14-04-2021, 08:55 AM
Nous sommes réunis dans le salon lorsque quelqu’un sonne à la porte. David va voir qui vient rendre visite. Il revient deux minutes plus tard en compagnie d’Élisabeth et de Manu. Inutile de dire que le regard de Nathan s’est immédiatement éclairé à la vue de son chéri. Les deux couples s’embrassent au milieu du salon. Je suis heureux pour mes deux cousins de les voir ainsi débordant de bonheur.
Élisabeth vient vers moi et me fait la bise. Manu fait de même et s'enquiert, par la même occasion, de l’état de mon Juju. Je lui raconte comment cela évolue et le fait qu’il est actuellement en rééducation. Manu me dit qu’il est très heureux d’apprendre que mon chéri va mieux.
Ma tante nous demande de lui donner un coup de main pour dresser la table. Nous mangeons du pain avec du fromage et de la charcuterie. Je me dit que c’est incroyable comme mes cousins sont si euphoriques depuis qu’ils sont en compagnie de leurs amoureux. C’est en fait un peu comme pour moi et Julien, les enfants des deux familles sont réunis par l’amour.
Une fois le repas terminé nous nous reposons. Je sais que Nathan et Manu vont devoir aller à leur entraînement. David et Élisabeth vont au cinéma avec des amis communs en milieu d’après-midi. Pour ma part je n’ai pas envie de jouer la cinquième roue du carrosse et je me demande si je ne vais pas aller assister à l’entrainement des deux amoureux. Je demande alors à Nath et Manu si je peux les accompagner. La réponse est positive !
Ils prennent donc leur sac de sport. Nous partons ensemble à pied pour nous rendre à la salle omnisports. C’est lors de ce trajet que Nath me demande :
Nat : « Dis-moi Phil, je peux te poser une question ?
Moi : Oui, bien sûr ! (Je me doute déjà de la question qui va me mettre dans l’embarras.)
Nat : Dis, le gars qui t’a fait un clin d’œil sur le quai ce matin, il te draguait ?
Moi : Ben, heu … en fait il était assis sur la banquette juste en face de moi.
Nat : Mais il avait l’air assez complice avec toi !
Moi : Tu sais Nath, j’ai été troublé par sa présence, enfin je dirais par sa beauté !
Nat : Oui c’est vrai qu’il était super beau le gars !
Moi : Nous ne nous sommes pas parlé. J’ai regardé par la fenêtre car j’étais tellement subjugué par son aspect, par sa beauté.
Nat : Oh là Phil, tu m’étonnes !
Moi : Tu sais Nath, je suis désolé Manu, mais nous avons, je pense, une sensibilité un peu plus développée que la moyenne et nous pouvons apprécier sans pour autant « craquer » sur des garçons tels que ce gars.
Nat : Cela ne m’est pas encore arrivé, mais je peux comprendre.
Man : Je vois ce que tu veux dire Phil, moi aussi je regarde parfois les beaux gars que je croise, mais c’est sans plus, uniquement pour l’esthétique de leur corps.
Nat : Oh là mon chou, tu es incroyable !
Man : Mais cela n’empêche pas que je t’aime mon Nathou !
Moi : C’est comme moi, j’aime mon Juju et je veux lui rester fidèle.
Nat : C’est bien Phil. De toute façon nous avons des yeux et nous pouvons donc voir ce qu’il y a de beau.
Moi : C’est bien juste Nath !
Man : Je suis d’accord avec vous, le principal c’est d’être fidèle à son compagnon."
Nous nous sommes mis tous les trois à rire. Nous sommes presque arrivés à la salle de sport. Je vais les laisser aller aux vestiaires et moi j’irai dans les gradins. Nous voyons que quelques gars sont déjà présents devant l’entrée de l’enceinte. Nath et Manu saluent les autres garçons. Étant près d’eux, Nathan me présente comme étant son cousin. L’un des jeunes me reconnait et vient me serrer la main. Il se souvient de ce match durant lequel Nathan a été blessé et que je m’étais occupé de lui.
