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Brèves petites aventures... - Nostalgique - 13-02-2021

Brèves petites aventures…

Sous ce titre, je vais écrire quelques petits récits en principe assez courts voir très brefs, mais je me connais il arrivera certainement que mon imagination m'entraîne beaucoup plus loin que prévu !
Comme d'habitude, je compte sur vous pour que vous me fassiez part de vos réactions, surtout si elles sont négatives.
Ces récits, numérotés, se succèderont sans fréquence précise, tout simplement au grés de mes envies, parfois très sages, d'autres qui seront plus osées...
Merci de votre amitié à tous, je vous embrasse affectueusement



1. Une simple question

C'est en allant une fois au sauna près de chez moi, n'ayant rien de mieux à faire en ce jour de pluie glacée, que je fis la rencontre de Claude. Nous avions du reste failli ne pas nous voir car il s'apprêtait à partir lorsque je suis arrivé : il venait de laisser tomber le linge qui cachait sa nudité alors que mon slip venait de dévoiler son contenu. Pour une raison que nous ignorons encore aujourd'hui, cela a fait clic entre nous deux, sans que nous ayons eu besoin de vraiment échanger un regard. Physiquement Claude n'avait rien de particulier, tout comme moi : nous étions un peu passe-partout ! Il avait une chevelure blond foncé alors que je tirais sur le clair, nous devions faire dans les 180 cm et nous n'avions pratiquement pas de graisse et une musculature normale. Nos bites, que nous avions brièvement entrevues dans le vestiaire, étaient plutôt fines et longues, toutes deux recouvertes d'un prépuce qui, chez moi, dessinait assez bien la forme de mon gland. Chez l'un comme chez l'autre, une fine toison avait élu domicile sur nos testicules, de tailles normales, un peu plus visible chez Claude vu leur couleur semblable à ses cheveux. Nos thorax n'étaient pas imberbes mais recouverts d'une très discrète toison.
Claude n'a donc pas quitté le sauna, il a tranquillement ressorti sa jambe de son slip, rajusté sa serviette autour de la taille et nous sommes descendus au sous-sol. Il est entré dans une cabine, je l'ai suivi sans hésitation, il disposait son linge sur le matelas et s'assit en s'appuyant contre l'un des murs. Je fis de même sur la paroi lui faisant face. Nos sexes reposaient sagement sur le sol, entre nos jambes légèrement écartées ce qui nous donnaient un aperçu partiel sur la partie arrière de notre bas-ventre. Jusqu'à présent, nous n'avions échangé aucune parole, par contre nous nous regardions avec un intérêt évident, sans gêne apparente mais avec une envie tacite d'en voir un peu plus que ce que nous pouvions voir : tout naturellement j'écartais un peu plus mes jambes tout en les repliant vers mon thorax ce qui dégageait une bonne partie de mes fesses et de mon cul, laissant au mieux suggérer ce qu'on ne voyait pas encore. Quelques instants plus tard, Claude avait adopté ma position et, comme la cabine n'était pas bien large, un premier et bref contact corporel se produisit : ce fut notre premier sourire.
- Moi / Salut, moi c'est Antoine
- Claude / et moi c'est Claude
- Claude et moi / [pratiquement ensemble] Tu es beau, tu sais ! Oui, enfin, n'exagérons pas !
Ce fut notre premier rire ensemble. Le sexe de Claude avait, me semble-t-il, eu un léger mouvement.
- Claude / À quoi tu penses, tu as l'air bien sérieux ? ça vas où tu es gêné ? C'est la première fois que tu viens ici ?
- Antoine / Je réfléchis au curieux hasard de notre rencontre car je viens assez régulièrement et je ne t'avais encore jamais vu ; j'ai du plaisir à te regarder, tu as une expression corporelle que j'apprécie, je ne sais pas pourquoi !
- Claude / Tu l'as dit tout à l'heure, parce que je suis beau ! Je plaisante bien sûr, mais toi également tu as quelque chose de spécial.
Tu vois, je m'étonne car normalement j'aurais eu envie de te toucher, de te prodiguer des caresses et là, je n'ai aucune envie de ce genre. J'aimerais qu'on discute tranquillement pour qu'on se connaisse bien avant d'entreprendre éventuellement une relation plus particulière
- Antoine / D'accord, alors viens au premier étage, il y a des tartares de bœuf absolument délicieux, j'aime cet endroit car on peut y aller dans n'importe quelle tenue, en veston cravate, oui je t'assure j'ai vu quelqu'un habillé de cette manière alors que son vis-à-vis était à poil. Allons-y, je t'invite
Claude est mort de rire en imaginant la scène de l'homme en cravate et de l'autre nu et nous montons les deux avec le sentiment qu'un lien est en train de se créer entre nous. Le tartare était à la hauteur de sa réputation, le Beaujolais suffisamment correct pour que nous vidions la bouteille à nous deux. Nous avons discuté jusqu'à la fermeture, nous nous connaissions dès lors suffisamment pour deviner que nous pourrions très bien nous entendre et pas seulement sur le plan sexuel. D'un commun accord, nous avons décidé de ne rien précipiter, nous avons échangé nos numéros de portables et nous nous sommes dit "À bientôt"

