07-04-2021, 09:34 AM
Chapitre 24.
Éclaircies et renouveau.
Il pleut à nouveau : il n’est pas évident de proposer à Julien d’aller dans la piscine, c’est aussi un peu tôt. Je vais demander à Corentin, le kiné attitré de Juju, de nous conseiller pour qu’il puisse aller dans l’eau avec notre aide. J’en toucherai aussi un mot à Stéphanie, elle sera sûrement très heureuse de cette idée.
Le téléphone sonne à nouveau, c’est maman qui décroche une nouvelle fois. Elle revient et dit à papa que c’est pour lui, sans en dire plus. Ils se retrouvent dans le hall où est posé l’appareil. Maman lui dit que c’est le greffier du Tribunal de la Jeunesse concernant Stéphanie et Julien !
Papa prend le combiné et discute avec son interlocuteur. La conversation dure cinq bonnes minutes. Cela semble important et nous attendons dans le living de savoir ce qui se passe ! Maman n’a rien dit mais je vois à son visage qu’elle réfléchit et qu’elle se pose des questions. C’est frustrant de ne pas savoir ! Je me doute bien que cela concerne mon chéri et sa sœur, je ressens ça d’une façon étrange. Puis je vois bien que Juju se pose lui aussi des questions, son visage s’est refermé alors qu’il souriait peu avant cet appel téléphonique.
Enfin papa revient vers nous. Il est concentré et son visage est neutre. Je sais très bien qu’il est capable de garder son sang-froid et donc de ne pas montrer son stress ou son étonnement. Pour ce qui est des très bonnes nouvelles il affiche souvent un très large sourire. Ici, c’est la neutralité de l’expression de son visage qui m’interpelle. Nous sommes assis et nous attendons qu’il nous parle.
Papa : « Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps. L’appel téléphonique émanait du greffe du Tribunal de la Jeunesse et il est en rapport à la situation de Stéphanie et de Julien. Je vous explique, à tous, car vous êtes aussi intéressés de ce qui va se passer.
Sté : Je suis certaine que cela nous permettra d’y voir plus clair et enfin de songer à ce qui est bon pour nous, Julien et moi, pour notre avenir. Merci à toi Alain de tout ce que tu as déjà fait pour nous. C’est aussi valable pour le reste de la famille !
Papa : Oui Stéphanie cela concerne bel et bien votre avenir. Tu le sais, je serai toujours là pour vous comme je le serai pour mes enfants !
Sté : Je n’en doute pas, vous êtes tous supers pour nous !
Delphine prend sa chérie dans les bras. Elle commence à verser des larmes. Julien lui ne bouge pas, je lui prends la main et nos regards se croisent. Il sait que je suis avec lui quoi qu’il se passe !
Papa : Nous avons rendez-vous après-demain devant le Tribunal pour la décision finale, soit le jugement définitif concernant d’une part l’émancipation de Stéphanie et d’autre part la désignation des tuteurs pour Julien. Stéphanie aura semble-t-il un rôle de tutrice elle aussi !
Jul : Je sais que ce sont des choses très importantes pour nous. Je sais aussi que vous avez, Fanny et toi Alain, préservé notre patrimoine et notre petite cellule familiale. Il est évident que vous avez chacun d’entre vous joué un rôle très important pour ma sœur et moi. Merci à vous tous. Puis on verra ce qui sera décidé après-demain, mais je vous suis terriblement reconnaissant pour tout ce qui a été fait pour nous.
Je sens la main de Juju serrer la mienne, je sens que cela vient de son cœur, il est sincère, il pense chaque mot de ce qu’il vient de dire. Je me penche vers lui et je dépose mes lèvres sur les siennes. Je l’embrasse à pleine bouche.
Papa : Je suis certain que tout va bien se passer. Ayez foi en l’avenir mes enfants !
Jul : Après ce que nous avons vécu, je pense que cela ne peut être que positif ! Moi j’ai foi en l’avenir car je sais que je pourrai compter sur vous tous !
Mam : Je pense que Julien a raison, ayez foi en l’avenir. Nous sommes de tout cœur avec vous !
Sté : Merci Fanny, nous devons de toute façon aller de l’avant. J’ai hâte d’être dans deux jours !
Del : Bien parlé Stéfy, je serai là pour vous deux !
Papa : Je propose que nous prenions une bonne bouteille de champagne en votre honneur !
