02-04-2021, 08:34 AM
Il est temps de manger, les viandes sont cuites à souhait, le buffet de légumes et autres accompagnements est dressé, les boissons sont elles aussi prêtes sur la table de service : il y a du vin, de la bière et des boissons softs. David aide toujours papa pour le barbecue, il aide maintenant à servir la viande. Tous les convives sont ravis, moi aussi bien entendu. Julien est très heureux de participer avec nous à ce bon repas, d’autant plus qu’avec la possibilité d’employer ses deux bras, c’est nettement plus facile pour lui.
Nous sommes serrés autour des deux tables installées sur la terrasse, mais peu importe, nous sommes ensemble ! C’est le seul fait de se retrouver pour l’une ou l’autre activité qui compte, pas de chichis entre nous.
L’ambiance de ce repas est très chaleureuse. La nourriture est excellente, c’est un « festin » qui nous a été proposé. Lucas et Mathieu sont bien entendu installés l’un à côté de l’autre, ainsi que les deux filles, de même de que Nathan et Manu. Nous faisons une pause, avant le dessert, lors de laquelle certains posent l’une ou l’autre question. C’est alors mon copain de classe, Lucas, qui me demande de raconter notre rencontre dans les dunes alors que nous étions à la mer.
Je fais donc la narration de la rencontre faite avec deux jeunes qui s’embrassent dans les dunes, je reconnais alors un copain de classe, Lucas. Inutile de dire qu’il était très mal en me voyant m’approcher de lui et de son ami Mathieu. Sans me démonter je présente alors Julien comme mon petit copain, les deux filles nous suivaient aussi. Par la suite, nous avons passés quelques jours ensemble à faire quelques activités, telles que manger des gaufres ou de la glace, faire du vélo, etc. Julien me regarde les yeux dans les yeux. Je remarque qu’il est pensif, revoyant certaines images de ces vacances de Pâques passées ensemble.
Puis n’ayant plus rien à ajouter, Julien me fait signe, je m’approche de lui, il passe sa main derrière ma nuque et m’attire vers lui. Mon visage se penche vers le sien, nos lèvres se rencontrent, elles s’unissent et nous nous embrassons doucement et puis avec fougue. Je vois alors que Lucas et Mat, ainsi que Delphine et Stéphanie, font comme nous : ils s’embrassent.
Nous sortons, les trois couples, de nos bulles. En effet c’est le moment du dessert. C’est une grande charlotte aux fraises qui est apportée par maman. Quel régal ! Nous mangeons ce très bon dessert en savourant chaque bouchée. Une tasse de café est proposée, nous en prenons tous une, cela se marie bien avec ce bon gâteau.
Papa nous propose de nous installer sur la pelouse pour digérer le repas et poursuivre nos discussions. David, Lucas et Mathieu m’aident à porter Julien jusqu’au transat qui l’attend. Nous nous mettons à l’aise, vous comprenez donc que nous mettons nus. Cette tenue nous convient très bien, même Julien est en tenu d’Adam !
C’est papa qui nous rejoint, il nous propose de faire un jeu. Il a apporté avec lui des fiches et un bloc-notes. C’est un jeu de mimes qui est proposé. Il faut tirer une fiche et mimer le personnage ou l’action qui est proposée. Celui qui devine obtient un point de même celui qui mime convenablement. Nous sommes parfois partis dans des séances de fou-rires interminables. Nous avons passé un excellent moment de détente et de rire.
Finalement nous nous décidons pour faire un petit plongeon dans l’eau si accueillante de la piscine. Julien nous observe depuis son fauteuil. Je me penche vers lui et je lui promet que dès qu’il n’aura plus de plâtre il pourra, avec notre aide, aller lui aussi faire trempette.
Il est déjà très tard, il fait nuit. Les mamans, Josiane et Carine acceptent que Lucas et Mathieu restent loger cette nuit. Il faut donc répartir les chambres car il y a David, Nathan et Emmanuel qui logent aussi. Je propose que Lucas et Math prennent la chambre d’ami, je laisse ma chambre à Nathan et Manu, je propose alors que David prenne le lit d’appoint qui est dans la chambre médicalisée et de dormir soit dans le living ou alors dans la chambre, à côté du lit de Julien. Il est évident que je dormirai dans le lit avec Julien.
