04-05-2021, 11:28 AM
Une fois remis de mes émotions, Ben s’était couché à mes côtés. Il avait tourné la tête vers moi et m’avait regardé dans les yeux. Il avait un sourire retenu, ses lèvres étaient roses et un peu pulpeuses. Ses yeux bleus me faisaient une nouvelle fois chavirer de même que sa tignasse blonde comme les blés. Je me souvenais que quand j’étais plus petit et que j’avais aussi les cheveux blonds, et qu’en période de soleil ils devenaient de plus en plus clairs, on aurait dit qu’ils devenaient blancs ! Puis je vis le regard de mon Ben descendre vers mon bas ventre. Son sourire s’était fait plus franc. Voyant ça je lui demandais :
Moi : « Et Ben tu me reluques maintenant, tu regardes ma nouille !
Ben : Oui Phil, je regarde ta queue, et je l’aime bien. Puis tu vois j’ai été surpris de te voir ce soir dans le film de vacances où vous êtes nus en famille.
Moi : Et puis alors, tu m’as déjà vu nu mainte fois.
Ben : Oui mais là, c’était toute ta famille qui était dénudée.
Moi : Tu sais Ben, je te l’avais dit, nous faisons du naturisme en famille.
Ben : Oui tu me l’avais dit, mais je ne m’attendais pas à ça. Te voir nu, bon, mais tes parents, ton oncle et ta sœur, nus, je ne m’en doutais pas.
Moi : Tu sais Ben, si tu viens avec nous en vacances, et bien nous serons très souvent nus. Je suppose que tu t’y feras !
Ben : Oui, bien entendu. Tu sais que tu es beau mon Philou. Même avec ta petite bite qui rétréci quand tu es assis.
Moi : Je sais Ben. Tu vois quand j’étais jeune j’avais des complexes car j’avais un petit sexe mais depuis que je fais du naturisme en famille ou même dans un club de vacances naturiste, ça m’est passé. De toute façon tu verras, petits ou grands, beaux ou moches, les naturistes s’en foutent pas mal, c’est la même chose pour ce qui est de la taille des sexes.
Ben : Je pense que tu as raison. J’ai vraiment envie d’aller en vacances avec vous pour essayer.
Moi : C’est comme tu veux, et ça me ferais vraiment plaisir.
Ben : Je suis partant, il faut juste que j’en parle à mes parents.
Moi : Je vais te dire que cette conversation me rappelle celle que j’avais eue avec mon ami Henri. Il avait aussi remarqué que mon sexe rétrécissait lorsque je m’asseyais. Puis je lui avais dit qu’il avait de beaux pieds. C’est la même chose pour toi, j’adore tes pieds. Tu sais que tu as des pieds égyptiens !
Ben : Je suis désolé de te rappeler ces souvenirs.
Moi : Ne soit pas désolé Ben. Mais toi, tu es là, et je t’aime, alors je ne peux pas t’en vouloir.
Ben : Merci Phil. Tu sais je savais pour mes pieds, ils sont comme les tiens !
Nous nous étions mis à rire tous les deux. J’avais encore l’image de mon ami Henri devant les yeux. Puis deux larmes ont coulé sur mes joues. Je m’étais essuyé les yeux et j’avais repris mes esprits. J’avais alors enlacé Ben pour ensuite nous embrasser avec fougue.
Ben m’avait alors dit, avec une voix d’un ton des plus neutre :
Ben : Tu sais Phil, je ne suis pas jaloux de ton ami Henri ; je sais que son souvenir te restera à jamais dans un recoin de ta tête. Je vais te dire que c’est normal, le contraire serait désolant quand on a aimé quelqu’un. Alors, parfois quand tu pleures en ayant revu certaines images du passé, ce qui est normal et je ne t’en voudrais jamais.
Moi : Merci Ben, merci de faire si attention à moi !
Ben : Mais c’est parce que je t’aime !
Moi : Je le sais très bien, et tu le sais que je t’aime aussi.
