19-04-2021, 09:07 AM
Nous avons passé une très bonne journée avec mes cousins ainsi que les deux filles. Nous sommes sur le chemin de la maison. Une fois rentrés tante Françoise propose à Sandy de rester avec la famille pour le souper. Elle accepte volontiers cette invitation. Babette et Sandy aident ma tante pour la préparation du repas. Nous les garçons, nous nous occupons de dresser la table. Nous avons encore un peu de temps avant que l’oncle Martin ne rentre. Nous allons dans la chambre de David et nous écoutons de la musique.
Le repas est exquis, il s’agit d’un osso buco accompagné de tagliatelles, le tout arrosé d’un bon vin italien. Nous sommes repus, ma tante a fait à manger pour un régiment, il en reste encore. Nous attendons pour le dessert. Nous savons que ce sera du tiramisu et qu’il a été préparé l’après-midi même.
Il se fait tard et je souhaite avoir des nouvelles de Julien mon chéri ! Ma tante me dit que le téléphone est à disposition et qu’il n’est nul besoin de demander pour s’en servir. Je prends donc contact avec Juju. Ça me fait bizarre de composer le numéro de téléphone de la maison. La sonnerie se fait entendre. Puis enfin on décroche.
Moi : « Allo, c’est Phil.
Del : Bonjour mon frérot. Comme vas-tu ?
Moi : Moi ça va très bien nous avons passé une superbe journée.
Del : Je suppose que tu veux que je te passe ton chéri !
Moi : Oui s’il te plait, j’ai hâte de savoir comment il va !
Del : Je vais le prévenir, il va arriver dans une minute.
Jul : Bonjour Phil !
Moi : Je suis très heureux de t’entendre Juju. Tu me manques !
Jul : Moi aussi, tu me manques. Je fais pas mal de progrès tu sais, j’espère pouvoir me déplacer tout seul dans une huitaine de jours !
Moi : Oh Juju, c’est génial !
Jul : J’ai tellement envie de te prendre dans mes bras !
Moi : Et moi alors, tu me manques tellement !
Jul : J’ai envie de toi !
Moi : Si je pouvais seulement être là, près de toi !
Jul : Je ne sais pas si tu vas me prendre pour un fou, mais ce soir je vais penser à toi en me branlant !
Moi : Oh petit cochon, je vais faire la même chose que toi alors.
Jul : Vers onze heures ce soir je serai au lit et je serai mentalement en contact avec toi !
Moi : OK, moi aussi mon amour, nous nous donnerons du plaisir à longue distance !
Jul : C’est incroyable, mais j’ai tellement besoin de toi !
Moi : Et moi donc Juju ! Je reviens demain, tant pis si c’est un jour plus tôt, mais tu me manques trop !
Jul : Ne te prive pas d’un peu de repos pour moi Phil, tu n’es pas obligé de rentrer demain. Je te demande d’y réfléchir et tu me dis quoi demain matin !
Moi : OK Juju, on fait comme ça. Je t’aime !
Jul : Je t’aime aussi mon amour.
Moi : A onze heures, je serai en pensée avec toi !
Jul : Moi aussi, je te l’assure. Bonne nuit !
Moi : Bonne nuit Juju. »
C’est Julien qui raccroche en premier car il sait que je suis capable de rester en ligne très longtemps avant de mettre un terme à une conversation. Je m’imagine déjà sous la couette, ce soir, occupé à me branler, en sachant que Julien fait de même à plus de soixante kilomètres de distance. Je souris, rien que d’y penser !
Je rejoins les autres qui sont dans le salon. Ma tante qui rompt le silence qui s’est installé depuis près de trente secondes. C’est court et long à la fois. Elle me demande :
Fra : « Alors mon neveu, comment va Julien ?
Moi : Il semble aller bien. Il m’a dit qu’il fait des progrès !
Fra : J’en suis très heureuse. Mais tu sembles cependant préoccupé, il y a autre chose ?
Moi : Non, il m’a dit qu’il pourrait probablement se déplacer seul dans une dizaine de jours !
Fra : Mais c’est une excellente nouvelle.
Moi : Il n’y a rien de plus, mais il me manque ! (Ma voix se casse après mes paroles. Je me retiens de pleurer.)
Ma tante vient près de moi et me fait un câlin. Mes cousins ne disent rien, mais ils ont les yeux braqués sur moi. Une fois ce câlin terminé je prends place dans un fauteuil. Je dis alors :
Moi : Je pensais partir demain pour rejoindre Julien, mais il m’a demandé de réfléchir avant de prendre cette décision et de lui en faire part demain matin !
