22-04-2021, 11:43 AM
Voici une suite qui m'a donné bien du mal car, pas satisfait de mon texte, j'ai actionné, volontairement, la touche "delete" de mon ordinateur, effaçant ainsi les plus de douze pages que j'avais originellement prévues de vous adresser. Cette version me satisfait tout-à-fait, j'espère qu'il en sera de même pour vous !
Je n'avais jamais eu de contacts particuliers avec mon grand frère, il avait six ans de plus que moi et je ne l'intéressais pas vraiment, il m'ignorait froidement mais, contrairement à mon autre frère et surtout à mes trois sœurs, il n'a jamais été méchant avec moi et n'a jamais fait la moindre allusion au fait que je n'avais et ne parlais que de mes amis et que très rarement des filles. Il faut dire que j'avais mes trois sœurs qui elles ne se gênaient pas de suggérer que j'étais peut-être PD. Donc je ne portais pas les filles dans mon cœur, celles que j'avais dans mon quotidien familial me suffisaient largement.
L'irruption de mon frère Gabriel, en référence à l'archange, dans notre chambre alors que nous étions à peine réveillés, nous sidéra d'autant plus qu'il s'approcha tranquillement de notre lit et qu'il tira draps et duvet, nous exposant non seulement à une totale nudité mais encore et c'était le plus gênant, dans la phase la plus palpitante d'un orgasme général de notre trio, juste au point de non-retour où nos spermes jaillissaient des profondeurs de nos corps
- Gabriel / C'est bien ce que je pensais mais de là à te trouver entouré de deux autres garçons en pleine jouissance, ça je ne m'y attendais vraiment pas. Là tu fais fort Antoine !
Gabriel était au bord du lit et nous regardait tous les trois très attentivement au point qu'une fraction de seconde je crus qu'il allait empoigner nos sexes. II se retira lentement et quitta la pièce en disant seulement qu'il reviendrait en fin de matinée. La porte refermée, nous fûmes pris d'un fou rire nerveux mélangé chez Peter d'un gémissement alors que son sperme achevait de s'écouler sur mon ventre.
Mary était partie relativement tôt chez sa sœur où elle allait passer le dernier weekend avant Noël, nous avions donc la maison pour nous seuls et c'est en silence que nous prîmes notre petit déjeuner, à la française pour Claude et moi, avec du porridge évidemment pour Peter. C'est à ce moment que je réalisais que mes deux compères étaient toujours à poil et qu'il vaudrait mieux que nous soyons un peu plus présentables lorsque mon grand frère reviendrait.
C'est peu avant midi que la sonnette retentit alors que nous étions les trois dans le salon, toujours très silencieux et surtout, en ce qui me concerne, très inquiet de ce qu'il allait me reprocher, même si le calme apparent dont il avait fait preuve le matin m'avait surpris tout comme la curiosité avec laquelle il nous avait regardés alors que nous étions nus et, franchement dit, indécents pour quelqu'un qui n'avait pas participé à nos plaisir de la nuit. J'étais donc tout à la fois honteux et inquiet pour moi et surtout, peut-être, pour mes amis qui avaient catégoriquement refusé de m'abandonner à la fureur de mon frère. Mais d'un autre côté, je ne regrettais rien de l'orientation de ma nouvelle vie, je me sentais affranchi de ce carcan familial et tout en admettant que ma relation avec Claude et, depuis peu, avec Peter pouvait choquer ma famille, sans parler de la société, je ne me sentais pas coupable. J'assumais parfaitement le plaisir que je prenais avec Claude, cela me semblait même une énorme ouverture vers plus d'égalité et de justice. Mais mon frère n'était certainement pas dans cet état d'esprit derrière la porte que j'étais en train d'ouvrir : il resta quelques instants immobile, l'air très grave avant de pénétrer dans l'entrée et là, à mon immense stupéfaction, il m'embrassa et me serra très fort dans ses bras.
