J’avais imaginé une fois cette définition pour les récits sur internet : vite écrits, vite lus, vite oubliés. Je ne sais pas si c’est toujours exact et cela peut varier d’un auteur à l’autre, d’un lecteur à l’autre. J’espère que vous avez oublié l’épisode que j’ai posté le 10 septembre 2020, sinon vous vous apercevrez que je vais reprendre la même situation. Appelons ça le comique de répétition au lieu du manque d’imagination de l’auteur.
Chapitre 5 - Week-end de la Fête nationale suisse (2)
Samedi 1er août 1964, maison de Frédéric, Lausanne
Une fois de retour chez Frédéric, Koen fut le centre de l’attention, tout le monde admira son nouvel appareil Canon 7, on sentait un peu de jalousie, les autres avaient des Instamatics ou des Brownies avec film 127.
— Frédéric m’a prêté de l’argent pour l’acheter, expliqua Koen, vous n’avez qu’à lui demander.
— Je ne suis pas une banque, maugréa l’intéressé, mon père va s’inquiéter si je dépense trop.
Koen inséra un film et ferma le boîtier.
— Qui sont les premiers ? demanda-t-il.
— Honneur aux dames, fit Frédéric. Marie et Guy ?
Les deux acquiescèrent et se mirent en place au bord de la terrasse.
— Attends, dit Jacques, ils sont à contre-jour. As-tu un posemètre ?
— Je crois que c’est automatique, dit Koen.
— Tu sembles mieux connaître les bites que la photo, dit Frédéric en riant.
Avec les conseils de ses amis, Koen finit par trouver les réglages optimaux. Il photographia tous les couples et c’est Jacques qui se chargea de l’immortaliser avec Frédéric. Koen chuchota ensuite quelque chose à l’oreille de son ami.
— Tu es bien timide aujourd’hui, dit Frédéric, est-ce la présence de mes sœurs qui te gêne ? Koen aimerait vous photographier à différents endroits dans le parc.
— Pas de problème, dit Michèle, cela nous fera patienter jusqu’au retour de nos parents, nous avons deux heures devant nous.
— Oui, mais Koen aimerait que vous soyez nus.
Éclats de rire.
— Cela ne m’étonne pas, dit Daniel.
— Seulement ceux qui veulent, ajouta Frédéric.
— À condition que le photographe soit aussi nu.
— Je suis d’accord, dit Koen.
— Et que feras-tu avec les photos ? demanda Marie.
— C’est uniquement pour ma collection personnelle, je vous promets de ne pas les publier.
— Tu as intérêt, mon père a de très bons avocats. Je te fais confiance.
— Moi, je suis partante, dit Dominique. Avec Daniel, nous avons décidé de passer quelques jours de vacances dans un camp hippie au Tessin, nudité et amour libre.
— Si mes parents sont d’accord, ajouta Daniel.
— On ne leur donnera pas de détails, nous dirons que nous camperons.
— Déjà deux modèles, dit Frédéric, d’autres volontaires ?
Jacques dit à Michèle :
— Je fais du naturisme, j’ai déjà beaucoup de photos prises depuis longtemps.
— Tu ne me les a jamais montrées.
— Ça viendra, j’aimerais bien en avoir une avec toi.
— Tu rappelleras à Koen qu’il ne doit pas photographier que ta queue, dit Frédéric.
— On y va aussi ? demanda Marie à Guy.
— On ne peut pas séparer des sœurs jumelles, même fausses. Et on s’est déjà tous vus à poil.
— Non, nous n’avons pas encore vu Stefan et Peter à poil. Ils doivent se demander dans quelle famille ils sont tombés.
— Je n’ai jamais fait de naturisme en famille, dit Stefan, je me baignais quand même dans la fontaine devant la maison. Je n’ai jamais vu de femmes nues, même pas ma mère.
— C’est l’occasion de compléter ton éducation, fit Peter.
— Tu n’as pas de petite amie ? demanda Michèle.
— Il est amoureux d’un pâtre grec, dit Frédéric en regardant Peter.
— J’aurais dû m’en douter. Dis, Koen, ça te dérange si tes modèles bandent ?
— Me déranger ? Pourquoi ? J’aimerais bien, au contraire, mais j’ai peur d’abuser de votre hospitalité.
— Je propose que chacun fasse comme il le désire, dit Dominique, laissons libre cours à nos émotions.
Koen eut ainsi ses neuf sujets d’étude, tous se déshabillèrent et profitèrent de l’agréable sensation d’être nus en cette chaude journée, de sentir la légère brise sur leurs corps. Entre deux séances de poses dans le parc, ils s’étendirent dans l’herbe. Koen exposa trois cartouches de pellicule avant de ranger son appareil dans son sac.
