05-05-2021, 09:05 AM
Je sors de ma somnolence et remarque que le soleil éclaire déjà de ses rayons la façade de la maison, ce qui a pour effet de voir des raies lumineuses qui illuminent agréablement le mur où la tête de lit est adossée. Je me tourne vers Julien, je vois qu’il est réveillé, il me regarde et plonge son regard dans le mien. Nos visages s’avancent l’un vers l’autre, nos lèvres se frôlent, se reculent et une nouvelle fois se touchent et restent soudées les unes aux autres. Nos bouches s’ouvrent pour enfin laisser nos langues entrer en contact. Elles se caressent doucement puis au fur et à mesure que les secondes défilent, elles dansent une farandole frénétique. Nous restons à nous embrasser goulument un long moment.
Nos bouches se séparent et elles affichent un large et lumineux sourire. Les yeux de Juju sont brillants, il y a plein d’étoiles dans son regard. Je sens qu’il passe une main dans ma chevelure toujours en me regardant. Nous n’avons échangé aucun mot depuis notre réveil. Je vois dans le regard de mon chéri qu’il va bien mieux, il est rayonnant. Je dépose un baiser sur ses lèvres et je lui dis :
Moi : « Je t’aime Juju !
Jul : Je le sais et je t’aime aussi.
Moi : Comment te sens-tu ?
Jul : Très bien, nettement mieux qu’hier.
Moi : Tu as bien dormi ?
Jul : Oui, comme un loir. Puis, être avec toi dans tes bras ça a été un réel réconfort.
Moi : Je suis si heureux de te voir plus souriant.
Jul : C’est ton invitation à venir dormir avec toi qui m’a remonté le moral.
Moi : Ah bon.
Jul : Oui Phil tu es si prévenant, tu es attentif à tout ce qui pourrait m’embêter ou me faire plaisir, tu es tellement disponible.
Moi : Merci Juju. Tu sais, tu as besoin qu’on s’occupe de toi, mais je pense aussi que je voulais m’en charger plus que les autres personnes !
Jul : Je l’ai remarqué Phil, je t’en suis très reconnaissant.
Moi : Bon si on allait rejoindre les autres pour le petit-déjeuner ?
Jul : Oui, bonne idée. …. Puis-je te demander quelque chose ?
Moi : Oui, je t’écoute.
Jul : Je souhaite que tu sois à mes côtés pour reprendre mes affaires dans la maison de mes parents !
Moi : Mais bien entendu que je serai avec toi, près de toi : je l’ai bien prévu ! Je te soutiendrais d’office !
Jul : Merci, je savais que tu ne me laisserais pas. »
Je m’approche de mon chéri et je le prends dans mes bras. Je dépose un baiser sur son front. Je me recule et je remarque que ses yeux n’ont pas changé, ils scintillent toujours, ils sont remplis d’étoiles. Je prends ses béquilles et les lui donne. Je l’aide à sortir du lit et il se rend seul vers la salle de bain.
Je le laisse aller à la toilette. Alors que j’attends dans le hall de nuit, Olivier sort de sa chambre. Il vient vers moi. Il me glisse à l’oreille :
Oli : « Eh bien hier soir vous n’avez pas été discrets !
Moi : Je sais, mais tu ne peux pas te rendre compte comme ça a fait du bien au moral de Julien !
Oli : Je m’en doute. Je te promets que nous ne dirons rien.
Moi : Oui, je crois que c’est mieux pour lui. Ce matin il est en forme et cela va mieux pour son moral.
Oli : Ne t’inquiète pas frérot, je vais demander aux autres de ne pas faire allusion à la nuit passée !
Moi : Merci grand-frère.