Tous : Super ! »
Nous prenons donc ce verre, signe du renouveau pour Stéphanie et Julien. Le reste de la journée risque d’être encore positif avec la venue de ma confidente et de son amoureux. Je me demande si maman a quelque chose de prévu pour le goûter, je suis certain qu’ils seront là pour ce repas du milieu d’après-midi ! Maman me signale qu’elle a acheté deux tartes et qu’elle a encore des gâteaux secs.
Nous sommes Julien et moi dans la chambre médicalisée. Mon chéri est couché sur le lit, il fait une sieste. Il est vrai que la matinée l’a assez bien fatigué. Pour ma part je me suis couché sur le lit d’appoint. Je finis moi aussi par m’endormir.
Je ne sais pas quelle heure il est, j’entends qu’on ouvre la porte de la chambre. J’ouvre les yeux et je vois la tête de Stéphanie passer dans l’entrebâillement. Elle me fait signe qu’il est temps de se lever et de réveiller son frère. Je vais illico vers mon chéri et doucement je le couvre de baisers. Il ouvre enfin les yeux. Il me sourit et me demande ce qui se passe. Je lui dit qu’il est temps d’aller goûter, qu’il est passé seize heures trente !
J’aide Juju à se placer sur son fauteuil. Nous nous dirigeons alors vers le living. Julien voit alors deux visages qu’il connait, c’est Amandine et Joseph. Son sourire se fait encore plus large, il est content d’avoir de la visite. Amandine vient lui faire la bise, suivie par son « jules ». Julien et Amandine discutent entre eux, on sent qu’elle est contente de voir Julien débarrassé de ses plâtres et bien plus souriant. Joseph discute avec moi et s’enquière de savoir combien de temps peut prendre la rééducation. Je lui réponds que cela dépend fortement d’un individu à l’autre et que si Julien est combatif, cela n’est qu’une question de deux ou trois semaines !
Maman invite tout ce petit monde à prendre le goûter. Il y a donc les deux tartes, du café et du chocolat chaud. Maman a ajouté aussi du thé pour celles ou ceux qui en voudraient. Nous sommes serrés autour de la table de la salle à manger, cela nous rapproche les uns des autres. Les discussions vont bon train. Chacun expose ce qu’il a à dire, d’autres opinent parfois de la tête ou alors interviennent plus énergiquement. Bref l’ambiance y est !
Un coup de sonnette se fait entendre, maman va voir qui peut bien arriver. Deux minutes plus tard nous voyons Grégory, l’ami de classe de Julien entrer, il est suivi de Jacques et Dimitri. Je suis étonné de voir les deux derniers. Grégory va directement auprès de Juju. Ils parlent un moment entre eux. Jacques et Dimitri saluent la maisonnée. Jacques me dit avoir été prévenu par Joseph, car il voulait savoir comment allait mon chéri depuis l’accident.
Je suis très content de voir que même si nous nous sommes séparés dans le passé, l’amitié à encore une place pour Jacques et moi. Les deux arrivants vont ensuite saluer Juju. Je vois bien que mon amoureux est très heureux d’avoir autant de visites et qu’il n’a pas été oublié. Maman va chercher trois nouvelles tasses ainsi que les gâteaux secs qui restent. Nous élargissons le cercle autour de la table afin que chacun puisse être intégré au groupe ainsi formé.
Nous entendons des rires, de joyeux éclats de voix, chacun est attentif à l’autre. Beaucoup parlent d’un week-end à organiser quand Julien sera sur pieds. Ils pensent à un rassemblement comme celui organisé pour nos anniversaires. Je vois des lueurs dans les yeux de mon chéri, il se projette déjà dans l’avenir et se voit déjà fêter sa guérison avec nous tous !
Les invités quittent la maison au fur et à mesure. Finalement il est presque vingt heures quand Amandine et Joseph nous disent au revoir. Julien est super content de l’après-midi qu’il a passée en si bonne compagnie. Il m’appelle, je le rejoins, il m’attire à lui et dépose ses lèvres sur les miennes. Nos langues se retrouvent enfin. Elles s’emballent, elles dansent une nouvelle farandole, comme si elles étaient seules, ne se préoccupant pas de ce qui se passe autour de nous.
