12-04-2021, 09:36 AM
Le lendemain midi.
Il va être temps de songer à manger un morceau. Je suis papa pour l’aider à la préparation du barbecue, ou plutôt à son installation et l’allumage. Maman est avec Delphine et Stéphanie dans la cuisine. Elles préparent ce qu’il faut comme légumes et pâtes froides. Amandine et Joseph restent auprès de Julien dans la piscine. Ils discutent entre eux de la suite de la rééducation et de ce que cela implique !
Papa reste auprès du barbecue alors que de mon côté je donne un coup de main aux filles. Je prends en charge la préparation de la viande. En fait il s’agit de morceaux qu’il faut découper et embrocher en ajoutant des lamelles de poivrons et des morceaux d’oignons. Pour les brochettes de volaille j’ajoute aussi un morceau d’ananas. Tout semble prêt, il ne reste qu’à cuire les brochettes. Je vais auprès de mon paternel et je vois que le foyer est juste à point pour débuter la cuisson. J’apporte donc les plats avec ce qu’il y a lieu de cuire.
Finalement après une demi-heure, tout est prêt, la table est dressée et la viande est cuite. Nous pouvons donc passer à table. Joseph et Amandine nous ramènent Juju dans son fauteuil roulant. Papa a pensé à tout, le vin est déjà à table ainsi que les boissons softs. Nous allons dîner (repas de midi) à la bonne franquette. Tout a été préparé sur le pouce.
Une fois terminé, nous nous installons à l’ombre du cerisier pour digérer, Maman nous ayant suggéré de prendre le dessert en guise de goûter. Nous sommes donc tous allongés sur des fauteuils « transat » ou sur de grands draps de bain. Nous profitons de ce moment calme pour enfin rester « zen ». Certains parlent entre eux mais à voix basse. Je suis à côté de Juju, je lui tiens la main. Puis au fil du temps je sens que mon chéri s’est assoupi. Je n’ose pas bouger. On n’entend plus rien, je fini par sombrer et je m’endors en tenant toujours la main de Julien.
Ce moment zen est propice à la rêverie. Je suis certain que tous ceux qui sont endormis rêvent de belles choses. Pour moi, c’est Juju qui occupe mes pensées. Cette fois, nous sommes toujours sur cette belle plage face à la mer. Amandine et Joseph sont à nos côtés. Nous courons nus vers la mer. Julien prend de l’avance et arrive le premier à mettre ses pieds dans l’eau, à l’endroit où les vagues terminent leur cheminement. Il rit, il lève les bras au ciel et crie « j’ai gagné, j’ai gagné » ! Je suis arrivé en troisième position, Amandine me devançant, c’est donc Joseph qui arrive dernier. Nous sommes heureux, nous affrontons les vagues dont l’écume vient parfois se poser sur nos épaules. Nous nous sentons bien, comme sur un nuage, comme dans un rêve, comme … : « Phil, oh Phil, il est temps de te réveiller, le goûter est servi » !
Je me suis réveillé. Je suis toujours à côté de Julien. Nos mains ne sont plus jointes. Nous nous regardons et nous nous sourions. Julien me dit que j’ai un peu ronflé, mais que personne n’a rien dit. Je relève mon chéri avec l’aide de mon amie Amandine. Nous allons le conduire jusqu’à la table du goûter où tous sont réunis.
Le reste de la journée se passe au mieux. Nous sommes restés au jardin pour profiter de cette belle après-midi. Nous avons bien entendu refait un tour ou deux dans l’eau de la piscine. Julien est aux anges, lui qui en a été privé des semaines durant.
Puis au soir, Julien et moi sommes dans la chambre médicalisée, Julien et moi. Nous sommes couchés sur le lit, nus, comme nous en avons l’habitude. Nous parlons de choses et d’autres et du fait que je pars trois jours chez mes cousins David et Nathan. Je lui dit que j’ai besoin de bouger et que je serai de retour, en pleine forme pour l’aider. Je vois que Juju réfléchit quelques secondes puis me dit :
Jul : « Tu fais bien de t’occuper un peu de toi. Je suis ravi que tu puisses faire autre chose que de me chouchouter !
Moi : Tu sais Juju, il faut que je bouge, que je puisse faire des activités sportives et voir d’autres personnes.
Jul : Je sais Phil et je t’approuve. De toute manière j’aurai pas mal de choses à faire de mon côté car j’aurai deux séances de kiné par jour vu que la progression est juste dans la bonne norme. Puis tu sais qu’après les sessions de kiné, je suis fatigué et que je m’endors souvent pour reprendre des forces !
Moi : Merci mon chéri, je t’aime tu sais !
Jul : Je sais que tu m’aimes, tu le prouves tous les jours. Puis je t’aime moi aussi !
Nous nous embrassons. Nos langues se retrouvent pour leur plus grand bonheur. Nous nous caressons le corps, nous nous embrassons en échangeant plein de bisous sur le visage, le torse, les lèvres, et partout où nos langues se promènent.