Oli : Mais de rien Phil. On vous aime. »
Olivier me fait la bise et me laisse. Il se retourne et me fait un clin d’œil. Je sais que c’est un signe de connivence entre nous, cela veut dire qu’il sera attentif à ce qui se passera. Puis c’est Julie qui sort elle aussi de la chambre. Elle me fait la bise en passant à côté de moi. Elle me sourit, sachant que son chéri, Olivier, m’a déjà parlé. Ils se sont concertés avant de quitter leur chambre. Je sais que j’ai une famille extraordinaire, ils sont tous attentifs pour que Julien puisse aller de l’avant et que moi aussi je me sente soutenu dans toutes les démarches relatives au mieux-être de Julien et de sa sœur Stéphanie.
Je retrouve Julien dans la salle de bain. Il m’attend. Je vois dans son regard qu’il y a quelque chose qui le dérange. Je lui demande :
Moi : « Juju, il y a quelque chose qui ne vas pas ?
Jul : Je pense qu’il serait souhaitable que je prenne ma douche en bas car ici il n’y a rien pour me tenir et je ne suis pas à l’aise !
Moi : Oh, je n’y avais pas pensé. Bon, on descend !
Jul : Désolé Phil, mais je préfère.
Moi : Pas de soucis, c’est effectivement préférable ! »
Nous quittons la salle d’eau, nus bien entendu. Dans le hall de nuit nous croisons Olivier qui se rend dans sa chambre. Il se rend compte que nous allons descendre. Il ne dit rien, il sait que Julien va avoir besoin d’être soutenu pour prendre l’escalier. C’est donc avec l’aide d’Olivier et la mienne que Juju descend, marche par marche, l’escalier. Arrivé au rez-de-chaussée, Olivier nous laisse et fait le chemin en sens inverse pour regagner sa chambre.
J’entre avec Juju dans la douche aménagée. Mon chéri peut se tenir aux barres fixées aux murs. Il affiche alors un large sourire, sachant qu’il est maintenant plus à l’aise que dans la salle de bain de l’étage. Nous laissons couler l’eau chaude sur nos deux corps. Nous nous embrassons un long moment. Nous nous savonnons mutuellement et profitons de ce moment particulier pour nous dire des « Je t’aime ».
Nous arrivons à la salle à manger pour le petit-déjeuner, toute la famille est déjà attablée. Nous saluons nos parents et les filles. Nous prenons place côte à côte pour partager ce premier repas de la journée tous ensemble.
Mam : « Alors mes enfants, avez-vous bien dormi ?
Moi : Oui maman, nous avons passé une excellente nuit, je te remercie !
Pap : Je suis content de vous voir plus radieux qu’hier.
Jul : Merci à vous de m’avoir conduit jusqu’à la chambre de Phil.
Oli : C’est normal de t’aider Julien, je suis certain que ça avait été l’inverse, tu l’aurais aussi fait de bon cœur !
Jul : Ce n’est pas faux !
Pap : J’ai un ami qui va passer ce matin pour discuter avec toi Julien, je suppose que tu es toujours d’accord de le rencontrer ?
Jul : Bien sûr Alain, je pense que ça va m’aider à verbaliser ce que je ressens. Puis je dois dire que j’ai pu profiter de cette nuit pour relativiser !
Pap : C’est très bien. De toute manière nous sommes tous là pour vous aider toi et ta sœur !
Jul : Je le sais Alain, je te considère comme mon second papa !
Le ton de sa voix a changé à la fin de sa phrase ! Je vois que le regard de Juju se trouble. Je sens qu’il va pleurer. Je prends les devants et je le prends dans mes bras. Nous restons quelques secondes enlacés puis Julien se reprend. Il regarde toute la famille et nous dit :
Jul : Désolé !
Mam : Tu n’as pas à être désolé Julien. Ta réaction est extraordinaire et je sais que tu es très sensible tout comme peut l’être Phil.
Jul : Merci Fanny.
Man : Bon appétit.