L’entraînement se déroule sans problème. Certains gars de l’équipe sont de très beaux garçons. Évidemment je préfèrerais les voir nus, mais ce n’est pas possible. Je ne vais quand même pas me rendre dans les vestiaires, me dessaper et prendre une douche au milieu de gars que je ne connais pas, sauf deux d’entre eux qui sont homos ! « Il y a un lecteur de ce récit qui préconise d’aller dans les vestiaires et me faire passer pour un jeune reporter sportif en vue de me rincer l’œil. » Je ne sais pas si ça va le faire car je souhaite éviter de me faire lyncher ! L’idée est à creuser, mais je ne sais pas si je suis capable d’aller jusque-là !
J’attends donc mon cousin et son amoureux à la sortie des vestiaires. Quelques gars me reconnaissent et me saluent. Ils savent que je suis le cousin de Nathan. Nous quittons le hall omnisports pour rentrer chez ma tante. Nath me regarde et je suis certain de savoir ce qu’il pense. Je compte prendre les devants et je lui dis :
Moi : « Tu sais Nath, les gars de ton équipe sont supers. Je peux te dire qu’il y en a trois ou quatre qui sont très beaux. Je serai seul, sans connaître Julien, j’irai les draguer !
Nat : Eh Phil, t’es fou !
Moi : Non Nath, c’est juste un fantasme. Je suis tellement amoureux de mon Juju que je ne pourrais pas lui faire cette vacherie !
Man : Je peux te comprendre Phil. Je sais qu’il y a des mecs qui attirent le regard juste par leur plastique, par leur beauté. Il ne faut pas nous voiler la face.
Moi : Oui Manu, c’est ça, je préfère voir un beau mec que de voir une nana, elle peut être belle, mais elle ne m’attirera pas plus que ça !
Nat : De ce point de vue là je te comprends ! C’est pour ça que nous sommes « différents » !
Moi : Tu peux le dire, nous sommes gays, un point c’est tout !"
Nous éclatons de rire et nous poursuivons le chemin de retour ! Nous parlons de tout et de rien, de l’entraînement, de la fin des vacances qui approche à grands pas, etc. Nous parlons aussi de ce que nous pourrions faire dans les jours qui viennent. Nathan propose que nous allions à la piscine car il annonce de la pluie pour le lendemain. Nous sommes d’accord.
En arrivant à la maison, ma tante nous annonce que le goûter est prêt. Nous voyons des coupes remplie de fraises saupoudrées de sucre impalpable et de la crème fraîche par-dessus. Quelle excellente idée, c’est super comme collation. Nous pouvons aussi boire un bon jus de pomme qui est bien frais et présenté dans une carafe.
Pour le reste de l’après-midi, nous sommes au jardin et nous jouons aux boules pour passer le temps. Nous profitons de l’extérieur car le temps semble déjà assez changeant ! C’est sur le coup de dix-sept heures que David revient avec Élisabeth. Ils se joignent à nous pour une nouvelle partie. Nous nous amusons et nous rions autant. C’est l’oncle Martin qui nous sort de notre tournoi en nous demandant de donner un coup de main pour dresser la table.
Je vais saluer mon oncle que je n’ai plus vu depuis mon retour à Bruxelles avec Julien. Il me fait un câlin et me demande des nouvelles de mon chéri. Il me pose des questions concernant la revalidation et l’état du moral de Julien. Je lui explique donc l’évolution tant physique et morale de mon amoureux.
Il est temps de passer à table. C’est comme à la maison, l’ambiance est très familiale et la présence d’Élisabeth est relaxante. Elle est si calme et si posée, qu’elle nous donne une impression de zénitude. Il faut aussi dire que nous, les quatre garçons, nous sommes assez exubérants. Une fois l’excellent repas terminé nous aidons ma tante à débarrasser la table et à mettre tout dans le lave-vaisselle.