- Gabriel / N'aie pas peur, petit frère, je ne te veux aucun mal, je dois seulement t'expliquer certaines choses, j'espère et je pense que tu comprendras
- Moi Antoine / Mes amis sont là, dans le salon, je n'ai pas envie d'être seul avec toi, je veux qu'ils restent et puissent entendre ce que tu as à me dire
- Gabriel / Aucun problème, j'ai compris que ce sont des amis intimes, très intimes même
Ces trois derniers mots provoquèrent chez moi une inquiétude incontrôlée, ah voilà ! les reproches vont commencer pensais-je tout en regardant Gabriel qui avait l'air étrangement serein. Son attitude, incontestablement, me perturbait, bouleversait toute la défense que je m'étais construite dans la matinée, je me retrouvais face à un inconnu que je ne parvenais pas à cerner. Gabriel tendit la main à Claude et Peter et s'assit dans un des fauteuils tout en restant silencieux durant ce qui me parut un temps très long d'autant que ce n'était pas moi qu'il regardait mais Peter, comme s'il le connaissait
- Antoine / Mais au fait, comment as-tu pu me retrouver, je n'ai donné mon adresse à personne ?
- Gabriel, avec un petit sourire / J'ai fait la connaissance d'une charmante personne qui travaille au consulat et qui m'a donné tes coordonnées, à titre confidentiel bien sûr
- Antoine, très fâché / C'est inadmissible, je vais…
- Gabriel / Non, Antoine, tu ne vas pas mais tu vas me laisser parler, je vais tout simplement t'expliquer le pourquoi de ma présence ici
[Très long silence]
Antoine, j'envie ton courage, un courage que je n'ai pas, celui de quitter notre sainte famille, celui que tu as eu, depuis des années, de ne pas accepter tous les dictats des parents, de tes sœurs et frères, y-compris de moi-même, de notre communauté religieuse, quoi, de tous ces formalismes, de ce qu'on doit faire et respecter, de tout ce que l'on ne doit en aucun cas faire, de demander la permission pour n'importe quel point de ce qu'on pense, de devoir rendre des comptes de tout ce qu'on fait…
Antoine, je n'en peux plus alors moi, ton grand frère qui t'ai toujours ignoré, je t'envie profondément et c'est vers toi et tes amis pourquoi pas, que je me tourne pour que vous m'aidiez à voir clair, pour que tu m'aides à m'en sortir et à m'accepter.
Ce disant, Gabriel avait la voix qui tremblait, je sentais qu'il n'aurait pas fallu grand-chose pour que des larmes jaillissent de ses yeux, cela aurait été la première fois que j'aurais vu mon frère pleurer. Il me prit dans ses bras en me serrant très fort. Nous étions tous bouleversés mais sans très bien savoir pourquoi Gabriel était dans un tel état, sinon qu'il rejetait apparemment notre famille ou qu'il voudrait la rejeter mais n'osait pas.
- Antoine / Gabriel, franchement dit, je suis dans l'expectative car je ne te reconnais pas, il n'y a pas si longtemps je n'existais pas vraiment pour toi, comme si tu me méprisais et crois-moi, cela me faisait autant mal, si ce n'est plus, que les sous-entendus de mon cadet ou les insultes à peine cachées de mes sœurs qui, entre elles parlaient de moi comme "le PD". Et là, maintenant, tu viens me demander à t'aider à voir clair, alors oui, je ne sais pas si je peux te faire confiance ou si c'est une arnaque pour me faire dire des choses qui se retourneraient contre moi. [petit silence] Et j'ai aussi l'impression que tu ne m'as pas tout dit, que tu me caches quelque chose ce qui augmente encore mon malaise
- Gabriel / Oh ! je te comprends et c'est vrai que je ne t'ai pas encore tout dit mais je vais le faire et je pense que tu comprendras alors que je suis sincère et que je ne te veux pas de mal.
[long silence, personne ne dit mot, même Claude et Peter sont crispés]
Comme tu le sais bien, il est très mal vu que nous ayons des amis qui ne font pas parties du cercle de notre communauté ou tout au moins qui ne partagent pas nos convictions. Comme tout le monde, j'ai longtemps respecté ce principe sans difficultés, tant cela me paraissait normal. Mon entrée à l'université, même si j'étais plus que jamais surveillé, m'a néanmoins donné des ouvertures sur une vision différente de la société et, petit à petit, j'ai commencé à m'émanciper intellectuellement d'abord puis pratiquement en inventant des histoires pour bénéficier de plus de liberté, pour participer à des soirées entre étudiants et étudiantes, des soirées très gaies où on buvait de l'alcool, où on sortait avec des filles… C'est dans une de ces soirées que j'ai perdu mon pucelage et c'est à partir de là que j'ai commencé à avoir des problèmes, d'abord avec moi-même puis, rapidement, avec les parents qui se sont méfiés. La relation familiale est devenue très tendue et les accrochages verbaux ont été de plus en plus fréquents, c'est dans ce cadre que j'ai appris la véritable raison de ton départ lorsqu'une de nos sœurs s'est écriée "tu ne vas pas nous faire une crise comme ce PD d'Antoine"; j'ai alors froidement déclaré que je ne supportais ni n'acceptais que mon frère soit traité de PD et que ci-déjà, il y avait d'autres termes à utiliser et j'ai quitté la pièce en claquant la porte. Deux jours après cet esclandre, je suis parti pour Liverpool pour te voir, c'était un besoin impérieux pour moi.
