26-04-2021, 10:23 AM
J’ouvre les yeux, le soleil luit déjà et ses rayons éclairent le mur en face de la fenêtre passant par l’interstice laissé par le battant ouvert. Je regarde l’heure, il est huit heure vingt. Je me lève et passe par la salle de bain pour prendre une bonne douche. Alors que je me sèche avec le drap de bain, j’entends qu’on frappe à la porte. Je dis d’enter.
C’est ma tante Françoise qui ouvre de quelques centimètres pour me dire qu’elle a lavé mon linge pour que je puisse me changer. Elle savait donc que je n’avais pas assez de slips. Je pense que c’est mon cousin David qui lui en a fait part ! Je la remercie. Effectivement en revenant à la chambre d’amis, je vois un petit tas de linge bien rangé. Je m’habille et termine mon sac. J’ai bien entendu repris mes effets de toilette ainsi que le linge tout propre.
En passant devant la salle de bain, je dépose le slip que David m’a prêté dans le panier à linge sale. Je rejoins ma tante dans la cuisine. Je lui fais la bise et je lui dis :
Moi : « Merci d’avoir lavé mon linge.
Fra : Ce n’est rien Phil, comme ça ta maman n’aura pas cette corvée à faire.
Moi : Je suppose que c’est David qui t’a dit que je lui avais emprunté un slip ?
Fra : Oui. Il bien fait. Je suis ravie de voir comme vous vous entendez tous bien. Puis tu es attentif aux autres. Je pense à Nathan et à Manu pour qui tu accordes du temps et que tu guides pour qu’ils puissent vivre leur amour le mieux possible.
Moi : Tu sais, Tante, je n’ai pas envie de les voir souffrir. J’ai déjà vécu des moments difficiles mais je souhaite qu’ils n’en connaissent pas ou peu !
Fra : Bon, je te sers un tasse de café ?
Moi : Volontiers. Merci. »
Je déjeune avec ma tante. Puis c’est David qui pointe le bout de son nez. Il est en short. Deux minutes plus tard c’est Élisabeth qui arrive. Ils nous font la bise et prennent place auprès de nous. Nous discutons de la prochaine rentrée académique, de la fête à organiser pour le rétablissement de Julien. David souhaite m’aider à tout mettre sur pied. Je le reconnais bien là.
Alors que nous finissons de prendre notre petit déjeuner, nous voyons arriver Nathan et Manu. Ils sont encore à moitié endormis. Ils nous font la bise et s’asseyent à table. Je finis ma tasse de café. David me demande :
Dav : « Phil, tu as ton train à quelle heure ?
Moi : Il part à dix heures dix du quai trois !
Dav : Si tu veux je t’accompagne.
Moi : C’est comme tu veux mon cousin !
Fra : Ou alors je te dépose en voiture.
Moi : Si je veux être à temps avec le bus, il faut que je parte maintenant, il est déjà neuf heures trente.
Dav : Je pense que je vais me préparer et si maman est d’accord nous irons te conduire à la gare en voiture !
Fra : C’est une très bonne idée. David on part dans dix minutes.
Eli : Puis-je également t’accompagner ?
Moi : Bien sûr !
Eli : Merci, je vais vite me préparer.
Fra : Voilà mon cher neveu, tu ne devras pas t’inquiéter, tu seras à l’heure pour prendre ton train. »
Nous sommes sur le pas de la porte, nous allons sortir quand Nathan et Manu viennent me dire au revoir. Nous nous faisons la bise. Je leur demande de faire attention à eux et de dire tout de suite à David ou à ma tante s’il y a le moindre problème relatif à leur orientation sexuelle. Ils me promettent de faire hyper attention ! Je monte dans la voiture avec ma tante, Élisabeth et David.
Le retour en train s’est très bien passé. Il a juste trois minutes de retard. J’arrive donc en gare et descends du train à la voie cinq. Au loin je vois ma sœur et Stéphanie qui m’attendent. Une fois à leur côté, je les embrasse. Elles me posent un tas de questions sur mon séjour. Je réponds évasivement car je n’ai qu’une idée en tête, soit celle de retrouver Julien au plus vite !
Le trajet en bus me semble interminable. Je ronge mon frein car il me tarde de revoir mon chéri ! Puis, comme un fait exprès, un embouteillage empêche notre bus d’avancer. Nous devons encore descendre à l’arrêt suivant pour attendre la correspondance.
