03-04-2021, 11:44 AM
Il voulu rétorquer, mais ne trouva rien à dire et resta coi. La chose me frappa sans doute aussi fort que lui. Je n’y avais plus réfléchi depuis un moment, mais qu’étais-je pour lui ? Je m’étais attachée, je l’aimais bien ; j’aurais même dit que je l’aimais, mais au fond j’étais une locataire qui payait avec son corps. Là je me retrouvais dans la position de la personne qui demande à payer et insiste même pour donner plus que ce qui est requis. Étais-je toujours une locataire ? Il pouvait résilier notre contrat à tout moment.
Ma réflexion continuait quand j’entendis l’eau couler. Damien prenait une douche. J’en profitais pour aller l’y rejoindre. C’était une grande douche carrelée, protégée par une longue vitre de verre et dans laquelle il y avait bien de la place pour trois ou quatre personnes. Une sorte de très long pommeau fixé au plafond faisait tomber l’eau comme de la pluie. J’adorais cette douche, bien plus que celle de ma chambre bien plus simple, et je venais l’utiliser de temps à autres. Il me fit bon accueil, mais j’eus beau le savonner avec mes mains, lui demander de faire pareil, rien n’y fit : son petit soldat était au repos complet. J’en pris mon parti. En fait je n’aurais pas dit non à un second service, mais je ne voulais pas non plus le tuer à la tâche.
Il se faisait de toutes façons bien tard et après une journée si riche en émotion et en action, ce fut Morphée qui commença à me faire les yeux doux. Je ne résistai pas à son étreinte et allai dormir, dans ma chambre cette fois. J’eusse bien aimé me blottir contre mon logeur, mais il s’était mis à ronfler, comme cela lui arrivai parfois, et là je préférais le calme de mes quartiers.
Le lendemain fut un dimanche très calme. Le repos dominical, cette expression était parfaite : mon « maître » passa le gros de la journée à se détendre et à se remettre. Mon envie impérieuse de la veille n’étant pas revenue, je me concentrai sur mes études. L’aide de Sébastien s’avéra précieuse pour ma compréhension et l’avancée de mon travail.
La semaine commença tranquillement. Le mercredi matin suivant je découvris sur la table de la cuisine un mot manuscrit de la part de Damien :
Aujourd’hui je veux que tu ne portes aucun sous-vêtement. Porte une jupe. Confirme-moi ça par texto.
Un jeu ? Voilà qui me plaisait. S’il avait envie de reprendre la main, pourquoi pas ? Après tout, je m’étais bien amusée jusqu’ici. Je décidai donc de suivre ses instructions et, juste avant de partir, je lui envoyai en retour :
J’ai fait comme tu l’as demandé.
Pas de réponse. Je me rendis donc en cours.
Je ne vous ai pas encore parlé de ma fac. C’était un très vaste ensemble situé dans ce qui devait être un ancien couvent, ou quelque chose comme ça. Les administratifs, comme toujours, s’étaient arrogé les meilleurs places et se trouvaient dans un ensemble ancien fait de vieux bois et de pierre de taille. Les salles de classe étaient bien plus modernes, situées dans des salles de cours et des amphis arrangés en longues barres très fonctionnelles mais aussi plutôt impersonnelles.
Je ne m’y étais pas fait d’amis. Le publique que j’y croisais ne me revenait généralement pas, en plus d’un a priori fort à l’encontre de la gente parisienne. Je me contentais donc d’arriver, de suivre les cours, et de rentrer. Plusieurs garçons avaient déjà essayé de me draguer. Des gros lourds sûrs de leur charme face à une simple provinciale. C’est impressionnant de voir à quel point les hormones font de ces gens là de simples mâles en recherche.
Alors que je m’étais installée au dernier rang d’un amphi d’environ 300 places aux rangs clairsemés, probablement à peine plus rempli que la moitié, un étudiant vint s’asseoir à côté de moi. Jusque là rien d’étrange : la chose était assez commune et les bancs sont à tout le monde. Le cours commença. Il semblait assidu, tout allait bien, mais il me tapota bientôt sur l’épaule.
- psss !
Allons bon, que me voulait-il ? Dans le pire des cas mon numéro, mais il m’aurait sans doute abordée plus tôt, sauf cas de timidité ; il voulait plus probablement une indication sur le cours. Je tournai la tête vers lui.
- Oui ?
