15-04-2021, 08:48 AM
Après avoir repris nos esprits nous étions allés prendre une bonne douche. Nous étions heureux de nous être retrouvés. L’eau bien chaude qui coulait sur nos corps semblait quelque peu poursuivre les bien faits que notre relation pouvait avoir sur notre moral et notre bonheur. Nous nous étions ensuite essuyés avant de regagner, nus, la chambre de Ben.
Sur le palier nous avions croisé Yves et Arlette qui eux aussi allaient dans leur chambre. C’est Yves qui nous avait fait un clin d’œil tandis que Arlette avait dit :
Arl : « Alors les jeunes, la vie est belle ! N’oubliez pas de vous reposer.
Ben : Merci maman, oui la vie est belle pour nous !
Yve : Bonne nuit les amoureux.
Moi : Merci. Bonne nuit à vous aussi.
Ben : Bonne nuit !
Nous étions rentés dans la chambre et Ben me disait :
Ben : Tu as vu comme mon père avait l’air ravi, il a fait un clin d’œil, on dirait qu’il savait que nous avons pris du bon temps à deux avant la douche !
Moi : Oui Ben, ton père est incroyable. Il est super compréhensif. J’allais oublier, ta maman aussi est très gentille avec nous.
Ben : Oui Phil, mais tu sais que tes parents eux aussi sont super pour nous. Je crois que nous avons tous les deux des familles formidables. Nous nous devons d’être alors à la hauteur.
Moi : Tu as raison Ben, nous devons tout faire pour qu’ils soient contents de nous et nous devons rester attentif à ne pas les décevoir, ils nous ont fait confiance et nous ne devons en aucun cas leur causer le moindre souci. Tu sais que j’ai déjà eu l’occasion de leur en causer bien malgré moi, il ne faut plus que cela arrive.
Ben : Je sais Phil, mais à deux nous sommes plus fort. Tu sais que je t’aime et moi je sais aussi que tu m’aimes, alors notre amour sera pour nous une source de bonheur et de force.
Moi : Merci Ben, oui je t’aime et je sais que c’est la même chose pour toi. Allez, vient dans mes bras ! »
Nous nous étions serrés l’un contre l’autre, nous nous comprenions et nous savions que la vie ne pouvait plus que nous sourire et nous apporter encore plus de bonheur. J’étais très heureux dans les bras de mon ami, de mon amour. Ben lui-même semblait très heureux. Puis Ben s’était reculé un peu pour pouvoir poser ses lèvres sur les miennes. Nous nous faisions de petits bisous répétés. Puis en regardant Ben dans les yeux, j’avais ouvert doucement la bouche pour que ma langue puisse rejoindre la sienne. Ben avait compris et voilà que nos langues partaient dans une folle farandole. J’avais les yeux mi-clos et je savourais ce moment.
Une fois notre chaud baiser terminé, j’avais fait un pas en arrière et en prenant les deux mains de Ben dans les miennes, je regardais le visage de mon amour. Il était beau mon Ben avec ses cheveux mi-longs, blond comme les blés, avec ses yeux bleu intenses, ses pommettes toujours un peu rosées et sa belle bouche aux lèvres appétissantes. Je fixais cette image dans mon esprit pour toujours. Ben se demandait ce qui se passait, mais il ne disait rien. Puis je voyais au travers ce visage, l’âme d’une très belle personne. Cette personne c’était Ben qui avait su m’aimer, qui m’avait accepté avec mes défauts, Ben qui était mon âme sœur, il était ce que j’avais de plus précieux au monde. Puis inondé par tous ces sentiments mêlés, deux larmes coulaient sur mes joues. Ben me fixa alors en me regardant dans les yeux. Il me dit alors :
Ben : « Oui Phil, oui tu es et tu resteras mon amour. Je ressens la même chose que toi, tu es mon âme sœur, tu es ce que j’ai de plus beau dans la vie.