Enfin, nous voilà descendus du bus, à proximité de la maison. Je suis de plus en plus impatient de retrouver mon Juju. Je marche assez vite sur le trottoir même en portant mon sac de voyage. Les deux filles sont à la traîne derrière moi. Bref nous sommes dans notre rue, plus qu’une bonne centaine de mètres à parcourir et je serai enfin à la maison !
Je suis sur le perron d’entrée, la porte s’ouvre, c’est maman qui vient de l’ouvrir. Je lui donne un baiser sur la joue et elle sur mon front. Elle m’enlace et me fait un câlin. Je suis heureux d’être de retour. Je me demande ce que fait Julien, est-il dans le salon ou alors dans sa chambre. Je quitte les bras de mon chère mère.
J’entre dans le salon et je vois au milieu de cette pièce, debout avec ses deux béquilles, mon chéri. Je reste sur place et je le regarde de la tête aux pieds. Il affiche un large sourire et ses yeux sont pétillants. Il a l’air enfin « heureux » d’être debout, seul, sans aide extérieure que celle de ses deux béquilles. J’avance vers Julien, j’ouvre mes bras et le prends contre moi. Il place ses bras autour de mon cou en laissant choir les deux bâtons de marche. Nos lèvres se rencontrent, elles se couvrent de petits bisous affectueux. Puis nos langue se fraient un passage au-delà de la barrière d’ivoire et se mettent à danser entre elles, allant d’une bouche à l’autre. Des larmes coulent sur nos joues, des larmes de joie montrant à l’être aimé tout le bonheur de ces retrouvailles. Je sais que nous sommes observés, mais notre amour est tellement fort qu’il accepte de se faire voir aux yeux des membres de notre famille agrandie.
Nous relâchons notre étreinte. Je glisse alors à l’oreille de Juju un « je t’aime ». Julien de son côté fait de même. Nous nous embrassons une nouvelle fois quelques secondes. Julien me demande de lui donner ses béquilles. Il en prend possession et me dit :
Jul : « Je vais te montrer mes progrès.
Moi : Oui, je suis curieux de voir ça !
Jul : Voilà mon chou.
Julien avance alors ses pieds au fur et à mesure en s’aidant des deux cannes. Il progresse dans le salon et il se dirige vers le divan. Il parvient à y prendre place, sans aide particulière.
Moi : Woua, super Juju. Je suis si heureux pour toi.
Jul : Viens t’asseoir près de moi !
Moi : J’arrive, reste assis, ne pars pas.
On entend rire derrière moi. Julien lui aussi s’amuse de ma réflexion. Je prends place à côté de lui. Les deux filles prennent place dans l’autre divan et maman sur un fauteuil. Nous discutons tous ensemble. J’explique dans les grandes lignes mon séjour chez mes cousins et mes oncle et tante. Puis c’est Julien qui me raconte comment il a pris le taureau par les cornes pour sa revalidation. Il a été aidé par le kiné, Corentin, mais aussi par Joseph et Amandine, sans compter sur Jacques et Dimitri, son petit-ami. Je suis agréablement surpris de l’aide apportée à Julien de la part de mes amis, non de nos amis et j’en fais part à mon chéri !
Moi : C’est incroyable, tu as eu de l’aide pour aller de l’avant et te retrouver sur tes deux pieds !
Jul : Je sais que Joseph et Amandine, mais aussi Jacques et Dimitri m’ont aidé, ils m’ont soutenu. Ils sont tous super.
Moi : Je crois que l’amitié n’est pas un vain mot pour nos amis. Il va falloir que je les invite pour faire la fête avec nous lorsque tu seras tout à fait rétabli.
Jul : C’est une excellente idée, il me tarde d’y être !
Moi : Je suis maintenant de retour. Je suis là pour t’aider à poursuivre ta revalidation.
Jul : As-tu pu recharger tes « batteries » ?
Moi : Oui Juju, je suis gonflé à bloc pour te soutenir dans cette dernière ligne droite.
Jul : Merci Phil. Je suis si heureux de te revoir en pleine forme. »
Nous nous embrassons une nouvelle fois. Nous sommes sur la même longueur d’onde, nous nous aimons et notre amour semble plus fort qu’avant. Nous avons aussi une famille qui nous aime et des amis disponibles. Nous pouvons désormais envisager sereinement l’avenir. Comme on dit souvent, « tous les feux sont au vert » !
