08-04-2021, 12:06 PM
Il était temps d’aller se coucher pour la dernière journée de ce camp qui m’avait apporté tant de choses. Chacun avait rejoint son sac de couchage dans la grange après être passé par la douche. Il n’y avait pas beaucoup de bruit en comparaison avec les autres soirs. C’était à mon avis l’annonce de la division de la troupe qui en était la cause.
Vers minuit et demi, la plupart des scouts dormaient. Pour ma part j’avais la gaule, je pensais à Ben, il me manquait. J’avais alors entreprit une masturbation assez lascive. J’avais pu voir que je n’étais pas le seul, nous étions quatre ou cinq à nous donner du plaisir dans notre sac de couchage. Après avoir jouis, nous nous étions tous endormis et nous avions rejoint le pays des rêves !
Le dernier jour de travail au niveau des deux ponts avait débuté. On sentait bien que l’ambiance avait quelque peu changé. Nous allions être séparés après cette fabuleuse aventure. J’avais alors pris la parole devant tous les scouts présents. J’avais dit :
Moi : « Oh, les gars ! Je sais que pour certains ça va être difficile après ce camp de se séparer. Je serai moi aussi très triste de quitter certains d’entre vous, car je vous apprécie et il y en a qui m’ont accueilli à bras ouverts. Mais nous vivons actuellement une grande aventure ensemble, nous participons à la construction de deux ponts ! Nous devons y attacher une grande importance, nous nous étions engagés à terminer le travail, alors « hardis les gars » allons jusqu’au bout et dans la bonne humeur !
Bru : Allez les scouts, vous avez entendu Phil, ce n’est pas le moment de se laisser aller !
Moi : Le pont, c’est un symbole très important, il représente le passage d’une berge à l’autre, tant ici sur le terrain que dans notre vie de scout ! C’est aussi le symbole du passage vers un âge plus mûr pour certains d’entre nous. Pour les plus jeunes, c’est aussi le symbole d’un avenir. Alors travaillons avec bon humeur et de toute façon, nous savons que nous nous retrouverons plus tard, dans d’autres circonstances ou même ailleurs !
J-P : Merci Phil, merci pour ton message d’espoir. Allez les gars, ne faiblissons pas, « hardis les gars ».
Tous : Allons-y, go !!! »
J’étais content d’avoir pu exprimer ce que je ressentais. Ce pont était pour moi tout un symbole, comme un passage obligé et bénéfique. Je savais que l’avenir allait être différent de ce présent et ce passé où j’avais souffert. C’était maintenant pour moi le changement tant espéré vers un destin librement choisi !
Durant cette journée nous avions terminé les deux ponts, en temps et en heures. Tous les scouts étaient ravis du travail accompli. Quelle source de fierté, quel bonheur ressenti à l’issue d’une chose accomplie avec cœur. Je pouvais voir sur chaque visage un sourire, un vrai sourire en communion avec tous les autres. Puis ce fut la venue des autorités communales, des responsables des Eaux et Forêts. Toutes les personnes présentes sur place étaient émerveillées devant le travail accompli. Nous avions tous été invités à prendre le verre de l’amitié dans la salle des fêtes de la commune. Nous avions, pour les grands, pu boire un verre de mousseux et pour les plus jeunes de la limonade ; bien sûr il y avait aussi des amuses bouches et tout le tralala !
A l’issue de cette mémorable journée nous avions regagné la ferme. Nous avions aussi été reçus comme des héros par le couple de fermier. Mathieu lui aussi était très fier d’avoir lui aussi mis sa pierre à l’édifice. C’était donc dans cette bon humeur ambiante que nous avions tous mangé, ensemble dans la grande salle de la ferme en compagnie de deux agents du service forestier ainsi qu’avec nos hôtes. Le repas avait été offert par les autorités de la commune. Nous étions tous fier d’avoir pu faire quelque chose ensemble pour le bien de la population locale ! Nous avions bien évidemment fini cette journée avec des chants, sous forme d’une grande veillée !
Avant d’aller nous coucher, les CP avaient été conviés à un petit conseil avec les chefs de la troupe. J’y avais été également convié en même temps que les SP et deux autres scouts. Nous étions alors entre anciens, si on peut dire. Puis Bruno avait pris la parole :
Bru : « Voilà, vous êtes les grands de cette troupe et demain vous serez aussi les grands au niveau pionnier. Je vous souhaite à tous bon vent. Vous savez que vous pouvez toujours prendre contact avec moi si vous en avez l’envie ou le besoin.