Moi : Je t’aime. »
Des larmes coulaient aussi sur les joues de Ben. Nous pleurions de bonheur, nous savourions notre union, notre vie qui commençait. Nous étions revenus sur ce nuage que nous avions quitté peu avant, et nous ressentions quelque chose de plus physique, quelque chose de plus fort, de plus intense, en fait de plus spirituel. Nous étions à l’unisson, nos esprits avaient compris que nous étions faits l’un pour l’autre. J’avais séché les larmes de Ben avec mes pouces, Ben fit alors de même. Nous nous étions une nouvelle fois enlacés, sans dire un mot. J’avais remarqué que de plus en plus nous nous comprenions sans échanger aucun mot.
Ben m’avait pris par la main pour me conduire sur son lit. Nous nous étions alors couchés dans les bras l’un de l’autre pour nous endormir, heureux et comblés. Nous allions passer une nouvelle nuit ensemble. Allions nous rêver ? Ou alors allions-nous penser à ce que nous avions déjà vécu ensemble ? Aurions-nous d’autres pensées, des idées un peu plus farfelues ? Nous avions rejoint le pays des rêves dans les bras de l’être aimé !
Le lendemain matin j’avais le large sourire angélique de Benoît comme première vision. Il m’avait regarder dormir les dernières minutes. Je lui avais également répondu par un sourire pleine de tendresse. Nous nous étions alors embrassés, toujours heureux d’être ensemble.
Le petit-déjeuner s’était très bien passé. Arlette était présente dans la cuisine tandis que Yves était déjà parti au travail. Après avoir fait un bisou à Arlette, nous nous étions assis à la table qui était déjà dressée. Nous avions droit à des tartines de pain, une petite brioche, un yaourt aux fruits, du jus d’orange et du café ou du chocolat chaud, au choix ! C’était une table de petit-déjeuner super sympathique. Arlette quant à elle, prenait son café du matin à son aise. Elle s’était assise près de nous et nous discutions d’un peu de tout. Nous avions parlé des activités envisagées pour la journée, sachant que je logeais encore une nuit avec eux. Bref le planning était fixé.
Nous étions allés faire des achats pour les prochains repas avec Arlette. Puis nous avions pris nos vélos pour nous balader dans le quartier. En passant devant la maison de Marie, nous avions pu voir qu’elle était déjà rentrée de vacances, elle était occupée à nettoyer les parterres situés sur le devant de la maison. Nous nous étions arrêtés en vue de la saluer et de parler avec elle. Elle semblait heureuse elle aussi. Elle avait passé une semaine avec Isabelle au bord de la mer. Je lui avais expliqué le déroulement du camp, sans Benoît et ensuite que j’étais chez lui pour deux jours. Bref, mon amie, ma confidente allait bien et elle était visiblement très heureuse.
Nous avions poursuivi notre balade jusqu’à midi. Une fois de retour chez Benoît nous avions dressé la table pour le dîner. Il y avait du pain, du fromage et de la charcuterie, le tout avec des salades vertes ou de tomates.
Bref le reste de l’après-midi s’était très bien passé. Nous étions allés à la piscine et ensuite nous avions regardé des bandes dessinées dans la chambre de Ben.
Le soir, le souper était à nouveau succulent, Arlette était un très bon cordon bleu. Yves était de bonne humeur, sa journée de travail s’était bien passée. Il racontait quelques blagues. Le repas terminé, Yves nous demandait si une séance de cinéma nous intéresserait ! Ben et moi avions bien entendu accepté avec enthousiasme. C’est en famille que nous étions allés voir le film « Le Parrain » de Francis Ford Coppola. Quel film assez violent par moment avec des scènes de tir à la mitraillette fort bien rendues. Nous avions apprécié ce bon moment au ciné, les parents de Ben étaient heureux eux aussi de nous voir avec le sourire aux lèvres.
C’est dans le véhicule, lors du retour, que Yves nous avait dit :
Yve : « Je ne vous cache pas les garçons que je suis fier de vous. On voit que vous savez vous tenir en public. Vous êtes restés très sage, pas de main tenue, pas de signe trop voyant, rien pour vous faire remarquer.