Il est temps de passer à table. Je remarque que Julien prend place lui-même. Il est avec ses béquilles et se débrouille très bien. Nous mangeons du pain avec du fromage et de la charcuterie. En effet, maman nous dit que pour le souper ce sera un barbecue. Je vois que les deux filles ainsi que Juju affichent un large sourire, tout comme moi d’ailleurs !
Après ce repas assez frugal, je donne un coup de main à maman pour débarrasser la table et ranger ce qui doit l’être dans le frigo. Ensuite je rejoins mon chéri sur la terrasse. Je me penche vers lui et l’embrasse à pleine bouche. Nous sommes tranquilles et nous pouvons dès lors discuter de l’avenir mais aussi de ces trois jours sans nous être vus !
Je demande alors à Julien :
Moi : « Peux-tu me raconter comment ça s’est passé pour toi depuis mon départ !
Jul : Tu sais Phil ça a été très dur le lendemain de ton départ. J’ai dû mordre sur ma chique pour me mettre en route pour la rééducation.
Moi : J’ai vu que tu avais fait d’énormes progrès, je suis si fier de toi !
Jul : C’est Fanny qui m’a d’abord soutenu. Puis voyant que j’avais le cœur gros, elle m’a demandé s’il fallait te faire revenir.
Moi : Ah bon, qu’as-tu dit ?
Jul : Je n’ai pas voulu te déranger car je savais qui tu avais besoin de repos.
Moi : Je serai revenu au premier appel de ta part mon Juju !
Jul : J’en suis certain Phil, je n’en doutes pas ! Puis c’est ta maman, en parlant avec Delphine et Stéphanie, qui a sollicité la venue de Joseph et Amandine pour me soutenir.
Moi : C’est super pour toi.
Jul : Puis Joseph a téléphoné à Jacques qui lui non plus n’a pas hésité à venir me réconforter. Il est venu avec Dimitri.
Moi : Je vois que ça porté ses fruits. Tu as progressé de manière fulgurante.
Jul : J’ai fait trois fois plus d’exercices que prévu. Corentin a surveillé ça et il a trouvé que je récupérais très bien.
Moi : Je te félicite mon amour.
Jul : Et toi Phil, comment ça s’est passé chez ta tante et tes cousins ?
Moi : Ils ont été supers avec moi. Ils sont restés attentifs pour que je me repose le plus possible et que je ne broie pas du noir.
Jul : Je suis content pour toi.
Moi : Tu sais que pensais souvent à toi, je n’avais qu’une idée c’était de rentrer et te rejoindre !
Jul : Oh Phil, mais tu ne devais pas penser comme ça. Tu vois, j’ai été choyé par tous ceux qui sont venus spécialement pour me booster.
Moi : Tu sais que j’ai aimé notre deal de l’autre soir, soit de nous branler à la même heure en pensant à l’autre, soit moi à toi et toi à moi !
Jul : Oui, je ne te cache pas que j’ai trouvé du réconfort bien que tu n’aies pas été présent à mes côtés.
Moi : Moi aussi Juju. Il faut que je te raconte : j’ai joui comme jamais en ne pensant qu’à toi. D’ailleurs David est venu voir ce qui se passait, il croyait que je pleurais, que j’étais en crise. Il a ouvert la porte et il a bien vu que je venais de jouir !
Jul : Flute alors !
Moi : Je me suis rhabillé et je suis allé lui expliquer ce qui s’était passé. Il a trouvé que nous avions eu une excellente idée.
Jul : Super alors. Il n’a rien dit aux autres ?
Moi : Non, rien. Il faut que je te dise quelque chose.
Jul : Oui Phil, je t’écoute.
Moi : Nous parlions David et moi couchés sur son lit. Puis je me suis endormi à côté de lui.
Jul : C’est que tu avais besoin de sommeil.
Moi : Je pense. Le matin nous avions tous les deux la gaule et nous nous sommes masturbés côte à côte, chacun pour soi !
Jul : Eh bien mon cochon ! J’espère que ça t’a fait du bien.
Moi : Oui, mais je ne voulais pas te le cacher. Je ne veux pas qu’il y ait de mensonges entre nous.
Jul : Je sais que tu es franc et que tu m’aimes, alors le fait de se branler avec un autre, chacun pour soi, relève d’un plaisir plus ou moins normal. Puis les circonstances ont fait que.
Moi : Merci Juju. »
Je me relève et me penche vers lui pour l’embrasser à pleine bouche. Nous nous cajolons un moment. Puis c’est Stéphanie qui arrive sur la terrasse. Elle sourit de nous voir enlacés. Nous nous mettons à rire tous les trois. Delphine passe alors la tête par la baie vitrée et nous regarde. Elle se demande ce qu’il se passe. Nous rions alors de plus belle ce qui a pour effet de la faire rire elle aussi.
