03-04-2021, 03:41 PM
Ma voix exprimait maintenant la frustration et l’impatience. La réaction de Loïc me surprit. Au lieu d’avoir peur et de me repousser, il me lâcha et alla s’allonger sur le lit. Son membre dressé avait tout du phare qui attirait mon navire.
- Tu en as envie ? Alors viens, mais ce sera ton action et tes responsabilités !
Il en fallait bien plus pour me faire changer d’envie. Je le suivis sur le lit, m’accroupis au-dessus de ses hanches et, le guidant de la main, vins doucement m’asseoir sur lui. Je gémis de plaisir en le sentant glisser tout au fond de moi. Penchée en avant, sur lui, je me mis alors à faire jouer mes hanches d’avant en arrière pour le faire coulisser. C’était l’extase la plus complète. Au départ impassible, il ne tarda pas à venir saisir et lécher ma poitrine qui s’offrait à lui. Je jouis deux fois avant que son tour ne vienne, mais je n’arrêtai pas avant qu’il me demande grâce.
Les effets de la pilule se dissipèrent à nouveau. Tout comme les fois précédentes, le sperme semblait avoir un effet apaisant, sans doute quelque chose de profondément instinctif, mais je ne suis pas biologiste. Le désir disparut, ce fut la gêne qui m’envahit. J’étais là, entièrement nue et dévoilée à mon frère et son sexe profondément ancré en moi. Ce fut également très bizarre de le sentir venir caresser mon sein.
- Alors ma petite chienne, tu as eu ce que tu voulais ?
- Appelle-moi Louise s’il te plaît.
Il me répondit d’un coup de hanches qui vint frapper mon col, m’arrachant un gémissement de plaisir et propageant dans mon corps une onde très agréable. Ses deux mains vinrent jouer avec ma poitrine.
- Tu disais ?
- Merci maître.
- Je préfère.
Les hommes étant ce qu’ils sont, il finit bien vite par se ratatiner et se tourna pour dormir. Je ramassai mes vêtements pour retourner à ma chambre. Des bruits de pas se firent entendre dans la nuit. Tout nue, je me cachai dans l’ombre pour laisser passer mon père, sans doute levé pour aller boire un verre d’eau. Je sentis à son passage cette odeur musquée, cette odeur douce et forte d’homme. Ma seconde pilule commençait à faire effet.
Non ! Pas lui ! Pas papa ! Me mordant les lèvres, je retournai à ma chambre alors que mon entre-jambes me poussait à tourner les talons et à me rendre à la cuisine.
CHAPITRE 22: Retour à la normale
Dans ma chambre la chaleur montait à nouveau. J’avais du mal à garder les idées claires. Des images me venaient à l’esprit, des images dont je ne voulais pas. Ce n’était pas spécialement mon père que j’imaginais sur moi, mais plutôt une sorte d’ombre, un homme sans visage, plutôt une incarnation du stéréotype. C’était une sorte de corps sur lequel je pouvais apposer n’importe quelle identité, que ce soit celle de Damien, de Loïc… ou de n’importe qui. Le désir montait, je le sentais, et je savais pertinemment que je ne garderais pas longtemps ma lucidité, quelle que puisse être ma volonté.
Tendant l’oreille, j’attendis d’entendre papa retourner dans sa chambre pour me glisser hors de la sienne. Il n’était pas question pour moi d’aller prendre une douche froide. La salle de bain était contiguë à la chambre parentale et je ne voulais pas prendre le risque de le croiser à nouveau. Toujours nue, je me faufilai jusqu’à la porte de l’entrée. Le vent nocturne me fit frissonner. C’était un bon début. Je ne pouvais pas me baigner dans la mer, je risquai l’hypothermie. Cependant un petit séjour dehors allait me rafraîchir les idées.
Cachée dans les buissons pour ne pas me faire voir depuis la route, même si les voitures étaient très rares à cette heure tardive, j’attendis de grelotter avant de rentrer. Pour être brutale, la méthode s’avéra efficace. Je finis donc par rentrer pour aller me coucher. La chance devait être avec moi : le désir ne se contre-manifesta pas, et en plus je n’attrapai pas froid cette nuit là.
Je doute qu’il soit utile de vous décrire la gêne lors de la journée de dimanche. Je n’arrivai pas à croiser le regard de Loïc qui, lui par contre, semblait parfaitement à l’aise. J’aurais bien aimé dire qu’il avait profité de moi, mais c’était bien moi qui avais accepté de jouer à ce jeu avec Damien. Lui n’étais qu’une victime collatérale d’une certaine façon. Je préférai donc rentrer plus tôt et arrivai à Paris en tout début d’après-midi. Le voyage se passa presque sans encombre. De menus retards sur la route dus à un accident me firent arriver agacée. J’étais ravie d’enfin rentrer à la maison pour pouvoir y déposer mes affaires. Damien était installé dans son fauteuil, dans le salon, en train de lire un livre à la couverture de cuir, une œuvre de Voltaire ou de Diderot, je ne sais plus. Il faut bien dire que les goûts littéraires de Damien étaient des plus classiques et des plus ennuyeux. Il leva le regard sur moi, me sourit, et posa son livre.
