11-05-2021, 09:48 AM
Papa : « Je vois très bien ce qui s’est passé. Je vois, surtout que cela a dépassé les paroles et que maintenant il y a des effets plus durs, plus physiques, soit presque des coups !
Moi : Tu sais papa, si cela n’avait été que moi, j’en ai l’habitude, j’aurai tout laissé passer sur ma carapace, mais pas en s’attaquant aux filles et ensuite à nous, Justin et moi, c’était la limite à ne pas dépasser !
Papa : Mais en venir aux mains, c’est du délire !
Moi : Tu sais que j’en ai marre de me faire insulter, de me faire rabaissé par les autres. Je suis moi et je ne supporte plus ça ; et si en plus ils s’en prennent à mes amies, c’est trop !
Ma voix avait changé, elle était pleine de haine. Papa ne m’avait pas encore vu comme ça. Je voyais dans ses yeux une lueur de peur ou alors de force domptée. Puis j’avais baissé le ton et j’avais pris sur moi. Je voyais Maximilien qui trépignait, il voulait intervenir. Puis c’était Romuald qui semblait de plus en plus nerveux.
Papa : Je t’entends bien Philippe, mais je n’aime pas la violence et encore moins à l’école !
Max : Excusez-moi, mais Phil a eu raison de réagir. C’est grâce à lui que j’ai enfin pu m’affirmer devant le directeur de l’école et devant la classe. Votre fils est un gars super et je suis tellement désolé de l’avoir blessé durant autant de jours !
Rom : Oui, je ne peux qu’approuver, ce que Max a dit, et c’est aussi valable pour moi. Si tu savais comme je m’en veux Phil !
Papa : Finalement ton action a été bénéfique. C’est l’essentiel !
Moi : Au départ, ce n’était que pour me défendre, Mr Martin, le prof de math que tu connais, peut en témoigner, je n’ai fait que me défendre, rien de plus !
Papa : C’est tout à ton honneur mon fils. Si le directeur et Mr Martin sont derrière toi et tes amis, c’est que tu as bien fait.
Moi : Merci Papa.
Papa : Tu sais Phil, je te charriais un peu, ta mère m’avait déjà prévenu !
Moi : Mais tu es…, non je ne vais rien dire !!!
Papa était venu m’enlacer ! Je voyais la tête de Ben, je me demandais ce qu’il en pensait. Puis Papa avait tout de suite changé la conversation, il avait demandé à mes deux copains de classe comment ça allait depuis cette « altercation ». Ils avaient été super contents d’être soutenus par Phil, bien sûr ils ne s’attendaient pas à ça et ce bien après ce qu’ils m’avaient fait subir.
Papa : Je vois que tu as encore le cœur sur la main. Je te reconnais bien là mon fils, « le sauveur de l’humanité ! »
Moi : Mais non, j’ai seulement fait ce qui me semblait juste !
Papa : Je n’en doute pas ! Bon je pense qu’il est temps de passer à table »
Nous étions tous passés à table. Ben avait fait connaissance avec deux gars de ma classe qui avaient eu peur de s’affirmer ou du moins de se désolidariser de Didier et de son acolyte. Ils avaient pu se rendre compte qu’il y avait moyen de vivre son homosexualité sans pour autant se mettre en danger, se monter aux autres, mais juste à deux et bien entendu soutenu par un entourage ouvert et compréhensif.
A l’issue du repas mes deux camarades de classe avaient pu faire le point. Il ne leur restait qu’à évoluer, à accepter ce qu’ils étaient, des homos. Ils devaient encore le dire à leur famille. Mais ça, c’était à eux à le faire !
En fin de journée, après une bonne douche, alors que j’étais coucher sur mon lit, je m’étais mis à repenser à mes deux camarades de classe. Je comprenais un peu leur démarche. En fait, nous n’étions pas très loin des évènements de Mai 68 ; quelques années après. Mai 68, c’était entre autres la révolution des mœurs et aussi la révolution sexuelle et de la promulgation de l’amour libre. Il est vrai que nous en parlions dans les cours de récréation. Certains frères ou sœurs aînés en parlaient à table avec leurs parents. Puis il y avait déjà eu en France des fronts d’actions homosexuels. Bref c’était dans l’air du temps. Mais, mes deux amis de classes n’étaient qu’aux préliminaires. Il me semblait qu’ils allaient un peu vite. Ils devaient encore se connaître plus et non superficiellement. Il y avait peut-être quelque chose de fort entre eux, mais il fallait voir si ça allait durer.