Nous sommes heureux d’être ensemble. Puis il suffit de voir nos attributs dressés pointant vers le ciel. Je pose alors ma main sur la barre de chair gorgée de sang de mon ami. Je décalotte le gland doucement. Julien émet alors un petit soupire. Je m’occupe de ce bout rose et je le flatte entre mon pouce et mon index. Il s’humidifie très vite. Je sens ensuite la main de mon chéri prendre mon sexe bandé et s’occuper de lui, en lui prodiguant des mouvements réguliers allant de bas en haut et l’inverse. Nous nous caressons lascivement tout en nous embrassant par moment. Nos regards se croisent et c’est alors que je quitte son visage pour descendre vers son torse. J’embrasse ses mamelons et ma langue les titille. Ils ne tardent pas gonfler. C’est ensuite au niveau de son nombril que s’attarde mes caresses buccales. Juju respire de plus en plus fort, il gémi doucement. C’est ensuite son phallus qui fait l’objet de mon attention. Ma langue lèche le gland suintant. Cette mouille a très bon goût, me donnant raison de m’attarder sur cette couronne surmontant ce mat d’amour. Ma langue parcoure l’objet de mes désirs et elle passe aussi sur ses petites pommes d’amour. Mes caresses apportent semble-t-il beaucoup de joie à mon Juju d’amour. Son pénis est dur comme le roc. Je m’occupe alors de mettre dans ma bouche cet appendice dressé. J’entame alors une fellation appuyée, alternant les mouvements lents et plus rapides. Des gémissements de plus en plus sonores se font entendre indiquant que mon chéri ressent beaucoup de plaisir. Je sais qu’il ne va pas pouvoir tenir très longtemps. Mes sucions buccales portent leurs fruits : en effet Julien commencé à se contracter, il sent bien qu’il va jouir dans les instants qui viennent. Puis, dans un râle de bonheur, Julien se laisse aller et il ne se retient plus, il déverse au fond de ma gorge des jets de semence. Je savoure sa liqueur et je l’avale.
Julien reprend doucement sa respiration. Il affiche un sourire béat qui en dit long sur son état de jouissance. Il me fait signe d’attendre un moment avant de poursuivre nos ébats.
Mon sexe n’a plus la dureté qu’il avait lorsque nous avons commencé nos caresses. Ce n’est pas grave, Julien prend mon pénis et s’occupe de lui faire reprendre des formes. Il ne faut pas plus de trois minutes pour que mon serpent soit dirigé vers le haut et dur comme tout. Julien me demande de me remonter une peu car il ne sait pas trop bouger. Une fois en place, je sens que sa langue s’occupe de mon appendice. Voilà que sa langue titille mon gland qui a été décalotté par les lèvres devenues expertes de mon chéri. Elles se déplacent alors tout le long de ma barre de chair pour mon plus grand bonheur. Julien exerce diverses pressions tout du long, m’apportant de superbes sensations. Sa langue poursuit ses passages au niveau de mon gland. Je suis en train de sentir mon bas ventre bouillonner, je sens que je ne vais pas pouvoir me retenir et donc de passer à la phase jouissance. Puis, dans un mouvement de reins, je sens ma sève monter, elle arrive dans mon pénis et finit par sortir en jets qui viennent s’écraser au fond de la bouche de mon amour. Je suis comme sur un nuage, heureux, ivre de bonheur. Je m’affale à côté de mon amant et nous nous embrassons. Juju a gardé un peu de ma liqueur que nous nous partageons pour notre plus grand bonheur.
C’est ainsi que nous nous endormons, toujours dans au septième ciel, remplis de beaux souvenirs partagés. Nous sommes comme sur cette plage, face à la mer, main dans la main, courant vers les vagues qui s’écrasent, laissant de l’écume sur le sable mouillé, sur lequel elles viennent finir leur course. C’est à deux que nous fendons l’eau pour nous jeter ensemble dans l’océan, heureux et ivres de bonheur.