J-P : Pour ma part je serai avec vous pour la suite de cette grande aventure. Je serai toujours présent pour vous guider. Alors si vous avez le moindre problème, venez me voir.
Bru : Ah oui, encore une chose, je veux remercier Phil ici présent pour son dévouement, son sens du devoir durant cette dernière journée. Ce que tu as dit aux scouts, c’était à moi à le leurs dire, mais tu en as pris l’initiative et ce n’était pas plus mal. Tu sais Phil tu as le sens des autres, le sens de la vie malgré tous les problèmes que tu as rencontré. Je te le dis personnellement, merci à toi et je suis certain que tu feras toi aussi un excellent meneur, un très bon chef de troupe ! »
Tous les CP présents avaient applaudis. Bruno et Jean-Pierre s’étaient levés pour me faire une accolade en me félicitant pour mon intégration positive dans la troupe. C’était un moment très fort pour moi. J’étais enfin reconnu comme un scout à part entière et abstraction avait été faite de mon orientation sexuelle, comme si elle n’avait rien à voir avec mon engagement scout ! J’avais les larmes aux yeux, mais je me retenais. C’est Raphaël qui m’avait pris dans ses bras en me disant qu’il était fier de moi et très fier de m’avoir dans sa patrouille. Il n’en fallait pas plus pour que des larmes se mettent à couler sur mes joues, c’étaient des larmes de joie ! J’étais adulé, j’étais accepté, généreux et disponible envers les autres, j’avais pu affirmer mon caractère, je m’étais transformé, j’avais grandi en âme et en bonté, j’avais le sens des autres, le sens du bonheur partagé !
Ce n’était pas fini, en arrivant dans la grange, au moment où j’allais retrouver mon sac de couchage, tous les CP avaient demandé aux scouts de m’applaudir en leur disant que j’avais été le scout ayant obtenu le brevet du meilleur scout du camp. Je n’en revenais pas. Tous les scouts de ma patrouille m’avaient encerclé et me congratulaient. Je sentais plein d’amour et de bonté envers moi, je me disais que je n’en étais pas forcement digne, mais je me devais de l’accepter, l’accepter comme une revanche sur le passé, sur la vie, sur moi, …
Vers minuit et demi, la plupart des scouts dormaient. Pour ma part j’avais la gaule, je pensais à Ben, il me manquait. J’avais alors entreprit une masturbation assez lascive. J’avais pu voir que je n’étais pas le seul, nous étions quatre ou cinq à nous donner du plaisir dans notre sac de couchage. Après avoir jouis, nous nous étions tous endormis et nous avions rejoint le pays des rêves !
Le dernier jour de travail au niveau des deux ponts avait débuté. On sentait bien que l’ambiance avait quelque peu changé. Nous allions être séparés après cette fabuleuse aventure. J’avais alors pris la parole devant tous les scouts présents. J’avais dit :
Moi : « Oh, les gars ! Je sais que pour certains ça va être difficile après ce camp de se séparer. Je serai moi aussi très triste de quitter certains d’entre vous, car je vous apprécie et il y en a qui m’ont accueilli à bras ouverts. Mais nous vivons actuellement une grande aventure ensemble, nous participons à la construction de deux ponts ! Nous devons y attacher une grande importance, nous nous étions engagés à terminer le travail, alors « hardis les gars » allons jusqu’au bout et dans la bonne humeur !
Bru : Allez les scouts, vous avez entendu Phil, ce n’est pas le moment de se laisser aller !
Moi : Le pont, c’est un symbole très important, il représente le passage d’une berge à l’autre, tant ici sur le terrain que dans notre vie de scout ! C’est aussi le symbole du passage vers un âge plus mûr pour certains d’entre nous. Pour les plus jeunes, c’est aussi le symbole d’un avenir. Alors travaillons avec bon humeur et de toute façon, nous savons que nous nous retrouverons plus tard, dans d’autres circonstances ou même ailleurs !
J-P : Merci Phil, merci pour ton message d’espoir. Allez les gars, ne faiblissons pas, « hardis les gars ».