- Claude / Voilà ce que j'appelle une confession impressionnante, je ne te connais pas Gabriel, mais je te félicite pour ton courage
- Gabriel / Merci Claude mais je ne vous ai pas encore tout dit, le plus difficile et le plus grave reste encore à faire.
J'ai un camarade de fac, Serge, avec qui je m'entends très bien, nous travaillons souvent ensemble à la bibliothèque ou chez lui car, évidemment il n'est pas question que je l'amène chez nous. Un soir, après une petite fête avec une dizaine de copains, j'ai voulu rentrer à la maison mais il y avait un gros orage et la roue avant de mon vélo avait été emboutie. Serge m'a alors proposé de dormir chez lui, ce que j'ai accepté avec plaisir. Son studio n'était pas très grand mais bien agencé, avec un lit de 140 cm.
Serge s'excusa de ne pas m'avoir averti que nous devrions dormir dans le même lit mais qu'il pensait que cela ne me poserait pas de problèmes, lui-même en avait l'habitude avec certains de nos camarades de fac. Un peu sous l'influence de mon taux d'alcoolémie je pense, j'ai péremptoirement répondu que, non, cela ne me dérangeait absolument pas et j'ai même ajouté "au contraire !" Nous nous sommes couchés en conservant lui son boxer et moi mon caleçon en toile. J'observais une avancée dans son vêtement et une tache humide sur le tissus. Nous avons encore bavardé avant de chercher le sommeil qui ne venait pas, pour ma part j'étais excité comme une puce, tu penses, j'étais dans le même lit qu'un garçon pratiquement nu, comme moi-même. Je réalisais que mon sexe était dur, j'avais envie de quelque chose mais je ne savais pas de quoi jusqu'à ce que je sente une main qui se pose sur mon ventre et qui, quelques instants plus tard, vu mon absence de protestations, se déplaça directement sur l'étoffe qui me protégeait. Mon cœur battait à cent à l'heure, je sentais mon caleçon qui devenait de plus en plus humide. La main amie de Serge avait trouvé l'ouverture du vêtement et elle exerçait maintenant un léger va-et-vient sur mon pénis aussi tendu qu'une barre de fer. De léger, le mouvement de la main se fit plus ferme, plus rapide aussi, j'étais aux anges, j'étais incapable de retenir mes gémissements qui se faisaient de plus en plus bruyant. Une main s'empara de la mienne et la plaça directement sur l'organe nu de Serge en amorçant le même mouvement qu'il exerçait toujours sur le mien
- Serge / tu mouilles bien, Gabriel, j'espère que tu apprécies ce moment de plaisir. Tu sens mon prépuce qui recouvre mon gland au gré de tes mouvements, c'est tellement bon. Je sens les spasmes de ta queue, je sens les miens qui viennent du plus profond de moi-même, comme les tiens. Ohhhhh, Ouiiiiiiii, ma main est pleine de ton sperme
- Gabriel / et ma main reçoit encore les derniers jets de ta jouissance.
- Serge & Gabriel / Que c'était bon !
À ce moment de son récit, nous les trois garçons, caressions notre entre-jambes et nous pouvions observer la protubérance de nos pantalons. Je touchais celle de Claude, Gabriel avait le regard fixé sur Peter.
- Gabriel / Et le pire, frérot, c'est que j'ai aimé ce moment alors même que je savais que j'étais en contradiction avec tout ce en quoi j'avais cru jusqu'à cet instant
- Antoine / Je n'ai rien à dire sur ton récit mais j'ai une question à laquelle je souhaite que tu répondes avec une très grande honnêteté : est-ce que tu regrettes ce que tu as fait avec ton ami Serge ?
- Gabriel / [après un instant de réflexion] Non, je ne regrette rien. [silence] j'ai même envie de recommencer !