Nous sommes en famille après tout et les membres de celle-ci savent que nous nous aimons. Il est des moments importants tels que celui que nous venons de vivre : la visite d’amis qui viennent s’enquérir de l’état de santé de mon chéri Julien. Qu’il est réconfortant de savoir que nous avons des amis sur lesquels nous pourrons encore compter. Ils savent aussi que la réciproque est là, ils savent que nous serons à leurs côtés en cas de coups durs.
Après un excellent souper, nous passons la soirée en famille. Julien, bien qu’étant toujours dans son fauteuil roulant, semble plus à l’aise. Il est mieux assis et plus détendu. Il va être temps de penser à aller se coucher. Il faut aussi passer par la case « salle de bain », donc la douche pour Julien. Ce sera plus facile, plus besoin de protection pour les plâtres, c’est déjà une très belle avancée vers un mieux-être pour Juju. C’est Stéphanie qui vient avec moi pour donner la douche à Julien. Ce serait dommage qu’il glisse et se casse à nouveau un membre !
La douche est vite expédiée et l’on en sent que Julien est moins engoncé qu’avant. C’est pour lui un monde de différence. Une fois séché, il se met nu au lit. Stéphanie nous souhaite alors une très bonne nuit, en affichant un large sourire. Elle se doute bien que nous n’allons pas rester sans batifoler quelque peu !
Julien me regarde, pas besoin de mots pour nous comprendre. Julien redescend un peu vers le bas du lit et me laisse me placer au haut du lit. Julien est couché sur le dos. Je me place de façon à pouvoir nous mettre têtes bêches. Nous sommes déjà très excités, nos bâtons d’amour sont dressés, ils sont durs comme des gourdins ! Je sens que le pénis de Juju est tout humide, du précum suinte déjà de son méat. Je pense que mon gland est lui aussi très humide. Il est plus aisé pour Julien de se trouver sous mon corps, il est mieux installé. Nous savons qu’il nous faut agir doucement, sans précipitation pour que ce moment dure le plus longtemps possible. Cela fait des semaines que nous ne nous sommes pas positionnés en « 69 » pour goûter au plaisir d’une belle fellation partagée. Ma langue titille le gland déjà décalotté de mon chéri, elle lèche le liquide spermatique qui s’écoule doucement du méat. Puis ma langue tourne autour de son gland luisant. De son côté mon amant fait de même avec mon phallus. Il s’occupe de léchouiller mon gland avec sa langue. Nos mouvants buccaux sont souvent calqués les uns sur les autres, en fonction du degré d’excitation. Puis je laisse le beau pénis entrer dans ma bouche, mes lèvres enserrent ce bel engin tant désiré. Ma langue tourne autour de cette barre de chair en s’attardant au niveau du frein. J’entreprends alors de mouvements d’aller-retour le long de cet appendice gorgé de sang. Je sens moi aussi que Julien s’applique à me donner du plaisir. Cela fait déjà plus de cinq minutes que nous suçons doucement mais avec application. Je sens bien que mon chéri va arriver à un point de non-retour. Je cesse mes mouvements buccaux pour laisser retomber un peu la pression. Pour ma part, je suis encore capable de retenir mon envie de jouir. Je reprends ensuite l’organe de Juju dans ma bouche, je recommence la fellation pour le plus grand plaisir de mon amour. De son côté Julien me suce comme ce n’est pas possible, je sens qu’il veut me faire jouir. Je râle de bonheur tout comme lui. Je sais qu’il va lui aussi arriver à la jouissance sous peu. Il n’a pas suffi d’une minute en plus pour que Julien laisse sa semence venir se répandre au fond de ma gorge. Inutile de dire que dans les secondes qui suivent, je jouis moi aussi dans la bouche de Julien. Je me retourne pour pouvoir embrasser mon chéri d’amour. Nos lèvres se trouvent, elles s’ouvrent et nous nous embrassons en échangeant nos spermes.
C’est ivre de bonheur que nous restons couchés l’un à côté de l’autre. Il faut du temps pour redescendre de notre petit nuage. Julien me dit alors :
Jul : « Merci Phil, j’attendais ce moment depuis si longtemps !
Moi : Et moi donc Juju, je suis si heureux pour toi, pour nous !
Jul : Oui Phil, je suis heureux avec toi. Je t’aime !
Moi : Je t’aime aussi Juju. Je suis si bien avec toi !
Jul : Tu m’aideras pour que je sois fort en vue de retrouver l’usage de mes jambes ?