Nous nous étions rapprochés, nos bouches n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’une de l’autre. Nos lèvres étaient hésitantes, elles palpitaient, elles n’attendaient qu’une chose, c’est de se rejoindre, de se câliner l’une l’autre. Puis enfin elles s’étaient touchées et retouchées avant de s’arrêter en s’ouvrant en vue de laisser nos langues enter dans la danse. Pendant ce temps-là, nos attributs avaient pris du volume. Nos membres s’étaient dressés au fur et à mesure que nos bouches et nos langues s’entre-mêlaient. Mes lèvres étaient ensuite descendues vers les tétons de Ben. La pointe de ma langue titillait le bout des tétons. Ensuite ma langue s’attardait au niveau du nombril, pas loin du mât de cocagne qui attendait d’avoir de la visite. Cette visite qui allait devoir attendre, car la langue s’était attardée au niveau des deux valseuses, puis c’est la bouche qui avalait une couille puis l’autre à grand renfort de salive. Enfin, après un certain temps, ma bouche s’était arrêtée au niveau du gland de mon amant. Un coup de langue sur le frein et voilà Ben qui râlait de bonheur. Puis avec la salive abondante, mes lèvres avaient enserré le vit de Ben.
Puis enfin voilà le phallus de mon Ben adoré, enfoncé au plus profond de ma gorge. Ben respire de plus en plus fort, il râle de plaisir. Je poursuis mes caresses buccales, procédant par des mouvements d’avant en arrière et en modifiant la pression exercée par mes lèvres sur son bâton tendu. Puis n’y tenant plus, Ben avait mis ses mains sur ma tête pour cadencer de rythme de cette fellation dont il savourait l’intensité. Les râles de mon Ben adoré étaient de plus en plus en sonores. Je ne savais comment dire à Ben de faire attention, car j’avais la bouche pleine, pleine de son membre dur, dur comme un pic à glace, mais si chaud comme un sucre d’orge ! Finalement après plusieurs minutes de sussions variées et tantôt appuyées ou lascives, mon cher Ben s’était cambré et avait déversé son flot de sperme au fond de ma gorge. Une fois tout ce nectar avalé, je m’étais couché à côté de mon amour, qui lui récupérait après cette jouissance magistrale !
Il avait fallu cinq bonnes minutes pour que Ben reprenne ses esprits. Il avait un sourire qui en disait long sur le bonheur qu’il avait éprouvé. J’étais très heureux d’avoir pu donner tant de plaisir à Benoît. C’était mon amour, la personne avec qui je voulais faire ma vie bien que nous n’ayons que 17 ans ! Je l’aimais à la folie mon Ben d’amour et je savais que c’était aussi vrai pour lui. Il me le faisait sentir qu’il m’aimait cet ange blond aux yeux bleus et au sourire ravageur ! J’avais à chaque fois des palpitations au ventre quand il me regardait dans les yeux, comme s’il me perçait et entrait dans mon âme avec son regard de braise ! Je l’aimais mon Ben, mon Benoît !
Mon amoureux s’était tourné vers moi, plaçant sa main sur mon membre semi bandé. Il s’appliqua à y faire deux ou trois mouvements d’aller – retour pour que la « bête » reprenne un peu de vigueur. Puis, laissant sa main son mon anatomie dressée, Ben s’était rapproché de moi. Il me masturbait avec douceur, y allant par des mouvements lents et rapides de sa main droite. Puis il se rapprochait de plus en plus. Il était arrivé à me coller, à coller son corps tout contre le mien. Puis j’ai senti que sa main s’était écartée pour qu’il puisse placer son membre dressé à côté du mien. Puis avec sa main Ben avait entrepris une masturbation de nos deux sexes collés l’un à l’autre, masturbation pleine de désirs, pleine de sensations jamais encore ressenties. Je gémissais de bonheur, j’étais dans une bulle, hors du temps. Mes sensations étaient décuplées avec le sexe de mon amour branlé avec le mien. Ben savait y faire, il prenait de plus en plus d’assurance et moi de plus en plus de plaisir. Je pense que pour Ben c’était la même chose, une montée vers une jouissance partagée ! La main de mon Ben commençait à donner des signes de fatigue à force de mouvements si longtemps répétés ; j’avais alors pris le relais, en regardant mon amoureux dans les yeux. J’avais repris cette double masturbation avec vigueur, je sentais que ma semence avait envie de sortir et que mon Ben lui aussi était au bord d’un nouvel orgasme ! Puis nous regardant les yeux dans les yeux, nos mains s’étaient jointent pour nous faire jouir comme jamais. J’ai laissé partir au moins six jets de ma semence et Ben lui aussi avait déchargé son flux de sperme en même temps que moi. La seule différence c’est que j’ai failli m’évanouir tellement ma jouissance a été forte, comme portée au-delà de ce que j’avais déjà connu !
