23-04-2021, 09:21 AM
Nous laissons le serveur s’occuper des deux amis. Nous, de notre côté, nous ne savons plus que dire, on sent bien que l’ambiance qui régnait entre nous a pris du plomb dans l’aile ! Il nous est difficile de parler d’eux sachant qu’ils sont à la table voisine de la nôtre. Bref nous patientons en parlant du film que nous avons vu en cette fin d’après-midi.
Martin et Aurélien sont maintenant servis. Ils nous demandent ce que nous faisons dans ce restaurant. David explique que nous avons vu un film au cinéma et qu’à l’issue de la projection nous sommes venus ici, dans ce restaurant, suivant les conseils de sa maman. Bien entendu nous avons tous le regard fixé sur eux et plus précisément sur les deux visages meurtris.
Je me décide de leur demander :
Moi « Vous n’avez pas l’air d’aller bien !
Mar : Je suppose que vous êtes intrigués de nous voir dans cet état !
Moi : Évidemment Martin, je redoute de savoir ce qui s’est passé !
Mar : Tu te doutes de ce qui s’est passé !
Moi : Oui, une attaque homophobe ?
Aur : Oui Phil, comme tu le dis, une attaque sur nos personnes car nous sommes différents et que ça ne plaît pas à certains abrutis !
Moi : Je sais ce que c’est, j’ai aussi été pris à partie il y a quelques mois. Parfois ce sont même des personnes que tu connais, ou que tu croyais connaître !
Aur : Oh, désolé pour toi.
Mar : Nous sommes en fait sortis hier soir dans un établissement pour « gays » où se déroulait une soirée dansante. Nous y allons de temps à autre. C’est en sortant que nous avons été agressés par cinq gars. Nous étions trois couples homos et nous avons dérouillé.
Moi : Merde alors ! Désolé !
Aur : Tu sais qu’il y en a un qui avait une batte de baseball en main. Inutile de dire que nous avons eu la peur de notre vie !
Nat : Ce que vous me dites me glace le sang. Je n’ai pas envie de servir de défouloir à tous ces cons. Je suppose que vous ne sortirez plus dans ce genre de café par peur d’être agressés à la sortie !
Mar : Je ne sais pas Nathan, nous n’avons pas beaucoup l’occasion de discuter avec des personnes dans notre cas, soit avec des gays pour être précis. C’est à l’occasion de ces sorties que nous pouvons parler de nos problèmes, de nos vies, de personnes qui peuvent nous aider ! Alors tu vois ce n’est pas facile de dire « je n’irai plus » et que « je reste à la maison » !
Aur : Les amis que nous avons sont essentiellement des homos et nous aimons nous retrouver pour boire un verre, pour discuter et parfois pour danser ou jouer aux cartes !
Moi : Je vous comprends très bien. Pour moi, c’est quelque chose que je ne connais pas, je n’ai que dix-huit ans tout comme mon chéri.
Mar : Ne pensez pas à tout ça, vivez votre vie et faites attention de ne pas vous faire remarquer.
Man : Je suis quand même étonné de voir que ce genre d’attaque puisse se passer. Je n’ai pas envie de mettre ma vie en danger. Nathan nous devons faire attention quand nous sommes ensemble en public !
Nat : Bien entendu Manu, nous allons redoubler de prudence.
Aur : C’est une très bonne chose que de rester sur ses gardes, mais il ne faut pas tomber dans l’extrême non plus ou alors vous serez tout le temps sur le qui-vive et cela vous détruira à petit feu !
Mar : Exact, je pense que vous avez compris.
Eli : Je comprends maintenant ce que mon frère risque et je sais qu’il a compris. Nat et Manu, je vous supplie de faire attention à vous. Je vous aime et je ne veux pas qu’il vous arrive quelque chose !
Man : Ne t’inquiète pas Babette, nous serons attentifs surtout lorsque nous ne serons qu’à deux en public. Tu peux compter sur nous !
Eli : Merci les garçons.