- Antoine / Alors je te pardonne
Et me levant, je le pris dans mes bras, nous avions tous les quatre les larmes aux yeux. Toutes ces émotions nous avaient donné faim et Gabriel nous offrit un bon repas au restaurant, n'exagérons tout de même pas, bon pour la cuisine anglaise !
Pour une fois il ne pleuvait pas aussi en avons-nous profité pour faire un tour de ville et c'est vers 18 heures que nous sommes rentrés. Nous n'avions pas encore retiré nos manteaux que le téléphone sonnait : c'était Mary qui nous informait que sa sœur avait tellement insisté pour qu'elles passent Noël ensemble à Glasgow qu'elle avait finalement accepté mais que cela l'ennuyait pour Peter qui pouvait sans autre les rejoindre. Peter prit la conversation et rassura sa tante en lui disant que nous nous entendions très bien, que mon frère avait fait la surprise de venir et que donc elle ne devait se faire aucun souci pour nous. Avant de raccrocher, elle précisa encore que le réfrigérateur était plein et les victuailles pour Noël étaient à la cave.
Nous allions donc passer une fête entre garçons, la seule chose qui nous préoccupait Claude et moi, c'était de savoir quelle devait être notre attitude en présence de Gabriel : avait-il véritablement viré de bord ou ses préjugés allaient-ils brusquement ressortir ?
Le repas, préparé par Peter qui se révéla un excellent cuisinier, une fois avalé et la cuisine rangée, nous nous installâmes confortablement au salon et nous passâmes une agréable soirée à discuter des grands problèmes du moment. J'étais assis dans un vaste fauteuil en cuir et Claude s'était blotti sur mes genoux, nos mains se promenaient sans arrière-pensée sur nos corps.
L'heure de se coucher étant arrivée, nous avions décidé que Gabriel occuperait la chambre de Peter et que ce dernier partagerait notre grand lit. Cette répartition me convenait tout-à-fait, même si d'un côté elle me frustrait un peu : Bien évidemment je n'avais jamais vu mon frère nu, ni même en sous-vêtements et j'aurais appréhendé de le voir se déshabiller devant moi mais, en même temps la curiosité me titillait d'en savoir, disons-le honnêtement, d'en voir plus.
Vers les six heures du matin, nous nous réveillons pour aller en mode zombie soulager nos vessies et, normalement, nous retournons au lit et nous rendormons sans problèmes, si ce n'est sans câlins. Mais en cette matinée nous avons pris conscience que quelque chose ne jouait pas : nous n'étions que deux devant la cuvette des toilettes pour nous soulager alors que nous aurions dû être trois ; dans la brume de notre cerveau endormi, nous nous sommes comptés et recomptés mais le résultat était toujours le même : nous n'étions que Claude et moi à secouer la dernière goutte de nos sexes. Perplexes, nous retournons dans notre chambre et la première chose que nous voyons sur une chaise, c'est le boxer de Peter ce qui nous surprit car si le garçon n'est pas pudique, il n'aime pas se promener cul nu dans la maison. Un coup d'œil à la cuisine et à la porte d'entrée toujours fermée mais toujours pas de Peter. Antoine a soudain un grand sourire et se met à rire doucement
- Mais bien sûr, il a tout simplement rejoint ton frère dans sa chambre !
- Antoine / Mais que veux tu qu'il fasse dans sa chambre ?
- Claude / [en riant franchement] Dans la chambre ils ne font rien mais dans le lit ils font ce que nous aimons tellement faire toi et moi
- Antoine / [en commençant à rire] mais il n'est pas…
et à ce moment je pense à son copain Serge et à ce que Gabriel nous a avoué " Non, je ne regrette rien. J'ai même envie de recommencer" et je revois le regard qu'il portait sur Peter !
Nous n'avons pas hésité longtemps, discrètement nous avons entr'ouvert la porte et nous avons vu : deux garçons qui dormaient profondément, l'un et l'autre nus, Gabriel couché sur le corps de Peter avec sa jambe entre celles de notre ami, deux sexes encore en semi-érection et luisants, celui de Peter dans la main de mon frère. Et il n'y avait aucun doute à avoir sur ce qui s'était passé au cours de la nuit, plusieurs taches, certaines déjà sèches et d'autres encore humides, étaient clairement visibles. Les deux avaient dû prendre beaucoup de plaisir et mon frère n'avait pas perdu de temps pour assouvir son "envie de recommencer".