Inutile de vous dire combien de temps il avait fallu avant que je ne reprenne mes esprits. Et, c’est alors que j’avais presque crié à mon Ben d’amour un « Je t’aime » qui couvait, depuis pas mal de temps dans mon esprit !
Benoît lui aussi me disait « Je t’aime aussi mon Philou ». Nous nous étions mis à sourire tellement nous étions heureux. Regardant le réveil, j’avais dit à Ben qu’il était grand temps de dormir pour pouvoir être en forme pour notre première réunion chez scouts pionniers ! Nous nous étions couchés l’un à côté de l’autre, dans les bras l’un de l’autre. Nous nous étions assez vite endormis après nos ébats !
Le réveil venait de sonner. J’avais alors donné un baiser à mon amoureux en guise de réveil et de bonjour. Ben me le rendit avec joie. Nous étions vite allés nous doucher pour avoir le temps de manger un bout. J’entendais déjà Papa et l’oncle Pierre qui étaient occupés dans la cuisine à préparer le petit déjeuner. Nous avions alors enfilé nos chemises rouges et passé notre foulard autour du cou. Puis nous avions rejoint la salle à manger. Une bonne odeur de café flottait dans l’air ainsi qu’un relent de cacao. La table était prête, il n’y manquait rien. Nous avions salué nos parents ainsi que l’oncle Pierre. Nous avions mangé en discutant de cette nouvelle aventure que nous allions vivre chez les pionniers. C’est une fois notre ventre rassasié que nous avions quitté la maison dans la voiture de papa, lequel nous conduisait au local.
J’avais un petit pincement au cœur en arrivant à proximité du local. Je savais, je sentais que tout allait se passer au mieux. D’abord Ben était avec moi, puis Jean-Pierre allait diriger la troupe, et enfin j’avais des amis parmi les pionniers, Alex, Gabriel, Raphaël etc.
Une fois au local, j’avais été salué tous les pionniers, tous vêtus de la nouvelle chemise rouge. Puis en passant devant Gabriel, j’avais vu qu’il m’avait fait un clin d’œil et qu’il m’avait serré la main différemment des autres, une poignée de main amicale et toute remplie de bon présage, une main de l’amitié tendue entre nous. J’avais alors pu remarquer que Gabriel avait fait la même chose à Benoît, cette même poignée de main chargée d’amour ! J’étais attiré par cette façon de serrer la main. Puis c’était un autre scout qui suivait mais cette poignée de main était différente, moins prononcée, je dirai classique. Je m’étais retourné vers Ben et d’un regard il avait compris, il désigna Gabriel de loin et il m’avait fait un clin d’œil lui aussi.
Nous étions tous présents, tous les pionniers pour entamer cette nouvelle vie chez les scouts, dans cette nouvelle section. Jean-Pierre nous avait demandé de nous asseoir et de l’écouter. Il voulait clarifier les choses pour que nous puissions savoir comment la vie au sein de la troupe allait se dérouler. Puis il y avait le grand camp, cette échéance se rapprochait, soit dans moins de trois mois !