La soirée se passe sur la terrasse, nous avons sorti des jeux de société pour ne pas être assis bêtement devant la télévision. Il y a un jeu de dames, un scrabble, un touché-coulé et deux jeux de cartes. Pour faire des paires de joueurs, mon oncle s’est mis dans mon équipe, David voulant rester avec Babette, tandis que Nathan est avec Manu. Nous avons passé une très belle soirée. Ma tante a d’ailleurs allumé les lampes extérieures pour que nous puissions y voir plus clair.
Il est temps d’aller dormir. Je suis convié à prendre la chambre d’amis. Manu ira dans la chambre de Nathan et Babette dans celle de David. Je remercie ma tante de m’avoir permis de séjourner chez elle trois jours. Elle me donne un bisou sur le front et me souhaite une bonne nuit. Elle fait de même avec ses deux « beaux-enfants ».
Une fois dans le lit, je pense à Julien. Je me relève et descends auprès de ma tante qui est toujours au salon. Elle me demande :
Fra : « Phil, quelque chose ne va pas ?
Moi : Excuse-moi, mais je souhaite téléphoner à Julien, j’ai besoin de savoir comment il va !
Fra : Je te comprends mon cher neveu. Si c’est comme chez nous, tes parents ne sont pas encore couchés et probablement que Julien ne l’est pas non plus. Allez, vas-y, téléphone-lui.
Moi : Merci ma tante, merci.
Je prends l’appareil téléphonique et je compose le numéro d’appel de la maison. Ça sonne, une, deux, trois fois, puis :
Mam : Allô !
Moi : Maman, c’est Phil.
Mam : Ça va Phil, tu sonnes si tard !
Moi : Je suis désolé maman, mais Julien me manque et je veux savoir s’il va bien !
Mam : Oui Phil, Julien va bien. Je vais le chercher, je pense qu’il ne dort pas encore.
Moi : Merci Maman.
Deux minutes se passent et j’entends :
Jul : Phil !
Moi : Oh Juju, tu me manques !
Jul : Moi aussi, mais nous pouvons passer deux ou trois jours sans nous voir !
Moi : Oui, mais c’est parce que je t’ai laissé, je devais m’occuper de toi !
Jul : Non Phil, arrête. Je suis entouré de ma sœur, de ta sœur et de tes parents. Ils sont tous aux petits soins pour moi. Alors je te demande de songer un peu à toi.
Moi : Mais j’ai besoin de toi, de ton odeur, de te sentir collé à moi, je t’aime…
Jul : Phil ne pleure pas, tu vas me faire pleurer. Il faut que tu te reposes, car j’aurai besoin de toi en pleine forme pour la fin de ma rééducation !
Moi : Oui, je serai là pour toi Juju. Je vais me reposer pour être au top pour t’aider.
Jul : Voilà Phil, c’est mieux comme ça. Je t’aime aussi Phil !
Moi : Je sais que tu m’aimes. Bon je vais te laisser pour que tu puisses toi aussi dormir pour être en forme pour tes exercices.
Jul : Bonne nuit et fais de beaux rêves !
Moi : Merci, bonne nuit à toi mon amour. Je sais que je vais rêver de toi. Bisous !
Jul : Bisous ! »
Julien raccroche lui-même car il sait que je n’en ai pas le courage. Je dépose le combiné sur son support. Je reste une bonne minute debout sans bouger. C’est ma tante qui me sort de ma rêverie. Elle me prend dans ses bras et me fait un câlin. Elle me fait m’asseoir dans le divan du salon et prend place à côté de moi. Nous bavardons un bon quart d’heure. Elle me remonte le moral. Il est temps d’aller me coucher, je fais la bise à ma tante et je monte me coucher.
En passant devant la chambre de Nathan, j’entends les bruits caractéristiques d’un rapport sexuel. Je suis content pour eux de savoir qu’ils s’aiment. C’est la même chose en ce qui concerne Babette et David, des bruits du même acabit sont audibles, ils font eux aussi l’amour. J’entre dans la chambre et me glisse sous les draps. Je pense à mon Juju. Je ne sais pas après combien de temps, mais je me suis endormi en ayant le visage de Julien en mémoire.