Maman et papa exceptent cette répartition. David ne veut pas nous embêter et décide de déplacer le lit pliant dans le living. J’aide mon cousin pour ce transfert. Julien est très heureux de passer la nuit avec moi. Tout le monde est installé. Avant que David n’aille dormir dans le living, je lui demande de m’aider pour la douche de Julien. De fait David a bien compris, il se met nu et il m’aide à asseoir Julien sur la toilette. Ensuite, ayant terminé ses besoins, nous entrons dans la douche pour aider mon chéri. Nous prenons finalement une bonne douche en compagnie de Juju.
Une fois séché, nous le plaçons dans le lit. Julien remercie alors David :
Jul : « Merci David pour l’aide apportée. C’est super sympa !
Dav : Tu n’as pas à me remercier, c’est de bon cœur que je l’ai fait !
Jul : Merci quand même !
Dav : De rien. Passe une bonne nuit avec ton chéri !
Jul : Oh oui, je vais passer une très bonne nuit après cette longue journée.
Dav : Bonne nuit Phil.
Moi : A toi aussi ! »
David referme la porte de la chambre. Il se couche ensuite, nu, dans le lit pliant. Moi je rejoins mon amoureux. Je vois qu’il est fatigué. Je l’embrasse, mes mains caressent son torse et ses flancs. Puis mes lèvres descendent vers ses tétons, au simple contact avec ma bouche, ils prennent de l’ampleur. Julien n’est pas en reste, il me caresse le haut du corps. Je lui propose alors de nous donner mutuellement du plaisir. Julien me dit qu’il est désolé de ne pouvoir me proposer plus. Je l’embrasse car je sais que dans quelques jours il sera débarrassé de ses deux plâtres, enfin normalement !
Nos mains s’attardent donc sur nos sexes bandés. Je sens que Julien fait coulisser mon prépuce et qu’il dégage mon gland. Puis avec ses doigts humectés par sa salive, il s’attache à caresser doucement cette « tête chercheuse ». De mon côté je m’occupe de ce sexe qui ne demande qu’une chose, c’est qu’on s’occupe de lui. Mes caresses sont lentes et sensuelles, je titille son gland avec mes doigts, je prolonge mes mouvements en direction des deux pommes d’amour de Julien. Julien accélère le mouvement sur mon phallus, je lui dit de ralentir, mais il continue ses allers et retours au même rythme. Je sens que je vais bientôt ne plus pouvoir me retenir et que je vais jouir. Effectivement dans les tentes secondes qui suivent, je décharge par jets ma semence sur les doigts de mon branleur d’amour et mon torse. Je masturbe toujours mon chéri et je me décide à lui faire un petit plaisir buccal. Je place ma tête au niveau de son bassin et ma bouche s’ouvre pour s’emparer de son bâton d’amour. Inutile de dire qu’après quelques coups de langue sur son gland, Juju râle de bonheur. Je m’active donc à sucer ce beau sucre d’orge et dans les minutes qui suivent, Julien arrive à l’orgasme et décharge dans le fond de ma gorge quelques giclées d’élixir d’amour. J’avale une partie et ensuite je partage le reste avec Juju en l’embrassant. Nous échangeons des « Je t’aime » en nous regardant les yeux dans les yeux. Je vois que Julien est bien dans sa peau, enfin il est redevenu lui-même après toutes les épreuves subies.
Nous restons couchés côte à côte en nous tenant par la main. J’entends qu’il baille, il va bientôt s’endormir. Je me colle à lui et c’est dans cette position, peau contre peau que nous nous endormons pour rejoindre le pays des rêves !
David, Nathan et Manu sont restés avec nous durant deux jours. Le temps passe assez vite, nous faisons des balades en forêt, nous restons à la maison auprès de Julien et profitons de la piscine. Julien est choyé comme un coq en pâte. David m’accompagne lorsque je me présente à l’administration communale en vue de chercher ma licence de roulage au service des permis de conduire.