Tous : Allons-y, go !!! »
J’étais content d’avoir pu exprimer ce que je ressentais. Ce pont était pour moi tout un symbole, comme un passage obligé et bénéfique. Je savais que l’avenir allait être différent de ce présent et ce passé où j’avais souffert. C’était maintenant pour moi le changement tant espéré vers un destin librement choisi !
Durant cette journée nous avions terminé les deux ponts, en temps et en heures. Tous les scouts étaient ravis du travail accompli. Quelle source de fierté, quel bonheur ressenti à l’issue d’une chose accomplie avec cœur. Je pouvais voir sur chaque visage un sourire, un vrai sourire en communion avec tous les autres. Puis ce fut la venue des autorités communales, des responsables des Eaux et Forêts. Toutes les personnes présentes sur place étaient émerveillées devant le travail accompli. Nous avions tous été invités à prendre le verre de l’amitié dans la salle des fêtes de la commune. Nous avions, pour les grands, pu boire un verre de mousseux et pour les plus jeunes de la limonade ; bien sûr il y avait aussi des amuses bouches et tout le tralala !
A l’issue de cette mémorable journée nous avions regagné la ferme. Nous avions aussi été reçus comme des héros par le couple de fermier. Mathieu lui aussi était très fier d’avoir lui aussi mis sa pierre à l’édifice. C’était donc dans cette bon humeur ambiante que nous avions tous mangé, ensemble dans la grande salle de la ferme en compagnie de deux agents du service forestier ainsi qu’avec nos hôtes. Le repas avait été offert par les autorités de la commune. Nous étions tous fier d’avoir pu faire quelque chose ensemble pour le bien de la population locale ! Nous avions bien évidemment fini cette journée avec des chants, sous forme d’une grande veillée !
Avant d’aller nous coucher, les CP avaient été conviés à un petit conseil avec les chefs de la troupe. J’y avais été également convié en même temps que les SP et deux autres scouts. Nous étions alors entre anciens, si on peut dire. Puis Bruno avait pris la parole :
Bru : « Voilà, vous êtes les grands de cette troupe et demain vous serez aussi les grands au niveau pionnier. Je vous souhaite à tous bon vent. Vous savez que vous pouvez toujours prendre contact avec moi si vous en avez l’envie ou le besoin.
J-P : Pour ma part je serai avec vous pour la suite de cette grande aventure. Je serai toujours présent pour vous guider. Alors si vous avez le moindre problème, venez me voir.
Bru : Ah oui, encore une chose, je veux remercier Phil ici présent pour son dévouement, son sens du devoir durant cette dernière journée. Ce que tu as dit aux scouts, c’était à moi à le leurs dire, mais tu en as pris l’initiative et ce n’était pas plus mal. Tu sais Phil tu as le sens des autres, le sens de la vie malgré tous les problèmes que tu as rencontré. Je te le dis personnellement, merci à toi et je suis certain que tu feras toi aussi un excellent meneur, un très bon chef de troupe ! »
Tous les CP présents avaient applaudis. Bruno et Jean-Pierre s’étaient levés pour me faire une accolade en me félicitant pour mon intégration positive dans la troupe. C’était un moment très fort pour moi. J’étais enfin reconnu comme un scout à part entière et abstraction avait été faite de mon orientation sexuelle, comme si elle n’avait rien à voir avec mon engagement scout ! J’avais les larmes aux yeux, mais je me retenais. C’est Raphaël qui m’avait pris dans ses bras en me disant qu’il était fier de moi et très fier de m’avoir dans sa patrouille. Il n’en fallait pas plus pour que des larmes se mettent à couler sur mes joues, c’étaient des larmes de joie ! J’étais adulé, j’étais accepté, généreux et disponible envers les autres, j’avais pu affirmer mon caractère, je m’étais transformé, j’avais grandi en âme et en bonté, j’avais le sens des autres, le sens du bonheur partagé !
Ce n’était pas fini, en arrivant dans la grange, au moment où j’allais retrouver mon sac de couchage, tous les CP avaient demandé aux scouts de m’applaudir en leur disant que j’avais été le scout ayant obtenu le brevet du meilleur scout du camp. Je n’en revenais pas. Tous les scouts de ma patrouille m’avaient encerclé et me congratulaient. Je sentais plein d’amour et de bonté envers moi, je me disais que je n’en étais pas forcement digne, mais je me devais de l’accepter, l’accepter comme une revanche sur le passé, sur la vie, sur moi, …