01-08-2020, 11:24 PM
Chapitre 107 : Le temps des semailles, deuxième semaine quatrième jour (La surprise de Maistre Ebbon)
« Fin d’après-midi »
Ebbon marche d’un bon pas sur le chemin qui le ramène chez lui, pourtant ses pensées sont ailleurs et lui ramènent en boucle les derniers événements depuis le retour des jeunes princes accompagnés du frère et de l’amie de Loup.
Pour lui il ne fait aucun doute que l’église est impliquée dans l’enlèvement de son apprenti et de savoir qu’Eldarian avec son groupe d’amis suit la trace des ravisseurs, ne le rassure qu’à moitié.
Groupe auquel s’est rattaché un Maistre magicien du nom de Voldarian inconnu de lui, ainsi que d’un Elfe s’étant présenté à eux comme le frère de Lorgan et qui donc ne peut être qu’Aerandir.
Ebbon à beau chercher un sens à toute cette affaire, il n’en trouve aucun qui le satisfasse entièrement et c’est donc avec l’esprit préoccupé, qu’il rejoint sa demeure afin de rechercher quelques explications qui lui auraient échappé en parcourant ses livres les plus anciens.
***/***
« Quelques heures plus tôt dans la journée »
Tilbo comme à son ordinaire depuis un nombre estimable de « doubles lunes », s’affaire pour sa part à la bonne tenue de la maison de son maître quand il entend plusieurs coups sourds frappés à la porte.
Son étonnement ne dure qu’un instant, pensant immédiatement à Loup qui sans doute pour une raison ou une autre est de retour et annonce ainsi son arrivée pour ne pas le prendre par surprise.
C’est donc avec le sourire aux lèvres, qu’il s’empresse d’aller lui ouvrir et s’apprête par la même occasion à lui rappeler qu’il est ici chez lui et que donc il n’a pas besoin d’autorisations spéciales pour entrer.
Qu’elle n’est donc pas sa surprise quand il se retrouve nez à nez et c’est peu de le dire puisque ses visiteurs ont la même taille que lui, avec deux de ses frères venus depuis les terres inconnues alors qu’il pensait bien être le dernier à être appelé sur Goth.
***/***
Gliresh voit bien le trouble de celui qu’il a vu partir il y a si longtemps et qui sans doute ne l’a pas encore reconnu.
- Eh bien Tilbo !! En voilà des façons d’accueillir un vieil ami et son fils !!
- …Gliresh ?? C’est bien toi ??
- Comme tu peux le voir !! Peut-être pourrais-tu nous faire entrer ?? Mon fils est encore affaibli d’une vilaine blessure reçue récemment et notre journée a été longue !!
- Mais…bien sûr !! Entrez donc !!
De voir Gliresh en vie ramène Tilbo bien des « doubles lunes » en arrière, alors qu’il faisait déjà parti des anciens tandis que lui recevait l’appel pour servir son maître.
Il leur laisse le loisir de s’installer confortablement tandis que son esprit mouline à bien comprendre ce que signifie leur présence ici.
- Voldarian est donc encore vivant ??
- Tu sais bien qu’il utilisait au maximum le long sommeil en attente d’un signe de changement, remarque que ça m’arrangeait plutôt bien ! Hi ! Hi ! Puisque moi aussi du coup je suis toujours de ce monde, j’ai pu avoir de nombreux fils et Kazbo en est le petit dernier !!
- Pourquoi est-il venu avec toi ?
- Parce que tout simplement il a reçu l’appel, quelle étrange question venant de toi mon « jeune » ami !!
Tilbo de plus en plus troublé.
- Il reste donc tant de détenteurs de magie supérieure que ça sur Goth ??
- Pas aux dernières nouvelles que je sache, pourquoi cette question ??
- Ton fils semble bien jeune pour recevoir l’appel, voilà pourquoi !!
- Il le fallait pour servir un maître d’une espérance de vie supérieure. Mais c’est vrai que tu n’as pas encore cette information, que je t’explique donc !! Mon maître a eu disons…une poussée de libido ! Hi ! Hi ! Il y a de cela quinze « doubles lunes » et il a rencontré une beauté Elfe à laquelle il n’a su et pu résister, apprenant grâce à « l’appel » de mon fils qu’il s’en était sans doute suivi une naissance de cette brève idylle et après avoir été en chercher la confirmation en terres Elfes Hé bien…, nous voilà !!
- Loup et Eldarian !!
- Tout juste !! Ce sont les fils de Voldarian, le dernier haut mage de pure lignée connu comme encore vivant sur Penn !!
***/***
« Retour au présent »
La conversation entre les deux Gnomes a continué de longues heures, tandis qu’Ebbon chemine toujours vers sa demeure et quand celui-ci arrive enfin, tout semble bien plus clair pour Tilbo sur les nombreuses questions qu’il se posait quant à ce qu’était au juste celui qui est devenu par l’acharnement du destin le nouvel apprenti de son maître mais aussi un véritable ami pour son serviteur fidèle.
