29-03-2021, 09:53 AM
Je rentre vers midi un quart. La séance chez le psy s’est très bien passée. Je suis rassuré et j’ai pu enfin finir de parler de ce qui me tracasse. La table est dressée, les filles sont avec Julien et les deux amis. Je remarque qu’ils ont l’air d’aller un peu mieux, ils sont plus souriants. Maman nous demande d’attendre un peu avant de manger, car papa va bientôt revenir. Qu’à cela ne tienne, nous prenons de la limonade avec quelques chips au sel. Matthieu et Lucas me parlent de leur matinée et de leur conversation avec les deux filles et ensuite avec Julien. Lucas me signale qu’il a reçu un coup de téléphone de sa maman et qu’il peut aller voir son frère Maxime en fin d’après-midi. Je suis si heureux d’apprendre cette nouvelle, cela montre que Maxime va mieux s’il peut avoir de la visite.
Papa arrive enfin, il est temps nous avons « la dalle ». Maman et les filles apportent le repas et nous mangeons avec appétit. Papa apprend aussi la bonne nouvelle pour Maxime qui peut enfin avoir de la visite. Puis il dit qu’il va falloir poursuivre la discussion avec Julien et Stéphanie concernant la maison de leurs parents, ainsi que de l’émancipation de Stéphanie. Je vois que leurs visages changent un peu, mais ils s’attendaient à cette mise au point pour leur avenir. Le repas se clôt par un dessert très simple, une coupe de glace parfaits vanille et chocolat !
Papa prend place dans le salon avec Stéphanie et Julien. Nous les laissons tranquilles. Nous lisons des bandes dessinées assis autour de la table de la terrasse. Après une bonne demi-heure, Lucas me demande s’il peut aller dans la piscine. Bien entendu je lui réponds que oui. Maman étant près de nous accepte elle aussi. Nous sommes donc quatre à nous déshabiller pour ainsi nous détendre dans l’eau en « tenue de peau ». Je me fais la réflexion suivante : Lucas a très bien intégré le fait d’être nu en groupe et que le naturisme semble lui plaire. Je pense qu’il faudra que nous reparlions plus tard pour l’inviter à une séance naturiste sur un terrain privé d’un club. Je remarque que Mathieu lui aussi semble apprécier la nudité, sa nudité. Je me demande ce que leurs parents en pensent ; la maman de Mathieu semble avoir accepté que son fils se montre et vive au grand air en tenue d’Adam.
C’est vers quinze heures que nous voyons que Josiane vient d’arriver, elle discute avec maman. Puis elle vient vers nous qui sommes toujours dans l’eau. Nous sortons pour lui faire la bise et elle demande à Mathieu de se préparer car il va être temps de rentrer, il faut qu’il soit prêt pour la séance chez le psy. Mathieu embrasse Lucas, ils se font un gros câlin et se donnent rendez-vous pour le lendemain soir. Mathieu nous quitte en nous remerciant de tout ce que nous avons fait pour lui et son ami Lucas.
Comme nous sommes sortis de la piscine, nous nous séchons. Nous nous installons au soleil pour profiter du beau temps car demain la pluie va faire son retour pour deux ou trois jours. Maman nous apporte de la crème solaire pour nous protéger la peau. C’est Delphine qui enduit le dos de Lucas et le mien par la suite. Je fais de même avec ma sœur en dernier lieu.
Il est seize heures dix, nous sommes assoupis, profitant de l’instant présent. C’est Carine et maman qui viennent nous sortir de notre léthargie. Lucas se rue alors dans les bras de sa maman. Des larmes coulent sur ses joues, il demande comment va son petit frère Maxime. La maman lui dit qu’il est réveillé depuis ce matin et qu’il semble aller mieux. Les visites sont autorisées, mais seulement deux personnes à la fois et pas plus d’une demi-heure en tout. Lucas se calme et il fait un câlin à sa maman. Il est toujours nu, mais cela ne semble pas troubler Carine, elle sait que nous sommes naturistes et elle aussi accepte que son fils soit nu au grand air.