Jean-Pierre nous avait parlé de l’importance de montrer l’exemple aux plus jeunes, soit les louveteaux et les scouts éclaireurs, dans des actions d’ordre humanitaires ou plus ciblées en vue de venir en aide aux personnes ayant besoin d’assistance et de réconfort. C’était le cas de deux personnes âgées qui vivant seules n’avaient que de très rares visites. Ou alors c’étaient des familles qui ayant leurs enfants à la maison durant certains week-ends qui ne pouvaient s’en occuper pour des raisons médicales ou autres. Le thème du camp serait lui aussi calqué sur une aide à apporter mais avec la troupe au grand complet.
Je dois dire que tous les pionniers étaient assez réceptifs pour ce genre de projets. Nous allions pouvoir nous rendre utile auprès de personnes qui n’osent pas demander de l’aide, je trouvais cela très positif et très bonifiant pour ceux qui donnent de leur temps aux autres.
Puis Jean-Pierre avait expliqué qu’il n’y avait plus de patrouille comme chez les scouts 12-17 ou même chez les scouts éclaireurs, mais des équipes. Souvent les équipes étaient formées par trois ou quatre pionniers, mais que dans la réalité, nous ne formions qu’un seul groupe et chacun avait sa place au sein de ce groupe et ensuite au second plan en équipe pour une raison d’intendance et de facilité d’organisation et bien entendu d’affinité entre certains pionniers.
De mon côté, je n’avais pas de souhait particulier. Il faut dire que nous n’étions qu’une douzaine de pionniers et que je les connaissais tous. Il n’était pas indispensable que je sois avec Benoît. J’avais laissé le soin aux autres de choisir en premier. Ayant croisé le regard de Ben, j’avais su qu’il avait compris ma position, lui aussi attendait. Puis en fin de compte il ne restait que Benoît, moi et Gabriel. Nous nous étions tous les trois rassemblés sur un banc.
Jean-Pierre avait alors dit :
J-P : « C’est parfait, je ne vois rien à dire.
Gab : Jean-Pierre, puis-je prendre la parole ?
J-P : Oui, Gabriel, je me doute bien de quoi tu veux nous entretenir !
Gab : Merci J-P, oui, tu ne crois pas si bien dire. Je suis très, très heureux d’être dans l’équipe de Phil et de Ben. Oui, très heureux. Vous savez que j’ai eu un comportement qui a été à l’origine de trop de pleurs, de malentendus, d’injures et j’en passe. Mais j’ai fait mon examen de conscience. J’en ai parlé à J-P il y a deux jours. Mais avant je me suis présenté à Phil et Ben durant les vacances, soit plus ou moins une bonne dizaine de jours, pour m’excuser de tout le mal que je leur ai fait et surtout à Phil. Non seulement Phil et Ben ont accepté mes excuses, mais ils m’ont considéré comme étant un ami. Alors je le dis tout haut, je ne suis pas homo, mais j’ai deux amis qui le sont et je suis fier d’être leur ami. Je suis donc enchanté qu’ils soient dans mon équipe !
Il y a eu dix secondes de blanc. Puis un tonnerre d’applaudissement dans le local. J’ai alors vu Gaby avoir des larmes qui coulaient sur les joues. Je tentais de me contenir pour ne pas pleurer, et Ben lui avait déjà lui aussi des larmes sur les joues. Moi j’étais heureux, enfin heureux et accepté tel que j’étais, soit un jeune homo, fier de l’être !
J-P : Merci Gabriel. Je suis tout à fait d’accord avec les propos que tu viens de dire. Phil et Ben sont homos et ils sont pionniers à part entière. Ils savent se conduire et ils l’ont prouvé maintes fois. Alors je demande à tous d’être toujours ouverts aux autres, mais aussi à ceux qui sont différents, que ce soient des handicapés, des personnes âgées, des homosexuels, des étrangers, et j’en passe. Alors je compte sur vous, cela fait partie des traditions scoutes, ne l’oubliez pas ! "
Nous étions Ben, Gaby et moi très heureux de ce que J-P avait dit. J’avais regardé Gaby dans les yeux et je lui avais simplement fait un clin d’œil. Toutes mes appréhensions s’étaient dissipées comme par enchantement. Je savais que j’étais tombé parmi un groupe de jeunes ados de mon âge qui avaient la maturité nécessaire que pour faire la part des choses et d’accepter un autre jeune, différent, ou plutôt qui n’a pas la même orientation sexuelle que la leur. Cela renforçait encore mon envie d’aller de l’avant, de rester tel que j’étais, soit un jeune comme les autres !