Ben : Tu sais papa, nous ne ressentons pas le besoin de nous cajoler tout le temps. Il faut que nous fassions attention à ne pas montrer que nous sommes gays. Il y a déjà assez d’homophobes que c’est inutile de les tenter !
Arl : Bien dit Benoît, je t’approuve. D’autant que nous savons ce que Phil a subi il n’y a pas si longtemps de que cela.
Moi : Merci Arlette, vous savez que Ben et moi on ne veut pas heurter les gens. On s’aime, mais cela doit rester très discret. Nous n’avons pas besoin de montrer que nous nous aimons et si nous le montrons, ce n’est qu’en famille.
Yve : Je le sais Phil. Je vous souhaite d’être heureux. Je voulais seulement vous dire combien j’étais fier de vous !
Ben : Merci papa.
Moi : Merci Yves.
Arl : Rien ne vous empêche non plus de vous tenir par la main sur la banquette arrière de la voiture quand il fait nuit bien sûr !"
Éclat de rire général. C’était dans cette très bonne humeur que nous arrivions chez Ben. Nous étions directement allés prendre notre douche avant de rejoindre la chambre de Ben. Nous nous baladions nus dans la maison, comme à notre habitude et c’est en tenue de peau que nous avions regagné la chambre de Ben.
A peine la porte fermée, nous nous étions embrassés langoureusement. Nous nous étions ensuite couchés sur le lit, question de poursuivre nos câlins. Nos bouches se cherchaient sans cesse, nos baisers se faisaient de plus en plus chaud. Nos langues enfin se retrouvaient, elles se connaissaient et semblaient s’apprécier. Je ne pouvais me détacher du visage de Benoît, mon ange blond qui m’apportait tant de joie et de bonheur.
Nous étions tous les deux en union tant au niveau physique qu’au niveau sentiment. Nous étions complémentaires, nous étions pour chacun l’être aimé, l’âme sœur, la personne la plus précieuse dans la vie. Nous n’avions pas besoin de nous parler pour ressentir ce que l’autre pensait, ce que l’autre aimait ou ce qu’il attendait ! Il n’a fallu qu’une fraction de seconde pour que Benoît prenne dans le tiroir de sa table de nuit le paquet de préservatifs et le tube de gel lubrifiant. Benoît avait compris que je voulais l’aimer, que je voulais aussi, me donner à lui, que nous allions nous aimer. J’avais fait un large sourire à mon ami, à mon amant, à mon amour. Comme réponse, j’avais eu droit à une grand sourire plein de malice, les yeux de Ben brillaient, ils étaient pour le reflet de son âme, je pouvais lire à livre ouvert au travers de ses yeux d’un bleu immense, un bleu océanique empreint de mystères à peine dévoilés. Je savais qu’il m’aimait et lui savais aussi que je l’aimais.
C’est Benoît qui avait pris l’initiative. Il m’avait doucement caressé les fesses en vue de me préparer à l’aimer et lui à m’aimer. Il m’avait ensuite positionné sur le lit pour ainsi avoir accès à ma caverne. Nous bandions déjà depuis quelques minutes, mais ces caresses avaient accentué la pression au niveau de mon vit. Je pouvais voir que Benoît était lui aussi bien bandé, son sexe était droit, il pointait vers mon anatomie. Puis prenant le tube de gel, Ben avait commencé à enduire ma corolle avec le gel. Il y allait avec un doigt puis je sentais qu’il y allait avec deux doigts. Je sentais, déjà pas mal de sensations, sensations auxquelles je m’attendais. Benoît avait décidément pris beaucoup d’assurance. J’avais l’anus « en feu », j’étais prêt à recevoir son engin de plaisir, son vit d’amour dans ma grotte déjà chaude.