Ils s’assirent ensuite au bord du bassin, les pieds dans l’eau.
— On s’était branlés la dernière fois, dit Koen.
— Même sucés, ajouta Daniel.
— Nous étions moins nombreux, dit Dom en riant. Vous avez vu que les parents sont arrivés ?
Frédéric, qui était dos à la maison, se retourna.
— Tu as raison, dit-il, étonné, ils ont une heure d’avance. C’est plutôt ennuyeux.
— Oui, dit Marie, la dernière fois c’étaient nous les filles qui étions rentrées quand vous étiez dans le bassin.
— On fait quoi ?
— Je ne sais pas ce que mes parents vont penser, dit Daniel, c’est comme chez Stefan, on ne faisait pas de naturisme dans les jardins de l’ambassade. Cela fait des années qu’ils ne m’ont pas vu à poil.
— Je pourrais me dévouer pour aller vous chercher des linges de bain, proposa Frédéric.
— Pourquoi ? demanda Dominique. Avez-vous honte d’être nus ?
— Non, dit Daniel, mais mes parents sont plutôt coincés. Je ne pensais pas leur dire tout de suite que…
— Que je suis une femme trans ? Et alors ? Ils doivent comprendre que les temps ont changé, que les jeunes ont besoin de liberté, que nous désirons nous débarrasser de carcans dépassés.
— Tu causes bien, dit Marie en riant, la révolution sexuelle est en marche !
— Il le faut, pour faire progresser notre cause de personnes différentes.
— Peace and love, dit Jacques, c’est le slogan des hippies il me semble.
— Exact, dit Frédéric, l’amour sera pour plus tard. Je vois que nos parents attendent sur la terrasse, j’imagine leurs discussions. On va vers eux, comme dans une manif, en criant des slogans ?
— Non, fit Dom, allons-y calmement, comme si c’était tout à fait naturel d’être nus. Vous êtes d’accord ?
— Je pense que nous n’avons plus le choix, dit Frédéric, je vois qu’ils viennent vers nous.
— Pour nous passer un savon, dit Daniel.
— Pourquoi, tu n’as pas lavé la bite ce matin ? Courage, on y va ! Et on ne met pas les mains devant le zizi ou la foufoune. Je vais le premier pour servir de paratonnerre.
Ils se levèrent et se dirigèrent vers la maison à la rencontre des parents.
Chapitre 5 - Week-end de la Fête nationale suisse (2)
Samedi 1er août 1964, maison de Frédéric, Lausanne
Une fois de retour chez Frédéric, Koen fut le centre de l’attention, tout le monde admira son nouvel appareil Canon 7, on sentait un peu de jalousie, les autres avaient des Instamatics ou des Brownies avec film 127.
— Frédéric m’a prêté de l’argent pour l’acheter, expliqua Koen, vous n’avez qu’à lui demander.
— Je ne suis pas une banque, maugréa l’intéressé, mon père va s’inquiéter si je dépense trop.
Koen inséra un film et ferma le boîtier.
— Qui sont les premiers ? demanda-t-il.
— Honneur aux dames, fit Frédéric. Marie et Guy ?
Les deux acquiescèrent et se mirent en place au bord de la terrasse.
— Attends, dit Jacques, ils sont à contre-jour. As-tu un posemètre ?
— Je crois que c’est automatique, dit Koen.
— Tu sembles mieux connaître les bites que la photo, dit Frédéric en riant.
Avec les conseils de ses amis, Koen finit par trouver les réglages optimaux. Il photographia tous les couples et c’est Jacques qui se chargea de l’immortaliser avec Frédéric. Koen chuchota ensuite quelque chose à l’oreille de son ami.
— Tu es bien timide aujourd’hui, dit Frédéric, est-ce la présence de mes sœurs qui te gêne ? Koen aimerait vous photographier à différents endroits dans le parc.
— Pas de problème, dit Michèle, cela nous fera patienter jusqu’au retour de nos parents, nous avons deux heures devant nous.
— Oui, mais Koen aimerait que vous soyez nus.
Éclats de rire.
— Cela ne m’étonne pas, dit Daniel.
— Seulement ceux qui veulent, ajouta Frédéric.
— À condition que le photographe soit aussi nu.
— Je suis d’accord, dit Koen.
— Et que feras-tu avec les photos ? demanda Marie.
— C’est uniquement pour ma collection personnelle, je vous promets de ne pas les publier.