(Oui en Belgique, à cette époque, le jeune conducteur avait une période d’essai de neuf mois avoir d’obtenir le permis de conduire officiel. Sous licence il était hors de question de dépasser le septante kilomètres heure sur la chaussée, il fallait apposer un « L » sur la lunette arrière du véhicule et il ne pouvait pas conduire durant la nuit.)
Après le départ de mes cousins et d’Emmanuel, je me retrouve seul avec Julien. Il fait beaucoup plus calme. C’est le moment pour nous de nous retrouver l’un l’autre. Puis il va falloir que Julien se prépare pour se rendre à l’hôpital en vue de faire des radiographies de ses jambes. Si les résultats sont bons, il pourra alors être nettement plus à l’aise sans plâtre.
En ce qui concerne Maxime, il semble aller bien mieux. Il est sorti des soins intensifs et il est dans une chambre double. Je vais lui rendre visite, il est presque quinze heures lorsque je frappe à la porte de la chambre numéro 312 au troisième étage. J’entends « Entrez ». J’ouvre et j’entre. Je vois deux lits, sur le premier il y a un jeune de dix-huit ans, type asiatique, cheveux très noirs, yeux bridés et le visage un peu jaune. Il est en pantalon de pyjama et il porte des bandages au niveau de son torse et de son abdomen. Sur le second lit, je vois Maxime. Il a encore le visage bleui mais nettement moins gonflé. Il me sourit en me voyant. Je salue le jeune :
Moi : « Bonjour !
Xxx : Bonjour.
Moi : Bonjour Max, ça va mieux on dirait !
Max : Bonjour Phil, oui, je suis moins dans le coaltar, mais j’ai encore mal à la tête.
Moi : Tu as été arrangé !
Max : Oui, tu peux le dire. Au fait merci pour ta visite lorsque j’étais aux soins intensifs !
Moi : Mais c’est normal Max !
Max : En tout cas, cela m’a fait le plus grand bien.
Moi : Je sais Max, j’ai moi aussi été un peu secoué !
Max : Tiens, au fait comment va Julien ?
Moi : Il va déjà mieux, il a ses bras libres et demain les médecins verrons si l’on peut ou non ôter les plâtres de ses jambes !
Max : J’espère pour lui qu’on pourra les enlever.
Moi : Et moi donc ! Puis il va y avoir toute la rééducation. J’ai peur que ce soit fort long et j’ai peur qu’il perdre patience !
Max : Il faut qu’il tienne et toi aussi Phil, pour lui, pour l’aider et le booster !
Moi : J’en ai conscience Max, mais Juju a déjà tellement souffert !
Max : Ça doit aller Phil, ça va aller, sois fort pour deux !
Moi : Merci Max ! Puis nous pouvons compter sur la famille.
Max : Je suis certain que même Lucas vous aidera avec Math !
Moi : Merci Max, tu es super positif. Au fait tu sors quand de l’hosto ?
Max : Je dois encore avoir une séance de radiographie et ensuite je serai fixé, mais pas avant trois ou quatre jours !
Moi : Je repasserai te voir. Bon tu veux un biscuit, je t’ai apporté une boite de « petits-beurre » !
Max : C’est génial, oui je veux bien. Offres-en un à Samy, c’est mon voisin de chambre.
Moi : Bien, voilà Samy !
Sam : Merci Phil, je pense que c’est le diminutif de Philippe !
Moi : Oui, c’est bien ça. Je préfère Phil, c’est plus court et plus intime !
Sam : J’ai entendu que ton ami est blessé, qu’il est plâtré !
Moi : Oui, il a été victime dans un accident de la circulation lors duquel ses parents ont été tués !
Sam : Oh, quel drame !
Moi : Oui c’est un drame. Il a une grande sœur et elle vit à la maison avec ma famille, tout comme Julien.
Sam : C’est très généreux de la part de ta famille. Je vous souhaite beaucoup de courage, surtout à Julien et sa sœur !
