songer car son dossier doit être remis dans deux jours. Papa me demande d’aborder le sujet avec lui dès ce soir. Il est évident que Julien doit se décider au plus vite. Je sais qu’il a parlé de faire du droit pour être avocat ou juriste. Je vais donc voir avec lui s’il est toujours partant pour entamer ces études-là.
Vital a terminé avec mon chéri et il veut me rencontrer quelques minutes pour faire le point sur ma situation, mon état mental et savoir si je suis paré pour aller de l’avant. Je fais part à Vital de la conversation tenue à table ce midi. Je précise que ce que j’ai fait pour Julien, était pour moi tout à fait normal. Je l’aime et je ressentais le besoin de l’aider au détriment de mes loisirs et autres choses parfois futiles. Mon engagement était fondé sur un amour inconditionnel. Vital saisi bien le fond de ma pensée. Il voit que je positive et que l’amour porté à mon chéri est toujours aussi fort.
Il fait beau et nous décidons de piquer une tête dans la piscine. Julien se déplace avec ses béquilles, il délaisse le plus souvent sa chaise roulante maintenant. Nous sommes nus dans l’eau et profitons des rayons du soleil pour prendre un peu de couleur. Nous sommes rejoints par nos sœurs. Elles aussi sont nues et se placent près de nous. Nous profitons du calme pour barboter tranquillement dans une eau à parfaite température, soit vingt-sept degrés.
Il est près de seize heures trente, c’est l’heure de goûter. Nous sortons de la piscine pour nous retrouver sur la terrasse. Maman a préparé du thé glacé « maison » lequel est accompagné de madeleines et de gâteaux secs. Alors que nous mangeons en papotant, maman revient avec Amandine et Joseph nos deux amis. Ils se mettent à l’aise et s’installent autour de la table et goûtent avec nous. Nous restons ainsi sur la terrasse à parler. Stéphanie et Delphine discutent avec Amandine. Nous, les garçons, nous parlons ensemble de nos futures études. Joseph s’est inscrit à l’université en vue de devenir ingénieur civil.
Vers dix-huit heures, nos deux amis souhaitent piquer une tête dans la piscine, nous les suivons donc et nous nous amusons tous les six à nous éclabousser et nous couler amicalement. Puis nous sommes rejoints par Jacques et Dimitri. Ils venaient pour prendre des nouvelles de Juju. Je suis toujours étonné par Jacques qui est resté un ami fidèle et c’est ça que j’apprécie. Bien que nous nous fussions aimés, il n’a gardé aucune rancune vis-à-vis de moi et l’inverse est vrai aussi.
Papa nous rejoint lui aussi, nous sommes neuf dans la piscine, tous en tenue d’Eve et d’Adam ! C’est en toute simplicité que nos amis ont adopté cette façon de profiter de la nature, du vent, du soleil et de l’eau sur leur corps. C’est en fait une impression de liberté qu’on ressent. C’est une liberté mentale mais aussi physique, pleine de sensations en fonction des éléments, du temps, de la température et de la présence du soleil !
Maman vient voir auprès de nous si nous comptons bientôt sortir de l’eau bientôt. Papa lui répond qu’il va quitter la piscine pour lancer le barbecue. Il en profite pour demander si les quatre amis restent pour partager le repas avec nous. Amandine, Joseph, Jacques et Dimitri acceptent volontiers. C’est incroyable de voir que nous amis aiment rester avec nous le plus longtemps possible. Je dis à Juju et aux autres que je vais donner un coups de main à papa. Delphine me regarde et me dit :
Del : « Non Phil tu restes avec tes amis et Julien. C’est à moi de m’occuper du repas, tu dois penser à toi et à Julien.
Moi : Mais tu sais que j’aime aider pour le barbecue !
Del : Je le sais, mais tu restes avec eux, Stéphanie tu m’accompagnes ?
Ste : Oui, je sors de l’eau !
Moi : Merci les filles !
Del : Tu ne dois pas nous remercier, c’est plus à nous à te faire cette remarque, tu as déjà tellement fait !