Lucas se prépare à aller rendre visite à Maxime. J’ai tellement envie d’y aller, de le réconforter, de le soutenir moi aussi. Je demande alors si je peux les accompagner. Carine me regarde puis elle regarde Lucas. Elle ne sait pas trop si c’est le moment. Elle me propose d’y aller le lendemain. J’accepte cette proposition. C’est alors que Papa, Stéphanie et Julien reviennent vers nous. Carine va embrasser Julien, elle sait qu’il a été victime d’un accident et que ses parents sont décédés, puis elle va auprès de Stéphanie pour l’embrasser à son tour.
Mes deux amis sont donc repartis chacun de leur côté. Je sais que demain sera une longue journée, c’est l’examen de conduite et bien entendu la visite à l’hôpital pour Maxime. Avec maman je fais la vaisselle du dîner, nous n’en avions pas encore pris le temps. C’est l’occasion d’informer ma gentille maman. Je lui parle de ma séance chez le psy et de ma décision de faire tout mon possible pour rester positif car je sais que la rééducation de Julien va prendre du temps, beaucoup de temps. Elle s’arrête de laver les couverts et elle vient me déposer un baiser sur le front. A mon tour le lui fait un gros câlin.
Il fait nuit, je regarde l’heure au réveil, il est une heure trente-quatre et je n’ai pas encore fermé l’œil. Je suis tracassé d’une part par l’état de Maxime, je ne sais pas s’il aura des séquelles ou pas, d’autre part j’ai mon examen de conduite à dix heures, je stresse un peu. Je sais que je suis prêt, mais je me demande comment ça va se passer ! Puis il y a les problèmes de Julien et de Stéphanie concernant la maison de leurs parents, les études, l’émancipation de Stéphanie, etc.
Je me relève et je vais à la cuisine pour y boire un verre d’eau. Je reviens dans la chambre et je me recouche sur le lit pliant à côté du lit de Julien. Je pense que je vais pouvoir m’endormir plus facilement. Effectivement je me suis vite endormi. C’est mieux comme ça, car je dois être au top pour tout ce que j’ai prévu de faire, l’examen de conduite et la visite à Maxime.
Le réveil sonne enfin, il est sept heures trente. Je vois que Julien me regarde, il me sourit en me voyant ouvrir les yeux. Il me dit alors :
Jul « Bonjour Phil, alors tu as su dormir ?
Moi : Oui Juju, après avoir bu un verre d’eau je me suis couché sur le lit pliant et je pense avoir bien fait car je me suis endormi assez rapidement.
Jul : J’en suis heureux car je me suis rendu compte que tu ne trouvais pas le sommeil. Je n’ai pas voulu t’embêter alors je ne t’ai rien dit lorsque tu étais couché avec moi dans mon lit !
Moi : Merci, tu as très bien fait !
Jul : Je sais que tu es tracassé pour Maxime, pour ma sœur et pour moi aussi, ainsi que pour ton examen de conduite !
Moi : Oui Juju, je suis toujours inquiet pour vous deux ainsi que pour Maxime qui ne mérite pas ce qui lui est arrivé !
Jul : Allez Phil, ça va aller, positive. Viens près de moi.
Moi : Merci Juju. »
Je me lève et je vais me coucher à côté de mon chéri. Nous nous embrassons à pleine bouche. Nos mains parcourent le corps de l’être aimé, elles s’attardent sur les parties sensibles pour ensuite arriver au niveau de nos attributs dressés. Inutile de dire que nous nous sommes lancés dans une masturbation mutuelle très sensible et langoureuse. Nous calquons nos mouvements l’un sur l’autre, nous sommes au même rythme et c’est à l’unisson que nous nous faisons du bien. C’est donc ensemble et au même moment que nous libérons chacun notre semence qui se répand sur les doigts de notre chéri.
Julien a un paquet de mouchoirs en papier et cela nous permet d’essuyer les traces de notre jouissance. Nous nous embrassons une nouvelle fois en nous disant des « je t’aime » partagés. Il est temps que je me prépare car l’heure avance et il serait dommage d’être en retard à l’auto-école pour cet examen.