Il me tendit un papier. Étrange façon de faire. Je le pris néanmoins et le parcouru. C’était l’écriture fine et penchée de Damien, et le mot était bien signé de sa main. Il était d’ailleurs très court :
Le porteur de ce mot doit constater l’application des règles. Montre-lui que tu as bien obéis.
J’étais stupéfaite. Le garçon n’était ni beau ni laid. Je dirais juste assez quelconque. Je n’aurais jamais imaginé ça, et je n’aurais pas pensé que Damien envoie quelqu’un vérifier. Je lui montrai donc ma jupe du doigt, mais il me fit signe de la retrousser. Visiblement il savait ce qu’il devait vérifier. Je n’avais pas envie de montrer mon intimité à n’importe qui, encore moins en pleine fac. Il murmura :
- Personne ne regarde, dépêche-toi. Et tu connais ce prof : il est myope comme une taupe. Il ne ferait pas la différence entre un hippie et un cocker au-delà du troisième rang.
Je regardai alentour. Le garçon n’avait pas tort : les étudiants étaient soient attentifs, pour une minorité, soi en train de jouer sur leur portable. Très mal à l’aise, je retroussai rapidement ma jupe pour lui montrer mon sexe nu, puis je la remis aussitôt en place. Il montra ma poitrine.
- Soit tu flash ta poitrine, soit tu me laisses passer la main dessous pour voir qu’il n’y a rien.
- Nous mais tu te fous de moi ?! Je ne vais pas te laisser me peloter !
J’essayais de murmurer, mais la moutarde me montait au nez. Damien ok, mais c’était qui ce petit con ? Il me montra à nouveau le mot. En grommelant je soulevai le côté de mon col roulé pour le laisser glisser la main dessous. Je préférais encore me faire peloter plutôt que de montrer ma poitrine à la promo. Il fit glisser la main sur un sein, puis sur l’autre, et la retira aussitôt après. En fait cela ne me fit pas plus plaisir. J’aurais préféré qu’il en profite un peu : là on aurait dit que cela ne lui plaisait pas plus que ça, qu’il faisait juste son devoir. Quoi, elle n’était pas belle ma poitrine ?
Il plongea la main dans son cartable pour en sortir un petit écrin qui m’était bien connu. Il en tira l’oeuf vibrant qu’il me remit discrètement.
- Il faut le mettre.
- Je le ferai aux toilettes.
- Non, maintenant, devant moi.
Il n’avait pas l’air de plaisanter.
- J’ai pas envie, ça n’entrera pas…
Sans un mot il sortit de son cartable un petit tube de lubrifiant.
- Il a prévu ce cas.
Ma réflexion continuait quand j’entendis l’eau couler. Damien prenait une douche. J’en profitais pour aller l’y rejoindre. C’était une grande douche carrelée, protégée par une longue vitre de verre et dans laquelle il y avait bien de la place pour trois ou quatre personnes. Une sorte de très long pommeau fixé au plafond faisait tomber l’eau comme de la pluie. J’adorais cette douche, bien plus que celle de ma chambre bien plus simple, et je venais l’utiliser de temps à autres. Il me fit bon accueil, mais j’eus beau le savonner avec mes mains, lui demander de faire pareil, rien n’y fit : son petit soldat était au repos complet. J’en pris mon parti. En fait je n’aurais pas dit non à un second service, mais je ne voulais pas non plus le tuer à la tâche.
Il se faisait de toutes façons bien tard et après une journée si riche en émotion et en action, ce fut Morphée qui commença à me faire les yeux doux. Je ne résistai pas à son étreinte et allai dormir, dans ma chambre cette fois. J’eusse bien aimé me blottir contre mon logeur, mais il s’était mis à ronfler, comme cela lui arrivai parfois, et là je préférais le calme de mes quartiers.
Le lendemain fut un dimanche très calme. Le repos dominical, cette expression était parfaite : mon « maître » passa le gros de la journée à se détendre et à se remettre. Mon envie impérieuse de la veille n’étant pas revenue, je me concentrai sur mes études. L’aide de Sébastien s’avéra précieuse pour ma compréhension et l’avancée de mon travail.
La semaine commença tranquillement. Le mercredi matin suivant je découvris sur la table de la cuisine un mot manuscrit de la part de Damien :
Aujourd’hui je veux que tu ne portes aucun sous-vêtement. Porte une jupe. Confirme-moi ça par texto.