Moi : Bien sûr que je serai avec toi. Puis tu auras du monde pour te booster, n’oublie pas que nous avons des amis.
Jul : Je sais, ils sont extraordinaires !
Moi : Je ne te le fais pas dire !
Nos visages se rapprochent, nos lèvres une nouvelle fois se retrouvent et elles laissent à nos langues la piste de danse ouverte ! Nous restons ensuite collés l’un à l’autre et nous nous endormons main dans la main.
Après le réveil et le bon petit déjeuner, c’est le moment de la visite de Corentin, le kiné. Il explique à Julien les exercices qu’il va lui demander de faire. Les deux barres parallèles sont installées pour que Julien puisse se tenir aux barres et faire des pas après pas pour retrouver de l’équilibre. Il y a aussi le vélo d’intérieur et d’autres appareils de musculation.
Juste avant que Julien n’entame la séance, je demande à Corentin comment s’y prendre pour permettre à Julien d’aller faire un tour à la piscine. La réponse est simple, être à deux et tenir Julien par les aisselles et les bras, ensuite de le laisser doucement avancer et de descendre dans l’eau à son aise. Pour la sortie, c’est la même chose, c’est de le tenir de chaque côté et de le soutenir. Il peut se rendre jusqu’au bassin en chaise roulante au début et ensuite, dans quelques jours, il pourra y aller sur ses deux pieds, toujours en le soutenant. A ses paroles je vois que Juju affiche un large sourire, il se rend compte qu’il va pouvoir enfin partager des jeux d’eau avec moi mais aussi avec nos amis !
Je laisse mon chéri avec son kiné. Pendant ce temps-là, je vais près des filles. Stéphanie est soucieuse et Delphine tente de lui remonter le moral. Je comprends que Stéphanie commence en fait seulement son deuil. L’état de son frère et les soucis relatifs à son moral ainsi que tout ce qui se rapporte à la maison familiale, ne lui a pas permis de bien intégrer la disparition de ses parents.
Stéphanie voyant que je suis près d’elles, me fait signe de venir lui faire un câlin. Je prends donc la sœur de mon chéri et je l’enlace pour lui faire le câlin désiré. Delphine se joint à nous. Durant quelques minutes nous restons ainsi, unis. Je vois alors deux larmes couler sur les joues de Stéphanie. Delphine les voit également et les essuie avec ses pouces. Je prends alors la parole :
Moi : « Stéph, courage. Il faut que tu sois forte car Julien va encore avoir besoin de soutien pour sa rééducation !
Sté : Je sais Phil, heureusement que tu es là avec Delphine. Vous êtes supers pour Juju et moi !
Del : Tu sais que je t’aime et que tu fais partie de la famille.
Sté : Je sais Phine, … Je me rends compte qu’il y a un vide auprès de moi.
Moi : Je m’en doute. Julien m’a dit la même chose il y a une dizaine de jours. Il vient de faire son deuil et maintenant c’est à toi de le faire.
Del : Nous sommes là, pour toi et pour Julien. Tu as le droit de pleurer, mais aussi d’être forte pour ton frère.
Sté : Je sais, il revient de loin. Je vois qu’il va mieux car il voit le bout du tunnel. Merci à vous deux.
Stéphanie me donne un bisou sur les joues et embrasse Delphine. Les larmes ne coulent plus, un sourire vient alors égayer le visage de ma « belle-sœur ». Je donne aussi un bisou à Stéphanie ainsi qu’à Delphine. Je laisse les deux filles discuter « chiffon ». Je vais voir ce que maman prépare pour le repas. Je l’aide à peler les pommes de terre pour ensuite en faire des frites. Maman s’occupe de la salade composée. Je suis certain que ce sera du steak comme viande.
Durant ce temps de préparation du repas je parle avec maman. Je lui dis que je suis confient car je sais que Julien est prêt pour cette dernière ligne droite, celle de la rééducation. De plus je vois qu’il sera entouré de nos amis. Maman m’approuve en ajoutant qu’elle est là ainsi que papa. Les prochaines semaines vont donc être cruciales. Maman me donne un baiser sur le front et moi je viens lui faire un câlin.
Nos visages se rapprochent, nos lèvres une nouvelle fois se retrouvent et elles laissent à nos langues la piste de danse ouverte ! Nous restons ensuite collés l’un à l’autre et nous nous endormons main dans la main.