C’est ma tante Françoise qui ouvre de quelques centimètres pour me dire qu’elle a lavé mon linge pour que je puisse me changer. Elle savait donc que je n’avais pas assez de slips. Je pense que c’est mon cousin David qui lui en a fait part ! Je la remercie. Effectivement en revenant à la chambre d’amis, je vois un petit tas de linge bien rangé. Je m’habille et termine mon sac. J’ai bien entendu repris mes effets de toilette ainsi que le linge tout propre.
En passant devant la salle de bain, je dépose le slip que David m’a prêté dans le panier à linge sale. Je rejoins ma tante dans la cuisine. Je lui fais la bise et je lui dis :
Moi : « Merci d’avoir lavé mon linge.
Fra : Ce n’est rien Phil, comme ça ta maman n’aura pas cette corvée à faire.
Moi : Je suppose que c’est David qui t’a dit que je lui avais emprunté un slip ?
Fra : Oui. Il bien fait. Je suis ravie de voir comme vous vous entendez tous bien. Puis tu es attentif aux autres. Je pense à Nathan et à Manu pour qui tu accordes du temps et que tu guides pour qu’ils puissent vivre leur amour le mieux possible.
Moi : Tu sais, Tante, je n’ai pas envie de les voir souffrir. J’ai déjà vécu des moments difficiles mais je souhaite qu’ils n’en connaissent pas ou peu !
Fra : Bon, je te sers un tasse de café ?
Moi : Volontiers. Merci. »
Je déjeune avec ma tante. Puis c’est David qui pointe le bout de son nez. Il est en short. Deux minutes plus tard c’est Élisabeth qui arrive. Ils nous font la bise et prennent place auprès de nous. Nous discutons de la prochaine rentrée académique, de la fête à organiser pour le rétablissement de Julien. David souhaite m’aider à tout mettre sur pied. Je le reconnais bien là.
Alors que nous finissons de prendre notre petit déjeuner, nous voyons arriver Nathan et Manu. Ils sont encore à moitié endormis. Ils nous font la bise et s’asseyent à table. Je finis ma tasse de café. David me demande :
Dav : « Phil, tu as ton train à quelle heure ?
Moi : Il part à dix heures dix du quai trois !
Dav : Si tu veux je t’accompagne.
Moi : C’est comme tu veux mon cousin !
Fra : Ou alors je te dépose en voiture.
Moi : Si je veux être à temps avec le bus, il faut que je parte maintenant, il est déjà neuf heures trente.
Dav : Je pense que je vais me préparer et si maman est d’accord nous irons te conduire à la gare en voiture !
Fra : C’est une très bonne idée. David on part dans dix minutes.
Eli : Puis-je également t’accompagner ?
Moi : Bien sûr !
Eli : Merci, je vais vite me préparer.
Fra : Voilà mon cher neveu, tu ne devras pas t’inquiéter, tu seras à l’heure pour prendre ton train. »
Nous sommes sur le pas de la porte, nous allons sortir quand Nathan et Manu viennent me dire au revoir. Nous nous faisons la bise. Je leur demande de faire attention à eux et de dire tout de suite à David ou à ma tante s’il y a le moindre problème relatif à leur orientation sexuelle. Ils me promettent de faire hyper attention ! Je monte dans la voiture avec ma tante, Élisabeth et David.
Le retour en train s’est très bien passé. Il a juste trois minutes de retard. J’arrive donc en gare et descends du train à la voie cinq. Au loin je vois ma sœur et Stéphanie qui m’attendent. Une fois à leur côté, je les embrasse. Elles me posent un tas de questions sur mon séjour. Je réponds évasivement car je n’ai qu’une idée en tête, soit celle de retrouver Julien au plus vite !
Le trajet en bus me semble interminable. Je ronge mon frein car il me tarde de revoir mon chéri ! Puis, comme un fait exprès, un embouteillage empêche notre bus d’avancer. Nous devons encore descendre à l’arrêt suivant pour attendre la correspondance.
Enfin, nous voilà descendus du bus, à proximité de la maison. Je suis de plus en plus impatient de retrouver mon Juju. Je marche assez vite sur le trottoir même en portant mon sac de voyage. Les deux filles sont à la traîne derrière moi. Bref nous sommes dans notre rue, plus qu’une bonne centaine de mètres à parcourir et je serai enfin à la maison !