Le jour s’est levé. Le soleil luit déjà et ses rayons inondent la chambre au travers des persiennes entre-ouvertes. Je regarde l’heure affichée au réveil placé sur la table de chevet. Je vois sept heures quarante-deux ! Il est temps de se lever. Je caresse le front de mon Juju d’amour, doucement. Il émet quelques sons inaudibles, mais il semble toujours endormi. Je vois alors que son phallus est dressé, je ne manque pas de pauser ma main dessus et de faire deux ou trois mouvements d’aller et retour le long de sa barre de chair. Les râles de mon amant se font plus sonores. Je caresse ses mamelons et directement ses râles de bonheur se font une nouvelle fois entendre. Le replace ma main sur sa protubérance dressée et y applique des mouvements lents et doux toute le long de celle-ci. Julien ouvre alors les yeux en émettant toujours des sons indiquant qu’il est sensible aux caresses prodiguées. Il est bien entendu que mon sexe lui aussi est dur et pointe vers le plafond. Nous nous embrassons à pleine bouche. Julien place sa main sur mon vit dressé. Nous nous masturbons mutuellement alors que nos langues dansent une folle farandole entre elles, entre nos lèvres mêlées. Je m’approche encore du corps chaud de mon Juju. Mon pénis se colle alors au sien. Je laisse alors Julien masturber nos deux phallus de concert. Pour ma part de caresse sa toison et son buste. Il s’est y faire le bougre, après quelques minutes je commence à sentir cette chaleur qui envahi mon bas ventre, ce qui est signe annonciateur d’une prochaine éruption spermatique ! J’en fais part à mon amant que ralenti le massage bienfaisant qu’il nous prodigue avec délicatesse. Il reprend ensuite une masturbation lascive mais sensuelle de nos deux membres unis dans sa main. Je sens que lui aussi va arriver à ce point particulier, le point de non-retour. Moi-même je sais que je ne vais pas pouvoir tenir plus longtemps. De fait je sens ma sève qui monte tout au long de ma colonne de chair et qui dépasse le méat pour ainsi s’étaler sur les doigts et le ventre de mon chéri ! Je me rends alors compte que Juju jouit lui aussi et que sa semence s’étale entre nos ventres. Nos bouches, nos lèvres se rejoignent et nous nous embrassons une nouvelle fois en laissant nos langues se titiller et se lover entre elles !
Le temps passe vite, nous entendons déjà du bruit dans le living qui est attenant à cette chambre médicalisée où nous nous trouvons. Je me lève et j’aide Julien à sortir du lit. Il souhaite faire les quelques pas entre le lit et la douche en me tenant par le bras. Je l’aide donc à avancer, il se débrouille déjà bien. Nous entrons à deux dans la douche. Je place le tabouret pour qu’il puisse s’asseoir dessus. Nous nous lavons mutuellement, nous nous attardons même sur nos parties génitales et notre rosette anale pour être propres et nets. Une fois essuyés et habillés, nous nous rendons dans la salle à manger où nous sommes attendus pour le petit-déjeuner. Nous saluons et embrassons les membres de la famille qui sont présents.
A l’issue de ce premier repas, je montre pour préparer mon sac en vue de passer deux ou trois jours chez mes cousins. J’entends qu’on sonne à la porte, je suis certain que c’est Corentin qui arrive pour la première séance de soin de la journée. Je ferme mon sac de voyage et je descends pour saluer le kiné. J’en profite pour embrasser mon Juju avant de quitter la maison et de me rendre à l’arrêt de bus pour rejoindre la gare.
En sortant de la maison, j’ai un pincement au cœur ! J’ai envie de faire demi-tour et de courir dans les bras de Juju ! Je dois avoir le courage de partir trois jours et de le laisser. Je sais qu’il est en bonne compagnie et qu’il ne manquera de rien ! Je poursuis mon chemin vers l’arrêt de bus. Trois minutes plus tard je monte dans le bus. Je me rends compte que c’est notre « chauffeur » qui est au volant, c’est Marcel. Je le salue et je présente mon abonnement. Il me sourit et me fait signe de prendre place derrière lui, soit derrière le poste de pilotage.
Marcel me demande comment va Julien. Je lui explique l’évolution de sa guérison, l’avenir qui semble être dégagé pour qu’il puisse, avec sa sœur, enfin vivre après les mauvais sorts de la vie. Je lui explique que je vais trois jours chez mes cousins pour me changer les idées et faire du sport ! Marcel le comprend très bien et me dit que c’est une excellente idée que de pouvoir se changer les idées et ensuite revenir requinqué pour affronter avec Julien la fin de sa rééducation. J’arrive à mon arrêt et je salue Marcel en lui donnant la main. Cette marque de sympathie est très bien perçue par ce gentil chauffeur. Je vois dans ses yeux comme une étincelle de bonheur, je dirais de reconnaissance !
Me voilà devant la gare, je me dirige vers les guichets et j’achète mon billet. Mon train sera en voie trois et il est prévu pour dix heures trois. Je me dirige vers le bon quai. Je monte et escaliers et je me retrouve au milieu des quais trois et quatre. Déjà sur le tableau d’affichage, le train est annoncé. Je prends place sur le banc placé au milieu du quai pour patienter.