De retour dans notre chambre, il s'est avéré indispensable de satisfaire nos corps surchauffés par ce que nous avions vu.
Le matin à notre réveil vers dix heures, nous étions trois dans le lit : Claude, Peter et moi !
Je n'avais jamais eu de contacts particuliers avec mon grand frère, il avait six ans de plus que moi et je ne l'intéressais pas vraiment, il m'ignorait froidement mais, contrairement à mon autre frère et surtout à mes trois sœurs, il n'a jamais été méchant avec moi et n'a jamais fait la moindre allusion au fait que je n'avais et ne parlais que de mes amis et que très rarement des filles. Il faut dire que j'avais mes trois sœurs qui elles ne se gênaient pas de suggérer que j'étais peut-être PD. Donc je ne portais pas les filles dans mon cœur, celles que j'avais dans mon quotidien familial me suffisaient largement.
L'irruption de mon frère Gabriel, en référence à l'archange, dans notre chambre alors que nous étions à peine réveillés, nous sidéra d'autant plus qu'il s'approcha tranquillement de notre lit et qu'il tira draps et duvet, nous exposant non seulement à une totale nudité mais encore et c'était le plus gênant, dans la phase la plus palpitante d'un orgasme général de notre trio, juste au point de non-retour où nos spermes jaillissaient des profondeurs de nos corps
- Gabriel / C'est bien ce que je pensais mais de là à te trouver entouré de deux autres garçons en pleine jouissance, ça je ne m'y attendais vraiment pas. Là tu fais fort Antoine !
Gabriel était au bord du lit et nous regardait tous les trois très attentivement au point qu'une fraction de seconde je crus qu'il allait empoigner nos sexes. II se retira lentement et quitta la pièce en disant seulement qu'il reviendrait en fin de matinée. La porte refermée, nous fûmes pris d'un fou rire nerveux mélangé chez Peter d'un gémissement alors que son sperme achevait de s'écouler sur mon ventre.
Mary était partie relativement tôt chez sa sœur où elle allait passer le dernier weekend avant Noël, nous avions donc la maison pour nous seuls et c'est en silence que nous prîmes notre petit déjeuner, à la française pour Claude et moi, avec du porridge évidemment pour Peter. C'est à ce moment que je réalisais que mes deux compères étaient toujours à poil et qu'il vaudrait mieux que nous soyons un peu plus présentables lorsque mon grand frère reviendrait.
C'est peu avant midi que la sonnette retentit alors que nous étions les trois dans le salon, toujours très silencieux et surtout, en ce qui me concerne, très inquiet de ce qu'il allait me reprocher, même si le calme apparent dont il avait fait preuve le matin m'avait surpris tout comme la curiosité avec laquelle il nous avait regardés alors que nous étions nus et, franchement dit, indécents pour quelqu'un qui n'avait pas participé à nos plaisir de la nuit. J'étais donc tout à la fois honteux et inquiet pour moi et surtout, peut-être, pour mes amis qui avaient catégoriquement refusé de m'abandonner à la fureur de mon frère. Mais d'un autre côté, je ne regrettais rien de l'orientation de ma nouvelle vie, je me sentais affranchi de ce carcan familial et tout en admettant que ma relation avec Claude et, depuis peu, avec Peter pouvait choquer ma famille, sans parler de la société, je ne me sentais pas coupable. J'assumais parfaitement le plaisir que je prenais avec Claude, cela me semblait même une énorme ouverture vers plus d'égalité et de justice. Mais mon frère n'était certainement pas dans cet état d'esprit derrière la porte que j'étais en train d'ouvrir : il resta quelques instants immobile, l'air très grave avant de pénétrer dans l'entrée et là, à mon immense stupéfaction, il m'embrassa et me serra très fort dans ses bras.
- Gabriel / N'aie pas peur, petit frère, je ne te veux aucun mal, je dois seulement t'expliquer certaines choses, j'espère et je pense que tu comprendras
- Moi Antoine / Mes amis sont là, dans le salon, je n'ai pas envie d'être seul avec toi, je veux qu'ils restent et puissent entendre ce que tu as à me dire
- Gabriel / Aucun problème, j'ai compris que ce sont des amis intimes, très intimes même
Ces trois derniers mots provoquèrent chez moi une inquiétude incontrôlée, ah voilà ! les reproches vont commencer pensais-je tout en regardant Gabriel qui avait l'air étrangement serein. Son attitude, incontestablement, me perturbait, bouleversait toute la défense que je m'étais construite dans la matinée, je me retrouvais face à un inconnu que je ne parvenais pas à cerner. Gabriel tendit la main à Claude et Peter et s'assit dans un des fauteuils tout en restant silencieux durant ce qui me parut un temps très long d'autant que ce n'était pas moi qu'il regardait mais Peter, comme s'il le connaissait
- Antoine / Mais au fait, comment as-tu pu me retrouver, je n'ai donné mon adresse à personne ?
