29-04-2021, 03:09 PM
Je m’étais couché sur mon lit. J’avais mis un peu de musique, un disque de Pink Floyd, « The Division Bell ». Puis je m’étais assoupi. Je ne sais pas vers quelle heure, mais il devait être trois heures, j’avais fait un cauchemar. Je m’étais vu en classe attaqué par les élèves qui me criaient dessus « sale PD, rentre chez toi, sale PD, rentre chez toi, … » Je m’étais réveillé en sursaut. J’étais couché sur mon lit, une couverture posée sur moi et tout humide. J’avais chaud, je transpirais. Puis je m’étais rendu compte que j’avais fort transpiré, j’étais trempé de sueur et non d’urine comme je le pensais. Merde, merde, je me répétais merde ! J’aurai du dire ouf !
J’avais entendu du bruit, c’était Jean qui venait ouvrir la porte de ma chambre et qui m’avait vu dans cet état. Il y avait longtemps que je ne m’étais pas réveillé en sueur la nuit. Jean m’avait pris dans ses bras et m’avait fait un câlin. Puis, sans un mot, il m’avait conduit à la salle de bain pour que je prenne une douche. Il s’était aussi installé sous la douche avec moi. Puis une fois séchés, il m’a dit venir dormir dans son lit, qu’il m’y faisait une petite place. Je m’étais donc mis dans le lit de Jean, nu, tout comme lui.
Jean : « Tu sais mon frérot, si tu veux, je suis là pour t’écouter.
Moi : Merci mon frangin adoré. J’en ai marre, marre de me faire insulter, marre de devoir subir tout ça. Et ce juste parce que je suis homo !
Jean : Pour moi ça ne change rien Phil ; Je t’aime tel que tu es et les autres devraient eux aussi t’accepter tel que tu es !
Moi : Se sont de belles paroles, encore faut-il qu’ils les entendent !
Jean : Tu vas voir, ça ira mieux dans quelque temps.
Moi : Je voudrais tellement te croire Jean. Ce que j’ai appris aujourd’hui c’est que la plupart des élèves de ma classe sont de mon côté. Il y a encore quatre abrutis qui n’ont rien compris.
Jean : C’est bien pour toi. Tu vas voir que finalement tu vas être soutenu par de plus en plus de personnes.
Moi : Merci, ce me fait plaisir de parler avec toi. Bon je vais essayer de dormir. Merci Jean, bonne nuit !
Jean : Bonne nuit Phil. »
Le reste de la nuit s’était bien passé. J’avais pu me rendormir et Jean aussi, nous nous étions endormis assez vite après notre conversation. C’est maman qui nous avait trouvé dans le lit de Jean. Elle ne m’avait pas vu dans ma chambre et elle en avait conclu que j’avais été dans celle de Jean. Je lui avais expliqué pour mon lit humide de transpiration et l’aide de Jean pour me soutenir. Maman affichait alors un large sourire, elle savait que nous nous entendions bien et que Jean avait toujours eu un œil sur moi depuis l’agression en Vendée.
Nous nous étions retrouvés à table pour le déjeuner. Anne m’avait fait un grand sourire. Je voyais qu’elle était inquiète pour moi. Papa était déjà parti travailler. Maman avait dans son regard une lueur que je n’avais vu que quelques fois, c’était cette lueur de questionnement quant à mon état d’esprit, ma capacité à absorber les coups tant physiques que moraux. Je sentais maman inquiète elle aussi. Jean semblait un peu plus serin. Voyant cela j’avais dit que ça allait, que je n’avais pas trop d’appréhensions à retourner au bahut. J’avais ajouté que si ça n’allait pas bien j’en parlerai à Monsieur Martin. Finalement j’avais pris mon sac avec mes affaires scolaires et j’étais allé prendre mon bus.