C’est donc sans savoir qu’il a des invités, qu’Ebbon passe le pas de sa porte en soupirant de satisfaction de pouvoir enfin s’asseoir confortablement après cette longue marche.
Tilbo ne remarque rien de plus qu’un sourire de bienvenue quand son maître aperçoit ses deux compatriotes.
- Vous n’avez pas l’air surpris maître ??
- Pas vraiment, non !! J’en ai appris suffisamment des derniers événements au château, pour m’attendre à la probabilité d’une telle visite !! Ainsi donc l’un de vous deux doit très certainement servir le Maistre magicien dont j’ignore encore à peu près tout et le second aura sans doute reçu l’appel pour servir mon apprenti, quoiqu’il me semble bien jeune !! Enfin !! Je présume que pour ça aussi, une explication un jour ou l’autre finira par répondre à mes questions.
- (Tilbo) Je pense en avoir déjà suffisamment appris pour y répondre maître !! Mais pour l’essentiel, elles ne conforteront que ce que vous aviez déjà pressenti !!
Chapitre 108 : Le temps des semailles, deuxième semaine quatrième jour (Amour, pensées et conséquences)
Deux longues journées passées déjà à chevaucher à travers la campagne des domaines, prenant bien soin d’éviter les bourgades ainsi que les questions inévitables sur le comment du pourquoi de ce garçon aux marques manifestes de la magie pieds et poings liés, entre les mains de cette troupe de mercenaires en armes.
Eldarian conscient depuis déjà un bon moment qu’il n’en apprendra pas plus de ces hommes, s’est mis en méditation pour ne plus ressentir la douleur de son corps occasionnée par sa position prolongée en travers de la monture.
D’après son estimation, ils devraient arriver à destination dans le courant de la prochaine journée et devra encore subir les palpations outrancières de ces deux dernières nuits sans montrer le moindre signe de mécontentement à son geôlier qui de ce fait devient de plus en plus entreprenant en pensant sans doute que son prisonnier les apprécie du fait de son apparente passivité.
La nuit précédente il a même osé entrer sa main dans les hauts-de-chausses d’Eldarian pour lui caresser le sexe durant un long moment, jusqu’à ce qu’il ait la satisfaction de le sentir jouir en lui souillant les doigts.
Eldarian pour lui donner satisfaction, a fait abstraction de l’homme en le remplaçant dans ses pensées par celui qui les hante de plus en plus souvent et qui bien entendu a permis le dénouement rapide tant attendu, l’homme soupirant alors du plaisir évident d’être arrivé à ses fins.
Il pense alors à un petit stratagème, celui-ci devrait lui permettre de passer la prochaine et dernière nuit entre les mains de cet homme sans que cela aille au-delà de ce qu’il est prêt à accepter pour la réussite de sa mission.
La seule véritable crainte d’Eldarian serait que son père le fasse revenir dans son corps pour en savoir plus sur ce qu’il pourrait avoir déjà appris et que ce soit son frère qui subisse les attouchements durant la nuit, craignant alors qu’il mette fin à ses desseins en créant une altercation entre ses kidnappeurs qui aurait forcément des retombées négatives sur ses plans.
***/***
Voldarian donne le signal de la pause quand il aperçoit un ruisseau qui leur permettra d’abreuver leurs nouvelles montures, celles-ci ayant répondu à l’appel d’Aerandir en choisissant leur cavalier au plus grand dam de Durin qui vit arriver vers lui une superbe jument de quasiment deux fois sa taille.
Conrad pour sa part observe le rapprochement entre Lorgan et Loup avec un sourire complice d’en comprendre la raison première, conscient qu’entre les deux garçons un lien très fort se tisse qui devrait très vite leur apparaître pour ce qu’il est en réalité.
Il n’en est pas moins surpris que Loup ait si vite oublié ce qu’il semblait pourtant ressentir envers Gaétan, se faisant alors la remarque qu’il en va très certainement de même pour lui qui ressent de plus en plus le manque de son ami d’enfance avec qui il a tant d’accointances, que ce soit dans leurs goûts de tous les jours comme dans les découvertes qu’ils ont pu faire ensemble durant toutes ces « doubles lunes » à partager leurs secrets.
Ce qu’il prenait pour de l’amour en faisant la connaissance d’Eldarian, n’était ni plus ni moins qu’une très forte attirance physique à laquelle s’était greffée tout naturellement une forte amitié et les quelques jours passés avec le maître guerrier mais aussi et surtout ses paroles parfois dures à entendre, ont eu tôt fait de le faire réfléchir pour comprendre enfin que c’est lui qui avait raison tout en faisant toutefois erreur sur la personne.
L’amour que lui Conrad porte à Perceval n’est pas celui de la chair, mais bien du cœur et s’il mettrait volontiers sa vie en jeu pour sauver la sienne, le sexe n’en serait en rien l’élément moteur mais plutôt ce besoin de le protéger comme on voudrait protéger un fils ou encore un petit frère.
Eldarian n’a donc pas fait erreur sur le sens du regard qu’ils se sont portés devant lui, mais tout simplement y a-t-il vu plus que ce qu’il en était réellement.