Voilà le train qui entre en gare. L’annonce par haut-parleur est d’ailleurs effectuée. Je cherche un compartiment de seconde classe. Voilà, il y a de la place, je monte dans la troisième voiture et je m’assieds côté fenêtre. J’en profite pour ouvrir le dessus de la fenêtre car ça sent la fumée de cigarette. (A cette époque-là on pouvait encore fumer dans le train.) Il faut dire c’est désagréable. Je me fais aussi la réflexion : « J’espère que je ne vais pas avoir de fumeur qui prendra place sur la banquette face à moi ! »
Un coup de sifflet et quinze secondes plus tard, le train s’ébranle. Voilà, c’est parti, je vais rejoindre mes cousins à Charleroi. Il y a environ cinquante minutes de trajet. Je regarde par la fenêtre le paysage pour passer le temps. Le train s’arrête une première fois à Braine-L’Alleud. Quelques personnes montent dans le train. Un jeune d’une vingtaine d’année entre dans le compartiment, il cherche une place et je ne sais pour quelle raison, il y a de la place en suffisance. Il s’approche de ma rangée et s’assied devant moi sur la banquette opposée. Le gars mesure environ un mètre quatre-vingts, allure sportive, en guise de barbe, il porte un fin collier blond comme sa chevelure bouclée. Ses yeux sont bleus, il a le regard vif et ses lèvres sont rose bonbon. Je suis surpris par sa beauté, c’est un véritable adonis. Je tente de ne pas trop le regarder, mais j’ai toujours cette envie de le voir. Je suis quelque peu chamboulé par ce jeune et beau garçon. Il me fait de l’effet. Je pense alors à Julien qui est resté à la maison. Je me tourne finalement vers la fenêtre et je regarde vers l’extérieur.
L’image de ce beau gosse reste comme imprimée sur mes rétines. Il faut que je me reprenne : j’aime Julien et il faut que j’arrête de fantasmer. Je continue donc à regarder le paysage qui défile. Je ne pense plus à ce jeune homme. Le trajet se poursuit avec un arrêt à Nivelles, suivi d’un autre à Luttre. Je sais que la plus grande partie du chemin est parcourue. Il reste encore un arrêt à Marchienne-au-Pont. Le train poursuit son petit bonhomme de chemin et nous approchons de Charleroi. On distingue des terrils au loin et l’habitat est déjà plus dense. Je sais que le gare est toute proche. De fait trois minutes plus tard nous y entrons dans cette gare de Charleroi.
Je descends sur le quai, mon sac sur l’épaule et je me dirige vers la sortie. Je vois au bout de la salle des pas perdus David, Nathan et ma tante Françoise. Ils sont venus m’accueillir. Inutile de dire que Tante Françoise est heureuse de me voir, c’est la même chose pour mes deux cousins. Nous nous faisons la bise. Je vois alors le jeune homme du train qui passe à notre hauteur. Il me regarde en passant et me fait un clin d’œil et il poursuit son chemin vers les portes de sortie de la gare.
Nathan me regarde et semble intrigué. Il susurre quelques mots à l’oreille de son frère. Je suis certain que je saurai ce qu’ils se sont dit avant la fin de la soirée ! Nous sortons de la gare, c’est Nathan qui porte mon sac, à sa demande. Nous nous dirigeons vers le parking pour prendre la voiture et rentrer à la maison de ma tante.
Enfin nous sommes sur place. Nous entrons dans la maison, il fait bon dehors et nous nous installons sur la terrasse. Ma tante me demande comment va la famille et bien entendu comment se porte Julien. Je leur raconte donc l’évolution de l’état de santé de Juju, la décision prise par le Tribunal de la Jeunesse, soit l’émancipation de Stéphanie et les tuteurs désignés pour Julien.
Ma tante me demande alors :
Fra : « Dis-moi Phil, et toi, comment te sens-tu ?
Moi : Heu, ben … je suis « fatigué » !
Fra : Je le vois bien mon cher neveu. Tu es ici pour te détendre et te changer les idées. Tu dois un peu penser à toi, je sais que Julien est entre de bonnes mains.
Moi : Oui, je sais qu’il est très bien entouré, mais je l’aime tellement puis j’ai eu si peur !
Des larmes perlent, elles s’écoulent sur mes joues, je ne sais plus les retenir. Je craque nerveusement.
Fra : Lâche-toi Phil, vas-y, pleure, laisse-toi aller, ça te fera du bien. Ne cache pas tes sentiments, tes beaux sentiments. Je sais que pendant près de sept semaines tu as été sur des charbons ardents pour venir en aide à ton chéri, à Julien.
David et Nathan se reprochent de moi et me font un gros câlin. Ils ne disent rien, car il n’y a rien à dire, c’est comme ça et il faut me laisser me reprendre. Je sais que j’ai une famille qui m’aime et qui aime Julien, que ce soit du côté de mes parents que du côté de ma tante Françoise et mon oncle Martin. Je me calme enfin.
Moi : Désolé.
Fra : Tu n’as pas à être désolé Phil, au contraire, on sent que tu as du cœur.
Moi : Merci ma tante !
Fra : Allez, viens dans mes bras. »
Nous nous faisons un câlin. Je sais que la sœur de maman m’aime comme si j’étais aussi un de ses fils. Mes cousins sont supers avec moi. Je suis là pour me requinquer et prendre un peu de bon temps. Je ne vais pas m’en priver et comme ça je serai d’attaque pour soutenir Juju dans la dernière ligne droite vers sa guérison complète.