Après le petit-déjeuner, je me hâte de prendre le bus. Ouf, il est temps, car à deux minutes près, j’étais bon pour attendre le suivant. J’arrive bien à l’heure dans les locaux de l’auto-école, vingt minutes avant mon examen. Xavier est déjà là, il m’attend et c’est lui qui m’accompagne pour ce test d’aptitude. Xavier me dit que ça va bien se passer, que l’inspecteur est strict mais juste. C’est alors qu’un homme d’une quarantaine d’années arrive. Xavier le salue et me présente. L’homme est de corpulence athlétique crâne rasé, petite moustache noire et vêtu d’un polo de marin, d’un jean et de baskets.
Nous allons prendre le véhicule pour cette dernière formalité. Je me place au volant et bien entendu je respecte les consignes apprises. Placement de la ceinture de sécurité, réglage du siège, des rétroviseurs extérieurs et intérieur. Tout est fait, il ne reste plus qu’à démarrer. Mise en marche du moteur, placement de la première vitesse et déverrouillage du frein à main, puis mise du clignotant pour sortir de l’emplacement où le véhicule est garé. Je démarre alors en douceur, sans à-coup et je m’insère dans la circulation. L’inspecteur est assis à l’arrière et Xavier est à mes côtés comme passager. Le véhicule est bien entendu équipé des doubles commandes.
Je circule en ville, puis dans des quartiers résidentiels, ensuite c’est la circulation sur grands boulevards du centre-ville. Je respecte bien entendu les limitations de vitesses, les priorités de droite, la place sur la chaussée, etc. Au bout d’une bonne vingtaines de minutes, je regagne le siège de l’auto-école. Stationnement du véhicule convenablement sur une place située à trente mètres des bureaux. Ouf, je suis content de moi, je pense que ça a été.
L’inspecteur et Xavier entrent dans le bureau du secrétariat et discutent deux minutes ensemble. Puis je suis appelé à les rejoindre. Je m’installe sur la chaise laissée libre. C’est l’inspecteur qui prend la parole :
Ins : « Bon, que dire ? Une ou deux petites erreurs sans gravité. Dans l’ensemble vous avez la maitrise du véhicule, vous anticipez bien les manœuvres à accomplir et vous avez une conduite défensive, ce qui est rare pour un jeune conducteur.
Moi : Merci, heu … je suppose que j’obtiens ma licence.
Ins : Oui jeune homme, vous avez passé haut la main ce test d’aptitude à la conduite automobile.
Moi : Merci monsieur.
Xav : Je suis très fier de toi Phil. Malgré les soucis rencontrés avec la mort des parents de ton ami et l’hospitalisation de celui-ci, tu as repris les cours avec une grande attention.
Ins : Ah, je ne savais pas que vous aviez eu des contretemps si fâcheux. Cela est d’autant plus méritant pour vous d’avoir obtenu la licence d’une si belle manière. Je vous félicite.
Moi : Merci. C’est une chose importante pour moi, cela me donne du courage pour la suite, surtout pour aider mon ami et sa sœur.
Xav : Voilà Phil, patiente encore une dizaine de minutes, le temps d’établir la demande de la licence. Je raccompagne l’inspecteur.
Moi : OK. Merci monsieur, bonne fin de journée.
Ins : À vous aussi jeune homme, bonne journée ! »
Il est presque onze heures et je quitte les locaux de l’auto-école avec ma demande de licence en main. Je suis heureux. Je reprends alors le bus pour rentrer à la maison, je monte dedans par la porte avant et je présente mon abonnement. Je reconnais alors Marcel, le gentil chauffeur. Il me fait signe de prendre place près de lui. Nous discutons lors du trajet, il est content de savoir que j’ai eu ma licence et que Julien va déjà un peu mieux. Arrivé à mon arrêt, je descends en lui faisant un grand signe de la main. Marcel me répond par un grand sourire et le pouce levé vers le ciel, comme pour m’encourager.
J’arrive à la maison, je vois que Delphine et Stéphanie sont assises sur les marches donnant accès à la porte d’entrée. Elles me font un signe de la main en guise de bonjour, je m’approche d’elles avec un large sourire. Delphine et Stéph se lèvent et courent vers moi. Delphine me demande :
Del : « Tu l’as eu ?
Moi : Ouiiiii !
Del : C’est génial. Félicitations !
Moi : Merci ma chère sœur, je suis si content de l’avoir eu !