Je fréquentais le lycée de ma ville et j'avais beaucoup de plaisir à étudier, j'avais d'excellents camarades et tous connaissaient mon attirance pour les garçons, ils savaient qu'ils de risquaient rien s'ils ne souhaitaient rien, ce qui était le cas à une ou deux exceptions près mais que je n'exploitais pas, je ne voulais pas mélanger plaisir et travail ! Dans cette classe, il y avait malgré tout trois quatre élèves qui ne se gênaient pas de tenir des propos pas véritablement homophobes mais qui maniaient des plaisanteries et des remarques plus que douteuses sur les homosexuels. Je le savais, je les entendais mais je n'y prêtais pas plus d'attention que cela, d'autant qu'ils n'étaient pas vraiment méchants, même si une fois ils avaient failli me déculotter : des amis étaient survenus au bon moment, ils avaient infligé une bonne raclée aux trois qui s'étaient attaqués à moi et ils n'avaient plus jamais récidivé !
- ? / Antoine, tu as cinq minutes pour moi, j'aimerais te demander quelque chose ?
Je me retournais vivement, je connaissais cette voix, disons qu'il s'appelait Gérard, un garçon qui tenait parfois des propos peu aimables pour les gens comme moi mais qui ne se joignait pas au groupe des quatre. Je ne recherchais donc pas particulièrement sa compagnie, je l'évitais plutôt et lui m'ignorait froidement. Sa demande me pris de court et je bafouillais un peu
- Antoine / Oui, mais je ne vois pas très bien en quoi je peux t'être utile et il n'y a pas si longtemps, tu m'as franchement humilié par tes remarques sur mon physique
- Gérard / Oui, je m'en excuse, je me suis un peu laissé entraîner mais du reste ce n'était pas si méchant ! Bon, peut-on se voir à la fin des cours ce soir ?
- Antoine / [moi craignant un piège] Non, le soir je n'aime pas tellement, je te propose demain à midi. Mais surtout, pourquoi tu ne m'en parles pas maintenant ?
- Gérard / C'est délicat et j'ai besoin de temps. Je te propose mercredi à midi et je t'invite pout manger une assiette dans un petit bistrot comme ça on aura tout le temps puisqu'on a pas cours l'après-midi
- Antoine / D'accord !
Et il partit sans un mot de plus, me laissant plus que perplexe. Je ne voyais vraiment pas ce que ce pur hétéro pouvait me vouloir surtout que cela semblait délicat. Assez réticent et très sur ma garde, nous nous sommes rendus ensemble à son petit restaurant qui ne devait être fréquenté que pas des habitués, tellement il était bien caché au fond d'une ruelle. L'assiette du jour était simple mais excellente, nous avions été placés à une table un peu isolée de sorte que nous avons pu discuter sans être dérangés.
- Gérard / Même si tu es P…, gay excuse-moi, je sais que tu es un garçon bien et que l'on peut avoir confiance en toi et en ta discrétion si on te le demande, et je demande que ma démarche reste strictement entre nous. Je peux vraiment compter sur toi ?
- Antoine / En principe oui, bien sûr, pour autant que ce que tu vas me dire ne se retourne pas contre moi, sous une forme ou une autre.
- Gérard / Alors voilà, depuis quelque temps, je me pose des questions sur mon [longue hésitation] orientation sexuelle
- et tu peux imaginer que ce questionnement me bouleverse complètement. Donc il faut absolument que je sache où j'en suis et j'ai décidé que le mieux serait que je vive une expérience avec un garçon, et j'insiste sur le mot expérience. Et j'aimerais que ce soit avec toi car j'ai confiance en toi et que tu n'abuseras pas de cette situation
Je restais absolument sans voix devant cet aveu totalement inattendu venant de sa part et qui avait dû lui causer beaucoup d'efforts pour en arriver à cette confidence.
- Antoine / Excuse-moi, mais j'ai besoin de reprendre mes esprits et de réfléchir un peu avant de donner une première esquisse de réponse
Un peu à ma honte, j'ai d'abord eu, fugitivement mais quand même, une vision de ce garçon nu devant moi m'exposant toute son intimité. Je me repris vite mais j'ai eu le temps de sentir une légère érection dans mon slip. Ensuite, je lui fis part de l'incongruité de sa demande, moi un camarade qui le voyait chaque jour en classe ou au vestiaire lors du sport. Et lui, si sa démarche échouait ou dérapait, serait-il capable de ne pas me trahir en m'accusant d'avoir tout manigancé ? Je lui expliquai ma réticence et mes doutes sur son idée mais ses arguments me parurent assez sincères et même convaincants
- Antoine / Ecoute, je ne te dis pas non, mais je vais y réfléchir. J'ai un très bon ami, gay comme moi et en qui j'ai entière confiance. Je vais lui en parler, bien entendu sans lui donner ton nom afin de voir ce qu'il pense de ta demande. Et de toutes façons, pour autant que je donne suite à ta demande d'expérience, je ne serai pas seul avec toi, je lui demanderai d'être également présent : je ne veux et ne peux pas prendre le risque d'être seul avec toi, j'ai besoin d'un témoin. D'ici quelques temps, je te donnerai notre réponse.
En rentrant chez moi, j'informais Claude que je serais au sauna et que je serais heureux qu'il y soit également. Le soir, nous étions attablés autour de notre tartare et de notre bouteille de Beaujolais alors que je lui racontais la demande qui m'avait été faite. Avant cette agape nous avions pris un bain dans la petite piscine, nos jambes s'étaient mêlées à celles de nos voisins, quelques caresses bien placées nous avaient émoustillés de sorte que nous nous sommes retrouvés tous les deux dans un grande cabine où sous l'œil concupiscent de plusieurs clients je chevauchais et enculais joyeusement Claude : c'était une première en public car normalement cet exercice se pratiquait chez l'un ou l'autre, dans le calme et la quiétude de nos appartements respectifs. Mais ce soir, c'était différent, le corps nu de Gérard se profilait entre nous…