Tous : Merci. »
Ce n’est pas la peine d’en rajouter, Julien a essuyé ses larmes et affiche à nouveau un large sourire. Je suis vraiment conscient que pour mon chéri et sa sœur, nos parents sont devenus les leurs ! Je ressens bien tout l’amour que mes parents nous témoignent. Peu importe que ce soit nous les enfants ou les « beaux-enfants ». Je me rends compte du bonheur d’avoir une telle famille, ouverte aux autres et si attentive. Je suis certain maintenant que nous pourrons tous ensemble affronter tout ce qui peut se produire de bon ou de moins bon dans le futur.
Nos bouches se séparent et elles affichent un large et lumineux sourire. Les yeux de Juju sont brillants, il y a plein d’étoiles dans son regard. Je sens qu’il passe une main dans ma chevelure toujours en me regardant. Nous n’avons échangé aucun mot depuis notre réveil. Je vois dans le regard de mon chéri qu’il va bien mieux, il est rayonnant. Je dépose un baiser sur ses lèvres et je lui dis :
Moi : « Je t’aime Juju !
Jul : Je le sais et je t’aime aussi.
Moi : Comment te sens-tu ?
Jul : Très bien, nettement mieux qu’hier.
Moi : Tu as bien dormi ?
Jul : Oui, comme un loir. Puis, être avec toi dans tes bras ça a été un réel réconfort.
Moi : Je suis si heureux de te voir plus souriant.
Jul : C’est ton invitation à venir dormir avec toi qui m’a remonté le moral.
Moi : Ah bon.
Jul : Oui Phil tu es si prévenant, tu es attentif à tout ce qui pourrait m’embêter ou me faire plaisir, tu es tellement disponible.
Moi : Merci Juju. Tu sais, tu as besoin qu’on s’occupe de toi, mais je pense aussi que je voulais m’en charger plus que les autres personnes !
Jul : Je l’ai remarqué Phil, je t’en suis très reconnaissant.
Moi : Bon si on allait rejoindre les autres pour le petit-déjeuner ?
Jul : Oui, bonne idée. …. Puis-je te demander quelque chose ?
Moi : Oui, je t’écoute.
Jul : Je souhaite que tu sois à mes côtés pour reprendre mes affaires dans la maison de mes parents !
Moi : Mais bien entendu que je serai avec toi, près de toi : je l’ai bien prévu ! Je te soutiendrais d’office !
Jul : Merci, je savais que tu ne me laisserais pas. »
Je m’approche de mon chéri et je le prends dans mes bras. Je dépose un baiser sur son front. Je me recule et je remarque que ses yeux n’ont pas changé, ils scintillent toujours, ils sont remplis d’étoiles. Je prends ses béquilles et les lui donne. Je l’aide à sortir du lit et il se rend seul vers la salle de bain.
Je le laisse aller à la toilette. Alors que j’attends dans le hall de nuit, Olivier sort de sa chambre. Il vient vers moi. Il me glisse à l’oreille :
Oli : « Eh bien hier soir vous n’avez pas été discrets !
Moi : Je sais, mais tu ne peux pas te rendre compte comme ça a fait du bien au moral de Julien !
Oli : Je m’en doute. Je te promets que nous ne dirons rien.
Moi : Oui, je crois que c’est mieux pour lui. Ce matin il est en forme et cela va mieux pour son moral.
Oli : Ne t’inquiète pas frérot, je vais demander aux autres de ne pas faire allusion à la nuit passée !
Moi : Merci grand-frère.
Oli : Mais de rien Phil. On vous aime. »
Olivier me fait la bise et me laisse. Il se retourne et me fait un clin d’œil. Je sais que c’est un signe de connivence entre nous, cela veut dire qu’il sera attentif à ce qui se passera. Puis c’est Julie qui sort elle aussi de la chambre. Elle me fait la bise en passant à côté de moi. Elle me sourit, sachant que son chéri, Olivier, m’a déjà parlé. Ils se sont concertés avant de quitter leur chambre. Je sais que j’ai une famille extraordinaire, ils sont tous attentifs pour que Julien puisse aller de l’avant et que moi aussi je me sente soutenu dans toutes les démarches relatives au mieux-être de Julien et de sa sœur Stéphanie.