Benoît avait enfilé le préservatif sur son sexe dressé. Puis s’avançant doucement, j’avais senti poindre, au niveau de l’entrée convoitée, le gland de Ben. Avec une pression délicate il avait introduit petit à petit son membre dans mes entrailles. Je sentais la progression dans mon anus. Puis une fois bien installé, Ben commençait à me limer, je ressentais son membre qui coulissait dans mon antre. Ben savait alterner la vigueur des mouvements de va et vient. Je sentais son souffle dans mon cou et j’entendais ses râles étouffés. Parfois je me cambrais pour ressentir encore plus la pression exercée par mon amant. La pression montait effectivement, je commençais moi aussi à émettre des râles de plaisir. Ben lui de son côté me disait qu’il m’aimait et je lui répondais que moi aussi je l’aimais, qu’il était mon amour. C’est ainsi que Ben me lutinait amoureusement, il exerçait sa « domination » en parfait amant, prêt à se donner au maximum pour me faire sentir qu’il m’aimait. Je sentais que la pression avait encore monté d’un cran, les râles de plaisir de Ben s’était transformés en petits cris de jouissance. Ben commençait à arriver au point de non-retour, il allait arriver à la jouissance. Puis dans un grognement presque bestial, Ben avait laisser passer six jets de sperme qui étaient venus s’écraser au fond de la capote. Ben était en sueur, il avait donné tout ce qu’il avait comme réserve pour m’aimer. Il s’était affalé à côté de moi, exténué mais heureux de m’avoir aimé.
Moi aussi j’étais en sueur. J’avais vécu cette sodomisation avec entrain, j’avais savouré chaque moment depuis cette pénétration de mon anatomie anale. Puis cette explosion des sens au moment de la jouissance, moment suprême tant attendu et tant aimé par les amants.
Après vingt bonnes minutes de repos bien nécessaire, j’avais à mon tour caressé le beau corps de Ben. Mes mains allaient et venaient sur son abdomen, s’attardant au passage aux pectoraux pour ensuite revenir vers ce visage d’ange blond. Puis enfin ma main s’était arrêtée au niveau du pubis blond de mon amoureux. Je sentais que son membre viril avait déjà repris vigueur. Inutile de parler de mon sexe, il était déjà bandé, les sensations faites avec mes caresses sur le corps de Ben m’avait fait bandé. J’étais prêt à aimer mon amour. J’avais pris du gel lubrifiant et j’enduisais la corolle anale de mon Ben. Je massais l’entrée de l’antre, l’entrée de son puits d’amour. Déjà Ben laissait entendre qu’il appréciait ce traitement. Il était détendu et semblait attendre que j’envahisse son anus dilaté. J’avais bien entendu enfilé le préservatif, comme c’était l’usage. Puis j’avais approché mon bâton d’amour de cette cavité accueillante. Mon gland entrait doucement, petit à petit, sans forcer dans cet orifice tant convoité. Puis me voilà installé, bien au chaud entre les fesses de mon amant, au fond de son puits d’amour. Par des mouvements de va et vient lents et parfois un peu plus appuyés, le ramonais donc le conduit dilaté. Puis j’accélérais de temps à autre la cadence. Les râles de Ben étaient de plus en plus forts, Ben ressentait la pression exercée au niveau de son anus et de ses entrailles. Moi-même de mon côté je sentais que ma sève allait bientôt monter. J’allais pouvoir enfin arriver à la jouissance tant attendue. J’avais dit à mon Ben d’amour que je l’aimais. De son côté il me disait aussi qu’il m’aimait. Puis dans un sursaut j’avais laissé partir ma semence, six jets de sperme s’étaient étalés au fond de cet étui de latex. Ben lui aussi avait ressenti toute la pression finale se déverser. Il avait lui aussi laissé échapper des râles de bonheur.
C’est exténué que je m’étais affalé à côté de Ben. J’avais pris le temps de l’embrasser avant de reprendre mes esprits. Nous étions heureux, heureux de nous être aimés, heureux de nous connaître. Nous nous regardions avec tendresse, nos yeux dévoraient le visage de l’être aimé, nos yeux étaient le reflet de notre âme et par ceux-ci nos sentiments avaient l’occasion de s’exprimer sans parole et sans faux fuyant. Nous nous montrions tels que nous étions, nous étions chacun à livre ouvert pour l’être adoré !