Gérard m'avait proposé de venir chez moi un vendredi soir vers 20 heures car ses parents et ses frères seraient en déplacement, nous disposerions donc de tout notre temps me précisa-t-il. Il savait que mon ami serait là et cela n'avait pas l'air de le déranger car je lui avais garanti une confidentialité absolue, j'avais même l'impression que cette présence l'excitait plus tôt ! Claude viendrait chez moi dans l'après-midi ce qui nous donnerait le temps de nous accorder un moment de plaisir, nous serions donc mûrs pour nous occuper de Gérard.
Il n'était de loin pas encore l'heure prévue lorsque la sonnette se fit entendre, Claude et moi étions à poil en train de nous faire du bien mais sans excès afin d'être en forme pour mon ami. J'enfilais en hâte un bermuda pour accueillir mon copain de classe. Il me tendit la main alors que je lui fis la bise, à mi-chemin entre la joue et ses lèvres. Il était vêtu d'un survêtement beige très léger, moulant et d'un T-shirt de la même couleur. Il était plaisant à voir et je remarquais immédiatement son sexe moulé par un vêtement manifestement trop petit pour lui. Je l'introduisis dans le salon où Claude était en train d'enfiler son slip tout en regardant en direction de notre candidat
- Gérard / [stupéfait et affolé] Mais Claude, qu'est-ce que tu fais ici ?
- Claude / [non moins stupéfait mais très calme] ça pour une surprise, c'en est une je ne m'attendais vraiment pas à me trouver en face de mon cousin pour un test homosexuel, toi l'hétéro pur et dur
- Gérard / Non, ce n'est pas ce que tu crois, je suis ici juste pour voir Antoine, du reste je vais vous laisser, je repars…
- Antoine / Si je comprends bien, vous êtes cousins et vous vous connaissez ?
- Claude / Eh oui ! j'ai depuis longtemps flaché sur lui et son très joli cul, mais dans la famille, il faut un minimum de respect, surtout dans sa famille, ah ah ah !
- Gérard / [rouge pivoine et son sexe me paraissait encore plus moulé que tout à l'heure] Bon je rentre car…
- Antoine / Tout ça, Gérard, c'était bien entendu non prévu mais vois-tu, maintenant que Claude sait que tu es candidat à être gay et que toi tu as découvert que Claude fréquente assidument les homos, je crois que le mieux à faire c'est de tenir la soirée comme prévu
Je fis asseoir Gérard à ma gauche et Claude à ma droite. Je mis une musique douce, il fallait absolument détendre l'atmosphère qui était malgré tout assez tendue. Une excellente bouteille de Bourgogne contribua à nous calmer tous et à instaurer entre nous une certaine tranquillité, chacun était plongé dans ses pensées. Je ne sais ni quand ni comment c'est arrivé mais Gérard était allongé, sa tête sur mon ventre, les yeux fermés mais parfaitement éveillé. Son survêtement toujours plus étroit marquait sans aucun doute possible les contours de son sexe, manifestement tendu à l'extrême, mes caresses sur son vêtement y étant sûrement pour quelque chose. Claude avait changé de place et avait maintenant les jambes et les fesses de son cousin sur ses jambes, son entre-jambe à portée de main et il commençait également à lui prodiguer des attouchements bien ciblés. En même temps nos chemises à Claude et moi étaient déboutonnées, nos langues jouaient dans nos bouches collées l'une à l'autre laissant entendre des bruits de sucions. Gérard s'agitait de plus en plus, à deux trois reprises il manifesta son intention de tout arrêter tout en nous demandant de continuer. Sa tête toujours sur mes genoux, il ne pouvait pas ne pas sentir l'excitation de mon pénis. Claude et moi étions certes excités mais nous nous contrôlions parfaitement alors que Gérard, manifestement, se laissait aller. Nous connaissions suffisamment l'anatomie de cette partie du corps d'un garçon pour savoir qu'une issue éjaculatoire devenait inévitable de la part de Gérard. C'est ce qui se produisit assez rapidement mais un élément nous avait échappé, il ne portait pas de sous-vêtement de sorte qu'après crispations, spasmes et autres manifestations physiques son sperme jaillit avec une force et une quantité étonnante, c'est l'intégralité de son jus qui fut absorbé par son survêtement, créant une véritable inondation se répandant sur le devant, l'entre-jambe, derrière et sur nous-même. La source semblait intarissable, on allait pouvoir tordre son pantalon. Cette vision cocasse et sublime en même temps nous donna à Claude et moi un fou-rire inextinguible auquel le malheureux Gérard ne comprenait rien. Soudain il se vit avec tout ce foutre sur lui, avec son gland qui était sorti de son pantalon et qui par moment expulsait encore quelques jets de sperme et il réalisa qu'il était ridicule et il fondit en larme. Cela stoppa immédiatement notre rire, nous comprenions que tout cela avait été trop loin pour lui, qu'il avait été dépassé par les événements et qu'il avait peur, peur pour lui, peur de nous. Nous le prîmes dans nos bras, nous avons enfoui sa tête contre notre épaule, nous lui avons murmuré qu'il n'avait rien, mais absolument rien à craindre de nous, que personne ne saurait jamais ce qui s'était passé entre nous trois. S'il se sentait disposé à franchir le pas vers l'homosexualité nous serions prêts à l'aider et à le soutenir. Que s'il choisissait de rester ce qu'il était, il pouvait également compter sur nous.
Nous lui avons proposé de dormir chez nous, qu'il ne risquait rien mais il a préféré retourner chez lui. Nous lui avons prêté un pantalon propre et avons pu brièvement admirer son joli sexe, encore tout luisant de sa semence. Il est parti en oubliant son vêtement largement souillé, nous ne l'avons pas lavé et il nous reste comme souvenir d'un moment très chaud.
Gérard a gardé mon bermuda, peut-être comme souvenir de ce moment unique. Au lycée, quelques jours plus tard, il m'a juste dit :" Merci, je n'oublierai jamais ce que j'ai vécu avec vous deux". L'avenir dira de quelque côté il s'est finalement tourné. Claude et moi sommes toujours liés par une solide amitié et une complicité sexuelle que nous aimons, de temps à autres, rafraichir pour notre plus grand plaisir.