Il va être temps de songer à manger un morceau. Je suis papa pour l’aider à la préparation du barbecue, ou plutôt à son installation et l’allumage. Maman est avec Delphine et Stéphanie dans la cuisine. Elles préparent ce qu’il faut comme légumes et pâtes froides. Amandine et Joseph restent auprès de Julien dans la piscine. Ils discutent entre eux de la suite de la rééducation et de ce que cela implique !
Papa reste auprès du barbecue alors que de mon côté je donne un coup de main aux filles. Je prends en charge la préparation de la viande. En fait il s’agit de morceaux qu’il faut découper et embrocher en ajoutant des lamelles de poivrons et des morceaux d’oignons. Pour les brochettes de volaille j’ajoute aussi un morceau d’ananas. Tout semble prêt, il ne reste qu’à cuire les brochettes. Je vais auprès de mon paternel et je vois que le foyer est juste à point pour débuter la cuisson. J’apporte donc les plats avec ce qu’il y a lieu de cuire.
Finalement après une demi-heure, tout est prêt, la table est dressée et la viande est cuite. Nous pouvons donc passer à table. Joseph et Amandine nous ramènent Juju dans son fauteuil roulant. Papa a pensé à tout, le vin est déjà à table ainsi que les boissons softs. Nous allons dîner (repas de midi) à la bonne franquette. Tout a été préparé sur le pouce.
Une fois terminé, nous nous installons à l’ombre du cerisier pour digérer, Maman nous ayant suggéré de prendre le dessert en guise de goûter. Nous sommes donc tous allongés sur des fauteuils « transat » ou sur de grands draps de bain. Nous profitons de ce moment calme pour enfin rester « zen ». Certains parlent entre eux mais à voix basse. Je suis à côté de Juju, je lui tiens la main. Puis au fil du temps je sens que mon chéri s’est assoupi. Je n’ose pas bouger. On n’entend plus rien, je fini par sombrer et je m’endors en tenant toujours la main de Julien.
Ce moment zen est propice à la rêverie. Je suis certain que tous ceux qui sont endormis rêvent de belles choses. Pour moi, c’est Juju qui occupe mes pensées. Cette fois, nous sommes toujours sur cette belle plage face à la mer. Amandine et Joseph sont à nos côtés. Nous courons nus vers la mer. Julien prend de l’avance et arrive le premier à mettre ses pieds dans l’eau, à l’endroit où les vagues terminent leur cheminement. Il rit, il lève les bras au ciel et crie « j’ai gagné, j’ai gagné » ! Je suis arrivé en troisième position, Amandine me devançant, c’est donc Joseph qui arrive dernier. Nous sommes heureux, nous affrontons les vagues dont l’écume vient parfois se poser sur nos épaules. Nous nous sentons bien, comme sur un nuage, comme dans un rêve, comme … : « Phil, oh Phil, il est temps de te réveiller, le goûter est servi » !
Je me suis réveillé. Je suis toujours à côté de Julien. Nos mains ne sont plus jointes. Nous nous regardons et nous nous sourions. Julien me dit que j’ai un peu ronflé, mais que personne n’a rien dit. Je relève mon chéri avec l’aide de mon amie Amandine. Nous allons le conduire jusqu’à la table du goûter où tous sont réunis.
Le reste de la journée se passe au mieux. Nous sommes restés au jardin pour profiter de cette belle après-midi. Nous avons bien entendu refait un tour ou deux dans l’eau de la piscine. Julien est aux anges, lui qui en a été privé des semaines durant.
Puis au soir, Julien et moi sommes dans la chambre médicalisée, Julien et moi. Nous sommes couchés sur le lit, nus, comme nous en avons l’habitude. Nous parlons de choses et d’autres et du fait que je pars trois jours chez mes cousins David et Nathan. Je lui dit que j’ai besoin de bouger et que je serai de retour, en pleine forme pour l’aider. Je vois que Juju réfléchit quelques secondes puis me dit :
Jul : « Tu fais bien de t’occuper un peu de toi. Je suis ravi que tu puisses faire autre chose que de me chouchouter !
Moi : Tu sais Juju, il faut que je bouge, que je puisse faire des activités sportives et voir d’autres personnes.
Jul : Je sais Phil et je t’approuve. De toute manière j’aurai pas mal de choses à faire de mon côté car j’aurai deux séances de kiné par jour vu que la progression est juste dans la bonne norme. Puis tu sais qu’après les sessions de kiné, je suis fatigué et que je m’endors souvent pour reprendre des forces !
Moi : Merci mon chéri, je t’aime tu sais !
Jul : Je sais que tu m’aimes, tu le prouves tous les jours. Puis je t’aime moi aussi !
Nous nous embrassons. Nos langues se retrouvent pour leur plus grand bonheur. Nous nous caressons le corps, nous nous embrassons en échangeant plein de bisous sur le visage, le torse, les lèvres, et partout où nos langues se promènent.