Éclaircies et renouveau.
Il pleut à nouveau : il n’est pas évident de proposer à Julien d’aller dans la piscine, c’est aussi un peu tôt. Je vais demander à Corentin, le kiné attitré de Juju, de nous conseiller pour qu’il puisse aller dans l’eau avec notre aide. J’en toucherai aussi un mot à Stéphanie, elle sera sûrement très heureuse de cette idée.
Le téléphone sonne à nouveau, c’est maman qui décroche une nouvelle fois. Elle revient et dit à papa que c’est pour lui, sans en dire plus. Ils se retrouvent dans le hall où est posé l’appareil. Maman lui dit que c’est le greffier du Tribunal de la Jeunesse concernant Stéphanie et Julien !
Papa prend le combiné et discute avec son interlocuteur. La conversation dure cinq bonnes minutes. Cela semble important et nous attendons dans le living de savoir ce qui se passe ! Maman n’a rien dit mais je vois à son visage qu’elle réfléchit et qu’elle se pose des questions. C’est frustrant de ne pas savoir ! Je me doute bien que cela concerne mon chéri et sa sœur, je ressens ça d’une façon étrange. Puis je vois bien que Juju se pose lui aussi des questions, son visage s’est refermé alors qu’il souriait peu avant cet appel téléphonique.
Enfin papa revient vers nous. Il est concentré et son visage est neutre. Je sais très bien qu’il est capable de garder son sang-froid et donc de ne pas montrer son stress ou son étonnement. Pour ce qui est des très bonnes nouvelles il affiche souvent un très large sourire. Ici, c’est la neutralité de l’expression de son visage qui m’interpelle. Nous sommes assis et nous attendons qu’il nous parle.
Papa : « Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps. L’appel téléphonique émanait du greffe du Tribunal de la Jeunesse et il est en rapport à la situation de Stéphanie et de Julien. Je vous explique, à tous, car vous êtes aussi intéressés de ce qui va se passer.
Sté : Je suis certaine que cela nous permettra d’y voir plus clair et enfin de songer à ce qui est bon pour nous, Julien et moi, pour notre avenir. Merci à toi Alain de tout ce que tu as déjà fait pour nous. C’est aussi valable pour le reste de la famille !
Papa : Oui Stéphanie cela concerne bel et bien votre avenir. Tu le sais, je serai toujours là pour vous comme je le serai pour mes enfants !
Sté : Je n’en doute pas, vous êtes tous supers pour nous !
Delphine prend sa chérie dans les bras. Elle commence à verser des larmes. Julien lui ne bouge pas, je lui prends la main et nos regards se croisent. Il sait que je suis avec lui quoi qu’il se passe !
Papa : Nous avons rendez-vous après-demain devant le Tribunal pour la décision finale, soit le jugement définitif concernant d’une part l’émancipation de Stéphanie et d’autre part la désignation des tuteurs pour Julien. Stéphanie aura semble-t-il un rôle de tutrice elle aussi !
Jul : Je sais que ce sont des choses très importantes pour nous. Je sais aussi que vous avez, Fanny et toi Alain, préservé notre patrimoine et notre petite cellule familiale. Il est évident que vous avez chacun d’entre vous joué un rôle très important pour ma sœur et moi. Merci à vous tous. Puis on verra ce qui sera décidé après-demain, mais je vous suis terriblement reconnaissant pour tout ce qui a été fait pour nous.
Je sens la main de Juju serrer la mienne, je sens que cela vient de son cœur, il est sincère, il pense chaque mot de ce qu’il vient de dire. Je me penche vers lui et je dépose mes lèvres sur les siennes. Je l’embrasse à pleine bouche.
Papa : Je suis certain que tout va bien se passer. Ayez foi en l’avenir mes enfants !
Jul : Après ce que nous avons vécu, je pense que cela ne peut être que positif ! Moi j’ai foi en l’avenir car je sais que je pourrai compter sur vous tous !
Mam : Je pense que Julien a raison, ayez foi en l’avenir. Nous sommes de tout cœur avec vous !
Sté : Merci Fanny, nous devons de toute façon aller de l’avant. J’ai hâte d’être dans deux jours !
Del : Bien parlé Stéfy, je serai là pour vous deux !
Papa : Je propose que nous prenions une bonne bouteille de champagne en votre honneur !