Moi : Merci Samy. »
Je reste encore un bon quatre d’heure auprès de Max et de Samy. Nous parlons de sport, de baignade dans la piscine, etc. Nous ne parlons pas de ce qui s’est passé avec Lucas et Math, je ne pense pas qu’il faut en parler devant Samy. Bref je vois que Maxime est vraiment mieux. J’espère qu’il pourra sortir dans quelques jours, trois ou quatre comme il semble le dire ! Je salue les deux occupants de la chambre et je rentre à la maison.
Nous sommes serrés autour des deux tables installées sur la terrasse, mais peu importe, nous sommes ensemble ! C’est le seul fait de se retrouver pour l’une ou l’autre activité qui compte, pas de chichis entre nous.
L’ambiance de ce repas est très chaleureuse. La nourriture est excellente, c’est un « festin » qui nous a été proposé. Lucas et Mathieu sont bien entendu installés l’un à côté de l’autre, ainsi que les deux filles, de même de que Nathan et Manu. Nous faisons une pause, avant le dessert, lors de laquelle certains posent l’une ou l’autre question. C’est alors mon copain de classe, Lucas, qui me demande de raconter notre rencontre dans les dunes alors que nous étions à la mer.
Je fais donc la narration de la rencontre faite avec deux jeunes qui s’embrassent dans les dunes, je reconnais alors un copain de classe, Lucas. Inutile de dire qu’il était très mal en me voyant m’approcher de lui et de son ami Mathieu. Sans me démonter je présente alors Julien comme mon petit copain, les deux filles nous suivaient aussi. Par la suite, nous avons passés quelques jours ensemble à faire quelques activités, telles que manger des gaufres ou de la glace, faire du vélo, etc. Julien me regarde les yeux dans les yeux. Je remarque qu’il est pensif, revoyant certaines images de ces vacances de Pâques passées ensemble.
Puis n’ayant plus rien à ajouter, Julien me fait signe, je m’approche de lui, il passe sa main derrière ma nuque et m’attire vers lui. Mon visage se penche vers le sien, nos lèvres se rencontrent, elles s’unissent et nous nous embrassons doucement et puis avec fougue. Je vois alors que Lucas et Mat, ainsi que Delphine et Stéphanie, font comme nous : ils s’embrassent.
Nous sortons, les trois couples, de nos bulles. En effet c’est le moment du dessert. C’est une grande charlotte aux fraises qui est apportée par maman. Quel régal ! Nous mangeons ce très bon dessert en savourant chaque bouchée. Une tasse de café est proposée, nous en prenons tous une, cela se marie bien avec ce bon gâteau.
Papa nous propose de nous installer sur la pelouse pour digérer le repas et poursuivre nos discussions. David, Lucas et Mathieu m’aident à porter Julien jusqu’au transat qui l’attend. Nous nous mettons à l’aise, vous comprenez donc que nous mettons nus. Cette tenue nous convient très bien, même Julien est en tenu d’Adam !
C’est papa qui nous rejoint, il nous propose de faire un jeu. Il a apporté avec lui des fiches et un bloc-notes. C’est un jeu de mimes qui est proposé. Il faut tirer une fiche et mimer le personnage ou l’action qui est proposée. Celui qui devine obtient un point de même celui qui mime convenablement. Nous sommes parfois partis dans des séances de fou-rires interminables. Nous avons passé un excellent moment de détente et de rire.
Finalement nous nous décidons pour faire un petit plongeon dans l’eau si accueillante de la piscine. Julien nous observe depuis son fauteuil. Je me penche vers lui et je lui promet que dès qu’il n’aura plus de plâtre il pourra, avec notre aide, aller lui aussi faire trempette.
Il est déjà très tard, il fait nuit. Les mamans, Josiane et Carine acceptent que Lucas et Mathieu restent loger cette nuit. Il faut donc répartir les chambres car il y a David, Nathan et Emmanuel qui logent aussi. Je propose que Lucas et Math prennent la chambre d’ami, je laisse ma chambre à Nathan et Manu, je propose alors que David prenne le lit d’appoint qui est dans la chambre médicalisée et de dormir soit dans le living ou alors dans la chambre, à côté du lit de Julien. Il est évident que je dormirai dans le lit avec Julien.