Moi : « Et Ben tu me reluques maintenant, tu regardes ma nouille !
Ben : Oui Phil, je regarde ta queue, et je l’aime bien. Puis tu vois j’ai été surpris de te voir ce soir dans le film de vacances où vous êtes nus en famille.
Moi : Et puis alors, tu m’as déjà vu nu mainte fois.
Ben : Oui mais là, c’était toute ta famille qui était dénudée.
Moi : Tu sais Ben, je te l’avais dit, nous faisons du naturisme en famille.
Ben : Oui tu me l’avais dit, mais je ne m’attendais pas à ça. Te voir nu, bon, mais tes parents, ton oncle et ta sœur, nus, je ne m’en doutais pas.
Moi : Tu sais Ben, si tu viens avec nous en vacances, et bien nous serons très souvent nus. Je suppose que tu t’y feras !
Ben : Oui, bien entendu. Tu sais que tu es beau mon Philou. Même avec ta petite bite qui rétréci quand tu es assis.
Moi : Je sais Ben. Tu vois quand j’étais jeune j’avais des complexes car j’avais un petit sexe mais depuis que je fais du naturisme en famille ou même dans un club de vacances naturiste, ça m’est passé. De toute façon tu verras, petits ou grands, beaux ou moches, les naturistes s’en foutent pas mal, c’est la même chose pour ce qui est de la taille des sexes.
Ben : Je pense que tu as raison. J’ai vraiment envie d’aller en vacances avec vous pour essayer.
Moi : C’est comme tu veux, et ça me ferais vraiment plaisir.
Ben : Je suis partant, il faut juste que j’en parle à mes parents.
Moi : Je vais te dire que cette conversation me rappelle celle que j’avais eue avec mon ami Henri. Il avait aussi remarqué que mon sexe rétrécissait lorsque je m’asseyais. Puis je lui avais dit qu’il avait de beaux pieds. C’est la même chose pour toi, j’adore tes pieds. Tu sais que tu as des pieds égyptiens !
Ben : Je suis désolé de te rappeler ces souvenirs.
Moi : Ne soit pas désolé Ben. Mais toi, tu es là, et je t’aime, alors je ne peux pas t’en vouloir.
Ben : Merci Phil. Tu sais je savais pour mes pieds, ils sont comme les tiens !
Nous nous étions mis à rire tous les deux. J’avais encore l’image de mon ami Henri devant les yeux. Puis deux larmes ont coulé sur mes joues. Je m’étais essuyé les yeux et j’avais repris mes esprits. J’avais alors enlacé Ben pour ensuite nous embrasser avec fougue.
Ben m’avait alors dit, avec une voix d’un ton des plus neutre :
Ben : Tu sais Phil, je ne suis pas jaloux de ton ami Henri ; je sais que son souvenir te restera à jamais dans un recoin de ta tête. Je vais te dire que c’est normal, le contraire serait désolant quand on a aimé quelqu’un. Alors, parfois quand tu pleures en ayant revu certaines images du passé, ce qui est normal et je ne t’en voudrais jamais.
Moi : Merci Ben, merci de faire si attention à moi !
Ben : Mais c’est parce que je t’aime !
Moi : Je le sais très bien, et tu le sais que je t’aime aussi.