Mar : Tu sais Élisabeth, les personnes qui ont des membres de leur famille qui sont homos, sont inquiètes tout comme toi. Je crois que tu peux faire confiance à ton frère Emmanuel et à Nathan, ils semblent avoir les pieds sur terre.
Moi : Je suggère que nous ne dérogions pas à la tradition et que nous prenions un petit café serré !
Tous : Super.
Moi : C’est nous qui offrons le café à Martin et Aurélien.
Dav : Pas de soucis.
Mar : Merci à vous les jeunes. »
Nous prenons ensemble notre café. Le patron, comme à son habitude, offre le pousse-café, soit un amaretto ou un limoncello. Nous parlons d’autre chose, de la vie, de la fin des vacances qui approche… etc. Puis c’est Martin qui me dit de bien profiter de la vie avec Julien. Il ajoute que nous méritons d’être heureux. J’ai mes yeux qui s’embrument un peu. Je résiste, je ne pleure pas. Je remercie Martin pour cette belle pensée. David s’acquitte de la « douloureuse » et nous disons aurevoir à Martin et à Aurélien.
Nous reprenons le bus pour rentrer. Nous sommes installés sur la baquette du fond. Nous discutons des deux jeunes que nous venons de quitter. David, qui n’a encore pas pris la parole jusqu’à présent, nous dit qu’il est bouleversé d’apprendre que de telles attaques comme celle à laquelle ils ont été confrontés puissent se produire. Nous arrivons à notre arrêt.
Une fois rentrés tante Françoise remarque nos mines déconfites alors qu’elles auraient dû être réjouies comme il se doit lorsqu’on revient d’une séance de cinéma après avoir visionné un film comique. Elle se demande bien pourquoi nous sommes si « tristes ». Elle nous demande de venir au salon. Nous prenons place dans les fauteuils.
Fra : « Je vois à vos têtes qu’il y a quelque chose ne va pas ou il s’est passé quelque chose de particulier !
Dav : Heu, oui maman, nous avons eu l’occasion de voir et de découvrir quelque chose que je n’aurais jamais imaginé.
Fra : Tu es assez vague David, tu peux préciser ?
Dav : Heu, bon, c’est heu comment dire assez particulier.
Fra : Tu m’inquiètes.
Moi : Je vais prendre la parole si vous le permettez.
Nat : Oui Phil, je pense que tu auras les mots justes.
Fra : Je t’écoute mon cher neveu.
Moi : Hier lorsque nous étions à la piscine nous avons retrouvé un gars que j’ai vu dans le train. Il était en compagnie d’un ami. Lorsque nous nous sommes revus nous avons sympathisé, nous avons nagé avec eux. En fait il est gay et son compagnon également. Ils avaient deviné que Nathan et Manu étaient eux aussi homos. Ce soir, ils sont entrés dans le restaurant où nous étions pour souper. Nous avons pu alors voir qu’ils avaient le visage tuméfié !
Fra : Je pense savoir la suite. Je te laisse finir.
Moi : Je leur ai proposé de prendre place à la table voisine de la nôtre qui était libre. Ils y sont venu et ont commandé. Une fois servis, nous avons discuté entre nous. Ils nous ont confié qu’ils avaient été pris à partie, ainsi que deux autres couples gays, à la sortie d’un bar gay, par cinq gars homophobes dont l’un d’entre eux était porteur d’une batte de baseball.
Fra : Je m’en doutais.
Moi : Nous avons souligné le fait qu’il fallait se montrer très discret pour éviter ce genre de chose en étant sur nos gardes.
Dav : Maman, ça m’a heurté. J’ai pensé que ça aurait pu arriver à Nath ou à Manu.
Fra : Je me suis fait la même réflexion que toi.
Moi : Je sais ce que c’est pour avoir déjà été soumis à ce genre d’agression. C’était le jour de la fête pour nos anniversaires à Julien et moi !
Fra : Oui, je m’en souviens. Tes parents m’en avaient touché un mot.
Moi : Nathan et Manu savent ce qu’il convient de faire, nous en avons parlé lors du trajet de retour en bus.