Un jeu ? Voilà qui me plaisait. S’il avait envie de reprendre la main, pourquoi pas ? Après tout, je m’étais bien amusée jusqu’ici. Je décidai donc de suivre ses instructions et, juste avant de partir, je lui envoyai en retour :
J’ai fait comme tu l’as demandé.
Pas de réponse. Je me rendis donc en cours.
Je ne vous ai pas encore parlé de ma fac. C’était un très vaste ensemble situé dans ce qui devait être un ancien couvent, ou quelque chose comme ça. Les administratifs, comme toujours, s’étaient arrogé les meilleurs places et se trouvaient dans un ensemble ancien fait de vieux bois et de pierre de taille. Les salles de classe étaient bien plus modernes, situées dans des salles de cours et des amphis arrangés en longues barres très fonctionnelles mais aussi plutôt impersonnelles.
Je ne m’y étais pas fait d’amis. Le publique que j’y croisais ne me revenait généralement pas, en plus d’un a priori fort à l’encontre de la gente parisienne. Je me contentais donc d’arriver, de suivre les cours, et de rentrer. Plusieurs garçons avaient déjà essayé de me draguer. Des gros lourds sûrs de leur charme face à une simple provinciale. C’est impressionnant de voir à quel point les hormones font de ces gens là de simples mâles en recherche.
Alors que je m’étais installée au dernier rang d’un amphi d’environ 300 places aux rangs clairsemés, probablement à peine plus rempli que la moitié, un étudiant vint s’asseoir à côté de moi. Jusque là rien d’étrange : la chose était assez commune et les bancs sont à tout le monde. Le cours commença. Il semblait assidu, tout allait bien, mais il me tapota bientôt sur l’épaule.
- psss !
Allons bon, que me voulait-il ? Dans le pire des cas mon numéro, mais il m’aurait sans doute abordée plus tôt, sauf cas de timidité ; il voulait plus probablement une indication sur le cours. Je tournai la tête vers lui.
- Oui ?
Il me tendit un papier. Étrange façon de faire. Je le pris néanmoins et le parcouru. C’était l’écriture fine et penchée de Damien, et le mot était bien signé de sa main. Il était d’ailleurs très court :
Le porteur de ce mot doit constater l’application des règles. Montre-lui que tu as bien obéis.
J’étais stupéfaite. Le garçon n’était ni beau ni laid. Je dirais juste assez quelconque. Je n’aurais jamais imaginé ça, et je n’aurais pas pensé que Damien envoie quelqu’un vérifier. Je lui montrai donc ma jupe du doigt, mais il me fit signe de la retrousser. Visiblement il savait ce qu’il devait vérifier. Je n’avais pas envie de montrer mon intimité à n’importe qui, encore moins en pleine fac. Il murmura :
- Personne ne regarde, dépêche-toi. Et tu connais ce prof : il est myope comme une taupe. Il ne ferait pas la différence entre un hippie et un cocker au-delà du troisième rang.
Je regardai alentour. Le garçon n’avait pas tort : les étudiants étaient soient attentifs, pour une minorité, soi en train de jouer sur leur portable. Très mal à l’aise, je retroussai rapidement ma jupe pour lui montrer mon sexe nu, puis je la remis aussitôt en place. Il montra ma poitrine.
- Soit tu flash ta poitrine, soit tu me laisses passer la main dessous pour voir qu’il n’y a rien.
- Nous mais tu te fous de moi ?! Je ne vais pas te laisser me peloter !
J’essayais de murmurer, mais la moutarde me montait au nez. Damien ok, mais c’était qui ce petit con ? Il me montra à nouveau le mot. En grommelant je soulevai le côté de mon col roulé pour le laisser glisser la main dessous. Je préférais encore me faire peloter plutôt que de montrer ma poitrine à la promo. Il fit glisser la main sur un sein, puis sur l’autre, et la retira aussitôt après. En fait cela ne me fit pas plus plaisir. J’aurais préféré qu’il en profite un peu : là on aurait dit que cela ne lui plaisait pas plus que ça, qu’il faisait juste son devoir. Quoi, elle n’était pas belle ma poitrine ?
Il plongea la main dans son cartable pour en sortir un petit écrin qui m’était bien connu. Il en tira l’oeuf vibrant qu’il me remit discrètement.
- Il faut le mettre.
- Je le ferai aux toilettes.
- Non, maintenant, devant moi.
Il n’avait pas l’air de plaisanter.
- J’ai pas envie, ça n’entrera pas…
Sans un mot il sortit de son cartable un petit tube de lubrifiant.
- Il a prévu ce cas.