Maman et papa exceptent cette répartition. David ne veut pas nous embêter et décide de déplacer le lit pliant dans le living. J’aide mon cousin pour ce transfert. Julien est très heureux de passer la nuit avec moi. Tout le monde est installé. Avant que David n’aille dormir dans le living, je lui demande de m’aider pour la douche de Julien. De fait David a bien compris, il se met nu et il m’aide à asseoir Julien sur la toilette. Ensuite, ayant terminé ses besoins, nous entrons dans la douche pour aider mon chéri. Nous prenons finalement une bonne douche en compagnie de Juju.
Une fois séché, nous le plaçons dans le lit. Julien remercie alors David :
Jul : « Merci David pour l’aide apportée. C’est super sympa !
Dav : Tu n’as pas à me remercier, c’est de bon cœur que je l’ai fait !
Jul : Merci quand même !
Dav : De rien. Passe une bonne nuit avec ton chéri !
Jul : Oh oui, je vais passer une très bonne nuit après cette longue journée.
Dav : Bonne nuit Phil.
Moi : A toi aussi ! »
David referme la porte de la chambre. Il se couche ensuite, nu, dans le lit pliant. Moi je rejoins mon amoureux. Je vois qu’il est fatigué. Je l’embrasse, mes mains caressent son torse et ses flancs. Puis mes lèvres descendent vers ses tétons, au simple contact avec ma bouche, ils prennent de l’ampleur. Julien n’est pas en reste, il me caresse le haut du corps. Je lui propose alors de nous donner mutuellement du plaisir. Julien me dit qu’il est désolé de ne pouvoir me proposer plus. Je l’embrasse car je sais que dans quelques jours il sera débarrassé de ses deux plâtres, enfin normalement !
Nos mains s’attardent donc sur nos sexes bandés. Je sens que Julien fait coulisser mon prépuce et qu’il dégage mon gland. Puis avec ses doigts humectés par sa salive, il s’attache à caresser doucement cette « tête chercheuse ». De mon côté je m’occupe de ce sexe qui ne demande qu’une chose, c’est qu’on s’occupe de lui. Mes caresses sont lentes et sensuelles, je titille son gland avec mes doigts, je prolonge mes mouvements en direction des deux pommes d’amour de Julien. Julien accélère le mouvement sur mon phallus, je lui dit de ralentir, mais il continue ses allers et retours au même rythme. Je sens que je vais bientôt ne plus pouvoir me retenir et que je vais jouir. Effectivement dans les tentes secondes qui suivent, je décharge par jets ma semence sur les doigts de mon branleur d’amour et mon torse. Je masturbe toujours mon chéri et je me décide à lui faire un petit plaisir buccal. Je place ma tête au niveau de son bassin et ma bouche s’ouvre pour s’emparer de son bâton d’amour. Inutile de dire qu’après quelques coups de langue sur son gland, Juju râle de bonheur. Je m’active donc à sucer ce beau sucre d’orge et dans les minutes qui suivent, Julien arrive à l’orgasme et décharge dans le fond de ma gorge quelques giclées d’élixir d’amour. J’avale une partie et ensuite je partage le reste avec Juju en l’embrassant. Nous échangeons des « Je t’aime » en nous regardant les yeux dans les yeux. Je vois que Julien est bien dans sa peau, enfin il est redevenu lui-même après toutes les épreuves subies.
Nous restons couchés côte à côte en nous tenant par la main. J’entends qu’il baille, il va bientôt s’endormir. Je me colle à lui et c’est dans cette position, peau contre peau que nous nous endormons pour rejoindre le pays des rêves !
David, Nathan et Manu sont restés avec nous durant deux jours. Le temps passe assez vite, nous faisons des balades en forêt, nous restons à la maison auprès de Julien et profitons de la piscine. Julien est choyé comme un coq en pâte. David m’accompagne lorsque je me présente à l’administration communale en vue de chercher ma licence de roulage au service des permis de conduire.
(Oui en Belgique, à cette époque, le jeune conducteur avait une période d’essai de neuf mois avoir d’obtenir le permis de conduire officiel. Sous licence il était hors de question de dépasser le septante kilomètres heure sur la chaussée, il fallait apposer un « L » sur la lunette arrière du véhicule et il ne pouvait pas conduire durant la nuit.)