Sur le palier nous avions croisé Yves et Arlette qui eux aussi allaient dans leur chambre. C’est Yves qui nous avait fait un clin d’œil tandis que Arlette avait dit :
Arl : « Alors les jeunes, la vie est belle ! N’oubliez pas de vous reposer.
Ben : Merci maman, oui la vie est belle pour nous !
Yve : Bonne nuit les amoureux.
Moi : Merci. Bonne nuit à vous aussi.
Ben : Bonne nuit !
Nous étions rentés dans la chambre et Ben me disait :
Ben : Tu as vu comme mon père avait l’air ravi, il a fait un clin d’œil, on dirait qu’il savait que nous avons pris du bon temps à deux avant la douche !
Moi : Oui Ben, ton père est incroyable. Il est super compréhensif. J’allais oublier, ta maman aussi est très gentille avec nous.
Ben : Oui Phil, mais tu sais que tes parents eux aussi sont super pour nous. Je crois que nous avons tous les deux des familles formidables. Nous nous devons d’être alors à la hauteur.
Moi : Tu as raison Ben, nous devons tout faire pour qu’ils soient contents de nous et nous devons rester attentif à ne pas les décevoir, ils nous ont fait confiance et nous ne devons en aucun cas leur causer le moindre souci. Tu sais que j’ai déjà eu l’occasion de leur en causer bien malgré moi, il ne faut plus que cela arrive.
Ben : Je sais Phil, mais à deux nous sommes plus fort. Tu sais que je t’aime et moi je sais aussi que tu m’aimes, alors notre amour sera pour nous une source de bonheur et de force.
Moi : Merci Ben, oui je t’aime et je sais que c’est la même chose pour toi. Allez, vient dans mes bras ! »
Nous nous étions serrés l’un contre l’autre, nous nous comprenions et nous savions que la vie ne pouvait plus que nous sourire et nous apporter encore plus de bonheur. J’étais très heureux dans les bras de mon ami, de mon amour. Ben lui-même semblait très heureux. Puis Ben s’était reculé un peu pour pouvoir poser ses lèvres sur les miennes. Nous nous faisions de petits bisous répétés. Puis en regardant Ben dans les yeux, j’avais ouvert doucement la bouche pour que ma langue puisse rejoindre la sienne. Ben avait compris et voilà que nos langues partaient dans une folle farandole. J’avais les yeux mi-clos et je savourais ce moment.
Une fois notre chaud baiser terminé, j’avais fait un pas en arrière et en prenant les deux mains de Ben dans les miennes, je regardais le visage de mon amour. Il était beau mon Ben avec ses cheveux mi-longs, blond comme les blés, avec ses yeux bleu intenses, ses pommettes toujours un peu rosées et sa belle bouche aux lèvres appétissantes. Je fixais cette image dans mon esprit pour toujours. Ben se demandait ce qui se passait, mais il ne disait rien. Puis je voyais au travers ce visage, l’âme d’une très belle personne. Cette personne c’était Ben qui avait su m’aimer, qui m’avait accepté avec mes défauts, Ben qui était mon âme sœur, il était ce que j’avais de plus précieux au monde. Puis inondé par tous ces sentiments mêlés, deux larmes coulaient sur mes joues. Ben me fixa alors en me regardant dans les yeux. Il me dit alors :
Ben : « Oui Phil, oui tu es et tu resteras mon amour. Je ressens la même chose que toi, tu es mon âme sœur, tu es ce que j’ai de plus beau dans la vie.