- Gabriel, avec un petit sourire / J'ai fait la connaissance d'une charmante personne qui travaille au consulat et qui m'a donné tes coordonnées, à titre confidentiel bien sûr
- Antoine, très fâché / C'est inadmissible, je vais…
- Gabriel / Non, Antoine, tu ne vas pas mais tu vas me laisser parler, je vais tout simplement t'expliquer le pourquoi de ma présence ici
[Très long silence]
Antoine, j'envie ton courage, un courage que je n'ai pas, celui de quitter notre sainte famille, celui que tu as eu, depuis des années, de ne pas accepter tous les dictats des parents, de tes sœurs et frères, y-compris de moi-même, de notre communauté religieuse, quoi, de tous ces formalismes, de ce qu'on doit faire et respecter, de tout ce que l'on ne doit en aucun cas faire, de demander la permission pour n'importe quel point de ce qu'on pense, de devoir rendre des comptes de tout ce qu'on fait…
Antoine, je n'en peux plus alors moi, ton grand frère qui t'ai toujours ignoré, je t'envie profondément et c'est vers toi et tes amis pourquoi pas, que je me tourne pour que vous m'aidiez à voir clair, pour que tu m'aides à m'en sortir et à m'accepter.
Ce disant, Gabriel avait la voix qui tremblait, je sentais qu'il n'aurait pas fallu grand-chose pour que des larmes jaillissent de ses yeux, cela aurait été la première fois que j'aurais vu mon frère pleurer. Il me prit dans ses bras en me serrant très fort. Nous étions tous bouleversés mais sans très bien savoir pourquoi Gabriel était dans un tel état, sinon qu'il rejetait apparemment notre famille ou qu'il voudrait la rejeter mais n'osait pas.
- Antoine / Gabriel, franchement dit, je suis dans l'expectative car je ne te reconnais pas, il n'y a pas si longtemps je n'existais pas vraiment pour toi, comme si tu me méprisais et crois-moi, cela me faisait autant mal, si ce n'est plus, que les sous-entendus de mon cadet ou les insultes à peine cachées de mes sœurs qui, entre elles parlaient de moi comme "le PD". Et là, maintenant, tu viens me demander à t'aider à voir clair, alors oui, je ne sais pas si je peux te faire confiance ou si c'est une arnaque pour me faire dire des choses qui se retourneraient contre moi. [petit silence] Et j'ai aussi l'impression que tu ne m'as pas tout dit, que tu me caches quelque chose ce qui augmente encore mon malaise
- Gabriel / Oh ! je te comprends et c'est vrai que je ne t'ai pas encore tout dit mais je vais le faire et je pense que tu comprendras alors que je suis sincère et que je ne te veux pas de mal.
[long silence, personne ne dit mot, même Claude et Peter sont crispés]
Comme tu le sais bien, il est très mal vu que nous ayons des amis qui ne font pas parties du cercle de notre communauté ou tout au moins qui ne partagent pas nos convictions. Comme tout le monde, j'ai longtemps respecté ce principe sans difficultés, tant cela me paraissait normal. Mon entrée à l'université, même si j'étais plus que jamais surveillé, m'a néanmoins donné des ouvertures sur une vision différente de la société et, petit à petit, j'ai commencé à m'émanciper intellectuellement d'abord puis pratiquement en inventant des histoires pour bénéficier de plus de liberté, pour participer à des soirées entre étudiants et étudiantes, des soirées très gaies où on buvait de l'alcool, où on sortait avec des filles… C'est dans une de ces soirées que j'ai perdu mon pucelage et c'est à partir de là que j'ai commencé à avoir des problèmes, d'abord avec moi-même puis, rapidement, avec les parents qui se sont méfiés. La relation familiale est devenue très tendue et les accrochages verbaux ont été de plus en plus fréquents, c'est dans ce cadre que j'ai appris la véritable raison de ton départ lorsqu'une de nos sœurs s'est écriée "tu ne vas pas nous faire une crise comme ce PD d'Antoine"; j'ai alors froidement déclaré que je ne supportais ni n'acceptais que mon frère soit traité de PD et que ci-déjà, il y avait d'autres termes à utiliser et j'ai quitté la pièce en claquant la porte. Deux jours après cet esclandre, je suis parti pour Liverpool pour te voir, c'était un besoin impérieux pour moi.