Eli : Je suis tout à fait d’accord avec eux. Ils savent maintenant qu’ils doivent faire plus qu’attention, ils sauront se conduire convenablement sans montrer qu’ils sont gays, j’en suis certaine.
Fra : Je te comprends Élisabeth. J’espère que vous ne vivrez pas ce genre d’événement les garçons !
Nat : Je sais à quoi m’attendre donc je vais, tout comme Manu, redoubler de prudence. De toute façon il est hors de question pour nous de nous tenir par la main en pleine rue ou de nous embrasser à la vue de tous.
Fra : Merci de ne pas m’avoir caché ce que vous avez vu. Je crois que vous êtes tous assez matures pour prendre conscience de ce que l’homophobie apporte comme lots de méchancetés.
Dav : Je souhaite que Nathan et Manu me préviennent s’ils ont le moindre problème, surtout ne le cachez pas !
Nat : Promis grand frère.
Man : Oui, je te le promets.
Fra : Voilà qui est bien. Je pense qu’il est temps d’aller vous coucher. Bonne nuit mes grands enfants. »
Nous embrassons à tour de rôle ma tante. Nous allons directement à l’étage et nous passons par la salle de bain, question de se rafraîchir et se laver les dents : David et Élisabeth en premier, suivis par Nathan et Manu. Pour ma part, j’y passe en dernier et rejoins ensuite la chambre d’amis.
Une fois couché je repense à cette journée et plus précisément à cette rencontre dans le resto. Je me rends compte que Nathan et Manu ont été frappés par ce qui est arrivé à nos deux nouveaux amis. Puis c’est David qui a compris ce que son jeune frère aurait pu subir. Je suis content de savoir qu’il fera attention à eux et qu’il les soutiendra quoi qu’il se passe.
Je pense ensuite à mon départ demain fin de matinée. Je vais retourner à la maison et retrouver mon Julien d’amour. Il faut que je lui parle de ce que j’ai vécu ces quelques jours. J’espère que le moral de mon chéri sera bon, car je serai là pour le booster afin qu’il soit sur pied le plus vite possible. Je m’endors en pensant à lui et je rejoins le pays des rêves.
Martin et Aurélien sont maintenant servis. Ils nous demandent ce que nous faisons dans ce restaurant. David explique que nous avons vu un film au cinéma et qu’à l’issue de la projection nous sommes venus ici, dans ce restaurant, suivant les conseils de sa maman. Bien entendu nous avons tous le regard fixé sur eux et plus précisément sur les deux visages meurtris.
Je me décide de leur demander :
Moi « Vous n’avez pas l’air d’aller bien !
Mar : Je suppose que vous êtes intrigués de nous voir dans cet état !
Moi : Évidemment Martin, je redoute de savoir ce qui s’est passé !
Mar : Tu te doutes de ce qui s’est passé !
Moi : Oui, une attaque homophobe ?
Aur : Oui Phil, comme tu le dis, une attaque sur nos personnes car nous sommes différents et que ça ne plaît pas à certains abrutis !
Moi : Je sais ce que c’est, j’ai aussi été pris à partie il y a quelques mois. Parfois ce sont même des personnes que tu connais, ou que tu croyais connaître !
Aur : Oh, désolé pour toi.
Mar : Nous sommes en fait sortis hier soir dans un établissement pour « gays » où se déroulait une soirée dansante. Nous y allons de temps à autre. C’est en sortant que nous avons été agressés par cinq gars. Nous étions trois couples homos et nous avons dérouillé.
Moi : Merde alors ! Désolé !
Aur : Tu sais qu’il y en a un qui avait une batte de baseball en main. Inutile de dire que nous avons eu la peur de notre vie !
Nat : Ce que vous me dites me glace le sang. Je n’ai pas envie de servir de défouloir à tous ces cons. Je suppose que vous ne sortirez plus dans ce genre de café par peur d’être agressés à la sortie !