Fra : Tu fais bien de nous l’avoir dit, Phil. Je comprends d’autant mieux ton état d’esprit.
Dav : Tu sais Phil, nous sommes là pour toi. Je souhaite que tu restes encore un jour de plus comme c’est prévu. Nous serons avec toi.
Nat : Tu sais Phil tu as aussi besoin de repos. Tu dois être en forme pour la dernière ligne droite dans la rééducation de Julien. C’est comme en sport, il faut être au top pour faire une course mais aussi prêt à aller jusqu’au bout pour passer la ligne d’arrivée !
Moi : Merci. Je pense que je resterai encore un jour avec vous.
Fra : Très bonne décision mon cher neveu.
Moi : Merci Tante Françoise. Je pense que je vais aller dormir un peu plus tôt pour être en forme pour demain.
Fra : Excellente idée Phil. Bon, que comptez-vous faire les jeunes ?
Nat : Je propose que nous écoutions un peu de musique.
Tous : OK, super ! »
Nous saluons ma tante et mon oncle. Nous montons à l’étage et nous allons dans la chambre de David. C’est une des plus grandes de la maison. David m’invite à choisir un disque. Je choisis d’écouter Crosby Stills Nash and Young, « Four Way Street ». Nous passons donc un bon moment à entendre ce super album. Je regarde l’heure, il va être temps que je regagne la chambre d’ami pour être synchro avec Julien. D’ailleurs je n’ai fait que penser à lui durant tout ce temps passé à écouter les deux disques.
Je salue mes cousins et Manu. Je leur dis que je suis fatigué et qu’il est temps pour moi d’aller dormir. David vient me faire une accolade, Nathan me fait un câlin tout comme Manu. Je sens bien qu’ils sont aux petits soins pour moi, ils souhaitent que je me sente bien pour que je puisse poursuivre l’accompagnement de Julien au mieux.
Je passe par la salle de bain pour me rafraîchir et me laver les dents. Je rentre dans la chambre et je me couche, nu sous la couette. J’ai préparé quelques mouchoirs en papier pour ne pas tacher les draps. Je laisse seulement la lampe de chevet allumée. Il va être l’heure : ne fût-ce que d’y penser, je bande déjà.
Ça y est, il est vingt-trois heures. Ma main est déjà posée sur mon sexe dressé. J’ai dans la tête l’image de Juju, il est libre de ses mouvements, il affiche un très large sourire et d’un air moqueur il semble me dire qu’il m’aime à la folie. Je me mets alors à rêver que c’est sa main qui enserre mon phallus, qu’il me procure cette belle masturbation. De mon côté, c’est moi qui m’occupe du bâton d’amour de mon chéri. Nous sommes unis dans notre bulle, nous sommes synchros dans nos mouvements, nous nous donnons du plaisir à distance mais c’est comme si nous étions « ensemble ». Je suis dans notre monde ouaté, dans cet univers où plus rien ne compte que l’être aimé auquel nous montrons tout notre amour. Je me place au-dessus de la couette car je commence à avoir chaud. Je sens mon bas-ventre chauffer, je ralentis mes mouvements masturbatoires pour faire durer le plaisir. Mon autre main me caresse depuis le début, elle se balade sur mon torse, mon visage, maintenant elle est au niveau de mes fesses. Je ne peux m’empêcher de laisser un doigt caresser ma rosace. Je râle de plaisir, de bonheur. Ça y est mon doigt est dans ma caverne, il caresse ma prostate ce qui fait encore durcir mon membre. J’imagine Juju faire de même ! Je poursuis alors mes caresses phalliques et anales. Je râle de plus belle, je dois faire attention pour ne pas alerter le reste de la famille. Je sens que je vais bientôt jouir. Je ralentis mes mouvements qui se font plus lascifs, plus doux, plus sensuels. Je ne sais pas depuis combien de temps je me procure cette masturbation mais c’est vraiment particulier car j’ai en permanence l’image de mon chéri devant les yeux. Ça y est, je sens que je vais laisser partir ma semence, il ne faut pas que je lâche trop de râles lors de cette jouissance si proche. Je me sens planer, je nage dans le bonheur malgré la distance qui me sépare de Juju. Raaahhhh, je joui enfin, le premier jet atteint mon visage tellement il est puissant, les autres qui suivent, atterrissent sur mon torse.