Bref le temps avait passé. Nous étions fin du mois de mai. Max et Rom avaient été acceptés dans la classe comme étant tous les deux homos mais aussi « en couple ». Cela n’avait choqué personne. Les mœurs avaient évolué. Ils étaient souvent auprès de nous, soit auprès de Marie, Isabelle, Justin et d’autres. Ils avaient évolué. Nous étions aussi heureux d’apprendre que Didier avait été renvoyé définitivement et que Marius avait été mis à l’écart pour trois semaines ; à son retour il s’était retrouvé seul, sans ami !
Concernant les pionniers, les réunions suivantes avaient été assez fructueuses, nous allions pouvoir aider cette famille pour l’alimentation en eau et en électricité durant notre camp. L’eau était destinée à alimenter l’étable et l’électricité c’était pour tirer une nouvelle ligne vers leur habitation. Puis nous avions déjà rendu un grand service à une vielle dame qui ne parvenait plus à renter ses courses et à ranger ses effets. De plus elle devait remettre sa salle de séjour en couleur. Ben, moi et deux autres pionniers nous avions repeint sa salle de séjour.
J’étais heureux de voir comme nous avions été tout de suite intégrés Ben et moi au sien de cette troupe de Pionniers. Parfois Jean-Pierre venait nous voir pour savoir comment ça allait. Il était lui aussi content de voir que tout allait comme sur des roulettes.
Un jour à la fin d’une réunion, Jean-Pierre nous avait demandé à Ben, Gabriel et moi de passer chez lui. Nous l’avions accompagné. Il habitait dans un immeuble à appartements, c’était au sixième étage. C’était chez ses parents. En entrant nous avions été surpris de voir que cet appartement était si vaste. J-P nous avait installé au salon. Puis il était revenu après cinq bonnes minutes. Il était accompagné de son frère, Christophe. Il fit les présentations. Tout de suite j’avais su que c’était son frère homo, dont il m’avait parlé. J’ai vu que Ben lui aussi avait tilté. Gaby, n’en savait rien.
J-P avait proposé de boire un verre. C’était de la limonade pour tous ! Puis il avait présenté Christophe. On pouvait voir qu’il n’était pas trop bien dans sa peau. J-P nous présenta Ben et moi comme un couple d’homos. Il avait ensuite présenté Gaby comme étant un de nos nouveaux amis. Je ne savais pas pourquoi nous étions là, mais j’avais compris que J-P voulait venir en aide à son frère. J’avais alors exposé une bonne partie de ma vie, sans pour autant entrer dans les détails et j’avais fait allusion au bien fait d’avoir des amis et de la famille qui me soutenait.
Christophe semblait un peu plus réceptif qu’à son arrivée dans le salon. Le fait d’avoir parlé à Christophe l’avait un rassuré sur notre présence. Jean-Pierre avait-il prévenu Christophe de notre visite ou alors il n’avait rien dit pour voir comment il allait réagir. Je me demandais si j’allais lui poser cette question plus tard. Puis Christophe avait demandé à Gaby pourquoi il était ami avec deux homos. Gaby lui avait expliqué sa prise de conscience à la suite des problèmes qu’il avait généré malgré lui et qui m’avait porté préjudice ainsi qu’à l’ensemble de la troupe. Il avait dit avoir découvert deux gars de son âge qui ressemblaient à tous les autres gars et que c’est seulement l’orientation sexuelle qui faisait la différence et que cela n’avait aucun impact car nous savions nous comporter normalement en public. Puis nous avions parlé de choses et d’autres, d’activités extra-scolaires, de nos amies qui elles aussi avaient paris une part importante dans la vie sociale que nous vivions. Il n’est pas normal de rester dans un « ghetto », mais qu’il faut s’extérioriser et voir d’autres personnes, d’autres jeunes, etc.
Jean-Pierre était content de nous avoir fait venir. Il savait que nous aurions les mots qu’il fallait pour venir en aide à son frère Christophe. Nous avions quitté Jean-Pierre pour rentrer chez nous.
Nous étions déjà début juin, les examens étaient prévus à partir du 10 juin. Il nous restait donc une dizaine de jours, je disais qu’il nous restait une semaine pour bien réviser nos cours. Pour nous laisser l’occasion de bien étudier, les réunions chez les pionniers se déroulaient seulement un samedi sur deux ; il n’y avait plus de réunion le dimanche. C’est vrai que passer ne fusse que quatre heures au grand air, au milieu des révisions et des examens, ne pouvait que nous faire bien.