- Alors Louise ? T’es-tu bien amusée ?
- Je ne dirais pas ça, mais ta pilule est trop efficace !
Il sourit sans rien répondre.
- J’ai fauté une seconde fois, et je l’aurais fait une troisième sans l’astuce de la douche froide.
- Je m’en doutais, mais jamais je n’aurais cru que cela te pousserait à coucher avec un membre de ta propre famille.
- Mais je ne contrôle plus rien avec ça ! C’est effrayant !
Il se leva, s’approcha de moi, et sans un mot me prit dans ses bras. Je me sentis fondre. J’en avais tellement besoin : juste un peu de douceur, de l’attention. Ce n’était pas du sexe, mais de la tendresse tout simple. J’en aurais presque pleuré.
Je sais que la suite ne vous intéressera pas : une semaine durant il n’y eu qu’une vie de couple très banale et très agréable. J’allai en cours en journée, lui au travail ; nous mangions ensemble, discutions, parfois regardions la télévision ; le soir venu nous nous couchions l’un contre l’autre et dormions paisiblement. J’en avais un tel besoin que je ne m’en étais pas même rendu compte. Le week-end avait éprouvé mes nerfs.
Le samedi suivant je me réveillai dans un lit vide. Il est vrai que, sans réveil, j’ai toujours été plus paresseuse que lui. Je me levai donc, saisis une robe de chambre dont je nouai la ceinture autour de ma taille, et me rendis à la cuisine. Damien s’y trouvai, tout habillé. Il avait acheté des croissants et était en train de préparer un thé aux fruits blancs, mon préféré. Je lui sautai au cou et l’embrassai.
- Dis-moi ma petite étudiante, ne t’avais-je pas fait une promesse ?
- Pour le petit-déjeuner ? Je ne crois pas, non.
- Pour de la lingerie.
- Oh !
Je souris, presque timidement.
- Tu sais, je n’en porte presque plus du tout. Je pense même que cela me ferait bizarre d’en remettre.
Comme pour confirmer mes dires, il glissa une main sous ma robe de chambre pour saisir l’un de mes seins qui s’y baladaient librement. Il le caressa doucement et, sans retirer sa main :
- Tu en as envie ? Alors viens, mais ce sera ton action et tes responsabilités !
Il en fallait bien plus pour me faire changer d’envie. Je le suivis sur le lit, m’accroupis au-dessus de ses hanches et, le guidant de la main, vins doucement m’asseoir sur lui. Je gémis de plaisir en le sentant glisser tout au fond de moi. Penchée en avant, sur lui, je me mis alors à faire jouer mes hanches d’avant en arrière pour le faire coulisser. C’était l’extase la plus complète. Au départ impassible, il ne tarda pas à venir saisir et lécher ma poitrine qui s’offrait à lui. Je jouis deux fois avant que son tour ne vienne, mais je n’arrêtai pas avant qu’il me demande grâce.
Les effets de la pilule se dissipèrent à nouveau. Tout comme les fois précédentes, le sperme semblait avoir un effet apaisant, sans doute quelque chose de profondément instinctif, mais je ne suis pas biologiste. Le désir disparut, ce fut la gêne qui m’envahit. J’étais là, entièrement nue et dévoilée à mon frère et son sexe profondément ancré en moi. Ce fut également très bizarre de le sentir venir caresser mon sein.
- Alors ma petite chienne, tu as eu ce que tu voulais ?
- Appelle-moi Louise s’il te plaît.
Il me répondit d’un coup de hanches qui vint frapper mon col, m’arrachant un gémissement de plaisir et propageant dans mon corps une onde très agréable. Ses deux mains vinrent jouer avec ma poitrine.
- Tu disais ?
- Merci maître.
- Je préfère.
Les hommes étant ce qu’ils sont, il finit bien vite par se ratatiner et se tourna pour dormir. Je ramassai mes vêtements pour retourner à ma chambre. Des bruits de pas se firent entendre dans la nuit. Tout nue, je me cachai dans l’ombre pour laisser passer mon père, sans doute levé pour aller boire un verre d’eau. Je sentis à son passage cette odeur musquée, cette odeur douce et forte d’homme. Ma seconde pilule commençait à faire effet.
Non ! Pas lui ! Pas papa ! Me mordant les lèvres, je retournai à ma chambre alors que mon entre-jambes me poussait à tourner les talons et à me rendre à la cuisine.