Je retrouve Julien dans la salle de bain. Il m’attend. Je vois dans son regard qu’il y a quelque chose qui le dérange. Je lui demande :
Moi : « Juju, il y a quelque chose qui ne vas pas ?
Jul : Je pense qu’il serait souhaitable que je prenne ma douche en bas car ici il n’y a rien pour me tenir et je ne suis pas à l’aise !
Moi : Oh, je n’y avais pas pensé. Bon, on descend !
Jul : Désolé Phil, mais je préfère.
Moi : Pas de soucis, c’est effectivement préférable ! »
Nous quittons la salle d’eau, nus bien entendu. Dans le hall de nuit nous croisons Olivier qui se rend dans sa chambre. Il se rend compte que nous allons descendre. Il ne dit rien, il sait que Julien va avoir besoin d’être soutenu pour prendre l’escalier. C’est donc avec l’aide d’Olivier et la mienne que Juju descend, marche par marche, l’escalier. Arrivé au rez-de-chaussée, Olivier nous laisse et fait le chemin en sens inverse pour regagner sa chambre.
J’entre avec Juju dans la douche aménagée. Mon chéri peut se tenir aux barres fixées aux murs. Il affiche alors un large sourire, sachant qu’il est maintenant plus à l’aise que dans la salle de bain de l’étage. Nous laissons couler l’eau chaude sur nos deux corps. Nous nous embrassons un long moment. Nous nous savonnons mutuellement et profitons de ce moment particulier pour nous dire des « Je t’aime ».
Nous arrivons à la salle à manger pour le petit-déjeuner, toute la famille est déjà attablée. Nous saluons nos parents et les filles. Nous prenons place côte à côte pour partager ce premier repas de la journée tous ensemble.
Mam : « Alors mes enfants, avez-vous bien dormi ?
Moi : Oui maman, nous avons passé une excellente nuit, je te remercie !
Pap : Je suis content de vous voir plus radieux qu’hier.
Jul : Merci à vous de m’avoir conduit jusqu’à la chambre de Phil.
Oli : C’est normal de t’aider Julien, je suis certain que ça avait été l’inverse, tu l’aurais aussi fait de bon cœur !
Jul : Ce n’est pas faux !
Pap : J’ai un ami qui va passer ce matin pour discuter avec toi Julien, je suppose que tu es toujours d’accord de le rencontrer ?
Jul : Bien sûr Alain, je pense que ça va m’aider à verbaliser ce que je ressens. Puis je dois dire que j’ai pu profiter de cette nuit pour relativiser !
Pap : C’est très bien. De toute manière nous sommes tous là pour vous aider toi et ta sœur !
Jul : Je le sais Alain, je te considère comme mon second papa !
Le ton de sa voix a changé à la fin de sa phrase ! Je vois que le regard de Juju se trouble. Je sens qu’il va pleurer. Je prends les devants et je le prends dans mes bras. Nous restons quelques secondes enlacés puis Julien se reprend. Il regarde toute la famille et nous dit :
Jul : Désolé !
Mam : Tu n’as pas à être désolé Julien. Ta réaction est extraordinaire et je sais que tu es très sensible tout comme peut l’être Phil.
Jul : Merci Fanny.
Man : Bon appétit.
Tous : Merci. »
Ce n’est pas la peine d’en rajouter, Julien a essuyé ses larmes et affiche à nouveau un large sourire. Je suis vraiment conscient que pour mon chéri et sa sœur, nos parents sont devenus les leurs ! Je ressens bien tout l’amour que mes parents nous témoignent. Peu importe que ce soit nous les enfants ou les « beaux-enfants ». Je me rends compte du bonheur d’avoir une telle famille, ouverte aux autres et si attentive. Je suis certain maintenant que nous pourrons tous ensemble affronter tout ce qui peut se produire de bon ou de moins bon dans le futur.