Nous nous étions rapprochés, nos bouches n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’une de l’autre. Nos lèvres étaient hésitantes, elles palpitaient, elles n’attendaient qu’une chose, c’est de se rejoindre, de se câliner l’une l’autre. Puis enfin elles s’étaient touchées et retouchées avant de s’arrêter en s’ouvrant en vue de laisser nos langues enter dans la danse. Pendant ce temps-là, nos attributs avaient pris du volume. Nos membres s’étaient dressés au fur et à mesure que nos bouches et nos langues s’entre-mêlaient. Mes lèvres étaient ensuite descendues vers les tétons de Ben. La pointe de ma langue titillait le bout des tétons. Ensuite ma langue s’attardait au niveau du nombril, pas loin du mât de cocagne qui attendait d’avoir de la visite. Cette visite qui allait devoir attendre, car la langue s’était attardée au niveau des deux valseuses, puis c’est la bouche qui avalait une couille puis l’autre à grand renfort de salive. Enfin, après un certain temps, ma bouche s’était arrêtée au niveau du gland de mon amant. Un coup de langue sur le frein et voilà Ben qui râlait de bonheur. Puis avec la salive abondante, mes lèvres avaient enserré le vit de Ben.
Puis enfin voilà le phallus de mon Ben adoré, enfoncé au plus profond de ma gorge. Ben respire de plus en plus fort, il râle de plaisir. Je poursuis mes caresses buccales, procédant par des mouvements d’avant en arrière et en modifiant la pression exercée par mes lèvres sur son bâton tendu. Puis n’y tenant plus, Ben avait mis ses mains sur ma tête pour cadencer de rythme de cette fellation dont il savourait l’intensité. Les râles de mon Ben adoré étaient de plus en plus en sonores. Je ne savais comment dire à Ben de faire attention, car j’avais la bouche pleine, pleine de son membre dur, dur comme un pic à glace, mais si chaud comme un sucre d’orge ! Finalement après plusieurs minutes de sussions variées et tantôt appuyées ou lascives, mon cher Ben s’était cambré et avait déversé son flot de sperme au fond de ma gorge. Une fois tout ce nectar avalé, je m’étais couché à côté de mon amour, qui lui récupérait après cette jouissance magistrale !
Il avait fallu cinq bonnes minutes pour que Ben reprenne ses esprits. Il avait un sourire qui en disait long sur le bonheur qu’il avait éprouvé. J’étais très heureux d’avoir pu donner tant de plaisir à Benoît. C’était mon amour, la personne avec qui je voulais faire ma vie bien que nous n’ayons que 17 ans ! Je l’aimais à la folie mon Ben d’amour et je savais que c’était aussi vrai pour lui. Il me le faisait sentir qu’il m’aimait cet ange blond aux yeux bleus et au sourire ravageur ! J’avais à chaque fois des palpitations au ventre quand il me regardait dans les yeux, comme s’il me perçait et entrait dans mon âme avec son regard de braise ! Je l’aimais mon Ben, mon Benoît !
Mon amoureux s’était tourné vers moi, plaçant sa main sur mon membre semi bandé. Il s’appliqua à y faire deux ou trois mouvements d’aller – retour pour que la « bête » reprenne un peu de vigueur. Puis, laissant sa main son mon anatomie dressée, Ben s’était rapproché de moi. Il me masturbait avec douceur, y allant par des mouvements lents et rapides de sa main droite. Puis il se rapprochait de plus en plus. Il était arrivé à me coller, à coller son corps tout contre le mien. Puis j’ai senti que sa main s’était écartée pour qu’il puisse placer son membre dressé à côté du mien. Puis avec sa main Ben avait entrepris une masturbation de nos deux sexes collés l’un à l’autre, masturbation pleine de désirs, pleine de sensations jamais encore ressenties. Je gémissais de bonheur, j’étais dans une bulle, hors du temps. Mes sensations étaient décuplées avec le sexe de mon amour branlé avec le mien. Ben savait y faire, il prenait de plus en plus d’assurance et moi de plus en plus de plaisir. Je pense que pour Ben c’était la même chose, une montée vers une jouissance partagée ! La main de mon Ben commençait à donner des signes de fatigue à force de mouvements si longtemps répétés ; j’avais alors pris le relais, en regardant mon amoureux dans les yeux. J’avais repris cette double masturbation avec vigueur, je sentais que ma semence avait envie de sortir et que mon Ben lui aussi était au bord d’un nouvel orgasme ! Puis nous regardant les yeux dans les yeux, nos mains s’étaient jointent pour nous faire jouir comme jamais. J’ai laissé partir au moins six jets de ma semence et Ben lui aussi avait déchargé son flux de sperme en même temps que moi. La seule différence c’est que j’ai failli m’évanouir tellement ma jouissance a été forte, comme portée au-delà de ce que j’avais déjà connu !