Élisabeth vient vers moi et me fait la bise. Manu fait de même et s'enquiert, par la même occasion, de l’état de mon Juju. Je lui raconte comment cela évolue et le fait qu’il est actuellement en rééducation. Manu me dit qu’il est très heureux d’apprendre que mon chéri va mieux.
Ma tante nous demande de lui donner un coup de main pour dresser la table. Nous mangeons du pain avec du fromage et de la charcuterie. Je me dit que c’est incroyable comme mes cousins sont si euphoriques depuis qu’ils sont en compagnie de leurs amoureux. C’est en fait un peu comme pour moi et Julien, les enfants des deux familles sont réunis par l’amour.
Une fois le repas terminé nous nous reposons. Je sais que Nathan et Manu vont devoir aller à leur entraînement. David et Élisabeth vont au cinéma avec des amis communs en milieu d’après-midi. Pour ma part je n’ai pas envie de jouer la cinquième roue du carrosse et je me demande si je ne vais pas aller assister à l’entrainement des deux amoureux. Je demande alors à Nath et Manu si je peux les accompagner. La réponse est positive !
Ils prennent donc leur sac de sport. Nous partons ensemble à pied pour nous rendre à la salle omnisports. C’est lors de ce trajet que Nath me demande :
Nat : « Dis-moi Phil, je peux te poser une question ?
Moi : Oui, bien sûr ! (Je me doute déjà de la question qui va me mettre dans l’embarras.)
Nat : Dis, le gars qui t’a fait un clin d’œil sur le quai ce matin, il te draguait ?
Moi : Ben, heu … en fait il était assis sur la banquette juste en face de moi.
Nat : Mais il avait l’air assez complice avec toi !
Moi : Tu sais Nath, j’ai été troublé par sa présence, enfin je dirais par sa beauté !
Nat : Oui c’est vrai qu’il était super beau le gars !
Moi : Nous ne nous sommes pas parlé. J’ai regardé par la fenêtre car j’étais tellement subjugué par son aspect, par sa beauté.
Nat : Oh là Phil, tu m’étonnes !
Moi : Tu sais Nath, je suis désolé Manu, mais nous avons, je pense, une sensibilité un peu plus développée que la moyenne et nous pouvons apprécier sans pour autant « craquer » sur des garçons tels que ce gars.
Nat : Cela ne m’est pas encore arrivé, mais je peux comprendre.
Man : Je vois ce que tu veux dire Phil, moi aussi je regarde parfois les beaux gars que je croise, mais c’est sans plus, uniquement pour l’esthétique de leur corps.
Nat : Oh là mon chou, tu es incroyable !
Man : Mais cela n’empêche pas que je t’aime mon Nathou !
Moi : C’est comme moi, j’aime mon Juju et je veux lui rester fidèle.
Nat : C’est bien Phil. De toute façon nous avons des yeux et nous pouvons donc voir ce qu’il y a de beau.
Moi : C’est bien juste Nath !
Man : Je suis d’accord avec vous, le principal c’est d’être fidèle à son compagnon."
Nous nous sommes mis tous les trois à rire. Nous sommes presque arrivés à la salle de sport. Je vais les laisser aller aux vestiaires et moi j’irai dans les gradins. Nous voyons que quelques gars sont déjà présents devant l’entrée de l’enceinte. Nath et Manu saluent les autres garçons. Étant près d’eux, Nathan me présente comme étant son cousin. L’un des jeunes me reconnait et vient me serrer la main. Il se souvient de ce match durant lequel Nathan a été blessé et que je m’étais occupé de lui.