Après tous ces longs jours sans la présence à ses côtés de Gaétan, il devient évident pour Conrad qu’il lui manque à un point tel qu’il n’aurait pu l’imaginer sans cette séparation et ses nuits ne sont plus peuplées que par le visage de son ami, son corps tendu à outrance lui rappelant combien il lui manque de pouvoir le toucher et le caresser, lui faire l’amour, l’entendre gémir dans ses bras, voir ses lèvres devenir purpurines sous le plaisir d’un orgasme bien souvent simultané et enfin de le sentir reprendre son souffle blotti contre son corps tout autant alangui que le sien.
Aerandir s’approche de lui avec un petit sourire démontrant bien là l’amusement à le voir aussi loin dans ses pensées et le fait sursauter en lui tapotant gentiment l’épaule.
- Te voilà bien loin de nous, n’as-tu donc pas vu mon oncle faire le signe de la pause ?? Ou peut-être as-tu l’intention de poursuivre seul ta route ??
- Hein !! Comment…je…mais non !!
- Tes pensées étaient bien profondes pour que tu en oublies le temps, serais-tu en manque de ton aimée ??
Conrad fixe un instant le « jeune » Elfe avant de rougir vivement.
- Je ne savais pas que vous autres les Elfes aviez le don de divination ! Hi ! Hi !
- Pas besoin d’un tel don pour comprendre certains signes, vous autres les humains ne savez pas ou très mal dissimuler vos pensées ! Hi ! Hi ! Que ce soit au niveau du visage comme à celui encore plus marquant de tes hauts-de-chausses !!
Conrad n’a pas besoin de baisser les yeux pour comprendre de quoi parle son ami, sa bandaison ne lui échappant pas plus qu’à lui.
- Que veux-tu, la nature est ainsi faite et cela fait maintenant plusieurs jours que la promiscuité ne m’a pas permis d’y apporter quelques…secousses salutaires.
Aerandir cligne d’un œil en s’éloignant de Conrad, agréablement surpris malgré tout que celui-ci se sente suffisamment en confiance près de lui pour avoir une telle conversation généralement tut ou tout du moins n’exprimée avec prudence que devant de véritables amis.
Pour sa part ce sentiment lui était encore inconnu quelques jours auparavant et il le comprend beaucoup mieux maintenant qu’il y est confronté, même si pour l’instant rien n’est encore fait et qu’il n’en est encore qu’à la phase d’analyse sur lui-même de ce pincement au cœur qu’il a récemment ressenti.
Les Elfes étant beaucoup moins impulsifs sur beaucoup de sujets que les humains et sur celui de l’amour en particulier puisque le temps est un facteur primordial qui doit être pris en compte, la vie leur étant suffisamment longue pour ne pas commettre l’erreur de se tromper de personne.
Aerandir s’approche alors de son oncle.
- Puis je te poser une question indiscrète ??
- (Voldarian surpris) Bien sûr !!
- Aimes-tu toujours Ysoi ma tante ??
- Comme au premier jour où je l’ai connue, pourquoi cette question ??
- Pourquoi alors es-tu parti ??
- Par pure folie sans doute !! Ou encore parce que j’avais oublié ce qu’elle était et que j’imaginais devoir la voir vieillir tout en restant comme je suis !! J’en ai tellement vu mourir de cette façon, tu comprends ??
- Est-ce mal d’aimer un humain ??
- Je ne dirai pas cela, juste que ce ne pourra être qu’un amour forcément éphémère !! Leur vie est si courte et ce n’est pas celui qui part en premier qui en sera le plus malheureux, quoique je me le demande parfois car le fait de se voir vieillir devant quelqu’un qu’on aime doit être aussi d’une bien grande tristesse !!
Chapitre 109 : Le temps des semailles, deuxième semaine quatrième jour (Comme il est facile de manipuler un humain)
« La nuit venue »
Le camp cette nuit-là encore est vite monté, une zone en plein champ suffisamment dégagée pour voir de loin venir d’éventuels visiteurs indésirables, un feu de camp et une barrière improvisée pour laisser pâturer les chevaux, pour le reste de simples couvertures autour des braises qui maintiendront une bonne chaleur durant la nuit.
Comme les deux nuits précédentes pour Eldarian, c’est toujours son gardien qui s’occupe de lui et ce malgré les quolibets et sous-entendus derrière son dos venant de ses camarades, alors qu’il l’emmène justement faire ses besoins naturels un peu plus loin.
- Je suis sûr que qu’il ne met pas suffisamment de feuilles quand il lui torche le cul ! Ha ! Ha ! Son gros doigt ne peut résister à le lui perforer faute que ce soit autre chose, pas vrai !!
- Laisse-le donc tranquille, le garçon n’a pas l’air de se plaindre et je préfère que ce soit lui qui s’en occupe, à moins que tu ne veuilles prendre sa place ??
- Très peu pour moi de servir de nounou !! Mais je ne retire pas mes paroles pour autant, n’avez-vous donc pas remarqué comment il lui caresse les fesses à la moindre occasion ?