FIN



Re : Brèves petites aventures... - Lange128 - 13-02-2021

Merci [member=146]Nostalgique[/member].

Un sauna n’est pas un lieu où je situerais un récit, mais le tien est assez accueillant à part le Beaujolais… Il faut attendre le Bourgogne pour l’apothéose.

Tu aimerais des réactions négatives… Il me semble que tu aurais pu écrire deux histoires différentes tout en reprenant les mêmes personnages. La partie « sauna » s’est terminée trop rapidement et je suis resté sur ma faim. J’aurais préféré qu’ils arrivent les deux en même temps et qu’ils commencent par faire le tour du lieu, découvrant leur attirance petit à petit, d’abord sous la douche, puis dans un bassin, dans la cabine de sauna, etc.

J’aime mieux la deuxième partie.

Je t’embrasse
Daniel


Re : Brèves petites aventures... - emmanolife - 14-02-2021

Bonjour Nostalgique.

J'ai un peu moins aimé ce récit que les précédents : d'abord c'est un récit court, et là je suis dans une phase où je suis lassé d'en lire (sur Scribay, c'est une véritable infestation) ; ensuite, il n'y a pas trop de sentiment, et pour moi le sexe n'est intéressant que lié à une relation affective, dont il peut constituer une des finalités. A défaut on risque vite de tomber dans la pornographie.

Tu évites tout de même cet écueil, car la relation entre Antoine et Claude, même si elle n'est pas une relation amoureuse, est une sorte d'amitié sexuelle, un peu du même genre qu'une amitié sportive qu'on peut avoir avec un partenaire de tennis, par exemple. Ils sont compatibles à la fois au lit et au plan du caractère, ils aiment bien prendre un repas ensemble et boire une bouteille de rouge. Mais on a l'impression que ça ne va pas tellement au delà.

En y réfléchissant, je me dis que c'est finalement un type de relation que j'ai déjà rencontré dans ma vie, mais qui n'est pas trop décrit dans les récits (où on aime mieux les histoires d'amour ). Et donc, à ce titre, ton récit est intéressant, et, une fois de plus, original !!! Et bien qu'étant un grand lecteur de récits sentimentaux, j'ai apprécié ton histoire.

Merci, Nostalgique ! Smile


Re : Brèves petites aventures... - KLO7514 - 14-02-2021

Rendre service à quelqu'un qui est demandeur (éviter le cas contraire où nous pensons faire le bien de la personne alors qu'elle ne nous a rien demandé!) est toujours bénéfique.
Malgré l'aspect un peu rapide des épisodes "sauna", j'ai beaucoup apprécié ce récit. Je subodore, cher ami Nostalgique, que tu étais pressé d'arriver à la venue de Gérard chez Antoine et sa rencontre-surprise avec son cousin Claude. Ai-je un petit peu raison?
Merci beaucoup de penser à tes lecteurs.
KLO.


Re : Brèves petites aventures... - Philou0033 - 15-02-2021

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !

Je partage certains points de vue dans les commentaires déjà publiés.
Effectivement la partie sauna est un peu trop courte. La rencontre entre les deux garçons est trop brève et nous ne découvrons pas grand chose de leurs histoires personnelles.

La seconde partie, celle où Gérard fait cette demande incongrue, est mieux ficelée.

Tout comme [member=156]KLO7514[/member] je pense que tu voulais vite en arriver à la venue de Gérard chez Antoine en présence de Claude.

J'ai quand même apprécié ce court récit!

Je t'embrasse!

Philou


Re : Brèves petites aventures... - Nostalgique - 15-02-2021

Oui, vous avez tous raisons, mon objectif était de faire rencontrer les deux cousins et la saune n'était qu'un prétexte pour faire apparaître rapidement Claude !
Je note que vous souhaitez que les personnages soient décrits plus en détail, en faire un véritable portrait : c'est noté.
Enfin, vous voulez du sentiment.
Ces textes, et ce n'est que le premier, devaient dans mon esprit être courts afin de pouvoir lire une histoire avec début, développement et conclusion qui puisse être lue rapidement sans devoir attendre des semaines ou des mois. Sauf erreur, c'est Lange128 qui écrivait volontiers, dans Docti, de brefs OS et personnellement j'appréciais ce style.
Dois-je abandonner ou poursuivre avec 2-3 récits et faire le point après ?
Merci à vous quatre, de toutes façons je tâcherai de tenir compte de vos remarques.
Je vous embrasse.
Nost.

Daniel : je suis très choqué que tu critiques mon Beaujolais car, dans ma jeunesse c'était un vin qu'avec mes amis nous buvions très volontiers car il était bon (mais oui !!!) et pas cher, nous n'avions pas les moyens de nous offrir du Bourgogne !



Re : Brèves petites aventures... - Lange128 - 15-02-2021

Bonsoir [member=146]Nostalgique[/member].

Je te suggère de continuer, j’aime effectivement beaucoup les récits courts et il me semble c’est un format qui convient bien à la publication sur internet, d’ailleurs même mes romans sont plutôt une suite de courts récits, les lecteurs doivent avoir oublié le début depuis longtemps et je ne me rappelle pas non plus de tous les détails. L’essentiel est que tu aies du plaisir à écrire, quel que soit le format.

Une nouvelle devrait normalement être centrée sur un seul évènement et avoir une chute inattendue, c’est souvent facile de trouver le début, plus difficile de trouver la chute.

Tu as écrit « le Beaujolais suffisamment correct », ce n’était pas d’un enthousiasme délirant. Je ne suis pas un spécialiste des vins, mais je préfère le pinot noir au gamay, donc je ne boirais pas du Beaujolais s’il y a d’autres choix. C’est un préjugé et il y en a certainement d’excellents. J’aime bien les restaurants où le sommelier propose lui-même des vins différents avec chaque plat, cela permet de faire des découvertes. Espérons qu’ils ne vont pas rester fermés ad vitam æternam.