Nous sommes heureux d’être ensemble. Puis il suffit de voir nos attributs dressés pointant vers le ciel. Je pose alors ma main sur la barre de chair gorgée de sang de mon ami. Je décalotte le gland doucement. Julien émet alors un petit soupire. Je m’occupe de ce bout rose et je le flatte entre mon pouce et mon index. Il s’humidifie très vite. Je sens ensuite la main de mon chéri prendre mon sexe bandé et s’occuper de lui, en lui prodiguant des mouvements réguliers allant de bas en haut et l’inverse. Nous nous caressons lascivement tout en nous embrassant par moment. Nos regards se croisent et c’est alors que je quitte son visage pour descendre vers son torse. J’embrasse ses mamelons et ma langue les titille. Ils ne tardent pas gonfler. C’est ensuite au niveau de son nombril que s’attarde mes caresses buccales. Juju respire de plus en plus fort, il gémi doucement. C’est ensuite son phallus qui fait l’objet de mon attention. Ma langue lèche le gland suintant. Cette mouille a très bon goût, me donnant raison de m’attarder sur cette couronne surmontant ce mat d’amour. Ma langue parcoure l’objet de mes désirs et elle passe aussi sur ses petites pommes d’amour. Mes caresses apportent semble-t-il beaucoup de joie à mon Juju d’amour. Son pénis est dur comme le roc. Je m’occupe alors de mettre dans ma bouche cet appendice dressé. J’entame alors une fellation appuyée, alternant les mouvements lents et plus rapides. Des gémissements de plus en plus sonores se font entendre indiquant que mon chéri ressent beaucoup de plaisir. Je sais qu’il ne va pas pouvoir tenir très longtemps. Mes sucions buccales portent leurs fruits : en effet Julien commencé à se contracter, il sent bien qu’il va jouir dans les instants qui viennent. Puis, dans un râle de bonheur, Julien se laisse aller et il ne se retient plus, il déverse au fond de ma gorge des jets de semence. Je savoure sa liqueur et je l’avale.
Julien reprend doucement sa respiration. Il affiche un sourire béat qui en dit long sur son état de jouissance. Il me fait signe d’attendre un moment avant de poursuivre nos ébats.
Mon sexe n’a plus la dureté qu’il avait lorsque nous avons commencé nos caresses. Ce n’est pas grave, Julien prend mon pénis et s’occupe de lui faire reprendre des formes. Il ne faut pas plus de trois minutes pour que mon serpent soit dirigé vers le haut et dur comme tout. Julien me demande de me remonter une peu car il ne sait pas trop bouger. Une fois en place, je sens que sa langue s’occupe de mon appendice. Voilà que sa langue titille mon gland qui a été décalotté par les lèvres devenues expertes de mon chéri. Elles se déplacent alors tout le long de ma barre de chair pour mon plus grand bonheur. Julien exerce diverses pressions tout du long, m’apportant de superbes sensations. Sa langue poursuit ses passages au niveau de mon gland. Je suis en train de sentir mon bas ventre bouillonner, je sens que je ne vais pas pouvoir me retenir et donc de passer à la phase jouissance. Puis, dans un mouvement de reins, je sens ma sève monter, elle arrive dans mon pénis et finit par sortir en jets qui viennent s’écraser au fond de la bouche de mon amour. Je suis comme sur un nuage, heureux, ivre de bonheur. Je m’affale à côté de mon amant et nous nous embrassons. Juju a gardé un peu de ma liqueur que nous nous partageons pour notre plus grand bonheur.
C’est ainsi que nous nous endormons, toujours dans au septième ciel, remplis de beaux souvenirs partagés. Nous sommes comme sur cette plage, face à la mer, main dans la main, courant vers les vagues qui s’écrasent, laissant de l’écume sur le sable mouillé, sur lequel elles viennent finir leur course. C’est à deux que nous fendons l’eau pour nous jeter ensemble dans l’océan, heureux et ivres de bonheur.