Inutile de vous dire combien de temps il avait fallu avant que je ne reprenne mes esprits. Et, c’est alors que j’avais presque crié à mon Ben d’amour un « Je t’aime » qui couvait, depuis pas mal de temps dans mon esprit !
Benoît lui aussi me disait « Je t’aime aussi mon Philou ». Nous nous étions mis à sourire tellement nous étions heureux. Regardant le réveil, j’avais dit à Ben qu’il était grand temps de dormir pour pouvoir être en forme pour notre première réunion chez scouts pionniers ! Nous nous étions couchés l’un à côté de l’autre, dans les bras l’un de l’autre. Nous nous étions assez vite endormis après nos ébats !
Le réveil venait de sonner. J’avais alors donné un baiser à mon amoureux en guise de réveil et de bonjour. Ben me le rendit avec joie. Nous étions vite allés nous doucher pour avoir le temps de manger un bout. J’entendais déjà Papa et l’oncle Pierre qui étaient occupés dans la cuisine à préparer le petit déjeuner. Nous avions alors enfilé nos chemises rouges et passé notre foulard autour du cou. Puis nous avions rejoint la salle à manger. Une bonne odeur de café flottait dans l’air ainsi qu’un relent de cacao. La table était prête, il n’y manquait rien. Nous avions salué nos parents ainsi que l’oncle Pierre. Nous avions mangé en discutant de cette nouvelle aventure que nous allions vivre chez les pionniers. C’est une fois notre ventre rassasié que nous avions quitté la maison dans la voiture de papa, lequel nous conduisait au local.
J’avais un petit pincement au cœur en arrivant à proximité du local. Je savais, je sentais que tout allait se passer au mieux. D’abord Ben était avec moi, puis Jean-Pierre allait diriger la troupe, et enfin j’avais des amis parmi les pionniers, Alex, Gabriel, Raphaël etc.
Une fois au local, j’avais été salué tous les pionniers, tous vêtus de la nouvelle chemise rouge. Puis en passant devant Gabriel, j’avais vu qu’il m’avait fait un clin d’œil et qu’il m’avait serré la main différemment des autres, une poignée de main amicale et toute remplie de bon présage, une main de l’amitié tendue entre nous. J’avais alors pu remarquer que Gabriel avait fait la même chose à Benoît, cette même poignée de main chargée d’amour ! J’étais attiré par cette façon de serrer la main. Puis c’était un autre scout qui suivait mais cette poignée de main était différente, moins prononcée, je dirai classique. Je m’étais retourné vers Ben et d’un regard il avait compris, il désigna Gabriel de loin et il m’avait fait un clin d’œil lui aussi.
Nous étions tous présents, tous les pionniers pour entamer cette nouvelle vie chez les scouts, dans cette nouvelle section. Jean-Pierre nous avait demandé de nous asseoir et de l’écouter. Il voulait clarifier les choses pour que nous puissions savoir comment la vie au sein de la troupe allait se dérouler. Puis il y avait le grand camp, cette échéance se rapprochait, soit dans moins de trois mois !
Jean-Pierre nous avait parlé de l’importance de montrer l’exemple aux plus jeunes, soit les louveteaux et les scouts éclaireurs, dans des actions d’ordre humanitaires ou plus ciblées en vue de venir en aide aux personnes ayant besoin d’assistance et de réconfort. C’était le cas de deux personnes âgées qui vivant seules n’avaient que de très rares visites. Ou alors c’étaient des familles qui ayant leurs enfants à la maison durant certains week-ends qui ne pouvaient s’en occuper pour des raisons médicales ou autres. Le thème du camp serait lui aussi calqué sur une aide à apporter mais avec la troupe au grand complet.