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Brèves petites aventures... - Nostalgique - 22-02-2021

Voici une nouvelle brève histoire



2. J'ai beaucoup de chance…

Tout, mais vraiment presque tout me réussissait : j'avais des amis et des amies fantastiques, des parents d'une compréhension à toutes épreuves et deux frères que j'adorais et qui me le rendait bien, je bénéficiais d'une indépendance financière appréciable même si mon père contrôlait de manière assez stricte le type de mes dépenses. J'avais donc tout pour être heureux et je l'étais.

Mais faisons un peu la présentation de ma famille. Mes parents, proches de la cinquantaine, travaillaient tous deux dans l'étude d'avocats qu'ils avaient fondée il y a une quinzaine d'années et qui marchaient suffisamment bien pour nous assurer, à tous, le train de vie que nous menions. Ils étaient très actifs, aimant le sport comme le ski et le tennis, ils fréquentaient régulièrement les spectacles culturels et les expositions artistiques et il n'était pas rare nous devions les accompagner afin d'élargir notre culture. Tous ces intérêts leur donnaient un grande ouverture sur le monde et la société et souvent ils émettaient des opinions bien en avance sur leur temps. C'est grâce à cette conception de la société qu'ils nous accordaient une grande liberté d'action aussi bien dans notre manière de travailler que dans le choix de nos activités et de nos relations. Cette conception avait l'avantage, pour eux, de leur laisser beaucoup de liberté dont ils profitaient abondamment par une vie sociale très active, tout comme leur vie sentimentale et… sexuelle.

Mon frère aîné, Jean, avait 23 ans, il étudiait le droit pour travailler un jour avec mes parents et reprendre le moment venu l'étude familiale. Il a toujours très bien réussi ses études grâce à un travail acharné plus qu'à un don inné. Il n'avait dès lors que peu de temps à disposition pour mener la vie sociale d'un étudiant et il était très discret sur sa vie intime. Il n'était pas en couple mais nous savions qu'il fréquentait des filles, jamais la même, qu'il appréciait leur compagnie mais qui, elles, trouvaient rapidement que Jean ne leur consacrait pas suffisamment de temps. Et franchement dit, je ne pense pas que les choses du sexe l'intéressaient vraiment encore que les eaux calmes peuvent parfois se révéler agitées ! Comme toute la famille, ses cheveux étaient blonds, toujours impeccablement coiffés comme il sied à un futur avocat ! Il n'était ni vraiment beau et en tout cas pas laid, il passait un peu inaperçu et cela devait assez lui convenir.

Alphonse était mon cadet avec ses dix-huit ans et demi et était le contraire de Jean. En principe, il devrait passer son bac et le réussir pour autant qu'il veuille bien travailler un peu plus qu'actuellement, ce qui n'est absolument pas évident malgré les remontrances de nos parents et les encouragements et l'aide de Jean et moi :  dès que ses notes scolaires étaient un poil au-dessus de la moyenne, il était content et estimait qu'il pouvait se reposer ! Sa tenue vestimentaire ne l'intéresse absolument pas pourvu qu'il se sente à l'aise et "que sa bite ne soit pas compressée" selon son expression. Il portait des tailles basses et des boxers manifestement trop grands de sorte que l'on savait toujours lequel il avait mis vu qu'il ressortait de son jean. Mais c'était un garçon adorable, toujours gai et de bonne humeur, qui se faisait des amis où qu'il se trouve mais qui était souvent capable de les oublier tout aussi vite. Un bon vivant mais qui, à mon avis dont il n'avait rien à faire, abusait un peu trop des boissons alcoolisées ce qui nous contraignaient parfois Jean ou moi, à aller le chercher et à cacher son état aux parents qui n'auraient certainement pas apprécié. Chez Alphonse, la gent féminine domine très largement mais je sais que, de temps à autre, il s'octroie une petite incursion dans le cul d'un garçon.

Après Jean et Alphonse, il y a moi, Antoine, la tranche de viande dans le sandwich, c’est-à-dire entre mes deux hurluberlus de frères qui me sont plus que précieux. Curieusement c'est avec Alphonse, tout tête en l'air qu'il soit, que je me sens le plus proche ce qui vu les 18 mois de différence, j'ai tout juste vingt ans, est finalement assez normal. Il parait que je suis le plus attirant de nous trois, que j'ai un sourire à faire succomber filles et garçons et ils sont plusieurs à avoir succombé, garçons comme filles. Vous le devinez, mon choix n'est pas véritablement arrêté mais si je suis honnête avec moi-même, je pense éprouver une légère préférence pour les garçons : tout est tellement plus simple avec les détenteurs d'un pénis, il n'y a pas besoin de mettre un préservatif pour éviter une grossesse et c'est tellement plus agréable, plus voluptueux lorsque l'on sent son prépuces se retirer ou s'étendre dans la main ou l'étui de son partenaire, au gré des mouvements de chacun. Et puis, je vais être très franc, je n'aime pas la mouille des filles qui suinte de partout, je dirais même que cela me dégoute un peu alors que chez un garçon, son sexe est variable, mou ou dur, sec ou mouillé mais avec une viscosité qui me ravit, il dégage une odeur semblable à un parfum qui embaume non seulement les papilles mais toute la chambre où on s'est aimé. Mais c'est aussi vrai que les seins d'une fille s'est non seulement un plaisir pour les yeux, surtout s'ils sont petits et fermes, et pour le toucher, quelle sensation lorsqu'on les sent frémir sous les caresses, Au fond, l'idéal serait d'avoir les mains sur la poitrine d'une fille et le sexe dans le petit trou d'un garçon…