J’avais rejoint la cour de l’école et j’avais été retrouver mes amis Marie, Isabelle et Justin. Charles était arrivé par la suite en compagnie de Romain. J’avais affiché un petit sourire, mais un sourire quand même. Les cours avaient repris pour cette matinée. Rien de particulier ne s’était passé. Les quatre zouaves homophobes s’étaient finalement calmés, aucun regard vers moi. A midi à la cantine, j’étais entourés de la plupart des élèves de ma classe qui m’avaient soutenu. J’étais heureux de voir qu’il y avait une certaine solidarité entre nous. L’après-midi s’était elle aussi déroulée sans problème.
En rentant vers seize heures quarante à la maison, maman me trouva bien joyeux. Elle pouvait voir que j’étais nettement mieux que la veille. Je lui avais raconté ma journée et le soutient que j’avais eu de la part des élèves. Jean et Marie étaient revenus un bon quart d’heure plus tard et eux aussi étaient heureux de me voir si bien. Nous avions mangé des crêpes pour le gouter tout en blaguant.
Finalement j’avais eu raison de penser que la journée allait bien se passer. J’étais certain que la semaine allait elle aussi très bien se passer. Je me sentais déjà bien mieux. Puis j’avais pris la décision de ne plus me laisser faire, quitte à me défendre bec et ongles ! J’en avais fait part à Marie, qui m’avait approuvé. Elle voulait que je prenne plus d’assurance pour faire face aux attaques homophobes que j’allais encore devoir subir tout au long de ma vie.
Au soir, j’avais décidé de téléphoner à Benoît. Je voulais avoir de ses nouvelles et aussi lui expliquer ce qui s’était passé le premier jour de reprise des cours. Benoît fulminait, il était énervé d’apprendre ce qui s’était passé. Je lui avais fait part de mon intention de prendre plus d’assurance face à ces attaques et il m’avait approuvé. Nous avions ensuite parlé de la reprise des réunions chez les scouts, dans cette nouvelle section pionniers. Nous avions hâte d’être dimanche pour retrouver les autres scouts qui montaient aux PI avec nous. J’avais alors convenu avec Benoît qu’il viendrait loger samedi soir à la maison, il avait bien entendu accepté.
En rentrant au soir papa m’avait trouvé épanoui. Il m’avait demandé si j’avais passé une bonne journée et je lui avais dit que ma journée s’était effectivement très passée ! Papa ajouta qu’il en était très heureux et qu’il avait pensé à moi durant toute la journée. Je l’avais remercié et je lui avais dit de ne plus s’inquiéter à mon sujet, que tout devrait bien se passer et que de toute façon je me devais de faire face ! Bref Papa avait retrouvé lui aussi le sourire.
Après le souper nous nous étions mis en famille devant la télévision. J’étais dans le divan, coincé entre Jean et Anne. Nos parents étaient chacun dans un fauteuil. Puis vers la fin du film, je sentais la tête de Jean sur mon épaule. Maman avait vu que Jean s’était endormi et elle me faisait un signe explicatif. Je m’en doutais et je m’efforçais de ne pas trop bouger pour ne pas le réveiller. J’étais heureux de pouvoir servir de repose tête à mon petit frère, enfin pas si petit, lui qui faisait tellement attention à moi. Anne avait elle aussi vu maman faire des signes et elle s’était penchée pour voir Jean dormir tout contre moi. Puis Anne m’avait glissé à l’oreille :
Ann : « Tu vois Phil, Jean se repose sur toi. Vous êtes mignons tous les deux.
Moi (doucement) : Oui Anne, je suis content qu’il puisse se reposer sur moi, dans les deux sens du terme !
Ann : Je le vois mon frangin adoré. Si je pouvais je me mettrai aussi comme Jean sur ton autre épaule.
Moi : Cela ne tient qu’à toi, mon t’épaule t’est toute acquise ma sœurette !