L’entraînement se déroule sans problème. Certains gars de l’équipe sont de très beaux garçons. Évidemment je préfèrerais les voir nus, mais ce n’est pas possible. Je ne vais quand même pas me rendre dans les vestiaires, me dessaper et prendre une douche au milieu de gars que je ne connais pas, sauf deux d’entre eux qui sont homos ! « Il y a un lecteur de ce récit qui préconise d’aller dans les vestiaires et me faire passer pour un jeune reporter sportif en vue de me rincer l’œil. » Je ne sais pas si ça va le faire car je souhaite éviter de me faire lyncher ! L’idée est à creuser, mais je ne sais pas si je suis capable d’aller jusque-là !
J’attends donc mon cousin et son amoureux à la sortie des vestiaires. Quelques gars me reconnaissent et me saluent. Ils savent que je suis le cousin de Nathan. Nous quittons le hall omnisports pour rentrer chez ma tante. Nath me regarde et je suis certain de savoir ce qu’il pense. Je compte prendre les devants et je lui dis :
Moi : « Tu sais Nath, les gars de ton équipe sont supers. Je peux te dire qu’il y en a trois ou quatre qui sont très beaux. Je serai seul, sans connaître Julien, j’irai les draguer !
Nat : Eh Phil, t’es fou !
Moi : Non Nath, c’est juste un fantasme. Je suis tellement amoureux de mon Juju que je ne pourrais pas lui faire cette vacherie !
Man : Je peux te comprendre Phil. Je sais qu’il y a des mecs qui attirent le regard juste par leur plastique, par leur beauté. Il ne faut pas nous voiler la face.
Moi : Oui Manu, c’est ça, je préfère voir un beau mec que de voir une nana, elle peut être belle, mais elle ne m’attirera pas plus que ça !
Nat : De ce point de vue là je te comprends ! C’est pour ça que nous sommes « différents » !
Moi : Tu peux le dire, nous sommes gays, un point c’est tout !"
Nous éclatons de rire et nous poursuivons le chemin de retour ! Nous parlons de tout et de rien, de l’entraînement, de la fin des vacances qui approche à grands pas, etc. Nous parlons aussi de ce que nous pourrions faire dans les jours qui viennent. Nathan propose que nous allions à la piscine car il annonce de la pluie pour le lendemain. Nous sommes d’accord.
En arrivant à la maison, ma tante nous annonce que le goûter est prêt. Nous voyons des coupes remplie de fraises saupoudrées de sucre impalpable et de la crème fraîche par-dessus. Quelle excellente idée, c’est super comme collation. Nous pouvons aussi boire un bon jus de pomme qui est bien frais et présenté dans une carafe.
Pour le reste de l’après-midi, nous sommes au jardin et nous jouons aux boules pour passer le temps. Nous profitons de l’extérieur car le temps semble déjà assez changeant ! C’est sur le coup de dix-sept heures que David revient avec Élisabeth. Ils se joignent à nous pour une nouvelle partie. Nous nous amusons et nous rions autant. C’est l’oncle Martin qui nous sort de notre tournoi en nous demandant de donner un coup de main pour dresser la table.
Je vais saluer mon oncle que je n’ai plus vu depuis mon retour à Bruxelles avec Julien. Il me fait un câlin et me demande des nouvelles de mon chéri. Il me pose des questions concernant la revalidation et l’état du moral de Julien. Je lui explique donc l’évolution tant physique et morale de mon amoureux.
Il est temps de passer à table. C’est comme à la maison, l’ambiance est très familiale et la présence d’Élisabeth est relaxante. Elle est si calme et si posée, qu’elle nous donne une impression de zénitude. Il faut aussi dire que nous, les quatre garçons, nous sommes assez exubérants. Une fois l’excellent repas terminé nous aidons ma tante à débarrasser la table et à mettre tout dans le lave-vaisselle.