Sté : Je suis très ravie de te voir si heureux Phil.
Moi : Merci Stéph, c’est une bonne chose pour moi et pour Julien.
Sté : Je le sais Phil, Julien m’a dit ce matin qu’il espérait de tout cœur que tu réussisses.
Les deux filles viennent m’enlacer et me font un gros câlin. Chacune d’elles me donne un bisou sur la joue, l’une sur celle de gauche et l’autre celle de droite. Nous rentrons dans le hall d’entrée bras dessus bras dessous. Maman sort de la cuisine et me voit avec les filles le sourire aux lèvres. Elle a compris et vient me donne une bise sur le front en disant :
Mam : Je suis fière de toi mon grand. Va vite voir Julien, il est dans la chambre avec Corentin pour faire sa kiné.
Moi : Merci Maman. J’y vais immédiatement. Stéphanie m’a dit que Juju souhaitait ardemment que j’obtienne mon permis, alors je vais le lui dire.
Je vais immédiatement rejoindre Julien. Je frappe à la porte et j’entre sans attendre. Julien me voit et immédiatement son visage s’illumine. Il a compris que j’ai réussi. Il me fait signe d’approcher. Corentin arrête son massage au niveau de l’épaule de Julien. Il a lui aussi compris que j’ai mon permis en poche, mon chéri lui ayant expliqué ce que je faisais ce matin.
Julien me prend par un bras et m’attire vers lui. Nos lèvres se rejoignent et nous nous embrassons. Corentin est en retrait et assiste à ce baiser échangé. Juju me dit alors :
Jul : Je le savais que tu l’aurais ton permis. Je suis très content pour toi !
Moi : Merci Juju, j’ai pensé à toi en commençant le test et puis quand j’ai garé la voiture. Entre ses deux moments je me suis concentré sur la conduite.
Jul : Je suis si heureux pour toi.
Des larmes coulent sur les joues de mon amoureux. Je les essuie avec mes pouces. Nous nous regardons les yeux dans les yeux, sans dire un mot. Au bout de deux ou trois minutes, un large sourire apparait sur le visage rosi de mon chéri.
Moi : Je sais que toi aussi tu l’auras ton permis Juju !
Jul : Je l’espère bien mon loulou !
Moi : Mais oui mon lapin !
Corentin se met à rire. Nous avons Julien et moi, entre nous, une très belle complicité. Je remarque que mon chéri se projette dans l’avenir et je sais qu’il a passé la plus grande partie de l’épreuve à laquelle il fait face depuis des semaines et des semaines !
Cor : Je vous souhaite de pouvoir finir ce calvaire ensemble et de rester unis comme vous l’êtes maintenant. Je pense que votre amour est assez fort que pour en venir à bout de ce cauchemar !
Jul : Merci Corentin, c’est parce que Phil me porte à bout de bras avec sa famille que je garde la tête hors de l’eau et c’est pour eux que je dois me battre pour me tenir debout !
Moi : Juju … mon Juju … heu …
J’éclate en sanglots, mes joues s’inondent de larmes. Il en a fait du chemin mon Juju, il a la pêche et il faut que nous soyons, nous, les membres de la famille, d’attaque pour enfin le voir délivré de ce « drame » !
Jul : Ne pleure pas Phil, tu le sais que je t’aime et que tu as fait tellement pour moi jusqu’à te sacrifier pour que je puisse supporter toutes les épreuves. Tu dois maintenant lâcher un peu prise, je suis plus fort que tu ne le crois et c’est grâce à toi et ta famille !
Moi : Merci Juju. Oui je t’aime et je veux que tu puisses effectivement être debout et enfin vivre !
Jul : Je le sais mon amour, tu es la source dans laquelle je puise l’énergie pour aller de l’avant !
Moi : Heu … je ne sais que te dire Juju, je serai toujours là pour toi, pour nous !
Julien a les yeux humides, deux larmes coulent sur ses joues. Nous sommes dans notre bulle, même la présence de Corentin est occultée par notre amour commun. Je m’approche de Julien et je l’embrasse à pleine bouche. Nous sommes enfin sur la même longueur d’onde pour affronter n’importe quoi, tout ce qui se présentera face à nous.