- Claude / Voilà ce que j'appelle une confession impressionnante, je ne te connais pas Gabriel, mais je te félicite pour ton courage
- Gabriel / Merci Claude mais je ne vous ai pas encore tout dit, le plus difficile et le plus grave reste encore à faire.
J'ai un camarade de fac, Serge, avec qui je m'entends très bien, nous travaillons souvent ensemble à la bibliothèque ou chez lui car, évidemment il n'est pas question que je l'amène chez nous. Un soir, après une petite fête avec une dizaine de copains, j'ai voulu rentrer à la maison mais il y avait un gros orage et la roue avant de mon vélo avait été emboutie. Serge m'a alors proposé de dormir chez lui, ce que j'ai accepté avec plaisir. Son studio n'était pas très grand mais bien agencé, avec un lit de 140 cm.
Serge s'excusa de ne pas m'avoir averti que nous devrions dormir dans le même lit mais qu'il pensait que cela ne me poserait pas de problèmes, lui-même en avait l'habitude avec certains de nos camarades de fac. Un peu sous l'influence de mon taux d'alcoolémie je pense, j'ai péremptoirement répondu que, non, cela ne me dérangeait absolument pas et j'ai même ajouté "au contraire !" Nous nous sommes couchés en conservant lui son boxer et moi mon caleçon en toile. J'observais une avancée dans son vêtement et une tache humide sur le tissus. Nous avons encore bavardé avant de chercher le sommeil qui ne venait pas, pour ma part j'étais excité comme une puce, tu penses, j'étais dans le même lit qu'un garçon pratiquement nu, comme moi-même. Je réalisais que mon sexe était dur, j'avais envie de quelque chose mais je ne savais pas de quoi jusqu'à ce que je sente une main qui se pose sur mon ventre et qui, quelques instants plus tard, vu mon absence de protestations, se déplaça directement sur l'étoffe qui me protégeait. Mon cœur battait à cent à l'heure, je sentais mon caleçon qui devenait de plus en plus humide. La main amie de Serge avait trouvé l'ouverture du vêtement et elle exerçait maintenant un léger va-et-vient sur mon pénis aussi tendu qu'une barre de fer. De léger, le mouvement de la main se fit plus ferme, plus rapide aussi, j'étais aux anges, j'étais incapable de retenir mes gémissements qui se faisaient de plus en plus bruyant. Une main s'empara de la mienne et la plaça directement sur l'organe nu de Serge en amorçant le même mouvement qu'il exerçait toujours sur le mien
- Serge / tu mouilles bien, Gabriel, j'espère que tu apprécies ce moment de plaisir. Tu sens mon prépuce qui recouvre mon gland au gré de tes mouvements, c'est tellement bon. Je sens les spasmes de ta queue, je sens les miens qui viennent du plus profond de moi-même, comme les tiens. Ohhhhh, Ouiiiiiiii, ma main est pleine de ton sperme
- Gabriel / et ma main reçoit encore les derniers jets de ta jouissance.
- Serge & Gabriel / Que c'était bon !
À ce moment de son récit, nous les trois garçons, caressions notre entre-jambes et nous pouvions observer la protubérance de nos pantalons. Je touchais celle de Claude, Gabriel avait le regard fixé sur Peter.
- Gabriel / Et le pire, frérot, c'est que j'ai aimé ce moment alors même que je savais que j'étais en contradiction avec tout ce en quoi j'avais cru jusqu'à cet instant
- Antoine / Je n'ai rien à dire sur ton récit mais j'ai une question à laquelle je souhaite que tu répondes avec une très grande honnêteté : est-ce que tu regrettes ce que tu as fait avec ton ami Serge ?
- Gabriel / [après un instant de réflexion] Non, je ne regrette rien. [silence] j'ai même envie de recommencer !
- Antoine / Alors je te pardonne
Et me levant, je le pris dans mes bras, nous avions tous les quatre les larmes aux yeux. Toutes ces émotions nous avaient donné faim et Gabriel nous offrit un bon repas au restaurant, n'exagérons tout de même pas, bon pour la cuisine anglaise !