- Tu délires là !! C’est juste pour le remettre correctement en selle, rien de plus !! Ne serait-ce pas plutôt parce que tu aimerais être à sa place par hasard ??
- Non mais attends !! Me traiterais-tu de drôle ??
- N’est-ce pas ce que tu fais depuis tout à l’heure avec notre camarade ?? Alors si tu n’aimes pas ce genre d’allusion ne l’inflige pas aux autres, c’est bien compris ??
- Mais vous allez bientôt arrêter de vous disputer, oui !! Demain nous aurons livré le colis et nous toucherons la paie, pensez plutôt à la cuite que vous allez prendre et aux putes que vous allez baiser ! Ha ! Ha !
Ils se taisent quand ils aperçoivent le jeune rouquin revenir toujours accompagner de son geôlier, celui-ci l’emmène directement sur sa couche et regarde ses compagnons d’un air revêche avant de s’y installer à son tour.
- Si vous n’avez plus de conneries à balancer, vous feriez mieux de dormir !! Demain la route sera encore longue avant d’arriver à la cathédrale !!
***/***
« Au milieu de la nuit »
Eldarian s’éveille brusquement en sentant une main tenter d’explorer à nouveau l’intérieur de ses hauts-de-chausses, mais cette fois elle cherche plus à les lui baisser qu’à venir le masturber comme la nuit précédente et les intentions de ce geste lui paraissent suffisamment claires pour qu’il s’en alarme et mette son plan cogité durant la journée en pratique.
Il s’arrange alors pour faire face à l’homme qui manifestement n’apprécie pas cette décision et tente sans faire trop de bruit à le remettre dos à lui pour poursuivre ce qu’il avait en tête de lui faire subir durant la nuit.
Eldarian résiste suffisamment pour que l’homme finisse par abandonner de peur de réveiller un de ses acolytes, ses yeux emplis de frustrations et de colères difficilement rentrées n’échappent pas à Eldarian qui s’empresse alors de le rassurer de peur qu’il ne commette un acte irréfléchi propre à ce genre de personnage.
Il pose alors rapidement ses deux mains liées sur la bosse gonflée d’envie du gars qui frémit imperceptiblement devant cette initiative à laquelle il ne s’attendait certes pas venant du gamin qui jusqu’à maintenant avait été d’une passivité sans égale.
Eldarian sourit en le voyant fermer les yeux alors qu’il lui masse lentement la hampe sur toute sa longueur, le manège dure suffisamment longtemps pour que le gars devienne impatient d’en connaître plus et ne baisse lui-même fébrilement son vêtement pour mettre à l’air libre l’objet turgescent qu’Eldarian s’empresse encore cette fois de prendre en main.
Il s’active du mieux qu’il peut mais ce n’est pas aisé avec les mains entravées comme le sont les siennes, Eldarian comprend alors qu’il risque d’y passer la nuit et change ses plans malgré le dégoût que l’idée même de ce qu’il va faire lui apporte.
Il se dit néanmoins que c’est pour la bonne cause et qu’ainsi il préserve la virginité de son frère, son corps souple lui amenant le sexe de l’homme au niveau du visage en quelques contorsions.
Sa bouche remplace alors ses mains, faisant pousser un profond soupir de contentement à son geôlier qui le félicite de son initiative en lui posant ses deux paumes sur le crâne avec une certaine tendresse qui rapidement devient plus brutale en lui imposant son rythme mais surtout en lui faisant prendre la totalité de son sexe en bouche avec une réelle satisfaction sans doute de sentir son gland buter à l’entrée de sa gorge.
Heureusement pour Eldarian qui est parfaitement maître de la moindre parcelle de son corps, retenant ainsi l’envie de vomir qui aurait sans doute pris n’importe quel autre quidam mis dans cette situation et qui s’habitue très vite à ce morceau de chair en allant même jusqu’à lui faire passer le cap de son gosier pour laisser entrer le gland encore plus loin.
C’en est sans doute trop de sensations nouvelles pour l’homme qui se cabre des pieds à la tête, retenant avec peine un râle de jouissance alors que son sexe dégorge sa gourme en plusieurs jets puissants.
Encore une fois Eldarian gère au mieux pour ne pas s’étouffer, ne cherchant pas à retenir cette manne épaisse mais au contraire l’ingurgite vite fait entre chaque spasme de l’homme de façon à pouvoir recevoir la suivante et ce jusqu’à ce que les jets se tarissent et qu’il débande suffisamment en libérant la place pour qu’il puisse enfin respirer beaucoup plus normalement.
Ce n’est que quelques minutes après s’être retourné, qu’il entend le bruissement du vêtement se remettant en place et qu’Eldarian esquisse alors un sourire amer de victoire en comprenant qu’il sera tranquille pour le reste de la nuit mais surtout qu’il n’y a plus de craintes à avoir sur l’intégrité du pucelage de son frère, se félicitant d’avoir eu cet entraînement qui lui a permis de garder le contrôle de ses réactions ainsi que d’avoir su trouver la force mentale nécessaire de résister à l’envie de mordre à pleines dents dans cette chair intrusive afin de lui faire passer l’envie à jamais et pour cause, de recommencer.