Le jour s’est levé. Le soleil luit déjà et ses rayons inondent la chambre au travers des persiennes entre-ouvertes. Je regarde l’heure affichée au réveil placé sur la table de chevet. Je vois sept heures quarante-deux ! Il est temps de se lever. Je caresse le front de mon Juju d’amour, doucement. Il émet quelques sons inaudibles, mais il semble toujours endormi. Je vois alors que son phallus est dressé, je ne manque pas de pauser ma main dessus et de faire deux ou trois mouvements d’aller et retour le long de sa barre de chair. Les râles de mon amant se font plus sonores. Je caresse ses mamelons et directement ses râles de bonheur se font une nouvelle fois entendre. Le replace ma main sur sa protubérance dressée et y applique des mouvements lents et doux toute le long de celle-ci. Julien ouvre alors les yeux en émettant toujours des sons indiquant qu’il est sensible aux caresses prodiguées. Il est bien entendu que mon sexe lui aussi est dur et pointe vers le plafond. Nous nous embrassons à pleine bouche. Julien place sa main sur mon vit dressé. Nous nous masturbons mutuellement alors que nos langues dansent une folle farandole entre elles, entre nos lèvres mêlées. Je m’approche encore du corps chaud de mon Juju. Mon pénis se colle alors au sien. Je laisse alors Julien masturber nos deux phallus de concert. Pour ma part de caresse sa toison et son buste. Il s’est y faire le bougre, après quelques minutes je commence à sentir cette chaleur qui envahi mon bas ventre, ce qui est signe annonciateur d’une prochaine éruption spermatique ! J’en fais part à mon amant que ralenti le massage bienfaisant qu’il nous prodigue avec délicatesse. Il reprend ensuite une masturbation lascive mais sensuelle de nos deux membres unis dans sa main. Je sens que lui aussi va arriver à ce point particulier, le point de non-retour. Moi-même je sais que je ne vais pas pouvoir tenir plus longtemps. De fait je sens ma sève qui monte tout au long de ma colonne de chair et qui dépasse le méat pour ainsi s’étaler sur les doigts et le ventre de mon chéri ! Je me rends alors compte que Juju jouit lui aussi et que sa semence s’étale entre nos ventres. Nos bouches, nos lèvres se rejoignent et nous nous embrassons une nouvelle fois en laissant nos langues se titiller et se lover entre elles !
Le temps passe vite, nous entendons déjà du bruit dans le living qui est attenant à cette chambre médicalisée où nous nous trouvons. Je me lève et j’aide Julien à sortir du lit. Il souhaite faire les quelques pas entre le lit et la douche en me tenant par le bras. Je l’aide donc à avancer, il se débrouille déjà bien. Nous entrons à deux dans la douche. Je place le tabouret pour qu’il puisse s’asseoir dessus. Nous nous lavons mutuellement, nous nous attardons même sur nos parties génitales et notre rosette anale pour être propres et nets. Une fois essuyés et habillés, nous nous rendons dans la salle à manger où nous sommes attendus pour le petit-déjeuner. Nous saluons et embrassons les membres de la famille qui sont présents.
A l’issue de ce premier repas, je montre pour préparer mon sac en vue de passer deux ou trois jours chez mes cousins. J’entends qu’on sonne à la porte, je suis certain que c’est Corentin qui arrive pour la première séance de soin de la journée. Je ferme mon sac de voyage et je descends pour saluer le kiné. J’en profite pour embrasser mon Juju avant de quitter la maison et de me rendre à l’arrêt de bus pour rejoindre la gare.
En sortant de la maison, j’ai un pincement au cœur ! J’ai envie de faire demi-tour et de courir dans les bras de Juju ! Je dois avoir le courage de partir trois jours et de le laisser. Je sais qu’il est en bonne compagnie et qu’il ne manquera de rien ! Je poursuis mon chemin vers l’arrêt de bus. Trois minutes plus tard je monte dans le bus. Je me rends compte que c’est notre « chauffeur » qui est au volant, c’est Marcel. Je le salue et je présente mon abonnement. Il me sourit et me fait signe de prendre place derrière lui, soit derrière le poste de pilotage.
Marcel me demande comment va Julien. Je lui explique l’évolution de sa guérison, l’avenir qui semble être dégagé pour qu’il puisse, avec sa sœur, enfin vivre après les mauvais sorts de la vie. Je lui explique que je vais trois jours chez mes cousins pour me changer les idées et faire du sport ! Marcel le comprend très bien et me dit que c’est une excellente idée que de pouvoir se changer les idées et ensuite revenir requinqué pour affronter avec Julien la fin de sa rééducation. J’arrive à mon arrêt et je salue Marcel en lui donnant la main. Cette marque de sympathie est très bien perçue par ce gentil chauffeur. Je vois dans ses yeux comme une étincelle de bonheur, je dirais de reconnaissance !
Me voilà devant la gare, je me dirige vers les guichets et j’achète mon billet. Mon train sera en voie trois et il est prévu pour dix heures trois. Je me dirige vers le bon quai. Je monte et escaliers et je me retrouve au milieu des quais trois et quatre. Déjà sur le tableau d’affichage, le train est annoncé. Je prends place sur le banc placé au milieu du quai pour patienter.