Moi : Je t’aime. »
Des larmes coulaient aussi sur les joues de Ben. Nous pleurions de bonheur, nous savourions notre union, notre vie qui commençait. Nous étions revenus sur ce nuage que nous avions quitté peu avant, et nous ressentions quelque chose de plus physique, quelque chose de plus fort, de plus intense, en fait de plus spirituel. Nous étions à l’unisson, nos esprits avaient compris que nous étions faits l’un pour l’autre. J’avais séché les larmes de Ben avec mes pouces, Ben fit alors de même. Nous nous étions une nouvelle fois enlacés, sans dire un mot. J’avais remarqué que de plus en plus nous nous comprenions sans échanger aucun mot.
Ben m’avait pris par la main pour me conduire sur son lit. Nous nous étions alors couchés dans les bras l’un de l’autre pour nous endormir, heureux et comblés. Nous allions passer une nouvelle nuit ensemble. Allions nous rêver ? Ou alors allions-nous penser à ce que nous avions déjà vécu ensemble ? Aurions-nous d’autres pensées, des idées un peu plus farfelues ? Nous avions rejoint le pays des rêves dans les bras de l’être aimé !
Le lendemain matin j’avais le large sourire angélique de Benoît comme première vision. Il m’avait regarder dormir les dernières minutes. Je lui avais également répondu par un sourire pleine de tendresse. Nous nous étions alors embrassés, toujours heureux d’être ensemble.
Le petit-déjeuner s’était très bien passé. Arlette était présente dans la cuisine tandis que Yves était déjà parti au travail. Après avoir fait un bisou à Arlette, nous nous étions assis à la table qui était déjà dressée. Nous avions droit à des tartines de pain, une petite brioche, un yaourt aux fruits, du jus d’orange et du café ou du chocolat chaud, au choix ! C’était une table de petit-déjeuner super sympathique. Arlette quant à elle, prenait son café du matin à son aise. Elle s’était assise près de nous et nous discutions d’un peu de tout. Nous avions parlé des activités envisagées pour la journée, sachant que je logeais encore une nuit avec eux. Bref le planning était fixé.
Nous étions allés faire des achats pour les prochains repas avec Arlette. Puis nous avions pris nos vélos pour nous balader dans le quartier. En passant devant la maison de Marie, nous avions pu voir qu’elle était déjà rentrée de vacances, elle était occupée à nettoyer les parterres situés sur le devant de la maison. Nous nous étions arrêtés en vue de la saluer et de parler avec elle. Elle semblait heureuse elle aussi. Elle avait passé une semaine avec Isabelle au bord de la mer. Je lui avais expliqué le déroulement du camp, sans Benoît et ensuite que j’étais chez lui pour deux jours. Bref, mon amie, ma confidente allait bien et elle était visiblement très heureuse.
Nous avions poursuivi notre balade jusqu’à midi. Une fois de retour chez Benoît nous avions dressé la table pour le dîner. Il y avait du pain, du fromage et de la charcuterie, le tout avec des salades vertes ou de tomates.
Bref le reste de l’après-midi s’était très bien passé. Nous étions allés à la piscine et ensuite nous avions regardé des bandes dessinées dans la chambre de Ben.
Le soir, le souper était à nouveau succulent, Arlette était un très bon cordon bleu. Yves était de bonne humeur, sa journée de travail s’était bien passée. Il racontait quelques blagues. Le repas terminé, Yves nous demandait si une séance de cinéma nous intéresserait ! Ben et moi avions bien entendu accepté avec enthousiasme. C’est en famille que nous étions allés voir le film « Le Parrain » de Francis Ford Coppola. Quel film assez violent par moment avec des scènes de tir à la mitraillette fort bien rendues. Nous avions apprécié ce bon moment au ciné, les parents de Ben étaient heureux eux aussi de nous voir avec le sourire aux lèvres.
C’est dans le véhicule, lors du retour, que Yves nous avait dit :
Yve : « Je ne vous cache pas les garçons que je suis fier de vous. On voit que vous savez vous tenir en public. Vous êtes restés très sage, pas de main tenue, pas de signe trop voyant, rien pour vous faire remarquer.
Ben : Tu sais papa, nous ne ressentons pas le besoin de nous cajoler tout le temps. Il faut que nous fassions attention à ne pas montrer que nous sommes gays. Il y a déjà assez d’homophobes que c’est inutile de les tenter !