« Fin d’après-midi »
Ebbon marche d’un bon pas sur le chemin qui le ramène chez lui, pourtant ses pensées sont ailleurs et lui ramènent en boucle les derniers événements depuis le retour des jeunes princes accompagnés du frère et de l’amie de Loup.
Pour lui il ne fait aucun doute que l’église est impliquée dans l’enlèvement de son apprenti et de savoir qu’Eldarian avec son groupe d’amis suit la trace des ravisseurs, ne le rassure qu’à moitié.
Groupe auquel s’est rattaché un Maistre magicien du nom de Voldarian inconnu de lui, ainsi que d’un Elfe s’étant présenté à eux comme le frère de Lorgan et qui donc ne peut être qu’Aerandir.
Ebbon à beau chercher un sens à toute cette affaire, il n’en trouve aucun qui le satisfasse entièrement et c’est donc avec l’esprit préoccupé, qu’il rejoint sa demeure afin de rechercher quelques explications qui lui auraient échappé en parcourant ses livres les plus anciens.
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« Quelques heures plus tôt dans la journée »
Tilbo comme à son ordinaire depuis un nombre estimable de « doubles lunes », s’affaire pour sa part à la bonne tenue de la maison de son maître quand il entend plusieurs coups sourds frappés à la porte.
Son étonnement ne dure qu’un instant, pensant immédiatement à Loup qui sans doute pour une raison ou une autre est de retour et annonce ainsi son arrivée pour ne pas le prendre par surprise.
C’est donc avec le sourire aux lèvres, qu’il s’empresse d’aller lui ouvrir et s’apprête par la même occasion à lui rappeler qu’il est ici chez lui et que donc il n’a pas besoin d’autorisations spéciales pour entrer.
Qu’elle n’est donc pas sa surprise quand il se retrouve nez à nez et c’est peu de le dire puisque ses visiteurs ont la même taille que lui, avec deux de ses frères venus depuis les terres inconnues alors qu’il pensait bien être le dernier à être appelé sur Goth.
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Gliresh voit bien le trouble de celui qu’il a vu partir il y a si longtemps et qui sans doute ne l’a pas encore reconnu.
- Eh bien Tilbo !! En voilà des façons d’accueillir un vieil ami et son fils !!
- …Gliresh ?? C’est bien toi ??
- Comme tu peux le voir !! Peut-être pourrais-tu nous faire entrer ?? Mon fils est encore affaibli d’une vilaine blessure reçue récemment et notre journée a été longue !!
- Mais…bien sûr !! Entrez donc !!
De voir Gliresh en vie ramène Tilbo bien des « doubles lunes » en arrière, alors qu’il faisait déjà parti des anciens tandis que lui recevait l’appel pour servir son maître.
Il leur laisse le loisir de s’installer confortablement tandis que son esprit mouline à bien comprendre ce que signifie leur présence ici.
- Voldarian est donc encore vivant ??
- Tu sais bien qu’il utilisait au maximum le long sommeil en attente d’un signe de changement, remarque que ça m’arrangeait plutôt bien ! Hi ! Hi ! Puisque moi aussi du coup je suis toujours de ce monde, j’ai pu avoir de nombreux fils et Kazbo en est le petit dernier !!
- Pourquoi est-il venu avec toi ?
- Parce que tout simplement il a reçu l’appel, quelle étrange question venant de toi mon « jeune » ami !!
Tilbo de plus en plus troublé.
- Il reste donc tant de détenteurs de magie supérieure que ça sur Goth ??
- Pas aux dernières nouvelles que je sache, pourquoi cette question ??
- Ton fils semble bien jeune pour recevoir l’appel, voilà pourquoi !!
- Il le fallait pour servir un maître d’une espérance de vie supérieure. Mais c’est vrai que tu n’as pas encore cette information, que je t’explique donc !! Mon maître a eu disons…une poussée de libido ! Hi ! Hi ! Il y a de cela quinze « doubles lunes » et il a rencontré une beauté Elfe à laquelle il n’a su et pu résister, apprenant grâce à « l’appel » de mon fils qu’il s’en était sans doute suivi une naissance de cette brève idylle et après avoir été en chercher la confirmation en terres Elfes Hé bien…, nous voilà !!
- Loup et Eldarian !!
- Tout juste !! Ce sont les fils de Voldarian, le dernier haut mage de pure lignée connu comme encore vivant sur Penn !!
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« Retour au présent »
La conversation entre les deux Gnomes a continué de longues heures, tandis qu’Ebbon chemine toujours vers sa demeure et quand celui-ci arrive enfin, tout semble bien plus clair pour Tilbo sur les nombreuses questions qu’il se posait quant à ce qu’était au juste celui qui est devenu par l’acharnement du destin le nouvel apprenti de son maître mais aussi un véritable ami pour son serviteur fidèle.
C’est donc sans savoir qu’il a des invités, qu’Ebbon passe le pas de sa porte en soupirant de satisfaction de pouvoir enfin s’asseoir confortablement après cette longue marche.