J'aime mes deux frères pareillement mais c'est vrai que j'ai malgré tout une petite préférence pour Alphonse ; Jean est tellement sérieux et raisonnable qu'on hésite parfois à lui raconter nos frasques, surtout si elles mettent en scène des filles ou, pires, des garçons. Avec Alphonse, la situation est tout à fait différente, nous n'avons aucun secret l'un pour l'autre, même les plus intimes de l'intimité et les détails les plus crus font partie de nos récits. Souvent l'expérience de l'un va servir à l'autre et nous faisons des comparaisons sur l'intensité que peut procurer tels gestes inhabituels ou une position nouvelle que nous testons. Ces récits ont lieu le soir dans la chambre que nous partageons ce qui contribue à désinhiber nos corps, nous nous promenons nus sans nous en rendre compte, nous nous douchons ensemble, nous aidons volontiers pour nous frotter le dos ou pour partager une petite branlette mutuelle. Nos sexes en érection ne nous procurent aucune gêne, c'est une loi de la nature ou la conséquence de l'érotisme des récits sexuels de nos exploits. Mais jusqu'à ce jour, à part les branlettes, nous n'avons jamais joué avec nos organes, même si, parfois, nous en aurions peut-être eu envie.

En revanche, ma première fellation, c'est Jean qui me l'a administrée le jour où, par inadvertance, je lui avais dit que j'avais un peu peur car j'allais rencontrer un garçon

- viens, je vais te montrer comment ma copine me suce

Il n'avait fait aucun commentaire, il était dans le rôle du grand frère. J'avais profité de son enseignement et tout s'était très bien déroulé avec mon copain. J'avais remercié Jean le jour suivant, il avait rougi et dit "c'est bon" d'un air bourru !

Bien sûr, j'avais tenu Alphonse au courant mais j'avais eu la nette impression que lui, il connaissait très bien la manœuvre.
Quelques années auparavant, je devais avoir une quinzaine d'années et Alfonse dans les treize ans et demi, j'avais découvert que mon jeune frère avait déjà une sexualité curieuse et bien développée pour son âge. J'étais dans la salle de bain en train de me branler lorsque je remarquais un mouvement lumineux dans le trou de la serrure : discrètement je m'approchais et vis un œil plaqué contre la serrure. Cela ne pouvait pas être Jean, difficile à imaginer, mais Alphonse, c'était autre chose. Je me plaçais bien en face de la porte pour qu'il puisse se délecter, je l'imaginais triturer sa queue et même, peut-être, s'enfiler un doigt dans le cul. Ces images coquines firent que mon sexe ne tarda pas à éjaculer mon sperme en longs et puissants jets en même temps que j'entendis une sorte de râle derrière la porte, je l'ouvris brusquement et vis mon frère le visage congestionné en train de décharger sa semence dans sa main et sur le sol. Il se mit à pleurer, je le pris dans mes bras pour le consoler et je sentis son sperme qui n'avait pas fini de s'écouler descendre le long de ma jambe. Ni lui ni moi n'avons fait de commentaires, mais ce fut un moment très fort d'intimité fraternelle.

Alphonse et moi avions parfois un peu mauvaise confiance de ne pas partager avec Jean nos petites manipulations vespérales et d'ainsi enfreindre la solidarité qui nous unit normalement. Mais Jean nous paraissait si sérieux en toutes choses que nous n'imaginions pas qu'il puisse s'intéresser à nos petites branlettes. Et pourtant !...

Un soir, alors que nous étions en train ne nous essuyer avec un xième mouchoirs en papier, nous n'avions pas pris garde que quelqu'un avait frappé à la porte et que celle-ci s'ouvrait, laissant voir notre frère très gêné par ce qu'il voyait, nos sexes encore vigoureux, et il s'apprêtait à ressortir lorsque je lui dis

- Jean, ne te sauve pas comme ça, on a rien à te cacher, entre on pourra parler un peu, tu es toujours dans tes livres de droit ! Tu voulais nous demander quelque chose ?
- Jean / Je venais juste voir ce que vous faisiez, sans me douter de voir ce que j'ai vu malgré moi, je m'en excuse mais je suis souvent un peu triste de sentir que vous me délaissez. Moi je vous aime toujours autant
- Antoine / Mais nous aussi on t'aime, comme avant, on a jamais voulu te tenir en dehors de nos activités et encore moins te faire de la peine, mais on a simplement pensé que tu ne t'intéressais pas à la sexualité des adolescents que nous sommes Alphonse et moi
- Jean / Mais qu'est-ce que vous croyez, je suis un garçon comme vous, qui a ses pulsions que je dois satisfaire et je le fais, probablement, comme vous mais seul dans ma chambre.

Jean nous regarde attentivement, nous réalisons que nous sommes toujours nus, que nos sexes tiennent encore une certaine érection et, surtout, que des traces de sperme sont nettement visibles dans nos poils pubiens. Il rigole

- Eh bien, mes jeunes frères n'ont pas l'air de s'ennuyer et je crois que je serais heureux si vous m'invitez à votre prochaine séance
- Nous deux / Mais tu n'as qu'à t'annoncer demain soir, tu seras le bienvenu, le sang nouveau, enfin façon de parler, sera profitable
- Jean / vous vous branlez chacun pour soi ou…
- Alphonse / Nous sommes pour l'entraide mutuelle mais pour ta première fois on avisera, on voudrait pas te brusquer (MDR)

Jean est reparti tout sourire, nous sommes également soulagés de l'avoir réintégré dans la fratrie et sa présence nous évitera peut-être d'aller plus loin car il nous arrive de penser à nous prendre en bouche mais nous ne sommes pas sûrs qu'entre frères cela soit vraiment correct… Si nous avions su !