Après le départ de mes cousins et d’Emmanuel, je me retrouve seul avec Julien. Il fait beaucoup plus calme. C’est le moment pour nous de nous retrouver l’un l’autre. Puis il va falloir que Julien se prépare pour se rendre à l’hôpital en vue de faire des radiographies de ses jambes. Si les résultats sont bons, il pourra alors être nettement plus à l’aise sans plâtre.
En ce qui concerne Maxime, il semble aller bien mieux. Il est sorti des soins intensifs et il est dans une chambre double. Je vais lui rendre visite, il est presque quinze heures lorsque je frappe à la porte de la chambre numéro 312 au troisième étage. J’entends « Entrez ». J’ouvre et j’entre. Je vois deux lits, sur le premier il y a un jeune de dix-huit ans, type asiatique, cheveux très noirs, yeux bridés et le visage un peu jaune. Il est en pantalon de pyjama et il porte des bandages au niveau de son torse et de son abdomen. Sur le second lit, je vois Maxime. Il a encore le visage bleui mais nettement moins gonflé. Il me sourit en me voyant. Je salue le jeune :
Moi : « Bonjour !
Xxx : Bonjour.
Moi : Bonjour Max, ça va mieux on dirait !
Max : Bonjour Phil, oui, je suis moins dans le coaltar, mais j’ai encore mal à la tête.
Moi : Tu as été arrangé !
Max : Oui, tu peux le dire. Au fait merci pour ta visite lorsque j’étais aux soins intensifs !
Moi : Mais c’est normal Max !
Max : En tout cas, cela m’a fait le plus grand bien.
Moi : Je sais Max, j’ai moi aussi été un peu secoué !
Max : Tiens, au fait comment va Julien ?
Moi : Il va déjà mieux, il a ses bras libres et demain les médecins verrons si l’on peut ou non ôter les plâtres de ses jambes !
Max : J’espère pour lui qu’on pourra les enlever.
Moi : Et moi donc ! Puis il va y avoir toute la rééducation. J’ai peur que ce soit fort long et j’ai peur qu’il perdre patience !
Max : Il faut qu’il tienne et toi aussi Phil, pour lui, pour l’aider et le booster !
Moi : J’en ai conscience Max, mais Juju a déjà tellement souffert !
Max : Ça doit aller Phil, ça va aller, sois fort pour deux !
Moi : Merci Max ! Puis nous pouvons compter sur la famille.
Max : Je suis certain que même Lucas vous aidera avec Math !
Moi : Merci Max, tu es super positif. Au fait tu sors quand de l’hosto ?
Max : Je dois encore avoir une séance de radiographie et ensuite je serai fixé, mais pas avant trois ou quatre jours !
Moi : Je repasserai te voir. Bon tu veux un biscuit, je t’ai apporté une boite de « petits-beurre » !
Max : C’est génial, oui je veux bien. Offres-en un à Samy, c’est mon voisin de chambre.
Moi : Bien, voilà Samy !
Sam : Merci Phil, je pense que c’est le diminutif de Philippe !
Moi : Oui, c’est bien ça. Je préfère Phil, c’est plus court et plus intime !
Sam : J’ai entendu que ton ami est blessé, qu’il est plâtré !
Moi : Oui, il a été victime dans un accident de la circulation lors duquel ses parents ont été tués !
Sam : Oh, quel drame !
Moi : Oui c’est un drame. Il a une grande sœur et elle vit à la maison avec ma famille, tout comme Julien.
Sam : C’est très généreux de la part de ta famille. Je vous souhaite beaucoup de courage, surtout à Julien et sa sœur !
Moi : Merci Samy. »
Je reste encore un bon quatre d’heure auprès de Max et de Samy. Nous parlons de sport, de baignade dans la piscine, etc. Nous ne parlons pas de ce qui s’est passé avec Lucas et Math, je ne pense pas qu’il faut en parler devant Samy. Bref je vois que Maxime est vraiment mieux. J’espère qu’il pourra sortir dans quelques jours, trois ou quatre comme il semble le dire ! Je salue les deux occupants de la chambre et je rentre à la maison.