Tilbo ne remarque rien de plus qu’un sourire de bienvenue quand son maître aperçoit ses deux compatriotes.
- Vous n’avez pas l’air surpris maître ??
- Pas vraiment, non !! J’en ai appris suffisamment des derniers événements au château, pour m’attendre à la probabilité d’une telle visite !! Ainsi donc l’un de vous deux doit très certainement servir le Maistre magicien dont j’ignore encore à peu près tout et le second aura sans doute reçu l’appel pour servir mon apprenti, quoiqu’il me semble bien jeune !! Enfin !! Je présume que pour ça aussi, une explication un jour ou l’autre finira par répondre à mes questions.
- (Tilbo) Je pense en avoir déjà suffisamment appris pour y répondre maître !! Mais pour l’essentiel, elles ne conforteront que ce que vous aviez déjà pressenti !!
Chapitre 108 : Le temps des semailles, deuxième semaine quatrième jour (Amour, pensées et conséquences)
Deux longues journées passées déjà à chevaucher à travers la campagne des domaines, prenant bien soin d’éviter les bourgades ainsi que les questions inévitables sur le comment du pourquoi de ce garçon aux marques manifestes de la magie pieds et poings liés, entre les mains de cette troupe de mercenaires en armes.
Eldarian conscient depuis déjà un bon moment qu’il n’en apprendra pas plus de ces hommes, s’est mis en méditation pour ne plus ressentir la douleur de son corps occasionnée par sa position prolongée en travers de la monture.
D’après son estimation, ils devraient arriver à destination dans le courant de la prochaine journée et devra encore subir les palpations outrancières de ces deux dernières nuits sans montrer le moindre signe de mécontentement à son geôlier qui de ce fait devient de plus en plus entreprenant en pensant sans doute que son prisonnier les apprécie du fait de son apparente passivité.
La nuit précédente il a même osé entrer sa main dans les hauts-de-chausses d’Eldarian pour lui caresser le sexe durant un long moment, jusqu’à ce qu’il ait la satisfaction de le sentir jouir en lui souillant les doigts.
Eldarian pour lui donner satisfaction, a fait abstraction de l’homme en le remplaçant dans ses pensées par celui qui les hante de plus en plus souvent et qui bien entendu a permis le dénouement rapide tant attendu, l’homme soupirant alors du plaisir évident d’être arrivé à ses fins.
Il pense alors à un petit stratagème, celui-ci devrait lui permettre de passer la prochaine et dernière nuit entre les mains de cet homme sans que cela aille au-delà de ce qu’il est prêt à accepter pour la réussite de sa mission.
La seule véritable crainte d’Eldarian serait que son père le fasse revenir dans son corps pour en savoir plus sur ce qu’il pourrait avoir déjà appris et que ce soit son frère qui subisse les attouchements durant la nuit, craignant alors qu’il mette fin à ses desseins en créant une altercation entre ses kidnappeurs qui aurait forcément des retombées négatives sur ses plans.
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Voldarian donne le signal de la pause quand il aperçoit un ruisseau qui leur permettra d’abreuver leurs nouvelles montures, celles-ci ayant répondu à l’appel d’Aerandir en choisissant leur cavalier au plus grand dam de Durin qui vit arriver vers lui une superbe jument de quasiment deux fois sa taille.
Conrad pour sa part observe le rapprochement entre Lorgan et Loup avec un sourire complice d’en comprendre la raison première, conscient qu’entre les deux garçons un lien très fort se tisse qui devrait très vite leur apparaître pour ce qu’il est en réalité.
Il n’en est pas moins surpris que Loup ait si vite oublié ce qu’il semblait pourtant ressentir envers Gaétan, se faisant alors la remarque qu’il en va très certainement de même pour lui qui ressent de plus en plus le manque de son ami d’enfance avec qui il a tant d’accointances, que ce soit dans leurs goûts de tous les jours comme dans les découvertes qu’ils ont pu faire ensemble durant toutes ces « doubles lunes » à partager leurs secrets.
Ce qu’il prenait pour de l’amour en faisant la connaissance d’Eldarian, n’était ni plus ni moins qu’une très forte attirance physique à laquelle s’était greffée tout naturellement une forte amitié et les quelques jours passés avec le maître guerrier mais aussi et surtout ses paroles parfois dures à entendre, ont eu tôt fait de le faire réfléchir pour comprendre enfin que c’est lui qui avait raison tout en faisant toutefois erreur sur la personne.
L’amour que lui Conrad porte à Perceval n’est pas celui de la chair, mais bien du cœur et s’il mettrait volontiers sa vie en jeu pour sauver la sienne, le sexe n’en serait en rien l’élément moteur mais plutôt ce besoin de le protéger comme on voudrait protéger un fils ou encore un petit frère.
Eldarian n’a donc pas fait erreur sur le sens du regard qu’ils se sont portés devant lui, mais tout simplement y a-t-il vu plus que ce qu’il en était réellement.