Pour une fois il ne pleuvait pas aussi en avons-nous profité pour faire un tour de ville et c'est vers 18 heures que nous sommes rentrés. Nous n'avions pas encore retiré nos manteaux que le téléphone sonnait : c'était Mary qui nous informait que sa sœur avait tellement insisté pour qu'elles passent Noël ensemble à Glasgow qu'elle avait finalement accepté mais que cela l'ennuyait pour Peter qui pouvait sans autre les rejoindre. Peter prit la conversation et rassura sa tante en lui disant que nous nous entendions très bien, que mon frère avait fait la surprise de venir et que donc elle ne devait se faire aucun souci pour nous. Avant de raccrocher, elle précisa encore que le réfrigérateur était plein et les victuailles pour Noël étaient à la cave.
Nous allions donc passer une fête entre garçons, la seule chose qui nous préoccupait Claude et moi, c'était de savoir quelle devait être notre attitude en présence de Gabriel : avait-il véritablement viré de bord ou ses préjugés allaient-ils brusquement ressortir ?
Le repas, préparé par Peter qui se révéla un excellent cuisinier, une fois avalé et la cuisine rangée, nous nous installâmes confortablement au salon et nous passâmes une agréable soirée à discuter des grands problèmes du moment. J'étais assis dans un vaste fauteuil en cuir et Claude s'était blotti sur mes genoux, nos mains se promenaient sans arrière-pensée sur nos corps.
L'heure de se coucher étant arrivée, nous avions décidé que Gabriel occuperait la chambre de Peter et que ce dernier partagerait notre grand lit. Cette répartition me convenait tout-à-fait, même si d'un côté elle me frustrait un peu : Bien évidemment je n'avais jamais vu mon frère nu, ni même en sous-vêtements et j'aurais appréhendé de le voir se déshabiller devant moi mais, en même temps la curiosité me titillait d'en savoir, disons-le honnêtement, d'en voir plus.
Vers les six heures du matin, nous nous réveillons pour aller en mode zombie soulager nos vessies et, normalement, nous retournons au lit et nous rendormons sans problèmes, si ce n'est sans câlins. Mais en cette matinée nous avons pris conscience que quelque chose ne jouait pas : nous n'étions que deux devant la cuvette des toilettes pour nous soulager alors que nous aurions dû être trois ; dans la brume de notre cerveau endormi, nous nous sommes comptés et recomptés mais le résultat était toujours le même : nous n'étions que Claude et moi à secouer la dernière goutte de nos sexes. Perplexes, nous retournons dans notre chambre et la première chose que nous voyons sur une chaise, c'est le boxer de Peter ce qui nous surprit car si le garçon n'est pas pudique, il n'aime pas se promener cul nu dans la maison. Un coup d'œil à la cuisine et à la porte d'entrée toujours fermée mais toujours pas de Peter. Antoine a soudain un grand sourire et se met à rire doucement
- Mais bien sûr, il a tout simplement rejoint ton frère dans sa chambre !
- Antoine / Mais que veux tu qu'il fasse dans sa chambre ?
- Claude / [en riant franchement] Dans la chambre ils ne font rien mais dans le lit ils font ce que nous aimons tellement faire toi et moi
- Antoine / [en commençant à rire] mais il n'est pas…
et à ce moment je pense à son copain Serge et à ce que Gabriel nous a avoué " Non, je ne regrette rien. J'ai même envie de recommencer" et je revois le regard qu'il portait sur Peter !
Nous n'avons pas hésité longtemps, discrètement nous avons entr'ouvert la porte et nous avons vu : deux garçons qui dormaient profondément, l'un et l'autre nus, Gabriel couché sur le corps de Peter avec sa jambe entre celles de notre ami, deux sexes encore en semi-érection et luisants, celui de Peter dans la main de mon frère. Et il n'y avait aucun doute à avoir sur ce qui s'était passé au cours de la nuit, plusieurs taches, certaines déjà sèches et d'autres encore humides, étaient clairement visibles. Les deux avaient dû prendre beaucoup de plaisir et mon frère n'avait pas perdu de temps pour assouvir son "envie de recommencer".
De retour dans notre chambre, il s'est avéré indispensable de satisfaire nos corps surchauffés par ce que nous avions vu.
Le matin à notre réveil vers dix heures, nous étions trois dans le lit : Claude, Peter et moi !