Je dois dire que tous les pionniers étaient assez réceptifs pour ce genre de projets. Nous allions pouvoir nous rendre utile auprès de personnes qui n’osent pas demander de l’aide, je trouvais cela très positif et très bonifiant pour ceux qui donnent de leur temps aux autres.
Puis Jean-Pierre avait expliqué qu’il n’y avait plus de patrouille comme chez les scouts 12-17 ou même chez les scouts éclaireurs, mais des équipes. Souvent les équipes étaient formées par trois ou quatre pionniers, mais que dans la réalité, nous ne formions qu’un seul groupe et chacun avait sa place au sein de ce groupe et ensuite au second plan en équipe pour une raison d’intendance et de facilité d’organisation et bien entendu d’affinité entre certains pionniers.
De mon côté, je n’avais pas de souhait particulier. Il faut dire que nous n’étions qu’une douzaine de pionniers et que je les connaissais tous. Il n’était pas indispensable que je sois avec Benoît. J’avais laissé le soin aux autres de choisir en premier. Ayant croisé le regard de Ben, j’avais su qu’il avait compris ma position, lui aussi attendait. Puis en fin de compte il ne restait que Benoît, moi et Gabriel. Nous nous étions tous les trois rassemblés sur un banc.
Jean-Pierre avait alors dit :
J-P : « C’est parfait, je ne vois rien à dire.
Gab : Jean-Pierre, puis-je prendre la parole ?
J-P : Oui, Gabriel, je me doute bien de quoi tu veux nous entretenir !
Gab : Merci J-P, oui, tu ne crois pas si bien dire. Je suis très, très heureux d’être dans l’équipe de Phil et de Ben. Oui, très heureux. Vous savez que j’ai eu un comportement qui a été à l’origine de trop de pleurs, de malentendus, d’injures et j’en passe. Mais j’ai fait mon examen de conscience. J’en ai parlé à J-P il y a deux jours. Mais avant je me suis présenté à Phil et Ben durant les vacances, soit plus ou moins une bonne dizaine de jours, pour m’excuser de tout le mal que je leur ai fait et surtout à Phil. Non seulement Phil et Ben ont accepté mes excuses, mais ils m’ont considéré comme étant un ami. Alors je le dis tout haut, je ne suis pas homo, mais j’ai deux amis qui le sont et je suis fier d’être leur ami. Je suis donc enchanté qu’ils soient dans mon équipe !
Il y a eu dix secondes de blanc. Puis un tonnerre d’applaudissement dans le local. J’ai alors vu Gaby avoir des larmes qui coulaient sur les joues. Je tentais de me contenir pour ne pas pleurer, et Ben lui avait déjà lui aussi des larmes sur les joues. Moi j’étais heureux, enfin heureux et accepté tel que j’étais, soit un jeune homo, fier de l’être !
J-P : Merci Gabriel. Je suis tout à fait d’accord avec les propos que tu viens de dire. Phil et Ben sont homos et ils sont pionniers à part entière. Ils savent se conduire et ils l’ont prouvé maintes fois. Alors je demande à tous d’être toujours ouverts aux autres, mais aussi à ceux qui sont différents, que ce soient des handicapés, des personnes âgées, des homosexuels, des étrangers, et j’en passe. Alors je compte sur vous, cela fait partie des traditions scoutes, ne l’oubliez pas ! "
Nous étions Ben, Gaby et moi très heureux de ce que J-P avait dit. J’avais regardé Gaby dans les yeux et je lui avais simplement fait un clin d’œil. Toutes mes appréhensions s’étaient dissipées comme par enchantement. Je savais que j’étais tombé parmi un groupe de jeunes ados de mon âge qui avaient la maturité nécessaire que pour faire la part des choses et d’accepter un autre jeune, différent, ou plutôt qui n’a pas la même orientation sexuelle que la leur. Cela renforçait encore mon envie d’aller de l’avant, de rester tel que j’étais, soit un jeune comme les autres !