Après tous ces longs jours sans la présence à ses côtés de Gaétan, il devient évident pour Conrad qu’il lui manque à un point tel qu’il n’aurait pu l’imaginer sans cette séparation et ses nuits ne sont plus peuplées que par le visage de son ami, son corps tendu à outrance lui rappelant combien il lui manque de pouvoir le toucher et le caresser, lui faire l’amour, l’entendre gémir dans ses bras, voir ses lèvres devenir purpurines sous le plaisir d’un orgasme bien souvent simultané et enfin de le sentir reprendre son souffle blotti contre son corps tout autant alangui que le sien.
Aerandir s’approche de lui avec un petit sourire démontrant bien là l’amusement à le voir aussi loin dans ses pensées et le fait sursauter en lui tapotant gentiment l’épaule.
- Te voilà bien loin de nous, n’as-tu donc pas vu mon oncle faire le signe de la pause ?? Ou peut-être as-tu l’intention de poursuivre seul ta route ??
- Hein !! Comment…je…mais non !!
- Tes pensées étaient bien profondes pour que tu en oublies le temps, serais-tu en manque de ton aimée ??
Conrad fixe un instant le « jeune » Elfe avant de rougir vivement.
- Je ne savais pas que vous autres les Elfes aviez le don de divination ! Hi ! Hi !
- Pas besoin d’un tel don pour comprendre certains signes, vous autres les humains ne savez pas ou très mal dissimuler vos pensées ! Hi ! Hi ! Que ce soit au niveau du visage comme à celui encore plus marquant de tes hauts-de-chausses !!
Conrad n’a pas besoin de baisser les yeux pour comprendre de quoi parle son ami, sa bandaison ne lui échappant pas plus qu’à lui.
- Que veux-tu, la nature est ainsi faite et cela fait maintenant plusieurs jours que la promiscuité ne m’a pas permis d’y apporter quelques…secousses salutaires.
Aerandir cligne d’un œil en s’éloignant de Conrad, agréablement surpris malgré tout que celui-ci se sente suffisamment en confiance près de lui pour avoir une telle conversation généralement tut ou tout du moins n’exprimée avec prudence que devant de véritables amis.
Pour sa part ce sentiment lui était encore inconnu quelques jours auparavant et il le comprend beaucoup mieux maintenant qu’il y est confronté, même si pour l’instant rien n’est encore fait et qu’il n’en est encore qu’à la phase d’analyse sur lui-même de ce pincement au cœur qu’il a récemment ressenti.
Les Elfes étant beaucoup moins impulsifs sur beaucoup de sujets que les humains et sur celui de l’amour en particulier puisque le temps est un facteur primordial qui doit être pris en compte, la vie leur étant suffisamment longue pour ne pas commettre l’erreur de se tromper de personne.
Aerandir s’approche alors de son oncle.
- Puis je te poser une question indiscrète ??
- (Voldarian surpris) Bien sûr !!
- Aimes-tu toujours Ysoi ma tante ??
- Comme au premier jour où je l’ai connue, pourquoi cette question ??
- Pourquoi alors es-tu parti ??
- Par pure folie sans doute !! Ou encore parce que j’avais oublié ce qu’elle était et que j’imaginais devoir la voir vieillir tout en restant comme je suis !! J’en ai tellement vu mourir de cette façon, tu comprends ??
- Est-ce mal d’aimer un humain ??
- Je ne dirai pas cela, juste que ce ne pourra être qu’un amour forcément éphémère !! Leur vie est si courte et ce n’est pas celui qui part en premier qui en sera le plus malheureux, quoique je me le demande parfois car le fait de se voir vieillir devant quelqu’un qu’on aime doit être aussi d’une bien grande tristesse !!
Chapitre 109 : Le temps des semailles, deuxième semaine quatrième jour (Comme il est facile de manipuler un humain)
« La nuit venue »
Le camp cette nuit-là encore est vite monté, une zone en plein champ suffisamment dégagée pour voir de loin venir d’éventuels visiteurs indésirables, un feu de camp et une barrière improvisée pour laisser pâturer les chevaux, pour le reste de simples couvertures autour des braises qui maintiendront une bonne chaleur durant la nuit.
Comme les deux nuits précédentes pour Eldarian, c’est toujours son gardien qui s’occupe de lui et ce malgré les quolibets et sous-entendus derrière son dos venant de ses camarades, alors qu’il l’emmène justement faire ses besoins naturels un peu plus loin.
- Je suis sûr que qu’il ne met pas suffisamment de feuilles quand il lui torche le cul ! Ha ! Ha ! Son gros doigt ne peut résister à le lui perforer faute que ce soit autre chose, pas vrai !!
- Laisse-le donc tranquille, le garçon n’a pas l’air de se plaindre et je préfère que ce soit lui qui s’en occupe, à moins que tu ne veuilles prendre sa place ??
- Très peu pour moi de servir de nounou !! Mais je ne retire pas mes paroles pour autant, n’avez-vous donc pas remarqué comment il lui caresse les fesses à la moindre occasion ?
- Tu délires là !! C’est juste pour le remettre correctement en selle, rien de plus !! Ne serait-ce pas plutôt parce que tu aimerais être à sa place par hasard ??