Je suis sur le perron d’entrée, la porte s’ouvre, c’est maman qui vient de l’ouvrir. Je lui donne un baiser sur la joue et elle sur mon front. Elle m’enlace et me fait un câlin. Je suis heureux d’être de retour. Je me demande ce que fait Julien, est-il dans le salon ou alors dans sa chambre. Je quitte les bras de mon chère mère.
J’entre dans le salon et je vois au milieu de cette pièce, debout avec ses deux béquilles, mon chéri. Je reste sur place et je le regarde de la tête aux pieds. Il affiche un large sourire et ses yeux sont pétillants. Il a l’air enfin « heureux » d’être debout, seul, sans aide extérieure que celle de ses deux béquilles. J’avance vers Julien, j’ouvre mes bras et le prends contre moi. Il place ses bras autour de mon cou en laissant choir les deux bâtons de marche. Nos lèvres se rencontrent, elles se couvrent de petits bisous affectueux. Puis nos langue se fraient un passage au-delà de la barrière d’ivoire et se mettent à danser entre elles, allant d’une bouche à l’autre. Des larmes coulent sur nos joues, des larmes de joie montrant à l’être aimé tout le bonheur de ces retrouvailles. Je sais que nous sommes observés, mais notre amour est tellement fort qu’il accepte de se faire voir aux yeux des membres de notre famille agrandie.
Nous relâchons notre étreinte. Je glisse alors à l’oreille de Juju un « je t’aime ». Julien de son côté fait de même. Nous nous embrassons une nouvelle fois quelques secondes. Julien me demande de lui donner ses béquilles. Il en prend possession et me dit :
Jul : « Je vais te montrer mes progrès.
Moi : Oui, je suis curieux de voir ça !
Jul : Voilà mon chou.
Julien avance alors ses pieds au fur et à mesure en s’aidant des deux cannes. Il progresse dans le salon et il se dirige vers le divan. Il parvient à y prendre place, sans aide particulière.
Moi : Woua, super Juju. Je suis si heureux pour toi.
Jul : Viens t’asseoir près de moi !
Moi : J’arrive, reste assis, ne pars pas.
On entend rire derrière moi. Julien lui aussi s’amuse de ma réflexion. Je prends place à côté de lui. Les deux filles prennent place dans l’autre divan et maman sur un fauteuil. Nous discutons tous ensemble. J’explique dans les grandes lignes mon séjour chez mes cousins et mes oncle et tante. Puis c’est Julien qui me raconte comment il a pris le taureau par les cornes pour sa revalidation. Il a été aidé par le kiné, Corentin, mais aussi par Joseph et Amandine, sans compter sur Jacques et Dimitri, son petit-ami. Je suis agréablement surpris de l’aide apportée à Julien de la part de mes amis, non de nos amis et j’en fais part à mon chéri !
Moi : C’est incroyable, tu as eu de l’aide pour aller de l’avant et te retrouver sur tes deux pieds !
Jul : Je sais que Joseph et Amandine, mais aussi Jacques et Dimitri m’ont aidé, ils m’ont soutenu. Ils sont tous super.
Moi : Je crois que l’amitié n’est pas un vain mot pour nos amis. Il va falloir que je les invite pour faire la fête avec nous lorsque tu seras tout à fait rétabli.
Jul : C’est une excellente idée, il me tarde d’y être !
Moi : Je suis maintenant de retour. Je suis là pour t’aider à poursuivre ta revalidation.
Jul : As-tu pu recharger tes « batteries » ?
Moi : Oui Juju, je suis gonflé à bloc pour te soutenir dans cette dernière ligne droite.
Jul : Merci Phil. Je suis si heureux de te revoir en pleine forme. »
Nous nous embrassons une nouvelle fois. Nous sommes sur la même longueur d’onde, nous nous aimons et notre amour semble plus fort qu’avant. Nous avons aussi une famille qui nous aime et des amis disponibles. Nous pouvons désormais envisager sereinement l’avenir. Comme on dit souvent, « tous les feux sont au vert » !
Il est temps de passer à table. Je remarque que Julien prend place lui-même. Il est avec ses béquilles et se débrouille très bien. Nous mangeons du pain avec du fromage et de la charcuterie. En effet, maman nous dit que pour le souper ce sera un barbecue. Je vois que les deux filles ainsi que Juju affichent un large sourire, tout comme moi d’ailleurs !