Tous : Super ! »
Nous prenons donc ce verre, signe du renouveau pour Stéphanie et Julien. Le reste de la journée risque d’être encore positif avec la venue de ma confidente et de son amoureux. Je me demande si maman a quelque chose de prévu pour le goûter, je suis certain qu’ils seront là pour ce repas du milieu d’après-midi ! Maman me signale qu’elle a acheté deux tartes et qu’elle a encore des gâteaux secs.
Nous sommes Julien et moi dans la chambre médicalisée. Mon chéri est couché sur le lit, il fait une sieste. Il est vrai que la matinée l’a assez bien fatigué. Pour ma part je me suis couché sur le lit d’appoint. Je finis moi aussi par m’endormir.
Je ne sais pas quelle heure il est, j’entends qu’on ouvre la porte de la chambre. J’ouvre les yeux et je vois la tête de Stéphanie passer dans l’entrebâillement. Elle me fait signe qu’il est temps de se lever et de réveiller son frère. Je vais illico vers mon chéri et doucement je le couvre de baisers. Il ouvre enfin les yeux. Il me sourit et me demande ce qui se passe. Je lui dit qu’il est temps d’aller goûter, qu’il est passé seize heures trente !
J’aide Juju à se placer sur son fauteuil. Nous nous dirigeons alors vers le living. Julien voit alors deux visages qu’il connait, c’est Amandine et Joseph. Son sourire se fait encore plus large, il est content d’avoir de la visite. Amandine vient lui faire la bise, suivie par son « jules ». Julien et Amandine discutent entre eux, on sent qu’elle est contente de voir Julien débarrassé de ses plâtres et bien plus souriant. Joseph discute avec moi et s’enquière de savoir combien de temps peut prendre la rééducation. Je lui réponds que cela dépend fortement d’un individu à l’autre et que si Julien est combatif, cela n’est qu’une question de deux ou trois semaines !
Maman invite tout ce petit monde à prendre le goûter. Il y a donc les deux tartes, du café et du chocolat chaud. Maman a ajouté aussi du thé pour celles ou ceux qui en voudraient. Nous sommes serrés autour de la table de la salle à manger, cela nous rapproche les uns des autres. Les discussions vont bon train. Chacun expose ce qu’il a à dire, d’autres opinent parfois de la tête ou alors interviennent plus énergiquement. Bref l’ambiance y est !
Un coup de sonnette se fait entendre, maman va voir qui peut bien arriver. Deux minutes plus tard nous voyons Grégory, l’ami de classe de Julien entrer, il est suivi de Jacques et Dimitri. Je suis étonné de voir les deux derniers. Grégory va directement auprès de Juju. Ils parlent un moment entre eux. Jacques et Dimitri saluent la maisonnée. Jacques me dit avoir été prévenu par Joseph, car il voulait savoir comment allait mon chéri depuis l’accident.
Je suis très content de voir que même si nous nous sommes séparés dans le passé, l’amitié à encore une place pour Jacques et moi. Les deux arrivants vont ensuite saluer Juju. Je vois bien que mon amoureux est très heureux d’avoir autant de visites et qu’il n’a pas été oublié. Maman va chercher trois nouvelles tasses ainsi que les gâteaux secs qui restent. Nous élargissons le cercle autour de la table afin que chacun puisse être intégré au groupe ainsi formé.
Nous entendons des rires, de joyeux éclats de voix, chacun est attentif à l’autre. Beaucoup parlent d’un week-end à organiser quand Julien sera sur pieds. Ils pensent à un rassemblement comme celui organisé pour nos anniversaires. Je vois des lueurs dans les yeux de mon chéri, il se projette déjà dans l’avenir et se voit déjà fêter sa guérison avec nous tous !
Les invités quittent la maison au fur et à mesure. Finalement il est presque vingt heures quand Amandine et Joseph nous disent au revoir. Julien est super content de l’après-midi qu’il a passée en si bonne compagnie. Il m’appelle, je le rejoins, il m’attire à lui et dépose ses lèvres sur les miennes. Nos langues se retrouvent enfin. Elles s’emballent, elles dansent une nouvelle farandole, comme si elles étaient seules, ne se préoccupant pas de ce qui se passe autour de nous.