— Tu as intérêt, mon père a de très bons avocats. Je te fais confiance.
— Moi, je suis partante, dit Dominique. Avec Daniel, nous avons décidé de passer quelques jours de vacances dans un camp hippie au Tessin, nudité et amour libre.
— Si mes parents sont d’accord, ajouta Daniel.
— On ne leur donnera pas de détails, nous dirons que nous camperons.
— Déjà deux modèles, dit Frédéric, d’autres volontaires ?
Jacques dit à Michèle :
— Je fais du naturisme, j’ai déjà beaucoup de photos prises depuis longtemps.
— Tu ne me les a jamais montrées.
— Ça viendra, j’aimerais bien en avoir une avec toi.
— Tu rappelleras à Koen qu’il ne doit pas photographier que ta queue, dit Frédéric.
— On y va aussi ? demanda Marie à Guy.
— On ne peut pas séparer des sœurs jumelles, même fausses. Et on s’est déjà tous vus à poil.
— Non, nous n’avons pas encore vu Stefan et Peter à poil. Ils doivent se demander dans quelle famille ils sont tombés.
— Je n’ai jamais fait de naturisme en famille, dit Stefan, je me baignais quand même dans la fontaine devant la maison. Je n’ai jamais vu de femmes nues, même pas ma mère.
— C’est l’occasion de compléter ton éducation, fit Peter.
— Tu n’as pas de petite amie ? demanda Michèle.
— Il est amoureux d’un pâtre grec, dit Frédéric en regardant Peter.
— J’aurais dû m’en douter. Dis, Koen, ça te dérange si tes modèles bandent ?
— Me déranger ? Pourquoi ? J’aimerais bien, au contraire, mais j’ai peur d’abuser de votre hospitalité.
— Je propose que chacun fasse comme il le désire, dit Dominique, laissons libre cours à nos émotions.
Koen eut ainsi ses neuf sujets d’étude, tous se déshabillèrent et profitèrent de l’agréable sensation d’être nus en cette chaude journée, de sentir la légère brise sur leurs corps. Entre deux séances de poses dans le parc, ils s’étendirent dans l’herbe. Koen exposa trois cartouches de pellicule avant de ranger son appareil dans son sac.
Ils s’assirent ensuite au bord du bassin, les pieds dans l’eau.
— On s’était branlés la dernière fois, dit Koen.
— Même sucés, ajouta Daniel.
— Nous étions moins nombreux, dit Dom en riant. Vous avez vu que les parents sont arrivés ?
Frédéric, qui était dos à la maison, se retourna.
— Tu as raison, dit-il, étonné, ils ont une heure d’avance. C’est plutôt ennuyeux.
— Oui, dit Marie, la dernière fois c’étaient nous les filles qui étions rentrées quand vous étiez dans le bassin.
— On fait quoi ?
— Je ne sais pas ce que mes parents vont penser, dit Daniel, c’est comme chez Stefan, on ne faisait pas de naturisme dans les jardins de l’ambassade. Cela fait des années qu’ils ne m’ont pas vu à poil.
— Je pourrais me dévouer pour aller vous chercher des linges de bain, proposa Frédéric.
— Pourquoi ? demanda Dominique. Avez-vous honte d’être nus ?
— Non, dit Daniel, mais mes parents sont plutôt coincés. Je ne pensais pas leur dire tout de suite que…
— Que je suis une femme trans ? Et alors ? Ils doivent comprendre que les temps ont changé, que les jeunes ont besoin de liberté, que nous désirons nous débarrasser de carcans dépassés.
— Tu causes bien, dit Marie en riant, la révolution sexuelle est en marche !
— Il le faut, pour faire progresser notre cause de personnes différentes.
— Peace and love, dit Jacques, c’est le slogan des hippies il me semble.
— Exact, dit Frédéric, l’amour sera pour plus tard. Je vois que nos parents attendent sur la terrasse, j’imagine leurs discussions. On va vers eux, comme dans une manif, en criant des slogans ?
— Non, fit Dom, allons-y calmement, comme si c’était tout à fait naturel d’être nus. Vous êtes d’accord ?
— Je pense que nous n’avons plus le choix, dit Frédéric, je vois qu’ils viennent vers nous.
— Pour nous passer un savon, dit Daniel.
— Pourquoi, tu n’as pas lavé la bite ce matin ? Courage, on y va ! Et on ne met pas les mains devant le zizi ou la foufoune. Je vais le premier pour servir de paratonnerre.
Ils se levèrent et se dirigèrent vers la maison à la rencontre des parents.
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