Ann : Chiche. »
Anne s’était un peu mise sur le côté et elle avait ensuite mis sa tête sur mon épaule. Elle souriait. Je dois dire que j’étais heureux de cette complicité qui nous unissait. Il faut dire que cela n’avait pas toujours été le cas. Puis je me suis rendu compte que cela a changé le jour où en Vendée…
Maman avait le sourire aux lèvres en nous voyant ainsi. Elle avait aussi vu que ma tête avait un peu changé. Cela n’avait duré que quelques instants, mais elle s’en était aperçue. Puis je m’étais repris, j’avais esquissé un sourire un peu moins franc qu’avant. Puis après quelques minutes, tout était rentré dans l’ordre.
Le film venait de se terminer, Jean dormait toujours. Anne s’était levée et m’avait donné un baiser sur le front en me disant « merci ». Avec l’aide de Maman, j’avais réveillé Jean. Il avait repris ses esprits. Il avait salué mes parents et en me regardant il avait dit :
Jean : « Excuse-moi Phil de m’être endormi comme ça sur ton épaule.
Moi : Mais tu n’as pas à t’excuser Jean, cela m’a fait plaisir. Puis je te dois bien ça après t’avoir réveillé cette nuit !
Jean : Je sais, mais bon je n’avais pas envie de t’embêter !
Moi : Mais tu ne m’embêtes pas Jean, au contraire. Tu es mon frère et tu as souvent été là pour moi, alors pour une fois que je suis là pour toi, même en te donnant une épaule pour te reposer, c’est volontiers et je le referai encore mille fois s’il le fallait.
Jean : Merci Phil. Je t’aime mon frère !
Moi : Et moi Jean, si tu savais combien je t’aime mon frangin adoré !
Jean : «Bon, tu vas me faire pleurer. Allez vient, on va se coucher. »
Nos parents, qui étaient encore là, n’avaient rien dit mais n’avaient pas perdu un mot de ce que nous nous disions. Maman et Papa avaient tous deux l’air heureux de nous voir comme ça, unis, entre frères et sœur.
Finalement Jean et moi nous étions allés prendre une bonne douche avant d’aller dormir. Une fois dans mon lit, je m’étais remémoré cette journée forte en émotion. Puis je m’étais dit que de toute façon il fallait que j’aille de l’avant et faire ma vie comme je l’entendais, et bien sûr avec comme petit ami Benoît et que de toute façon personne, vraiment personne, ne m’empêcherait de vivre ma sexualité avec Benoît. J’étais gay et presque fier de l’être !!!
J’avais entendu du bruit, c’était Jean qui venait ouvrir la porte de ma chambre et qui m’avait vu dans cet état. Il y avait longtemps que je ne m’étais pas réveillé en sueur la nuit. Jean m’avait pris dans ses bras et m’avait fait un câlin. Puis, sans un mot, il m’avait conduit à la salle de bain pour que je prenne une douche. Il s’était aussi installé sous la douche avec moi. Puis une fois séchés, il m’a dit venir dormir dans son lit, qu’il m’y faisait une petite place. Je m’étais donc mis dans le lit de Jean, nu, tout comme lui.
Jean : « Tu sais mon frérot, si tu veux, je suis là pour t’écouter.
Moi : Merci mon frangin adoré. J’en ai marre, marre de me faire insulter, marre de devoir subir tout ça. Et ce juste parce que je suis homo !
Jean : Pour moi ça ne change rien Phil ; Je t’aime tel que tu es et les autres devraient eux aussi t’accepter tel que tu es !
Moi : Se sont de belles paroles, encore faut-il qu’ils les entendent !
Jean : Tu vas voir, ça ira mieux dans quelque temps.
Moi : Je voudrais tellement te croire Jean. Ce que j’ai appris aujourd’hui c’est que la plupart des élèves de ma classe sont de mon côté. Il y a encore quatre abrutis qui n’ont rien compris.
Jean : C’est bien pour toi. Tu vas voir que finalement tu vas être soutenu par de plus en plus de personnes.
Moi : Merci, ce me fait plaisir de parler avec toi. Bon je vais essayer de dormir. Merci Jean, bonne nuit !