Arl : Bien dit Benoît, je t’approuve. D’autant que nous savons ce que Phil a subi il n’y a pas si longtemps de que cela.
Moi : Merci Arlette, vous savez que Ben et moi on ne veut pas heurter les gens. On s’aime, mais cela doit rester très discret. Nous n’avons pas besoin de montrer que nous nous aimons et si nous le montrons, ce n’est qu’en famille.
Yve : Je le sais Phil. Je vous souhaite d’être heureux. Je voulais seulement vous dire combien j’étais fier de vous !
Ben : Merci papa.
Moi : Merci Yves.
Arl : Rien ne vous empêche non plus de vous tenir par la main sur la banquette arrière de la voiture quand il fait nuit bien sûr !"
Éclat de rire général. C’était dans cette très bonne humeur que nous arrivions chez Ben. Nous étions directement allés prendre notre douche avant de rejoindre la chambre de Ben. Nous nous baladions nus dans la maison, comme à notre habitude et c’est en tenue de peau que nous avions regagné la chambre de Ben.
A peine la porte fermée, nous nous étions embrassés langoureusement. Nous nous étions ensuite couchés sur le lit, question de poursuivre nos câlins. Nos bouches se cherchaient sans cesse, nos baisers se faisaient de plus en plus chaud. Nos langues enfin se retrouvaient, elles se connaissaient et semblaient s’apprécier. Je ne pouvais me détacher du visage de Benoît, mon ange blond qui m’apportait tant de joie et de bonheur.
Nous étions tous les deux en union tant au niveau physique qu’au niveau sentiment. Nous étions complémentaires, nous étions pour chacun l’être aimé, l’âme sœur, la personne la plus précieuse dans la vie. Nous n’avions pas besoin de nous parler pour ressentir ce que l’autre pensait, ce que l’autre aimait ou ce qu’il attendait ! Il n’a fallu qu’une fraction de seconde pour que Benoît prenne dans le tiroir de sa table de nuit le paquet de préservatifs et le tube de gel lubrifiant. Benoît avait compris que je voulais l’aimer, que je voulais aussi, me donner à lui, que nous allions nous aimer. J’avais fait un large sourire à mon ami, à mon amant, à mon amour. Comme réponse, j’avais eu droit à une grand sourire plein de malice, les yeux de Ben brillaient, ils étaient pour le reflet de son âme, je pouvais lire à livre ouvert au travers de ses yeux d’un bleu immense, un bleu océanique empreint de mystères à peine dévoilés. Je savais qu’il m’aimait et lui savais aussi que je l’aimais.
C’est Benoît qui avait pris l’initiative. Il m’avait doucement caressé les fesses en vue de me préparer à l’aimer et lui à m’aimer. Il m’avait ensuite positionné sur le lit pour ainsi avoir accès à ma caverne. Nous bandions déjà depuis quelques minutes, mais ces caresses avaient accentué la pression au niveau de mon vit. Je pouvais voir que Benoît était lui aussi bien bandé, son sexe était droit, il pointait vers mon anatomie. Puis prenant le tube de gel, Ben avait commencé à enduire ma corolle avec le gel. Il y allait avec un doigt puis je sentais qu’il y allait avec deux doigts. Je sentais, déjà pas mal de sensations, sensations auxquelles je m’attendais. Benoît avait décidément pris beaucoup d’assurance. J’avais l’anus « en feu », j’étais prêt à recevoir son engin de plaisir, son vit d’amour dans ma grotte déjà chaude.