Nous sommes en famille après tout et les membres de celle-ci savent que nous nous aimons. Il est des moments importants tels que celui que nous venons de vivre : la visite d’amis qui viennent s’enquérir de l’état de santé de mon chéri Julien. Qu’il est réconfortant de savoir que nous avons des amis sur lesquels nous pourrons encore compter. Ils savent aussi que la réciproque est là, ils savent que nous serons à leurs côtés en cas de coups durs.
Après un excellent souper, nous passons la soirée en famille. Julien, bien qu’étant toujours dans son fauteuil roulant, semble plus à l’aise. Il est mieux assis et plus détendu. Il va être temps de penser à aller se coucher. Il faut aussi passer par la case « salle de bain », donc la douche pour Julien. Ce sera plus facile, plus besoin de protection pour les plâtres, c’est déjà une très belle avancée vers un mieux-être pour Juju. C’est Stéphanie qui vient avec moi pour donner la douche à Julien. Ce serait dommage qu’il glisse et se casse à nouveau un membre !
La douche est vite expédiée et l’on en sent que Julien est moins engoncé qu’avant. C’est pour lui un monde de différence. Une fois séché, il se met nu au lit. Stéphanie nous souhaite alors une très bonne nuit, en affichant un large sourire. Elle se doute bien que nous n’allons pas rester sans batifoler quelque peu !
Julien me regarde, pas besoin de mots pour nous comprendre. Julien redescend un peu vers le bas du lit et me laisse me placer au haut du lit. Julien est couché sur le dos. Je me place de façon à pouvoir nous mettre têtes bêches. Nous sommes déjà très excités, nos bâtons d’amour sont dressés, ils sont durs comme des gourdins ! Je sens que le pénis de Juju est tout humide, du précum suinte déjà de son méat. Je pense que mon gland est lui aussi très humide. Il est plus aisé pour Julien de se trouver sous mon corps, il est mieux installé. Nous savons qu’il nous faut agir doucement, sans précipitation pour que ce moment dure le plus longtemps possible. Cela fait des semaines que nous ne nous sommes pas positionnés en « 69 » pour goûter au plaisir d’une belle fellation partagée. Ma langue titille le gland déjà décalotté de mon chéri, elle lèche le liquide spermatique qui s’écoule doucement du méat. Puis ma langue tourne autour de son gland luisant. De son côté mon amant fait de même avec mon phallus. Il s’occupe de léchouiller mon gland avec sa langue. Nos mouvants buccaux sont souvent calqués les uns sur les autres, en fonction du degré d’excitation. Puis je laisse le beau pénis entrer dans ma bouche, mes lèvres enserrent ce bel engin tant désiré. Ma langue tourne autour de cette barre de chair en s’attardant au niveau du frein. J’entreprends alors de mouvements d’aller-retour le long de cet appendice gorgé de sang. Je sens moi aussi que Julien s’applique à me donner du plaisir. Cela fait déjà plus de cinq minutes que nous suçons doucement mais avec application. Je sens bien que mon chéri va arriver à un point de non-retour. Je cesse mes mouvements buccaux pour laisser retomber un peu la pression. Pour ma part, je suis encore capable de retenir mon envie de jouir. Je reprends ensuite l’organe de Juju dans ma bouche, je recommence la fellation pour le plus grand plaisir de mon amour. De son côté Julien me suce comme ce n’est pas possible, je sens qu’il veut me faire jouir. Je râle de bonheur tout comme lui. Je sais qu’il va lui aussi arriver à la jouissance sous peu. Il n’a pas suffi d’une minute en plus pour que Julien laisse sa semence venir se répandre au fond de ma gorge. Inutile de dire que dans les secondes qui suivent, je jouis moi aussi dans la bouche de Julien. Je me retourne pour pouvoir embrasser mon chéri d’amour. Nos lèvres se trouvent, elles s’ouvrent et nous nous embrassons en échangeant nos spermes.
C’est ivre de bonheur que nous restons couchés l’un à côté de l’autre. Il faut du temps pour redescendre de notre petit nuage. Julien me dit alors :
Jul : « Merci Phil, j’attendais ce moment depuis si longtemps !
Moi : Et moi donc Juju, je suis si heureux pour toi, pour nous !
Jul : Oui Phil, je suis heureux avec toi. Je t’aime !
Moi : Je t’aime aussi Juju. Je suis si bien avec toi !
Jul : Tu m’aideras pour que je sois fort en vue de retrouver l’usage de mes jambes ?