Jul : Allez-y, je m’occupe de Phil. »
Julien me saute dessus pour me couler. Je ne résiste pas et j’éclate de rire lorsque ma tête sort de l’eau. Julien a bien compris que les filles savent que je suis toujours présent et qu’il est temps que je pense un peu à moi et que je reste avec Julien pour autre chose que de l’aider ! Je suis certain qu’elles vont se débrouiller sans moi, personne n’est irremplaçable ! Je réfléchis et je pense aux parents de Julien et de Stéphanie, je me dis alors : eux sont irremplaçables. Mes yeux s’humidifient et je plonge ma tête dans l’eau pour éviter que Julien s’aperçoive de mon émoi !
Papa nous appelle pour le repas. Nous savons que nous pouvons rester comme nous sommes, soit nus ! C’est une habitude que nous avons prise lorsque nous sommes en vacances ou à la maison durant la belle période !
Je me décide de rejoindre papa pour prendre la viande qui est déjà prête à servir. Mais c’est Stéphanie qui est déjà auprès de lui. J’ai compris, je retourne sur la terrasse et je m’installe entre Julien et Amandine. Elle me regarde et dans son regard je vois qu’elle veut me dire quelque chose. Je me lance :
Moi : « Je vois dans ton regard que tu veux me parler Amandine !
Ama : Oui Phil. Je te trouve changé depuis la dernière fois.
Moi : Oui, je sais que j’aime Julien plus que tout. Le drame vécu par sa famille a fait grandir mon amour pour lui !
Ama : Je m’en suis rendu compte. Tu as un grand cœur tu sais. !
Moi : Merci Amandine, tu es une très bonne amie et une super confidente pour moi.
Ama : Je vous trouve craquants. Tu vois Jacques et Dimitri, eux aussi progressent, ils sont super amoureux.
Je regarde Jacques et je vois dans ses yeux cette lueur qui ne trompe pas, il regarde Dimitri avec tant d’insistance que son amour pour lui semble être des flèches décochées pour venir toucher le regard de son chéri ! Oui Amandine sait quand deux êtres s’aiment. Elle sait aussi ce qu’est l’amitié, elle en témoigne tellement lorsque nous nous rencontrons !
Moi : Oui, tu as raison, ils se dévorent des yeux ! Je suis tellement content pour eux.
Ama : Oui mon cœur d’artichaut. »
J’éclate de rire ce qui fait tourner les têtes vers moi. Je sais qu’elle a raison, je suis débordant d’amour pour les autres. Julien me regarde et ensuite Amandine, il a compris que nous avions eu une petite discussion entre « amis particuliers ». Voilà, tout est à table, nous commençons le repas. Je fais le tour de la table du regard et je me dis que nous avons tous de la chance de nous connaître.
Le repas et la soirée se sont très bien passés. Il va être temps de songer à nous coucher. Je vois que Juju bâille aux corneilles, il est fatigué de cette journée, après la kiné, plusieurs passages à la piscine, les visiteurs présents à la maison, …etc. Je chuchote à l’oreille de mon amour et je lui dis qu’il est plus que temps d’aller dormir, qu’il est fatigué et que demain est encore une journée qui risque d’être usante. Il est d’accord avec moi. Papa m’aide à monter Julien à l’étage, il n’a plus de force dans les jambes. Nous faisons l’impasse sur la douche, de toute manière nous sommes propres après les passages dans la piscine.
Une fois couché dans mon lit après un passage obligé aux toilettes, Juju s’endort en deux minutes. Je le regarde, il est beau mon chéri. Je sens que je vais aussi piquer du nez, j’éteins la lampe de chevet et j’entre dans le pays des rêves où je rejoins Juju.
La nuit se passe sans que nous ne nous réveillions.
Je sens qu’on me caresse la joue. J’ouvre les yeux et la première chose que je vois, c’est le visage souriant de mon amour. Il approche son visage du mien et dépose ses lèvres sur les miennes. Il se recule un peu et me dit :
Jul : « Bonjour mon ange blond !
Moi : Bonjour Juju. Tu as bien dormi ?
Jul : Oh oui, comme un bébé, j’étais vanné hier soir.
Moi : Je m’en étais aperçu. Moi aussi j’ai très bien dormi. J’ai d’ailleurs rêvé de toi !
Jul : Tu as rêvé de moi. Et c’était un beau rêve ?
Moi : Oui mon chéri, je rêvais que nous étions sur une immense plage de sable fin et que nous courrions tous les deux, main dans la main. Puis, ivres de bonheur et hors d’haleine, nous nous étions étalés sur le sable chaud pour ensuite nous embrasser !
Jul : Waouh ! J’imagine déjà la scène.
Moi : Je t’aime Juju !