Le lendemain soir, c'était un vendredi, nous étions les trois seuls dans la maison car nos parents étaient partis pour un weekend tranquille mais les connaissant, je n'étais pas certain que cela serait si reposant : mais ils sont grands, ils sont libres de faire ce qu'ils veulent !
Alphonse et moi sommes installés au salon et nous regardons un match de tennis, c'est un sport que nous aimons beaucoup et que nous pratiquons volontiers ensemble. Il est largement passé dix-huit heures et mon frère déclare qu'il est grand temps que nous prenions l'apéritif. C'est alors que nous voyons arriver Jean avec une bouteille de champagne sur un plateau sur lequel se trouve également cacahouètes et olives. Notre aîné est tout sourire, il a l'air content et affiche un regard malicieux

- J'ai repensé à notre discussion de hier soir, c'est vrai que je suis un peu sauvage même si vous deux vous n'avez visiblement pas besoin de moi pour vous amuser, bande de petits vicieux. Ce weekend, je m'accorde une vrai pause et pour réactiver notre complicité, je vous propose un apéro au champagne.

Tout le monde s'active, la télévision est arrêtée et remplacée par une musique de notre âge et il ne faut pas longtemps pour que le bouchon de la bouteille saute et que les verres soient remplis. Jean s'installe dans l'angle du L du canapé, Alphonse et moi nous plaçons à ses côtés ; nous sommes les uns contre les autres, nos jambes nues se touchent sans que nous y fassions attention, nous sommes bien et le champagne y est certes pour quelque chose. La musique s'est arrêtée, une certaine tension règne dans le salon, nous pensons chacun à ce qui s'est dit hier mais aucun n'ose faire le premier pas. C'est alors qu'Alphonse se lève et revient quelques minutes plus tard avec son ordinateur qu'il branche sur la télévision. Il se réinstalle à nos côtés et

- J'ai pensé qu'un petit divertissement un peu coquin pourrait détendre l'atmosphère et nous libérer l'esprit et… le corps. C'est un copain à moi qui a fait un montage de séquences trouvées sur le net, il y a un peu de tout, y-compris du porno soft entre hétéros ou des gays. Vous êtes d'accord ?

A ma surprise, Jean est immédiatement d'accord alors que pour ma part, je suis nettement plus réticent, sans que je sache vraiment pourquoi.

- Mes deux frères / Allez, Antoine, ça sera sympa, il faut qu'on se débride un peu
- Antoine / Je sais, mais je me connais, j'ai un peu peur…
- Jean / [en riant] Ah, tu as peur de bander, c'est pas grave je suis certain qu'Alphonse te connait très bien et moi je pourrai voir si elle a grandi depuis la dernière fois, il y a quelques années
- Alphonse / Et on pourra renverser la hiérarchie de l'âge pour la remplacer par celle de la taille de nos bites parce que là, Jean il va avoir de la peine à maintenir sa place de premier !

Je n'ai plus qu'à m'incliner ce qui, à vrai dire, ne me coûte pas trop car moi aussi je suis curieux de voir le service de Jean en activité. Il règne une douce pénombre dans la pièce, une deuxième bouteille de champagne est prête, Alphonse a enclenché son ordinateur, nous sommes tous les trois attentifs et curieux de ce qui nous attend.

Nous avons d'abord droit à deux périodes entre un garçon et une fille, c'est moyennement chaud, pas très original, ils s'embrassent timidement, le garçon caresse la fille par-dessus ses habits alors que la fille ne sait manifestement pas quoi faire de ses mains. La deuxième phase est déjà plus excitante, la main du garçon a passé sous le vêtement et la fille a une main sur la cuisse de son partenaire et l'autre en bas de son dos. Il me semble voir une légère bosse sur le devant du pantalon de toile de Jean, rien de visible chez Alphonse et un mou complet chez moi.
La phase suivante se déroule entre deux beaux garçons qui se roulent une pelle, les deux ont leurs mains sur le bas du dos de leur partenaire, pour l'un elle est même franchement dans le pantalon, voir dans le slip du garçon qui apprécie visiblement. Chez nous, mes frères affichent tous les deux une nette protubérance, Alphonse a l'air très intéressé et Jean du genre curieux. Chez moi, l'agitation est manifeste mais heureusement j'ai un boxer qui me serre un peu trop de sorte que rien n'est visible mais ce n'est pas du tout confortable pour moi !

Le producteur-ami d'Alphonse a un talent certain pour augmenter progressivement l'intensité des scènes, alternativement hétéro et homo, qui deviennent de plus en plus osées et donc excitantes, captant toute notre attention de jeunes mâles. On entendrait une mouche voler mais ce sont plutôt des soupirs plus ou moins étouffés qui sont un bon thermomètre de notre état psychique.
Le film se poursuit, le copain a dû se lâcher car maintenant c'est du très sérieux. J'ai carrément abaissé la fermeture-éclair de mon vêtement et ma main masse délicieusement le dessus de mon boxer qui laisse entrevoir une tache humide. Alphonse transpire mais est calme en apparence si l'on fait abstraction de sa main qui me parait bien active dans les profondeurs de son slip. Jean me stupéfie par son audace à moins qu'il soit complètement déstabilisé par ce film : il a complètement ouvert son pantalon qui se trouve sur ses genoux, son slip est à la hauteur de ses couilles dont l'une pointe à l'air libre alors que son sexe est une véritable barre non seulement quasiment verticale mais en plus brillant de ses secrétions. Il marmonne des paroles incompréhensibles mais apparemment très excitantes, il caresse son gland et se lèche les doigts. Nos regards se croisent, il me fait un immense sourire, il n'est pas gêné, il est à l'aise, il est heureux. J'ai oublié, il est à torse nu, lui le timide.