Mar : Je ne sais pas Nathan, nous n’avons pas beaucoup l’occasion de discuter avec des personnes dans notre cas, soit avec des gays pour être précis. C’est à l’occasion de ces sorties que nous pouvons parler de nos problèmes, de nos vies, de personnes qui peuvent nous aider ! Alors tu vois ce n’est pas facile de dire « je n’irai plus » et que « je reste à la maison » !
Aur : Les amis que nous avons sont essentiellement des homos et nous aimons nous retrouver pour boire un verre, pour discuter et parfois pour danser ou jouer aux cartes !
Moi : Je vous comprends très bien. Pour moi, c’est quelque chose que je ne connais pas, je n’ai que dix-huit ans tout comme mon chéri.
Mar : Ne pensez pas à tout ça, vivez votre vie et faites attention de ne pas vous faire remarquer.
Man : Je suis quand même étonné de voir que ce genre d’attaque puisse se passer. Je n’ai pas envie de mettre ma vie en danger. Nathan nous devons faire attention quand nous sommes ensemble en public !
Nat : Bien entendu Manu, nous allons redoubler de prudence.
Aur : C’est une très bonne chose que de rester sur ses gardes, mais il ne faut pas tomber dans l’extrême non plus ou alors vous serez tout le temps sur le qui-vive et cela vous détruira à petit feu !
Mar : Exact, je pense que vous avez compris.
Eli : Je comprends maintenant ce que mon frère risque et je sais qu’il a compris. Nat et Manu, je vous supplie de faire attention à vous. Je vous aime et je ne veux pas qu’il vous arrive quelque chose !
Man : Ne t’inquiète pas Babette, nous serons attentifs surtout lorsque nous ne serons qu’à deux en public. Tu peux compter sur nous !
Eli : Merci les garçons.
Mar : Tu sais Élisabeth, les personnes qui ont des membres de leur famille qui sont homos, sont inquiètes tout comme toi. Je crois que tu peux faire confiance à ton frère Emmanuel et à Nathan, ils semblent avoir les pieds sur terre.
Moi : Je suggère que nous ne dérogions pas à la tradition et que nous prenions un petit café serré !
Tous : Super.
Moi : C’est nous qui offrons le café à Martin et Aurélien.
Dav : Pas de soucis.
Mar : Merci à vous les jeunes. »
Nous prenons ensemble notre café. Le patron, comme à son habitude, offre le pousse-café, soit un amaretto ou un limoncello. Nous parlons d’autre chose, de la vie, de la fin des vacances qui approche… etc. Puis c’est Martin qui me dit de bien profiter de la vie avec Julien. Il ajoute que nous méritons d’être heureux. J’ai mes yeux qui s’embrument un peu. Je résiste, je ne pleure pas. Je remercie Martin pour cette belle pensée. David s’acquitte de la « douloureuse » et nous disons aurevoir à Martin et à Aurélien.
Nous reprenons le bus pour rentrer. Nous sommes installés sur la baquette du fond. Nous discutons des deux jeunes que nous venons de quitter. David, qui n’a encore pas pris la parole jusqu’à présent, nous dit qu’il est bouleversé d’apprendre que de telles attaques comme celle à laquelle ils ont été confrontés puissent se produire. Nous arrivons à notre arrêt.
Une fois rentrés tante Françoise remarque nos mines déconfites alors qu’elles auraient dû être réjouies comme il se doit lorsqu’on revient d’une séance de cinéma après avoir visionné un film comique. Elle se demande bien pourquoi nous sommes si « tristes ». Elle nous demande de venir au salon. Nous prenons place dans les fauteuils.
Fra : « Je vois à vos têtes qu’il y a quelque chose ne va pas ou il s’est passé quelque chose de particulier !
Dav : Heu, oui maman, nous avons eu l’occasion de voir et de découvrir quelque chose que je n’aurais jamais imaginé.
Fra : Tu es assez vague David, tu peux préciser ?
Dav : Heu, bon, c’est heu comment dire assez particulier.
Fra : Tu m’inquiètes.