Jean : Bonne nuit Phil. »
Le reste de la nuit s’était bien passé. J’avais pu me rendormir et Jean aussi, nous nous étions endormis assez vite après notre conversation. C’est maman qui nous avait trouvé dans le lit de Jean. Elle ne m’avait pas vu dans ma chambre et elle en avait conclu que j’avais été dans celle de Jean. Je lui avais expliqué pour mon lit humide de transpiration et l’aide de Jean pour me soutenir. Maman affichait alors un large sourire, elle savait que nous nous entendions bien et que Jean avait toujours eu un œil sur moi depuis l’agression en Vendée.
Nous nous étions retrouvés à table pour le déjeuner. Anne m’avait fait un grand sourire. Je voyais qu’elle était inquiète pour moi. Papa était déjà parti travailler. Maman avait dans son regard une lueur que je n’avais vu que quelques fois, c’était cette lueur de questionnement quant à mon état d’esprit, ma capacité à absorber les coups tant physiques que moraux. Je sentais maman inquiète elle aussi. Jean semblait un peu plus serin. Voyant cela j’avais dit que ça allait, que je n’avais pas trop d’appréhensions à retourner au bahut. J’avais ajouté que si ça n’allait pas bien j’en parlerai à Monsieur Martin. Finalement j’avais pris mon sac avec mes affaires scolaires et j’étais allé prendre mon bus.
J’avais rejoint la cour de l’école et j’avais été retrouver mes amis Marie, Isabelle et Justin. Charles était arrivé par la suite en compagnie de Romain. J’avais affiché un petit sourire, mais un sourire quand même. Les cours avaient repris pour cette matinée. Rien de particulier ne s’était passé. Les quatre zouaves homophobes s’étaient finalement calmés, aucun regard vers moi. A midi à la cantine, j’étais entourés de la plupart des élèves de ma classe qui m’avaient soutenu. J’étais heureux de voir qu’il y avait une certaine solidarité entre nous. L’après-midi s’était elle aussi déroulée sans problème.
En rentant vers seize heures quarante à la maison, maman me trouva bien joyeux. Elle pouvait voir que j’étais nettement mieux que la veille. Je lui avais raconté ma journée et le soutient que j’avais eu de la part des élèves. Jean et Marie étaient revenus un bon quart d’heure plus tard et eux aussi étaient heureux de me voir si bien. Nous avions mangé des crêpes pour le gouter tout en blaguant.
Finalement j’avais eu raison de penser que la journée allait bien se passer. J’étais certain que la semaine allait elle aussi très bien se passer. Je me sentais déjà bien mieux. Puis j’avais pris la décision de ne plus me laisser faire, quitte à me défendre bec et ongles ! J’en avais fait part à Marie, qui m’avait approuvé. Elle voulait que je prenne plus d’assurance pour faire face aux attaques homophobes que j’allais encore devoir subir tout au long de ma vie.
Au soir, j’avais décidé de téléphoner à Benoît. Je voulais avoir de ses nouvelles et aussi lui expliquer ce qui s’était passé le premier jour de reprise des cours. Benoît fulminait, il était énervé d’apprendre ce qui s’était passé. Je lui avais fait part de mon intention de prendre plus d’assurance face à ces attaques et il m’avait approuvé. Nous avions ensuite parlé de la reprise des réunions chez les scouts, dans cette nouvelle section pionniers. Nous avions hâte d’être dimanche pour retrouver les autres scouts qui montaient aux PI avec nous. J’avais alors convenu avec Benoît qu’il viendrait loger samedi soir à la maison, il avait bien entendu accepté.
En rentrant au soir papa m’avait trouvé épanoui. Il m’avait demandé si j’avais passé une bonne journée et je lui avais dit que ma journée s’était effectivement très passée ! Papa ajouta qu’il en était très heureux et qu’il avait pensé à moi durant toute la journée. Je l’avais remercié et je lui avais dit de ne plus s’inquiéter à mon sujet, que tout devrait bien se passer et que de toute façon je me devais de faire face ! Bref Papa avait retrouvé lui aussi le sourire.