Cor : Vous êtes vraiment deux êtres à part. Quel bonheur vous unit ! Je suis émerveillé de vous voir comme ça. Bon Julien, je propose que nous poursuivions cette séance de kiné.
Jul : OK.
Moi : Désolé de t’avoir interrompu !
Cor : Pas de souci Phil. »
Je quitte la chambre et je rejoins les deux filles et maman. Elles ont bien vu que j’avais laissé couler quelques larmes, des larmes de bonheur en voyant mon chéri positiver.
Papa arrive enfin, il est temps nous avons « la dalle ». Maman et les filles apportent le repas et nous mangeons avec appétit. Papa apprend aussi la bonne nouvelle pour Maxime qui peut enfin avoir de la visite. Puis il dit qu’il va falloir poursuivre la discussion avec Julien et Stéphanie concernant la maison de leurs parents, ainsi que de l’émancipation de Stéphanie. Je vois que leurs visages changent un peu, mais ils s’attendaient à cette mise au point pour leur avenir. Le repas se clôt par un dessert très simple, une coupe de glace parfaits vanille et chocolat !
Papa prend place dans le salon avec Stéphanie et Julien. Nous les laissons tranquilles. Nous lisons des bandes dessinées assis autour de la table de la terrasse. Après une bonne demi-heure, Lucas me demande s’il peut aller dans la piscine. Bien entendu je lui réponds que oui. Maman étant près de nous accepte elle aussi. Nous sommes donc quatre à nous déshabiller pour ainsi nous détendre dans l’eau en « tenue de peau ». Je me fais la réflexion suivante : Lucas a très bien intégré le fait d’être nu en groupe et que le naturisme semble lui plaire. Je pense qu’il faudra que nous reparlions plus tard pour l’inviter à une séance naturiste sur un terrain privé d’un club. Je remarque que Mathieu lui aussi semble apprécier la nudité, sa nudité. Je me demande ce que leurs parents en pensent ; la maman de Mathieu semble avoir accepté que son fils se montre et vive au grand air en tenue d’Adam.
C’est vers quinze heures que nous voyons que Josiane vient d’arriver, elle discute avec maman. Puis elle vient vers nous qui sommes toujours dans l’eau. Nous sortons pour lui faire la bise et elle demande à Mathieu de se préparer car il va être temps de rentrer, il faut qu’il soit prêt pour la séance chez le psy. Mathieu embrasse Lucas, ils se font un gros câlin et se donnent rendez-vous pour le lendemain soir. Mathieu nous quitte en nous remerciant de tout ce que nous avons fait pour lui et son ami Lucas.
Comme nous sommes sortis de la piscine, nous nous séchons. Nous nous installons au soleil pour profiter du beau temps car demain la pluie va faire son retour pour deux ou trois jours. Maman nous apporte de la crème solaire pour nous protéger la peau. C’est Delphine qui enduit le dos de Lucas et le mien par la suite. Je fais de même avec ma sœur en dernier lieu.
Il est seize heures dix, nous sommes assoupis, profitant de l’instant présent. C’est Carine et maman qui viennent nous sortir de notre léthargie. Lucas se rue alors dans les bras de sa maman. Des larmes coulent sur ses joues, il demande comment va son petit frère Maxime. La maman lui dit qu’il est réveillé depuis ce matin et qu’il semble aller mieux. Les visites sont autorisées, mais seulement deux personnes à la fois et pas plus d’une demi-heure en tout. Lucas se calme et il fait un câlin à sa maman. Il est toujours nu, mais cela ne semble pas troubler Carine, elle sait que nous sommes naturistes et elle aussi accepte que son fils soit nu au grand air.
Lucas se prépare à aller rendre visite à Maxime. J’ai tellement envie d’y aller, de le réconforter, de le soutenir moi aussi. Je demande alors si je peux les accompagner. Carine me regarde puis elle regarde Lucas. Elle ne sait pas trop si c’est le moment. Elle me propose d’y aller le lendemain. J’accepte cette proposition. C’est alors que Papa, Stéphanie et Julien reviennent vers nous. Carine va embrasser Julien, elle sait qu’il a été victime d’un accident et que ses parents sont décédés, puis elle va auprès de Stéphanie pour l’embrasser à son tour.