De commun accord nous nous étions arrangés Ben et moi de nous voir seulement lors des deux réunions et la soirée de celles-ci. Le reste du temps c’était étude, étude, étude ! Nous voulions absolument réussir notre avant dernière année d’humanité pour être sûr d’avoir de bonnes bases pour la suite de nos études. Nos parents étaient très heureux de voir comment nous avions établi notre emploi du temps.
C’est lors de la réunion, juste avant la session d’examens que Jean-Pierre nous avait dit que son frère allait déjà un peu mieux. J’avais alors dit à J-P qu’à l’issue des examens je comptais, avec Ben, revoir Christophe et passer un moment avec lui. J-P avait été très touché par cette proposition. Ce soir-là, j’avais pu loger chez Ben. Il est évident que nous avions profité de ce moment pour nous aimer. Nous nous étions retrouvé têtes bêches pour pouvoir goûter nos membres dressés. C’était toujours avec plein de délicatesse que nous nous sucions avec volupté. Aucune brusquerie, tout dans la sensualité. Je savais très bien que Ben aimait avoir mon phallus entre les lèvres. Et moi aussi j’adorais la façon dont il me suçait. Il savait y faire le bougre. Sa langue allait le long du frein pour finir par lécher mon gland, ou alors c’était dans l’autre sens, sa langue allait du gland en direction des deux valseuses en passant sur le frein et toute ma hampe dressée. De mon côté je me concentrai pour rendre la pareille à mon amour de Ben. Nous avions maintenant l’habitude de savoir où en était notre partenaire pour tenter d’arriver à la jouissance en même temps. C’était donc le cas ce soir-là. Nous n’avions pu éviter de presque crier notre bonheur. Comme souvent nous avions gardé en bouche le sperme de notre amour pour ensuite nous embrasser en mélangeant nos semences. Quelle délectation. Nous n’avions pas de tabou particulier et donc tout se passait pour le mieux.
C’est donc après ces ébats que nous nous étions endormis. Le matin, alors que j’étais réveillé, je contemplais mon Benoît qui dormait encore. Sa tignasse blonde comme les blés était étalée sur l’oreiller, sa respiration était régulière et apaisante. J’attendais le moment où j’allais découvrir ses yeux bleus pour m’y plonger avec le regard. Je n’avais pas dû attendre trop longtemps. J’étais à chaque fois subjugué par le regard et les yeux de mon Ben d’amour. C’était un enchantement, un éclair de lumière qui allait illuminer toute la journée. J’avais alors déposé un baiser sur le front de mon amant. Puis nous nous étions embrassés à pleine bouche, heureux d’être ensemble, heureux de nous aimer, heureux d’avoir chacun le cœur qui bat pour l’être aimé.
Après le petit déjeuner, nous nous étions installés dans le living et nous nous étions mis à réviser nos cours. J’avais effectivement pris avec moi les cours que je devais revoir pour les examens du lendemain. Yves et Arlette étaient contents de voir comment nous avions pris à cœur d’étudier. D’ailleurs, Christine, la sœur de Ben révisait elle aussi mais dans sa chambre. Il n’y avait pas de bruit dans la maison de Ben. Ce n’est que vers midi trente que nous avions faire une pause pour manger. Puis nous nous étions remis au travail le reste de l’après-midi.
J’étais rentré à la maison pour le souper. Mes parents me posaient plusieurs questions en vue de savoir si j’avais pu revoir mes cours sans problème. J’avais pu leur dire que je m’étais même avancé pour les examens du mercredi. Jean lui aussi révisait. Il était resté seul avec nos parents à la maison durant tout le week-end.
Nous étions donc au début de cette période assez stressante, la période des examens. La première journée s’était très passée. Je n’avais pas eu de problème particulier. J’avais ensuite étudié durant la journée de mardi, pour les examens du mercredi. Et c’était ainsi de suite jusqu’au vendredi fin de matinée. Je savais que Ben allait venir à la maison durant le week-end pour que nous étudions ensemble, malgré le fait que nous n’étions pas dans le même établissement scolaire. Mais pour nous c’était une sorte d’émulation que de pouvoir étudier ensemble en vue de nous stimuler, que de rester seul devant ses cours. J’avais donc hâte de retrouver mon cher Benoît.