Après ce repas assez frugal, je donne un coup de main à maman pour débarrasser la table et ranger ce qui doit l’être dans le frigo. Ensuite je rejoins mon chéri sur la terrasse. Je me penche vers lui et l’embrasse à pleine bouche. Nous sommes tranquilles et nous pouvons dès lors discuter de l’avenir mais aussi de ces trois jours sans nous être vus !
Je demande alors à Julien :
Moi : « Peux-tu me raconter comment ça s’est passé pour toi depuis mon départ !
Jul : Tu sais Phil ça a été très dur le lendemain de ton départ. J’ai dû mordre sur ma chique pour me mettre en route pour la rééducation.
Moi : J’ai vu que tu avais fait d’énormes progrès, je suis si fier de toi !
Jul : C’est Fanny qui m’a d’abord soutenu. Puis voyant que j’avais le cœur gros, elle m’a demandé s’il fallait te faire revenir.
Moi : Ah bon, qu’as-tu dit ?
Jul : Je n’ai pas voulu te déranger car je savais qui tu avais besoin de repos.
Moi : Je serai revenu au premier appel de ta part mon Juju !
Jul : J’en suis certain Phil, je n’en doutes pas ! Puis c’est ta maman, en parlant avec Delphine et Stéphanie, qui a sollicité la venue de Joseph et Amandine pour me soutenir.
Moi : C’est super pour toi.
Jul : Puis Joseph a téléphoné à Jacques qui lui non plus n’a pas hésité à venir me réconforter. Il est venu avec Dimitri.
Moi : Je vois que ça porté ses fruits. Tu as progressé de manière fulgurante.
Jul : J’ai fait trois fois plus d’exercices que prévu. Corentin a surveillé ça et il a trouvé que je récupérais très bien.
Moi : Je te félicite mon amour.
Jul : Et toi Phil, comment ça s’est passé chez ta tante et tes cousins ?
Moi : Ils ont été supers avec moi. Ils sont restés attentifs pour que je me repose le plus possible et que je ne broie pas du noir.
Jul : Je suis content pour toi.
Moi : Tu sais que pensais souvent à toi, je n’avais qu’une idée c’était de rentrer et te rejoindre !
Jul : Oh Phil, mais tu ne devais pas penser comme ça. Tu vois, j’ai été choyé par tous ceux qui sont venus spécialement pour me booster.
Moi : Tu sais que j’ai aimé notre deal de l’autre soir, soit de nous branler à la même heure en pensant à l’autre, soit moi à toi et toi à moi !
Jul : Oui, je ne te cache pas que j’ai trouvé du réconfort bien que tu n’aies pas été présent à mes côtés.
Moi : Moi aussi Juju. Il faut que je te raconte : j’ai joui comme jamais en ne pensant qu’à toi. D’ailleurs David est venu voir ce qui se passait, il croyait que je pleurais, que j’étais en crise. Il a ouvert la porte et il a bien vu que je venais de jouir !
Jul : Flute alors !
Moi : Je me suis rhabillé et je suis allé lui expliquer ce qui s’était passé. Il a trouvé que nous avions eu une excellente idée.
Jul : Super alors. Il n’a rien dit aux autres ?
Moi : Non, rien. Il faut que je te dise quelque chose.
Jul : Oui Phil, je t’écoute.
Moi : Nous parlions David et moi couchés sur son lit. Puis je me suis endormi à côté de lui.
Jul : C’est que tu avais besoin de sommeil.
Moi : Je pense. Le matin nous avions tous les deux la gaule et nous nous sommes masturbés côte à côte, chacun pour soi !
Jul : Eh bien mon cochon ! J’espère que ça t’a fait du bien.
Moi : Oui, mais je ne voulais pas te le cacher. Je ne veux pas qu’il y ait de mensonges entre nous.
Jul : Je sais que tu es franc et que tu m’aimes, alors le fait de se branler avec un autre, chacun pour soi, relève d’un plaisir plus ou moins normal. Puis les circonstances ont fait que.
Moi : Merci Juju. »
Je me relève et me penche vers lui pour l’embrasser à pleine bouche. Nous nous cajolons un moment. Puis c’est Stéphanie qui arrive sur la terrasse. Elle sourit de nous voir enlacés. Nous nous mettons à rire tous les trois. Delphine passe alors la tête par la baie vitrée et nous regarde. Elle se demande ce qu’il se passe. Nous rions alors de plus belle ce qui a pour effet de la faire rire elle aussi.