La soirée se passe sur la terrasse, nous avons sorti des jeux de société pour ne pas être assis bêtement devant la télévision. Il y a un jeu de dames, un scrabble, un touché-coulé et deux jeux de cartes. Pour faire des paires de joueurs, mon oncle s’est mis dans mon équipe, David voulant rester avec Babette, tandis que Nathan est avec Manu. Nous avons passé une très belle soirée. Ma tante a d’ailleurs allumé les lampes extérieures pour que nous puissions y voir plus clair.
Il est temps d’aller dormir. Je suis convié à prendre la chambre d’amis. Manu ira dans la chambre de Nathan et Babette dans celle de David. Je remercie ma tante de m’avoir permis de séjourner chez elle trois jours. Elle me donne un bisou sur le front et me souhaite une bonne nuit. Elle fait de même avec ses deux « beaux-enfants ».
Une fois dans le lit, je pense à Julien. Je me relève et descends auprès de ma tante qui est toujours au salon. Elle me demande :
Fra : « Phil, quelque chose ne va pas ?
Moi : Excuse-moi, mais je souhaite téléphoner à Julien, j’ai besoin de savoir comment il va !
Fra : Je te comprends mon cher neveu. Si c’est comme chez nous, tes parents ne sont pas encore couchés et probablement que Julien ne l’est pas non plus. Allez, vas-y, téléphone-lui.
Moi : Merci ma tante, merci.
Je prends l’appareil téléphonique et je compose le numéro d’appel de la maison. Ça sonne, une, deux, trois fois, puis :
Mam : Allô !
Moi : Maman, c’est Phil.
Mam : Ça va Phil, tu sonnes si tard !
Moi : Je suis désolé maman, mais Julien me manque et je veux savoir s’il va bien !
Mam : Oui Phil, Julien va bien. Je vais le chercher, je pense qu’il ne dort pas encore.
Moi : Merci Maman.
Deux minutes se passent et j’entends :
Jul : Phil !
Moi : Oh Juju, tu me manques !
Jul : Moi aussi, mais nous pouvons passer deux ou trois jours sans nous voir !
Moi : Oui, mais c’est parce que je t’ai laissé, je devais m’occuper de toi !
Jul : Non Phil, arrête. Je suis entouré de ma sœur, de ta sœur et de tes parents. Ils sont tous aux petits soins pour moi. Alors je te demande de songer un peu à toi.
Moi : Mais j’ai besoin de toi, de ton odeur, de te sentir collé à moi, je t’aime…
Jul : Phil ne pleure pas, tu vas me faire pleurer. Il faut que tu te reposes, car j’aurai besoin de toi en pleine forme pour la fin de ma rééducation !
Moi : Oui, je serai là pour toi Juju. Je vais me reposer pour être au top pour t’aider.
Jul : Voilà Phil, c’est mieux comme ça. Je t’aime aussi Phil !
Moi : Je sais que tu m’aimes. Bon je vais te laisser pour que tu puisses toi aussi dormir pour être en forme pour tes exercices.
Jul : Bonne nuit et fais de beaux rêves !
Moi : Merci, bonne nuit à toi mon amour. Je sais que je vais rêver de toi. Bisous !
Jul : Bisous ! »
Julien raccroche lui-même car il sait que je n’en ai pas le courage. Je dépose le combiné sur son support. Je reste une bonne minute debout sans bouger. C’est ma tante qui me sort de ma rêverie. Elle me prend dans ses bras et me fait un câlin. Elle me fait m’asseoir dans le divan du salon et prend place à côté de moi. Nous bavardons un bon quart d’heure. Elle me remonte le moral. Il est temps d’aller me coucher, je fais la bise à ma tante et je monte me coucher.
En passant devant la chambre de Nathan, j’entends les bruits caractéristiques d’un rapport sexuel. Je suis content pour eux de savoir qu’ils s’aiment. C’est la même chose en ce qui concerne Babette et David, des bruits du même acabit sont audibles, ils font eux aussi l’amour. J’entre dans la chambre et me glisse sous les draps. Je pense à mon Juju. Je ne sais pas après combien de temps, mais je me suis endormi en ayant le visage de Julien en mémoire.