Après le souper nous nous étions mis en famille devant la télévision. J’étais dans le divan, coincé entre Jean et Anne. Nos parents étaient chacun dans un fauteuil. Puis vers la fin du film, je sentais la tête de Jean sur mon épaule. Maman avait vu que Jean s’était endormi et elle me faisait un signe explicatif. Je m’en doutais et je m’efforçais de ne pas trop bouger pour ne pas le réveiller. J’étais heureux de pouvoir servir de repose tête à mon petit frère, enfin pas si petit, lui qui faisait tellement attention à moi. Anne avait elle aussi vu maman faire des signes et elle s’était penchée pour voir Jean dormir tout contre moi. Puis Anne m’avait glissé à l’oreille :
Ann : « Tu vois Phil, Jean se repose sur toi. Vous êtes mignons tous les deux.
Moi (doucement) : Oui Anne, je suis content qu’il puisse se reposer sur moi, dans les deux sens du terme !
Ann : Je le vois mon frangin adoré. Si je pouvais je me mettrai aussi comme Jean sur ton autre épaule.
Moi : Cela ne tient qu’à toi, mon t’épaule t’est toute acquise ma sœurette !
Ann : Chiche. »
Anne s’était un peu mise sur le côté et elle avait ensuite mis sa tête sur mon épaule. Elle souriait. Je dois dire que j’étais heureux de cette complicité qui nous unissait. Il faut dire que cela n’avait pas toujours été le cas. Puis je me suis rendu compte que cela a changé le jour où en Vendée…
Maman avait le sourire aux lèvres en nous voyant ainsi. Elle avait aussi vu que ma tête avait un peu changé. Cela n’avait duré que quelques instants, mais elle s’en était aperçue. Puis je m’étais repris, j’avais esquissé un sourire un peu moins franc qu’avant. Puis après quelques minutes, tout était rentré dans l’ordre.
Le film venait de se terminer, Jean dormait toujours. Anne s’était levée et m’avait donné un baiser sur le front en me disant « merci ». Avec l’aide de Maman, j’avais réveillé Jean. Il avait repris ses esprits. Il avait salué mes parents et en me regardant il avait dit :
Jean : « Excuse-moi Phil de m’être endormi comme ça sur ton épaule.
Moi : Mais tu n’as pas à t’excuser Jean, cela m’a fait plaisir. Puis je te dois bien ça après t’avoir réveillé cette nuit !
Jean : Je sais, mais bon je n’avais pas envie de t’embêter !
Moi : Mais tu ne m’embêtes pas Jean, au contraire. Tu es mon frère et tu as souvent été là pour moi, alors pour une fois que je suis là pour toi, même en te donnant une épaule pour te reposer, c’est volontiers et je le referai encore mille fois s’il le fallait.
Jean : Merci Phil. Je t’aime mon frère !
Moi : Et moi Jean, si tu savais combien je t’aime mon frangin adoré !
Jean : «Bon, tu vas me faire pleurer. Allez vient, on va se coucher. »
Nos parents, qui étaient encore là, n’avaient rien dit mais n’avaient pas perdu un mot de ce que nous nous disions. Maman et Papa avaient tous deux l’air heureux de nous voir comme ça, unis, entre frères et sœur.
Finalement Jean et moi nous étions allés prendre une bonne douche avant d’aller dormir. Une fois dans mon lit, je m’étais remémoré cette journée forte en émotion. Puis je m’étais dit que de toute façon il fallait que j’aille de l’avant et faire ma vie comme je l’entendais, et bien sûr avec comme petit ami Benoît et que de toute façon personne, vraiment personne, ne m’empêcherait de vivre ma sexualité avec Benoît. J’étais gay et presque fier de l’être !!!