Je suis épuisé après cette jouissance ! J’ai encore les yeux fermés. Puis d’un coup, j’entends la porte s’ouvrir !
J’ouvre les yeux et je vois que c’est mon cousin David qui entre dans la chambre. Pas la peine de me cacher, il a bien vu que je suis nu au-dessus des draps, la queue à moitié dressée et du sperme sur le torse. Il fait marche arrière et referme la porte. Je me suis dit : « merde » ! Je prends deux mouchoirs en papier et j’essuie les traces laissées sur mon corps. J’enfile mon slip et je me lève. Il faut que j’aille trouver David pour lui expliquer.
Je frappe à la porte de sa chambre. Il dit alors :
Dav : « Entre.
Moi : Excuse-moi, puis-je te parler !
Dav : Oui, je suppose que c’est à cause de ce que j’ai vu ?
Moi : Oui, je dois t’expliquer.
Dav : D’abord, je dois te dire que j’ai entendu des gémissements, je pensais que tu pleurais, c’est pour cette raison que je suis entré dans la chambre.
Moi : Pour les gémissements tu sais donc le pourquoi.
Dav : Je suis désolé Phil, j’aurai dû frapper avant d’entrer. Je te prie de m’excuser.
Moi : Tu es tout excusé. Je peux te demander de ne pas en parler aux autres s’il te plait.
Dav : Tu n’as pas à t’inquiéter, je ne dirai rien.
Moi : Je vais te raconter quelque chose et j’espère que tu ne te foutras pas de moi !
Dav : Non Phil, je t’écoute !
Moi : Voilà, ce soir au téléphone nous avions convenu Julien et moi de nous branler à la même heure en pensant l’un à l’autre. Je ne te cache pas que ça m’a fait jouir comme jamais de savoir que Juju faisait comme moi à distance !
Dav : Je comprends dès lors très bien ton envie d’aller te coucher plus tôt. Je vais te dire que je trouve ça super génial.
Moi : Merci David, tu sais Julien me manque tellement et ce que j’ai fait m’a permis de me retrouver et de penser positivement à lui, sachant que dans deux jours nous serons réunis.
Dav : Je sais que vous vous aimez, mais là c’est un véritable amour qui vous unit.
Moi : C’est gentil ce que tu dis.
Dav : Ne reste pas comme ça, tu vas prendre froid. Viens près de moi sous la couette !
Moi : Merci David !
Je me glisse sous la couette de David. Effectivement dans les deux minutes j’ai un peu plus chaud. Nous poursuivons notre conversation. David me rassure et m’encourage pour que je sois de taille à aider mon chéri pour la fin de sa convalescence. Puis nous discutons de Nathan et Manu, David trouve que son frère a changé, qu’il est plus sociable et nettement plus souriant qu’avant. Il est très content pour lui et le fait qu’il soit gay ne change rien à leur relation fraternelle.
De mon côté je suis content que tout se soit bien passé également du côté de la famille de Manu. Puis cerise sur le gâteau, c’est que David ait pu faire la connaissance d’Élisabeth. Je lui dis :
Moi : Je trouve que toi aussi tu as changé, l’influence de ta chérie Élisabeth y est peut-être pour quelque chose !
Dav : Oui, c’est une perle et je l’aime. Ça a tout changé pour moi, elle me fait avancer dans la vie.
Moi : Je suis très content de te voir si heureux. »
Nous parlons ensuite de sport, de la prochaine fête pour Julien, etc. Je bâille de plus en plus, mais je suis ravi de parler avec David. Nous nous parlions très souvent quand nous étions plus jeunes et que nous partagions le même lit durant les vacances. Puis je suppose que je me suis endormi.
J’ouvre les yeux et je me rends compte que je suis dans le lit de David. Je me rappelle alors ma visite d’hier soir dans sa chambre après ma branlette partagée avec Julien en pensée. Nous avons parlé et je me suis assoupi. Je vois que David me regarde, il est déjà réveillé. Il me dit :
Dav : Bonjour Phil ! Tu as bien dormi ?
Moi : Oui, merci. Je crois bien que je me suis assoupi alors que nous discutions.
Dav : Oui, ce n’est pas grave tu sais. Tu avais besoin de te reposer.