Moi : Tu sais papa, si cela n’avait été que moi, j’en ai l’habitude, j’aurai tout laissé passer sur ma carapace, mais pas en s’attaquant aux filles et ensuite à nous, Justin et moi, c’était la limite à ne pas dépasser !
Papa : Mais en venir aux mains, c’est du délire !
Moi : Tu sais que j’en ai marre de me faire insulter, de me faire rabaissé par les autres. Je suis moi et je ne supporte plus ça ; et si en plus ils s’en prennent à mes amies, c’est trop !
Ma voix avait changé, elle était pleine de haine. Papa ne m’avait pas encore vu comme ça. Je voyais dans ses yeux une lueur de peur ou alors de force domptée. Puis j’avais baissé le ton et j’avais pris sur moi. Je voyais Maximilien qui trépignait, il voulait intervenir. Puis c’était Romuald qui semblait de plus en plus nerveux.
Papa : Je t’entends bien Philippe, mais je n’aime pas la violence et encore moins à l’école !
Max : Excusez-moi, mais Phil a eu raison de réagir. C’est grâce à lui que j’ai enfin pu m’affirmer devant le directeur de l’école et devant la classe. Votre fils est un gars super et je suis tellement désolé de l’avoir blessé durant autant de jours !
Rom : Oui, je ne peux qu’approuver, ce que Max a dit, et c’est aussi valable pour moi. Si tu savais comme je m’en veux Phil !
Papa : Finalement ton action a été bénéfique. C’est l’essentiel !
Moi : Au départ, ce n’était que pour me défendre, Mr Martin, le prof de math que tu connais, peut en témoigner, je n’ai fait que me défendre, rien de plus !
Papa : C’est tout à ton honneur mon fils. Si le directeur et Mr Martin sont derrière toi et tes amis, c’est que tu as bien fait.
Moi : Merci Papa.
Papa : Tu sais Phil, je te charriais un peu, ta mère m’avait déjà prévenu !
Moi : Mais tu es…, non je ne vais rien dire !!!
Papa était venu m’enlacer ! Je voyais la tête de Ben, je me demandais ce qu’il en pensait. Puis Papa avait tout de suite changé la conversation, il avait demandé à mes deux copains de classe comment ça allait depuis cette « altercation ». Ils avaient été super contents d’être soutenus par Phil, bien sûr ils ne s’attendaient pas à ça et ce bien après ce qu’ils m’avaient fait subir.
Papa : Je vois que tu as encore le cœur sur la main. Je te reconnais bien là mon fils, « le sauveur de l’humanité ! »
Moi : Mais non, j’ai seulement fait ce qui me semblait juste !
Papa : Je n’en doute pas ! Bon je pense qu’il est temps de passer à table »
Nous étions tous passés à table. Ben avait fait connaissance avec deux gars de ma classe qui avaient eu peur de s’affirmer ou du moins de se désolidariser de Didier et de son acolyte. Ils avaient pu se rendre compte qu’il y avait moyen de vivre son homosexualité sans pour autant se mettre en danger, se monter aux autres, mais juste à deux et bien entendu soutenu par un entourage ouvert et compréhensif.
A l’issue du repas mes deux camarades de classe avaient pu faire le point. Il ne leur restait qu’à évoluer, à accepter ce qu’ils étaient, des homos. Ils devaient encore le dire à leur famille. Mais ça, c’était à eux à le faire !
En fin de journée, après une bonne douche, alors que j’étais coucher sur mon lit, je m’étais mis à repenser à mes deux camarades de classe. Je comprenais un peu leur démarche. En fait, nous n’étions pas très loin des évènements de Mai 68 ; quelques années après. Mai 68, c’était entre autres la révolution des mœurs et aussi la révolution sexuelle et de la promulgation de l’amour libre. Il est vrai que nous en parlions dans les cours de récréation. Certains frères ou sœurs aînés en parlaient à table avec leurs parents. Puis il y avait déjà eu en France des fronts d’actions homosexuels. Bref c’était dans l’air du temps. Mais, mes deux amis de classes n’étaient qu’aux préliminaires. Il me semblait qu’ils allaient un peu vite. Ils devaient encore se connaître plus et non superficiellement. Il y avait peut-être quelque chose de fort entre eux, mais il fallait voir si ça allait durer.