CHAPITRE 22: Retour à la normale
Dans ma chambre la chaleur montait à nouveau. J’avais du mal à garder les idées claires. Des images me venaient à l’esprit, des images dont je ne voulais pas. Ce n’était pas spécialement mon père que j’imaginais sur moi, mais plutôt une sorte d’ombre, un homme sans visage, plutôt une incarnation du stéréotype. C’était une sorte de corps sur lequel je pouvais apposer n’importe quelle identité, que ce soit celle de Damien, de Loïc… ou de n’importe qui. Le désir montait, je le sentais, et je savais pertinemment que je ne garderais pas longtemps ma lucidité, quelle que puisse être ma volonté.
Tendant l’oreille, j’attendis d’entendre papa retourner dans sa chambre pour me glisser hors de la sienne. Il n’était pas question pour moi d’aller prendre une douche froide. La salle de bain était contiguë à la chambre parentale et je ne voulais pas prendre le risque de le croiser à nouveau. Toujours nue, je me faufilai jusqu’à la porte de l’entrée. Le vent nocturne me fit frissonner. C’était un bon début. Je ne pouvais pas me baigner dans la mer, je risquai l’hypothermie. Cependant un petit séjour dehors allait me rafraîchir les idées.
Cachée dans les buissons pour ne pas me faire voir depuis la route, même si les voitures étaient très rares à cette heure tardive, j’attendis de grelotter avant de rentrer. Pour être brutale, la méthode s’avéra efficace. Je finis donc par rentrer pour aller me coucher. La chance devait être avec moi : le désir ne se contre-manifesta pas, et en plus je n’attrapai pas froid cette nuit là.
Je doute qu’il soit utile de vous décrire la gêne lors de la journée de dimanche. Je n’arrivai pas à croiser le regard de Loïc qui, lui par contre, semblait parfaitement à l’aise. J’aurais bien aimé dire qu’il avait profité de moi, mais c’était bien moi qui avais accepté de jouer à ce jeu avec Damien. Lui n’étais qu’une victime collatérale d’une certaine façon. Je préférai donc rentrer plus tôt et arrivai à Paris en tout début d’après-midi. Le voyage se passa presque sans encombre. De menus retards sur la route dus à un accident me firent arriver agacée. J’étais ravie d’enfin rentrer à la maison pour pouvoir y déposer mes affaires. Damien était installé dans son fauteuil, dans le salon, en train de lire un livre à la couverture de cuir, une œuvre de Voltaire ou de Diderot, je ne sais plus. Il faut bien dire que les goûts littéraires de Damien étaient des plus classiques et des plus ennuyeux. Il leva le regard sur moi, me sourit, et posa son livre.
- Alors Louise ? T’es-tu bien amusée ?
- Je ne dirais pas ça, mais ta pilule est trop efficace !
Il sourit sans rien répondre.
- J’ai fauté une seconde fois, et je l’aurais fait une troisième sans l’astuce de la douche froide.
- Je m’en doutais, mais jamais je n’aurais cru que cela te pousserait à coucher avec un membre de ta propre famille.
- Mais je ne contrôle plus rien avec ça ! C’est effrayant !
Il se leva, s’approcha de moi, et sans un mot me prit dans ses bras. Je me sentis fondre. J’en avais tellement besoin : juste un peu de douceur, de l’attention. Ce n’était pas du sexe, mais de la tendresse tout simple. J’en aurais presque pleuré.
Je sais que la suite ne vous intéressera pas : une semaine durant il n’y eu qu’une vie de couple très banale et très agréable. J’allai en cours en journée, lui au travail ; nous mangions ensemble, discutions, parfois regardions la télévision ; le soir venu nous nous couchions l’un contre l’autre et dormions paisiblement. J’en avais un tel besoin que je ne m’en étais pas même rendu compte. Le week-end avait éprouvé mes nerfs.
Le samedi suivant je me réveillai dans un lit vide. Il est vrai que, sans réveil, j’ai toujours été plus paresseuse que lui. Je me levai donc, saisis une robe de chambre dont je nouai la ceinture autour de ma taille, et me rendis à la cuisine. Damien s’y trouvai, tout habillé. Il avait acheté des croissants et était en train de préparer un thé aux fruits blancs, mon préféré. Je lui sautai au cou et l’embrassai.
- Dis-moi ma petite étudiante, ne t’avais-je pas fait une promesse ?
- Pour le petit-déjeuner ? Je ne crois pas, non.
- Pour de la lingerie.
- Oh !
Je souris, presque timidement.
- Tu sais, je n’en porte presque plus du tout. Je pense même que cela me ferait bizarre d’en remettre.
Comme pour confirmer mes dires, il glissa une main sous ma robe de chambre pour saisir l’un de mes seins qui s’y baladaient librement. Il le caressa doucement et, sans retirer sa main :