Benoît avait enfilé le préservatif sur son sexe dressé. Puis s’avançant doucement, j’avais senti poindre, au niveau de l’entrée convoitée, le gland de Ben. Avec une pression délicate il avait introduit petit à petit son membre dans mes entrailles. Je sentais la progression dans mon anus. Puis une fois bien installé, Ben commençait à me limer, je ressentais son membre qui coulissait dans mon antre. Ben savait alterner la vigueur des mouvements de va et vient. Je sentais son souffle dans mon cou et j’entendais ses râles étouffés. Parfois je me cambrais pour ressentir encore plus la pression exercée par mon amant. La pression montait effectivement, je commençais moi aussi à émettre des râles de plaisir. Ben lui de son côté me disait qu’il m’aimait et je lui répondais que moi aussi je l’aimais, qu’il était mon amour. C’est ainsi que Ben me lutinait amoureusement, il exerçait sa « domination » en parfait amant, prêt à se donner au maximum pour me faire sentir qu’il m’aimait. Je sentais que la pression avait encore monté d’un cran, les râles de plaisir de Ben s’était transformés en petits cris de jouissance. Ben commençait à arriver au point de non-retour, il allait arriver à la jouissance. Puis dans un grognement presque bestial, Ben avait laisser passer six jets de sperme qui étaient venus s’écraser au fond de la capote. Ben était en sueur, il avait donné tout ce qu’il avait comme réserve pour m’aimer. Il s’était affalé à côté de moi, exténué mais heureux de m’avoir aimé.
Moi aussi j’étais en sueur. J’avais vécu cette sodomisation avec entrain, j’avais savouré chaque moment depuis cette pénétration de mon anatomie anale. Puis cette explosion des sens au moment de la jouissance, moment suprême tant attendu et tant aimé par les amants.
Après vingt bonnes minutes de repos bien nécessaire, j’avais à mon tour caressé le beau corps de Ben. Mes mains allaient et venaient sur son abdomen, s’attardant au passage aux pectoraux pour ensuite revenir vers ce visage d’ange blond. Puis enfin ma main s’était arrêtée au niveau du pubis blond de mon amoureux. Je sentais que son membre viril avait déjà repris vigueur. Inutile de parler de mon sexe, il était déjà bandé, les sensations faites avec mes caresses sur le corps de Ben m’avait fait bandé. J’étais prêt à aimer mon amour. J’avais pris du gel lubrifiant et j’enduisais la corolle anale de mon Ben. Je massais l’entrée de l’antre, l’entrée de son puits d’amour. Déjà Ben laissait entendre qu’il appréciait ce traitement. Il était détendu et semblait attendre que j’envahisse son anus dilaté. J’avais bien entendu enfilé le préservatif, comme c’était l’usage. Puis j’avais approché mon bâton d’amour de cette cavité accueillante. Mon gland entrait doucement, petit à petit, sans forcer dans cet orifice tant convoité. Puis me voilà installé, bien au chaud entre les fesses de mon amant, au fond de son puits d’amour. Par des mouvements de va et vient lents et parfois un peu plus appuyés, le ramonais donc le conduit dilaté. Puis j’accélérais de temps à autre la cadence. Les râles de Ben étaient de plus en plus forts, Ben ressentait la pression exercée au niveau de son anus et de ses entrailles. Moi-même de mon côté je sentais que ma sève allait bientôt monter. J’allais pouvoir enfin arriver à la jouissance tant attendue. J’avais dit à mon Ben d’amour que je l’aimais. De son côté il me disait aussi qu’il m’aimait. Puis dans un sursaut j’avais laissé partir ma semence, six jets de sperme s’étaient étalés au fond de cet étui de latex. Ben lui aussi avait ressenti toute la pression finale se déverser. Il avait lui aussi laissé échapper des râles de bonheur.
C’est exténué que je m’étais affalé à côté de Ben. J’avais pris le temps de l’embrasser avant de reprendre mes esprits. Nous étions heureux, heureux de nous être aimés, heureux de nous connaître. Nous nous regardions avec tendresse, nos yeux dévoraient le visage de l’être aimé, nos yeux étaient le reflet de notre âme et par ceux-ci nos sentiments avaient l’occasion de s’exprimer sans parole et sans faux fuyant. Nous nous montrions tels que nous étions, nous étions chacun à livre ouvert pour l’être adoré !