- Non mais attends !! Me traiterais-tu de drôle ??
- N’est-ce pas ce que tu fais depuis tout à l’heure avec notre camarade ?? Alors si tu n’aimes pas ce genre d’allusion ne l’inflige pas aux autres, c’est bien compris ??
- Mais vous allez bientôt arrêter de vous disputer, oui !! Demain nous aurons livré le colis et nous toucherons la paie, pensez plutôt à la cuite que vous allez prendre et aux putes que vous allez baiser ! Ha ! Ha !
Ils se taisent quand ils aperçoivent le jeune rouquin revenir toujours accompagner de son geôlier, celui-ci l’emmène directement sur sa couche et regarde ses compagnons d’un air revêche avant de s’y installer à son tour.
- Si vous n’avez plus de conneries à balancer, vous feriez mieux de dormir !! Demain la route sera encore longue avant d’arriver à la cathédrale !!
***/***
« Au milieu de la nuit »
Eldarian s’éveille brusquement en sentant une main tenter d’explorer à nouveau l’intérieur de ses hauts-de-chausses, mais cette fois elle cherche plus à les lui baisser qu’à venir le masturber comme la nuit précédente et les intentions de ce geste lui paraissent suffisamment claires pour qu’il s’en alarme et mette son plan cogité durant la journée en pratique.
Il s’arrange alors pour faire face à l’homme qui manifestement n’apprécie pas cette décision et tente sans faire trop de bruit à le remettre dos à lui pour poursuivre ce qu’il avait en tête de lui faire subir durant la nuit.
Eldarian résiste suffisamment pour que l’homme finisse par abandonner de peur de réveiller un de ses acolytes, ses yeux emplis de frustrations et de colères difficilement rentrées n’échappent pas à Eldarian qui s’empresse alors de le rassurer de peur qu’il ne commette un acte irréfléchi propre à ce genre de personnage.
Il pose alors rapidement ses deux mains liées sur la bosse gonflée d’envie du gars qui frémit imperceptiblement devant cette initiative à laquelle il ne s’attendait certes pas venant du gamin qui jusqu’à maintenant avait été d’une passivité sans égale.
Eldarian sourit en le voyant fermer les yeux alors qu’il lui masse lentement la hampe sur toute sa longueur, le manège dure suffisamment longtemps pour que le gars devienne impatient d’en connaître plus et ne baisse lui-même fébrilement son vêtement pour mettre à l’air libre l’objet turgescent qu’Eldarian s’empresse encore cette fois de prendre en main.
Il s’active du mieux qu’il peut mais ce n’est pas aisé avec les mains entravées comme le sont les siennes, Eldarian comprend alors qu’il risque d’y passer la nuit et change ses plans malgré le dégoût que l’idée même de ce qu’il va faire lui apporte.
Il se dit néanmoins que c’est pour la bonne cause et qu’ainsi il préserve la virginité de son frère, son corps souple lui amenant le sexe de l’homme au niveau du visage en quelques contorsions.
Sa bouche remplace alors ses mains, faisant pousser un profond soupir de contentement à son geôlier qui le félicite de son initiative en lui posant ses deux paumes sur le crâne avec une certaine tendresse qui rapidement devient plus brutale en lui imposant son rythme mais surtout en lui faisant prendre la totalité de son sexe en bouche avec une réelle satisfaction sans doute de sentir son gland buter à l’entrée de sa gorge.
Heureusement pour Eldarian qui est parfaitement maître de la moindre parcelle de son corps, retenant ainsi l’envie de vomir qui aurait sans doute pris n’importe quel autre quidam mis dans cette situation et qui s’habitue très vite à ce morceau de chair en allant même jusqu’à lui faire passer le cap de son gosier pour laisser entrer le gland encore plus loin.
C’en est sans doute trop de sensations nouvelles pour l’homme qui se cabre des pieds à la tête, retenant avec peine un râle de jouissance alors que son sexe dégorge sa gourme en plusieurs jets puissants.
Encore une fois Eldarian gère au mieux pour ne pas s’étouffer, ne cherchant pas à retenir cette manne épaisse mais au contraire l’ingurgite vite fait entre chaque spasme de l’homme de façon à pouvoir recevoir la suivante et ce jusqu’à ce que les jets se tarissent et qu’il débande suffisamment en libérant la place pour qu’il puisse enfin respirer beaucoup plus normalement.
Ce n’est que quelques minutes après s’être retourné, qu’il entend le bruissement du vêtement se remettant en place et qu’Eldarian esquisse alors un sourire amer de victoire en comprenant qu’il sera tranquille pour le reste de la nuit mais surtout qu’il n’y a plus de craintes à avoir sur l’intégrité du pucelage de son frère, se félicitant d’avoir eu cet entraînement qui lui a permis de garder le contrôle de ses réactions ainsi que d’avoir su trouver la force mentale nécessaire de résister à l’envie de mordre à pleines dents dans cette chair intrusive afin de lui faire passer l’envie à jamais et pour cause, de recommencer.
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