Moi : Bien sûr que je serai avec toi. Puis tu auras du monde pour te booster, n’oublie pas que nous avons des amis.
Jul : Je sais, ils sont extraordinaires !
Moi : Je ne te le fais pas dire !
Nos visages se rapprochent, nos lèvres une nouvelle fois se retrouvent et elles laissent à nos langues la piste de danse ouverte ! Nous restons ensuite collés l’un à l’autre et nous nous endormons main dans la main.
Après le réveil et le bon petit déjeuner, c’est le moment de la visite de Corentin, le kiné. Il explique à Julien les exercices qu’il va lui demander de faire. Les deux barres parallèles sont installées pour que Julien puisse se tenir aux barres et faire des pas après pas pour retrouver de l’équilibre. Il y a aussi le vélo d’intérieur et d’autres appareils de musculation.
Juste avant que Julien n’entame la séance, je demande à Corentin comment s’y prendre pour permettre à Julien d’aller faire un tour à la piscine. La réponse est simple, être à deux et tenir Julien par les aisselles et les bras, ensuite de le laisser doucement avancer et de descendre dans l’eau à son aise. Pour la sortie, c’est la même chose, c’est de le tenir de chaque côté et de le soutenir. Il peut se rendre jusqu’au bassin en chaise roulante au début et ensuite, dans quelques jours, il pourra y aller sur ses deux pieds, toujours en le soutenant. A ses paroles je vois que Juju affiche un large sourire, il se rend compte qu’il va pouvoir enfin partager des jeux d’eau avec moi mais aussi avec nos amis !
Je laisse mon chéri avec son kiné. Pendant ce temps-là, je vais près des filles. Stéphanie est soucieuse et Delphine tente de lui remonter le moral. Je comprends que Stéphanie commence en fait seulement son deuil. L’état de son frère et les soucis relatifs à son moral ainsi que tout ce qui se rapporte à la maison familiale, ne lui a pas permis de bien intégrer la disparition de ses parents.
Stéphanie voyant que je suis près d’elles, me fait signe de venir lui faire un câlin. Je prends donc la sœur de mon chéri et je l’enlace pour lui faire le câlin désiré. Delphine se joint à nous. Durant quelques minutes nous restons ainsi, unis. Je vois alors deux larmes couler sur les joues de Stéphanie. Delphine les voit également et les essuie avec ses pouces. Je prends alors la parole :
Moi : « Stéph, courage. Il faut que tu sois forte car Julien va encore avoir besoin de soutien pour sa rééducation !
Sté : Je sais Phil, heureusement que tu es là avec Delphine. Vous êtes supers pour Juju et moi !
Del : Tu sais que je t’aime et que tu fais partie de la famille.
Sté : Je sais Phine, … Je me rends compte qu’il y a un vide auprès de moi.
Moi : Je m’en doute. Julien m’a dit la même chose il y a une dizaine de jours. Il vient de faire son deuil et maintenant c’est à toi de le faire.
Del : Nous sommes là, pour toi et pour Julien. Tu as le droit de pleurer, mais aussi d’être forte pour ton frère.
Sté : Je sais, il revient de loin. Je vois qu’il va mieux car il voit le bout du tunnel. Merci à vous deux.
Stéphanie me donne un bisou sur les joues et embrasse Delphine. Les larmes ne coulent plus, un sourire vient alors égayer le visage de ma « belle-sœur ». Je donne aussi un bisou à Stéphanie ainsi qu’à Delphine. Je laisse les deux filles discuter « chiffon ». Je vais voir ce que maman prépare pour le repas. Je l’aide à peler les pommes de terre pour ensuite en faire des frites. Maman s’occupe de la salade composée. Je suis certain que ce sera du steak comme viande.
Durant ce temps de préparation du repas je parle avec maman. Je lui dis que je suis confient car je sais que Julien est prêt pour cette dernière ligne droite, celle de la rééducation. De plus je vois qu’il sera entouré de nos amis. Maman m’approuve en ajoutant qu’elle est là ainsi que papa. Les prochaines semaines vont donc être cruciales. Maman me donne un baiser sur le front et moi je viens lui faire un câlin.
Nos visages se rapprochent, nos lèvres une nouvelle fois se retrouvent et elles laissent à nos langues la piste de danse ouverte ! Nous restons ensuite collés l’un à l’autre et nous nous endormons main dans la main.