Moi : Oui, j’étais vanné. »
Je suis couché sur le dos, je sens que j’ai toujours mon slip, il me serre. Inutile de dire que je bande dur, j’ai l’érection du matin. Comme il n’y a que le drap qui est mis sur nous, je me rends compte qu’une bosse est bien visible au niveau de mon bassin. Je regarde du côté de David, c’est la même forme qui se dessine. Nous nous regardons et sans nous parler, nous nous mettons à l’aise : j’ôte mon slip et David son short de pyjama.
Le repas est exquis, il s’agit d’un osso buco accompagné de tagliatelles, le tout arrosé d’un bon vin italien. Nous sommes repus, ma tante a fait à manger pour un régiment, il en reste encore. Nous attendons pour le dessert. Nous savons que ce sera du tiramisu et qu’il a été préparé l’après-midi même.
Il se fait tard et je souhaite avoir des nouvelles de Julien mon chéri ! Ma tante me dit que le téléphone est à disposition et qu’il n’est nul besoin de demander pour s’en servir. Je prends donc contact avec Juju. Ça me fait bizarre de composer le numéro de téléphone de la maison. La sonnerie se fait entendre. Puis enfin on décroche.
Moi : « Allo, c’est Phil.
Del : Bonjour mon frérot. Comme vas-tu ?
Moi : Moi ça va très bien nous avons passé une superbe journée.
Del : Je suppose que tu veux que je te passe ton chéri !
Moi : Oui s’il te plait, j’ai hâte de savoir comment il va !
Del : Je vais le prévenir, il va arriver dans une minute.
Jul : Bonjour Phil !
Moi : Je suis très heureux de t’entendre Juju. Tu me manques !
Jul : Moi aussi, tu me manques. Je fais pas mal de progrès tu sais, j’espère pouvoir me déplacer tout seul dans une huitaine de jours !
Moi : Oh Juju, c’est génial !
Jul : J’ai tellement envie de te prendre dans mes bras !
Moi : Et moi alors, tu me manques tellement !
Jul : J’ai envie de toi !
Moi : Si je pouvais seulement être là, près de toi !
Jul : Je ne sais pas si tu vas me prendre pour un fou, mais ce soir je vais penser à toi en me branlant !
Moi : Oh petit cochon, je vais faire la même chose que toi alors.
Jul : Vers onze heures ce soir je serai au lit et je serai mentalement en contact avec toi !
Moi : OK, moi aussi mon amour, nous nous donnerons du plaisir à longue distance !
Jul : C’est incroyable, mais j’ai tellement besoin de toi !
Moi : Et moi donc Juju ! Je reviens demain, tant pis si c’est un jour plus tôt, mais tu me manques trop !
Jul : Ne te prive pas d’un peu de repos pour moi Phil, tu n’es pas obligé de rentrer demain. Je te demande d’y réfléchir et tu me dis quoi demain matin !
Moi : OK Juju, on fait comme ça. Je t’aime !
Jul : Je t’aime aussi mon amour.
Moi : A onze heures, je serai en pensée avec toi !
Jul : Moi aussi, je te l’assure. Bonne nuit !
Moi : Bonne nuit Juju. »
C’est Julien qui raccroche en premier car il sait que je suis capable de rester en ligne très longtemps avant de mettre un terme à une conversation. Je m’imagine déjà sous la couette, ce soir, occupé à me branler, en sachant que Julien fait de même à plus de soixante kilomètres de distance. Je souris, rien que d’y penser !
Je rejoins les autres qui sont dans le salon. Ma tante qui rompt le silence qui s’est installé depuis près de trente secondes. C’est court et long à la fois. Elle me demande :
Fra : « Alors mon neveu, comment va Julien ?
Moi : Il semble aller bien. Il m’a dit qu’il fait des progrès !
Fra : J’en suis très heureuse. Mais tu sembles cependant préoccupé, il y a autre chose ?
Moi : Non, il m’a dit qu’il pourrait probablement se déplacer seul dans une dizaine de jours !
Fra : Mais c’est une excellente nouvelle.
Moi : Il n’y a rien de plus, mais il me manque ! (Ma voix se casse après mes paroles. Je me retiens de pleurer.)
Ma tante vient près de moi et me fait un câlin. Mes cousins ne disent rien, mais ils ont les yeux braqués sur moi. Une fois ce câlin terminé je prends place dans un fauteuil. Je dis alors :
Moi : Je pensais partir demain pour rejoindre Julien, mais il m’a demandé de réfléchir avant de prendre cette décision et de lui en faire part demain matin !
Fra : Tu fais bien de nous l’avoir dit, Phil. Je comprends d’autant mieux ton état d’esprit.