Bref le temps avait passé. Nous étions fin du mois de mai. Max et Rom avaient été acceptés dans la classe comme étant tous les deux homos mais aussi « en couple ». Cela n’avait choqué personne. Les mœurs avaient évolué. Ils étaient souvent auprès de nous, soit auprès de Marie, Isabelle, Justin et d’autres. Ils avaient évolué. Nous étions aussi heureux d’apprendre que Didier avait été renvoyé définitivement et que Marius avait été mis à l’écart pour trois semaines ; à son retour il s’était retrouvé seul, sans ami !
Concernant les pionniers, les réunions suivantes avaient été assez fructueuses, nous allions pouvoir aider cette famille pour l’alimentation en eau et en électricité durant notre camp. L’eau était destinée à alimenter l’étable et l’électricité c’était pour tirer une nouvelle ligne vers leur habitation. Puis nous avions déjà rendu un grand service à une vielle dame qui ne parvenait plus à renter ses courses et à ranger ses effets. De plus elle devait remettre sa salle de séjour en couleur. Ben, moi et deux autres pionniers nous avions repeint sa salle de séjour.
J’étais heureux de voir comme nous avions été tout de suite intégrés Ben et moi au sien de cette troupe de Pionniers. Parfois Jean-Pierre venait nous voir pour savoir comment ça allait. Il était lui aussi content de voir que tout allait comme sur des roulettes.
Un jour à la fin d’une réunion, Jean-Pierre nous avait demandé à Ben, Gabriel et moi de passer chez lui. Nous l’avions accompagné. Il habitait dans un immeuble à appartements, c’était au sixième étage. C’était chez ses parents. En entrant nous avions été surpris de voir que cet appartement était si vaste. J-P nous avait installé au salon. Puis il était revenu après cinq bonnes minutes. Il était accompagné de son frère, Christophe. Il fit les présentations. Tout de suite j’avais su que c’était son frère homo, dont il m’avait parlé. J’ai vu que Ben lui aussi avait tilté. Gaby, n’en savait rien.
J-P avait proposé de boire un verre. C’était de la limonade pour tous ! Puis il avait présenté Christophe. On pouvait voir qu’il n’était pas trop bien dans sa peau. J-P nous présenta Ben et moi comme un couple d’homos. Il avait ensuite présenté Gaby comme étant un de nos nouveaux amis. Je ne savais pas pourquoi nous étions là, mais j’avais compris que J-P voulait venir en aide à son frère. J’avais alors exposé une bonne partie de ma vie, sans pour autant entrer dans les détails et j’avais fait allusion au bien fait d’avoir des amis et de la famille qui me soutenait.
Christophe semblait un peu plus réceptif qu’à son arrivée dans le salon. Le fait d’avoir parlé à Christophe l’avait un rassuré sur notre présence. Jean-Pierre avait-il prévenu Christophe de notre visite ou alors il n’avait rien dit pour voir comment il allait réagir. Je me demandais si j’allais lui poser cette question plus tard. Puis Christophe avait demandé à Gaby pourquoi il était ami avec deux homos. Gaby lui avait expliqué sa prise de conscience à la suite des problèmes qu’il avait généré malgré lui et qui m’avait porté préjudice ainsi qu’à l’ensemble de la troupe. Il avait dit avoir découvert deux gars de son âge qui ressemblaient à tous les autres gars et que c’est seulement l’orientation sexuelle qui faisait la différence et que cela n’avait aucun impact car nous savions nous comporter normalement en public. Puis nous avions parlé de choses et d’autres, d’activités extra-scolaires, de nos amies qui elles aussi avaient paris une part importante dans la vie sociale que nous vivions. Il n’est pas normal de rester dans un « ghetto », mais qu’il faut s’extérioriser et voir d’autres personnes, d’autres jeunes, etc.
Jean-Pierre était content de nous avoir fait venir. Il savait que nous aurions les mots qu’il fallait pour venir en aide à son frère Christophe. Nous avions quitté Jean-Pierre pour rentrer chez nous.
Nous étions déjà début juin, les examens étaient prévus à partir du 10 juin. Il nous restait donc une dizaine de jours, je disais qu’il nous restait une semaine pour bien réviser nos cours. Pour nous laisser l’occasion de bien étudier, les réunions chez les pionniers se déroulaient seulement un samedi sur deux ; il n’y avait plus de réunion le dimanche. C’est vrai que passer ne fusse que quatre heures au grand air, au milieu des révisions et des examens, ne pouvait que nous faire bien.