Moi : Je vais prendre la parole si vous le permettez.
Nat : Oui Phil, je pense que tu auras les mots justes.
Fra : Je t’écoute mon cher neveu.
Moi : Hier lorsque nous étions à la piscine nous avons retrouvé un gars que j’ai vu dans le train. Il était en compagnie d’un ami. Lorsque nous nous sommes revus nous avons sympathisé, nous avons nagé avec eux. En fait il est gay et son compagnon également. Ils avaient deviné que Nathan et Manu étaient eux aussi homos. Ce soir, ils sont entrés dans le restaurant où nous étions pour souper. Nous avons pu alors voir qu’ils avaient le visage tuméfié !
Fra : Je pense savoir la suite. Je te laisse finir.
Moi : Je leur ai proposé de prendre place à la table voisine de la nôtre qui était libre. Ils y sont venu et ont commandé. Une fois servis, nous avons discuté entre nous. Ils nous ont confié qu’ils avaient été pris à partie, ainsi que deux autres couples gays, à la sortie d’un bar gay, par cinq gars homophobes dont l’un d’entre eux était porteur d’une batte de baseball.
Fra : Je m’en doutais.
Moi : Nous avons souligné le fait qu’il fallait se montrer très discret pour éviter ce genre de chose en étant sur nos gardes.
Dav : Maman, ça m’a heurté. J’ai pensé que ça aurait pu arriver à Nath ou à Manu.
Fra : Je me suis fait la même réflexion que toi.
Moi : Je sais ce que c’est pour avoir déjà été soumis à ce genre d’agression. C’était le jour de la fête pour nos anniversaires à Julien et moi !
Fra : Oui, je m’en souviens. Tes parents m’en avaient touché un mot.
Moi : Nathan et Manu savent ce qu’il convient de faire, nous en avons parlé lors du trajet de retour en bus.
Eli : Je suis tout à fait d’accord avec eux. Ils savent maintenant qu’ils doivent faire plus qu’attention, ils sauront se conduire convenablement sans montrer qu’ils sont gays, j’en suis certaine.
Fra : Je te comprends Élisabeth. J’espère que vous ne vivrez pas ce genre d’événement les garçons !
Nat : Je sais à quoi m’attendre donc je vais, tout comme Manu, redoubler de prudence. De toute façon il est hors de question pour nous de nous tenir par la main en pleine rue ou de nous embrasser à la vue de tous.
Fra : Merci de ne pas m’avoir caché ce que vous avez vu. Je crois que vous êtes tous assez matures pour prendre conscience de ce que l’homophobie apporte comme lots de méchancetés.
Dav : Je souhaite que Nathan et Manu me préviennent s’ils ont le moindre problème, surtout ne le cachez pas !
Nat : Promis grand frère.
Man : Oui, je te le promets.
Fra : Voilà qui est bien. Je pense qu’il est temps d’aller vous coucher. Bonne nuit mes grands enfants. »
Nous embrassons à tour de rôle ma tante. Nous allons directement à l’étage et nous passons par la salle de bain, question de se rafraîchir et se laver les dents : David et Élisabeth en premier, suivis par Nathan et Manu. Pour ma part, j’y passe en dernier et rejoins ensuite la chambre d’amis.
Une fois couché je repense à cette journée et plus précisément à cette rencontre dans le resto. Je me rends compte que Nathan et Manu ont été frappés par ce qui est arrivé à nos deux nouveaux amis. Puis c’est David qui a compris ce que son jeune frère aurait pu subir. Je suis content de savoir qu’il fera attention à eux et qu’il les soutiendra quoi qu’il se passe.
Je pense ensuite à mon départ demain fin de matinée. Je vais retourner à la maison et retrouver mon Julien d’amour. Il faut que je lui parle de ce que j’ai vécu ces quelques jours. J’espère que le moral de mon chéri sera bon, car je serai là pour le booster afin qu’il soit sur pied le plus vite possible. Je m’endors en pensant à lui et je rejoins le pays des rêves.