Voilà le train qui entre en gare. L’annonce par haut-parleur est d’ailleurs effectuée. Je cherche un compartiment de seconde classe. Voilà, il y a de la place, je monte dans la troisième voiture et je m’assieds côté fenêtre. J’en profite pour ouvrir le dessus de la fenêtre car ça sent la fumée de cigarette. (A cette époque-là on pouvait encore fumer dans le train.) Il faut dire c’est désagréable. Je me fais aussi la réflexion : « J’espère que je ne vais pas avoir de fumeur qui prendra place sur la banquette face à moi ! »
Un coup de sifflet et quinze secondes plus tard, le train s’ébranle. Voilà, c’est parti, je vais rejoindre mes cousins à Charleroi. Il y a environ cinquante minutes de trajet. Je regarde par la fenêtre le paysage pour passer le temps. Le train s’arrête une première fois à Braine-L’Alleud. Quelques personnes montent dans le train. Un jeune d’une vingtaine d’année entre dans le compartiment, il cherche une place et je ne sais pour quelle raison, il y a de la place en suffisance. Il s’approche de ma rangée et s’assied devant moi sur la banquette opposée. Le gars mesure environ un mètre quatre-vingts, allure sportive, en guise de barbe, il porte un fin collier blond comme sa chevelure bouclée. Ses yeux sont bleus, il a le regard vif et ses lèvres sont rose bonbon. Je suis surpris par sa beauté, c’est un véritable adonis. Je tente de ne pas trop le regarder, mais j’ai toujours cette envie de le voir. Je suis quelque peu chamboulé par ce jeune et beau garçon. Il me fait de l’effet. Je pense alors à Julien qui est resté à la maison. Je me tourne finalement vers la fenêtre et je regarde vers l’extérieur.
L’image de ce beau gosse reste comme imprimée sur mes rétines. Il faut que je me reprenne : j’aime Julien et il faut que j’arrête de fantasmer. Je continue donc à regarder le paysage qui défile. Je ne pense plus à ce jeune homme. Le trajet se poursuit avec un arrêt à Nivelles, suivi d’un autre à Luttre. Je sais que la plus grande partie du chemin est parcourue. Il reste encore un arrêt à Marchienne-au-Pont. Le train poursuit son petit bonhomme de chemin et nous approchons de Charleroi. On distingue des terrils au loin et l’habitat est déjà plus dense. Je sais que le gare est toute proche. De fait trois minutes plus tard nous y entrons dans cette gare de Charleroi.
Je descends sur le quai, mon sac sur l’épaule et je me dirige vers la sortie. Je vois au bout de la salle des pas perdus David, Nathan et ma tante Françoise. Ils sont venus m’accueillir. Inutile de dire que Tante Françoise est heureuse de me voir, c’est la même chose pour mes deux cousins. Nous nous faisons la bise. Je vois alors le jeune homme du train qui passe à notre hauteur. Il me regarde en passant et me fait un clin d’œil et il poursuit son chemin vers les portes de sortie de la gare.
Nathan me regarde et semble intrigué. Il susurre quelques mots à l’oreille de son frère. Je suis certain que je saurai ce qu’ils se sont dit avant la fin de la soirée ! Nous sortons de la gare, c’est Nathan qui porte mon sac, à sa demande. Nous nous dirigeons vers le parking pour prendre la voiture et rentrer à la maison de ma tante.
Enfin nous sommes sur place. Nous entrons dans la maison, il fait bon dehors et nous nous installons sur la terrasse. Ma tante me demande comment va la famille et bien entendu comment se porte Julien. Je leur raconte donc l’évolution de l’état de santé de Juju, la décision prise par le Tribunal de la Jeunesse, soit l’émancipation de Stéphanie et les tuteurs désignés pour Julien.
Ma tante me demande alors :
Fra : « Dis-moi Phil, et toi, comment te sens-tu ?
Moi : Heu, ben … je suis « fatigué » !
Fra : Je le vois bien mon cher neveu. Tu es ici pour te détendre et te changer les idées. Tu dois un peu penser à toi, je sais que Julien est entre de bonnes mains.
Moi : Oui, je sais qu’il est très bien entouré, mais je l’aime tellement puis j’ai eu si peur !
Des larmes perlent, elles s’écoulent sur mes joues, je ne sais plus les retenir. Je craque nerveusement.
Fra : Lâche-toi Phil, vas-y, pleure, laisse-toi aller, ça te fera du bien. Ne cache pas tes sentiments, tes beaux sentiments. Je sais que pendant près de sept semaines tu as été sur des charbons ardents pour venir en aide à ton chéri, à Julien.
David et Nathan se reprochent de moi et me font un gros câlin. Ils ne disent rien, car il n’y a rien à dire, c’est comme ça et il faut me laisser me reprendre. Je sais que j’ai une famille qui m’aime et qui aime Julien, que ce soit du côté de mes parents que du côté de ma tante Françoise et mon oncle Martin. Je me calme enfin.
Moi : Désolé.
Fra : Tu n’as pas à être désolé Phil, au contraire, on sent que tu as du cœur.
Moi : Merci ma tante !
Fra : Allez, viens dans mes bras. »
Nous nous faisons un câlin. Je sais que la sœur de maman m’aime comme si j’étais aussi un de ses fils. Mes cousins sont supers avec moi. Je suis là pour me requinquer et prendre un peu de bon temps. Je ne vais pas m’en priver et comme ça je serai d’attaque pour soutenir Juju dans la dernière ligne droite vers sa guérison complète.