Dav : Tu sais Phil, nous sommes là pour toi. Je souhaite que tu restes encore un jour de plus comme c’est prévu. Nous serons avec toi.
Nat : Tu sais Phil tu as aussi besoin de repos. Tu dois être en forme pour la dernière ligne droite dans la rééducation de Julien. C’est comme en sport, il faut être au top pour faire une course mais aussi prêt à aller jusqu’au bout pour passer la ligne d’arrivée !
Moi : Merci. Je pense que je resterai encore un jour avec vous.
Fra : Très bonne décision mon cher neveu.
Moi : Merci Tante Françoise. Je pense que je vais aller dormir un peu plus tôt pour être en forme pour demain.
Fra : Excellente idée Phil. Bon, que comptez-vous faire les jeunes ?
Nat : Je propose que nous écoutions un peu de musique.
Tous : OK, super ! »
Nous saluons ma tante et mon oncle. Nous montons à l’étage et nous allons dans la chambre de David. C’est une des plus grandes de la maison. David m’invite à choisir un disque. Je choisis d’écouter Crosby Stills Nash and Young, « Four Way Street ». Nous passons donc un bon moment à entendre ce super album. Je regarde l’heure, il va être temps que je regagne la chambre d’ami pour être synchro avec Julien. D’ailleurs je n’ai fait que penser à lui durant tout ce temps passé à écouter les deux disques.
Je salue mes cousins et Manu. Je leur dis que je suis fatigué et qu’il est temps pour moi d’aller dormir. David vient me faire une accolade, Nathan me fait un câlin tout comme Manu. Je sens bien qu’ils sont aux petits soins pour moi, ils souhaitent que je me sente bien pour que je puisse poursuivre l’accompagnement de Julien au mieux.
Je passe par la salle de bain pour me rafraîchir et me laver les dents. Je rentre dans la chambre et je me couche, nu sous la couette. J’ai préparé quelques mouchoirs en papier pour ne pas tacher les draps. Je laisse seulement la lampe de chevet allumée. Il va être l’heure : ne fût-ce que d’y penser, je bande déjà.
Ça y est, il est vingt-trois heures. Ma main est déjà posée sur mon sexe dressé. J’ai dans la tête l’image de Juju, il est libre de ses mouvements, il affiche un très large sourire et d’un air moqueur il semble me dire qu’il m’aime à la folie. Je me mets alors à rêver que c’est sa main qui enserre mon phallus, qu’il me procure cette belle masturbation. De mon côté, c’est moi qui m’occupe du bâton d’amour de mon chéri. Nous sommes unis dans notre bulle, nous sommes synchros dans nos mouvements, nous nous donnons du plaisir à distance mais c’est comme si nous étions « ensemble ». Je suis dans notre monde ouaté, dans cet univers où plus rien ne compte que l’être aimé auquel nous montrons tout notre amour. Je me place au-dessus de la couette car je commence à avoir chaud. Je sens mon bas-ventre chauffer, je ralentis mes mouvements masturbatoires pour faire durer le plaisir. Mon autre main me caresse depuis le début, elle se balade sur mon torse, mon visage, maintenant elle est au niveau de mes fesses. Je ne peux m’empêcher de laisser un doigt caresser ma rosace. Je râle de plaisir, de bonheur. Ça y est mon doigt est dans ma caverne, il caresse ma prostate ce qui fait encore durcir mon membre. J’imagine Juju faire de même ! Je poursuis alors mes caresses phalliques et anales. Je râle de plus belle, je dois faire attention pour ne pas alerter le reste de la famille. Je sens que je vais bientôt jouir. Je ralentis mes mouvements qui se font plus lascifs, plus doux, plus sensuels. Je ne sais pas depuis combien de temps je me procure cette masturbation mais c’est vraiment particulier car j’ai en permanence l’image de mon chéri devant les yeux. Ça y est, je sens que je vais laisser partir ma semence, il ne faut pas que je lâche trop de râles lors de cette jouissance si proche. Je me sens planer, je nage dans le bonheur malgré la distance qui me sépare de Juju. Raaahhhh, je joui enfin, le premier jet atteint mon visage tellement il est puissant, les autres qui suivent, atterrissent sur mon torse.
Je suis épuisé après cette jouissance ! J’ai encore les yeux fermés. Puis d’un coup, j’entends la porte s’ouvrir !