Jul : Oh Phil, je t’aime aussi mon ange blond ! »
Nos visages se rapprochent doucement alors que nous nous regardons les yeux dans les yeux. Nos lèvres se touchent, nous nous donnons de petits bisous et enfin elles s’unissent, puis elles s’écartent alors pour laisser à nos langues l’occasion d’entrer dans la danse. Oui une danse mille fois répétée et toujours attendue.
Nos corps ne restent pas insensibles, nos sexes sont bandés comme jamais. Nos mains passent et repassent sur nos corps tremblants de bonheur. Nos doigts ébouriffent nos cheveux, nos lèvres ne cessent de s’embrasser, de se quitter pour mieux se rejoindre. Nos corps sont brûlants et nos appendices sont de plus en plus durs, gorgés de sang. Nos mains s’attardent alors au niveau de nos pubis et prennent alors l’objet de nos désirs. Nous nous embrassons encore et encore tout en nous caressant la verge mutuellement. Nos yeux se rencontrent à nouveau et sans un mot échangé, nous savons ce que l’être aimé désire, c’est faire l’amour ! Nous nous séparons juste le temps que je prenne le gel lubrifiant dans ma table de nuit. Pas besoin de capote, nous sommes fidèles l’un à l’autre.
Ayant le gel en main, je m’occupe de la rondelle de mon chéri. Une noisette suffira pour que je prépare l’entrée de son intimité. Julien se laisse faire, il gémit déjà. Puis ayant pu bien assouplir l’entrée de sa caverne d’amour, je mets un peu de gel sur mon pénis bandé. J’approche mon engin d’amour devant l’orifice tant convoité, puis doucement mon gland se positionne pour enfin commencer sa lente progression dans l’antre d’amour de mon chéri. Julien semble apprécier que je prenne son corps pour lui montrer mon amour. J’investis donc la place et une fois bien positionné, j’entame des mouvements de va et vient. C’est merveilleux, je me sens si bien, je me sens de plus en plus en harmonie avec mon Juju. J’alterne la fréquence et l’intensité de mes mouvements pour le plus grand bonheur de Julien et le mien aussi ! Je me rends compte que je suis aux portes de la jouissance, je ralentis l’allure et doucement je calme mes ardeurs. Puis je reprends de plus belle ma chevauchée. J’entends Julien râler de bonheur et moi aussi de mon côté de je ne suis pas en reste, je couine de plaisir. Puis je sais que je vais passer le point de non-retour, j’accélère le mouvement et dans les secondes qui suivent je laisse ma semence se libérer pour inonder les intestins de mon chéri ! Nous nous affalons alors l’un à côté de l’autre.
Le temps de reprendre des forces, c’est Juju qui s’occupe de ma rosette, qu’il prépare avec le gel. Je ressens déjà des frissons rien que par le fait que mon amour s’occupe de l’entrée de ma grotte. Après quelques minutes il me demande de bien me placer pour qu’il puisse me prendre pour m’aimer. Je sens déjà le gland qui se présente au niveau de ma collerette. Doucement le bâton de chair me pénètre pour me donner de nouveaux frissons. Je sens bien le passage de la queue de Juju dans mon orifice anal. Puis je sais que les valseuses de mon chéri viennent frapper au niveau de mon périnée. Julien débute ses mouvent d’aller et retour. Nous râlons de bonheur et de plaisir. Je commence à suer tellement j’ai chaud et que Julien me lutine avec ardeur. Je me rends compte qu’il désirait ce moment depuis longtemps, tout comme moi d’ailleurs. Je suis si heureux avec mon Juju d’amour. Nous couinons de plaisir et j’ai bien peur que toute la maisonnée soit alertée par nos ébats très sonores. Je sais qu’il va arriver au point de non-retour, mais il ne ralentit pas le cadence et dans la minute qui suit, il décharge son sperme dans mes entrailles. Nous nous affalons une nouvelle fois sur le lit. J’entends qu’il me dit :
Jul : « Je t’aime ».
Moi : Moi aussi mon amour. »
Nous nous embrassons avec fougue en nous laissant le temps de récupérer. Nos regards sont fixés sur l’être aimé. Nous nous tenons par la main, n’échangeant plus par la parole, mais bien par le regard. Puis je prends de quoi essuyer ce qui ressort de nos fondements. Nous nous levons pour prendre une bonne douche bien méritée.