De commun accord nous nous étions arrangés Ben et moi de nous voir seulement lors des deux réunions et la soirée de celles-ci. Le reste du temps c’était étude, étude, étude ! Nous voulions absolument réussir notre avant dernière année d’humanité pour être sûr d’avoir de bonnes bases pour la suite de nos études. Nos parents étaient très heureux de voir comment nous avions établi notre emploi du temps.
C’est lors de la réunion, juste avant la session d’examens que Jean-Pierre nous avait dit que son frère allait déjà un peu mieux. J’avais alors dit à J-P qu’à l’issue des examens je comptais, avec Ben, revoir Christophe et passer un moment avec lui. J-P avait été très touché par cette proposition. Ce soir-là, j’avais pu loger chez Ben. Il est évident que nous avions profité de ce moment pour nous aimer. Nous nous étions retrouvé têtes bêches pour pouvoir goûter nos membres dressés. C’était toujours avec plein de délicatesse que nous nous sucions avec volupté. Aucune brusquerie, tout dans la sensualité. Je savais très bien que Ben aimait avoir mon phallus entre les lèvres. Et moi aussi j’adorais la façon dont il me suçait. Il savait y faire le bougre. Sa langue allait le long du frein pour finir par lécher mon gland, ou alors c’était dans l’autre sens, sa langue allait du gland en direction des deux valseuses en passant sur le frein et toute ma hampe dressée. De mon côté je me concentrai pour rendre la pareille à mon amour de Ben. Nous avions maintenant l’habitude de savoir où en était notre partenaire pour tenter d’arriver à la jouissance en même temps. C’était donc le cas ce soir-là. Nous n’avions pu éviter de presque crier notre bonheur. Comme souvent nous avions gardé en bouche le sperme de notre amour pour ensuite nous embrasser en mélangeant nos semences. Quelle délectation. Nous n’avions pas de tabou particulier et donc tout se passait pour le mieux.
C’est donc après ces ébats que nous nous étions endormis. Le matin, alors que j’étais réveillé, je contemplais mon Benoît qui dormait encore. Sa tignasse blonde comme les blés était étalée sur l’oreiller, sa respiration était régulière et apaisante. J’attendais le moment où j’allais découvrir ses yeux bleus pour m’y plonger avec le regard. Je n’avais pas dû attendre trop longtemps. J’étais à chaque fois subjugué par le regard et les yeux de mon Ben d’amour. C’était un enchantement, un éclair de lumière qui allait illuminer toute la journée. J’avais alors déposé un baiser sur le front de mon amant. Puis nous nous étions embrassés à pleine bouche, heureux d’être ensemble, heureux de nous aimer, heureux d’avoir chacun le cœur qui bat pour l’être aimé.
Après le petit déjeuner, nous nous étions installés dans le living et nous nous étions mis à réviser nos cours. J’avais effectivement pris avec moi les cours que je devais revoir pour les examens du lendemain. Yves et Arlette étaient contents de voir comment nous avions pris à cœur d’étudier. D’ailleurs, Christine, la sœur de Ben révisait elle aussi mais dans sa chambre. Il n’y avait pas de bruit dans la maison de Ben. Ce n’est que vers midi trente que nous avions faire une pause pour manger. Puis nous nous étions remis au travail le reste de l’après-midi.
J’étais rentré à la maison pour le souper. Mes parents me posaient plusieurs questions en vue de savoir si j’avais pu revoir mes cours sans problème. J’avais pu leur dire que je m’étais même avancé pour les examens du mercredi. Jean lui aussi révisait. Il était resté seul avec nos parents à la maison durant tout le week-end.
Nous étions donc au début de cette période assez stressante, la période des examens. La première journée s’était très passée. Je n’avais pas eu de problème particulier. J’avais ensuite étudié durant la journée de mardi, pour les examens du mercredi. Et c’était ainsi de suite jusqu’au vendredi fin de matinée. Je savais que Ben allait venir à la maison durant le week-end pour que nous étudions ensemble, malgré le fait que nous n’étions pas dans le même établissement scolaire. Mais pour nous c’était une sorte d’émulation que de pouvoir étudier ensemble en vue de nous stimuler, que de rester seul devant ses cours. J’avais donc hâte de retrouver mon cher Benoît.