Je continue à observer Jean, les progrès sont considérables et rapides, son pantalon est sur ses chevilles où il a été rejoint par son slip dont je vois qu'il est largement mouillé, il se caresse le sexe avec beaucoup de douceur, il est nu dans toute la beauté de son corps. Jean m'excite, j'enlève rageusement mes deux vêtements et en scrutant Jean dans les yeux, je me saisis de ses testicules, pleines et qui je le sais ne vont pas tarder à vouloir se vider ; je les masse avec toute la délicatesse nécessaire, l'une après l'autre puis les deux ensemble, elles sont belles, attirantes, calées sous sa queue qui se dresse fièrement.
Jean me regarde d'un air suppliant, je sens sa main sur ma tête qui appuie tout doucement, me forçant à me rapprocher de sa virilité, mes lèvres sont à quelques centimètres, je regarde Jean une dernière fois et je continue ma descente, ma main caresse toujours ses deux boules, ce ne sont plus les centimètres qui sont l'unité de calcul mais les millimètres, ma main libre s'agite sur mon pieu, le contact entre son sexe et mes lèvres est établi, ma bouche s'entrouvre de plus en plus, ma langue intervient, elle entoure, elle couve un gland, une couronne.
Je sens mon sperme monté, je sens son sperme qui monte et j'ai juste le temps de me retirer afin de laisser le champ libre à la semence de Jean, mon sperme jailli en jets puissants, Alphonse hurle sa jouissance en même temps que Jean et moi.

La pièce n'est plus qu'éclairée par les lumières de la rue, le film est terminé, ce n'était pas terrible mais il a au moins servi de déclencheur à ce que nous venons de vivre tous les trois. Nous nous regardons avec un amour fraternel évident, tout nus que nous sommes avec trois spermes dégoulinant sur nous. Alphonse, dans un ultime réflexe, se saisit d'une petite cuillère qui traine sur la table basse, il récolte nos spermes sur nos trois corps et nous fait goûter tous les trois à ce mélange : presque religieusement nous le prenons en bouche en sachant pertinemment que c'est la seule et unique fois que cela nous arrivera.

Nous avons décidé que nous informerions nos parents de ce que nous avions vécu et comment nous l'avions vécu.

                                                                                          F I N



Re : Brèves petites aventures... - KLO7514 - 22-02-2021

Ah...celui-là est aussi parmi les plus inattendus! Tu disais, cher Nostalgique, de ne pas trop se fier aux apparences et que parfois les eaux calmes...hé hé ne l'étaient peut-être pas tant que cela! En voici donc une expérimentation et un exemple probant!
J'ai, personnellement, beaucoup apprécié ton récit, ami ; bien écrit, toujours termes choisis, avec le nécessaire d'excitation crescendo et le final quelque peu particulier de ...ramassage à la petite cuiller*.
Merci pour  cette fois, encore.
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*Voir un autre canal.
KLO.


Re : Brèves petites aventures... - emmanolife - 22-02-2021

Ah, flûte ! Dans la famille des fantasmes sexuels, il me manque les frères...


Re : Brèves petites aventures... - Lange128 - 22-02-2021

Merci [member=146]Nostalgique[/member] pour ce texte original. Il m’a fait réfléchir, repenser à une discussion que j’avais eue avec mon frère au sujet du sexe, je l’ai aussi comparé avec les récits où j’ai abordé les relations à l’intérieur d’une famille. C’est la dernière phrase qui m’a le plus étonné, ce désir de raconter ce qui s’est passé aux parents.


Re : Brèves petites aventures... - Nostalgique - 23-02-2021

Merci chers amis pour vos commentaires, j'ai vraiment de la chance que mes récits vous plaisent.
Je dois dire que j'ai beaucoup hésité à la scène entre Jean et Antoine car se sucer entre frères est un peu à la limite de l'inceste ! Mais je sentais que Jean en avait tellement envie que je n'ai pas pu résister.
La relation entre les trois frères et leurs parents est basée sur la confiance réciproque : leur cacher ce qu'ils avaient fait aurait été pour eux une tromperie. Et puis, d'avouer leur "forfait" c'était un peu comme se confesser et attendre le pardon.
Je vous fait un petit câlin et vous embrasse.
Nost.




Re : Re : Brèves petites aventures... - Lange128 - 23-02-2021

(23-02-2021, 07:32 PM)Nostalgique link a écrit :Je dois dire que j'ai beaucoup hésité à la scène entre Jean et Antoine car se sucer entre frères est un peu à la limite de l'inceste !

Je pense qu’il faut distinguer l’inceste entre une personne majeure et une personne mineure, acte condamnable, et l’inceste entre deux personnes majeures et consentantes, qui n’est, à mon avis, pas problématique et qui peut avoir sa place dans un récit.

Il faut aussi distinguer entre la fiction et la réalité, un auteur peut décrire quelque chose sans qu’il le fasse ou qu’il l’ait fait dans la réalité. Un fantasme est par définition imaginaire.


Re : Brèves petites aventures... - Philou0033 - 23-02-2021

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !

Alors là, quel changement d'orientation dans le récit!

J'aime bien cette invitation faite à Jean par ses deux autres frères.
C'est alors le soir, les parents absents, que les trois frères se retrouvent devant un montage porno alternant scènes hétéros et gays.
Antoine est de plus en plus intrigué par son grand frère Jean. Il se scrute sur toutes les coutures. Il s’agaillardir et vient s'occuper des valseuses de Jean. Il poursuit par une fellation.
Les trois garçons de la fratrie jouissent de concert.
C'est peut-être à la limite de l’inceste entre Jean et Antoine, mais ils sont majeurs et vaccinés, alors pourquoi pas!

Merci pour ce bon moment de lecture!

Je t'embrasse!

Philou



Re : Brèves petites aventures... - Nostalgique - 26-02-2021

Merci Lange de ta précision, cela me rassure, même si je pense que l'inceste devrait être évité en raison du risque de consanguinité à moins qu'on utilise un préservatif. Mais entre personne de la même famille ce n'est pas certain qu'on en utilise et puis, franchement, c'est tellement mieux lorsque le prépuce se retire directement par le contact avec l'intimité du partenaire. Je t'embrasse virtuellement et don sans protection !
Nost.