J’ouvre les yeux et je vois que c’est mon cousin David qui entre dans la chambre. Pas la peine de me cacher, il a bien vu que je suis nu au-dessus des draps, la queue à moitié dressée et du sperme sur le torse. Il fait marche arrière et referme la porte. Je me suis dit : « merde » ! Je prends deux mouchoirs en papier et j’essuie les traces laissées sur mon corps. J’enfile mon slip et je me lève. Il faut que j’aille trouver David pour lui expliquer.
Je frappe à la porte de sa chambre. Il dit alors :
Dav : « Entre.
Moi : Excuse-moi, puis-je te parler !
Dav : Oui, je suppose que c’est à cause de ce que j’ai vu ?
Moi : Oui, je dois t’expliquer.
Dav : D’abord, je dois te dire que j’ai entendu des gémissements, je pensais que tu pleurais, c’est pour cette raison que je suis entré dans la chambre.
Moi : Pour les gémissements tu sais donc le pourquoi.
Dav : Je suis désolé Phil, j’aurai dû frapper avant d’entrer. Je te prie de m’excuser.
Moi : Tu es tout excusé. Je peux te demander de ne pas en parler aux autres s’il te plait.
Dav : Tu n’as pas à t’inquiéter, je ne dirai rien.
Moi : Je vais te raconter quelque chose et j’espère que tu ne te foutras pas de moi !
Dav : Non Phil, je t’écoute !
Moi : Voilà, ce soir au téléphone nous avions convenu Julien et moi de nous branler à la même heure en pensant l’un à l’autre. Je ne te cache pas que ça m’a fait jouir comme jamais de savoir que Juju faisait comme moi à distance !
Dav : Je comprends dès lors très bien ton envie d’aller te coucher plus tôt. Je vais te dire que je trouve ça super génial.
Moi : Merci David, tu sais Julien me manque tellement et ce que j’ai fait m’a permis de me retrouver et de penser positivement à lui, sachant que dans deux jours nous serons réunis.
Dav : Je sais que vous vous aimez, mais là c’est un véritable amour qui vous unit.
Moi : C’est gentil ce que tu dis.
Dav : Ne reste pas comme ça, tu vas prendre froid. Viens près de moi sous la couette !
Moi : Merci David !
Je me glisse sous la couette de David. Effectivement dans les deux minutes j’ai un peu plus chaud. Nous poursuivons notre conversation. David me rassure et m’encourage pour que je sois de taille à aider mon chéri pour la fin de sa convalescence. Puis nous discutons de Nathan et Manu, David trouve que son frère a changé, qu’il est plus sociable et nettement plus souriant qu’avant. Il est très content pour lui et le fait qu’il soit gay ne change rien à leur relation fraternelle.
De mon côté je suis content que tout se soit bien passé également du côté de la famille de Manu. Puis cerise sur le gâteau, c’est que David ait pu faire la connaissance d’Élisabeth. Je lui dis :
Moi : Je trouve que toi aussi tu as changé, l’influence de ta chérie Élisabeth y est peut-être pour quelque chose !
Dav : Oui, c’est une perle et je l’aime. Ça a tout changé pour moi, elle me fait avancer dans la vie.
Moi : Je suis très content de te voir si heureux. »
Nous parlons ensuite de sport, de la prochaine fête pour Julien, etc. Je bâille de plus en plus, mais je suis ravi de parler avec David. Nous nous parlions très souvent quand nous étions plus jeunes et que nous partagions le même lit durant les vacances. Puis je suppose que je me suis endormi.
J’ouvre les yeux et je me rends compte que je suis dans le lit de David. Je me rappelle alors ma visite d’hier soir dans sa chambre après ma branlette partagée avec Julien en pensée. Nous avons parlé et je me suis assoupi. Je vois que David me regarde, il est déjà réveillé. Il me dit :
Dav : Bonjour Phil ! Tu as bien dormi ?
Moi : Oui, merci. Je crois bien que je me suis assoupi alors que nous discutions.
Dav : Oui, ce n’est pas grave tu sais. Tu avais besoin de te reposer.
Moi : Oui, j’étais vanné. »
Je suis couché sur le dos, je sens que j’ai toujours mon slip, il me serre. Inutile de dire que je bande dur, j’ai l’érection du matin. Comme il n’y a que le drap qui est mis sur nous, je me rends compte qu’une bosse est bien visible au niveau de mon bassin. Je regarde du côté de David, c’est la même forme qui se dessine. Nous nous regardons et sans nous parler, nous nous mettons à l’aise : j’ôte mon slip et David son short de pyjama.