Mes deux amis sont donc repartis chacun de leur côté. Je sais que demain sera une longue journée, c’est l’examen de conduite et bien entendu la visite à l’hôpital pour Maxime. Avec maman je fais la vaisselle du dîner, nous n’en avions pas encore pris le temps. C’est l’occasion d’informer ma gentille maman. Je lui parle de ma séance chez le psy et de ma décision de faire tout mon possible pour rester positif car je sais que la rééducation de Julien va prendre du temps, beaucoup de temps. Elle s’arrête de laver les couverts et elle vient me déposer un baiser sur le front. A mon tour le lui fait un gros câlin.
Il fait nuit, je regarde l’heure au réveil, il est une heure trente-quatre et je n’ai pas encore fermé l’œil. Je suis tracassé d’une part par l’état de Maxime, je ne sais pas s’il aura des séquelles ou pas, d’autre part j’ai mon examen de conduite à dix heures, je stresse un peu. Je sais que je suis prêt, mais je me demande comment ça va se passer ! Puis il y a les problèmes de Julien et de Stéphanie concernant la maison de leurs parents, les études, l’émancipation de Stéphanie, etc.
Je me relève et je vais à la cuisine pour y boire un verre d’eau. Je reviens dans la chambre et je me recouche sur le lit pliant à côté du lit de Julien. Je pense que je vais pouvoir m’endormir plus facilement. Effectivement je me suis vite endormi. C’est mieux comme ça, car je dois être au top pour tout ce que j’ai prévu de faire, l’examen de conduite et la visite à Maxime.
Le réveil sonne enfin, il est sept heures trente. Je vois que Julien me regarde, il me sourit en me voyant ouvrir les yeux. Il me dit alors :
Jul « Bonjour Phil, alors tu as su dormir ?
Moi : Oui Juju, après avoir bu un verre d’eau je me suis couché sur le lit pliant et je pense avoir bien fait car je me suis endormi assez rapidement.
Jul : J’en suis heureux car je me suis rendu compte que tu ne trouvais pas le sommeil. Je n’ai pas voulu t’embêter alors je ne t’ai rien dit lorsque tu étais couché avec moi dans mon lit !
Moi : Merci, tu as très bien fait !
Jul : Je sais que tu es tracassé pour Maxime, pour ma sœur et pour moi aussi, ainsi que pour ton examen de conduite !
Moi : Oui Juju, je suis toujours inquiet pour vous deux ainsi que pour Maxime qui ne mérite pas ce qui lui est arrivé !
Jul : Allez Phil, ça va aller, positive. Viens près de moi.
Moi : Merci Juju. »
Je me lève et je vais me coucher à côté de mon chéri. Nous nous embrassons à pleine bouche. Nos mains parcourent le corps de l’être aimé, elles s’attardent sur les parties sensibles pour ensuite arriver au niveau de nos attributs dressés. Inutile de dire que nous nous sommes lancés dans une masturbation mutuelle très sensible et langoureuse. Nous calquons nos mouvements l’un sur l’autre, nous sommes au même rythme et c’est à l’unisson que nous nous faisons du bien. C’est donc ensemble et au même moment que nous libérons chacun notre semence qui se répand sur les doigts de notre chéri.
Julien a un paquet de mouchoirs en papier et cela nous permet d’essuyer les traces de notre jouissance. Nous nous embrassons une nouvelle fois en nous disant des « je t’aime » partagés. Il est temps que je me prépare car l’heure avance et il serait dommage d’être en retard à l’auto-école pour cet examen.
Après le petit-déjeuner, je me hâte de prendre le bus. Ouf, il est temps, car à deux minutes près, j’étais bon pour attendre le suivant. J’arrive bien à l’heure dans les locaux de l’auto-école, vingt minutes avant mon examen. Xavier est déjà là, il m’attend et c’est lui qui m’accompagne pour ce test d’aptitude. Xavier me dit que ça va bien se passer, que l’inspecteur est strict mais juste. C’est alors qu’un homme d’une quarantaine d’années arrive. Xavier le salue et me présente. L’homme est de corpulence athlétique crâne rasé, petite moustache noire et vêtu d’un polo de marin, d’un jean et de baskets.
Nous allons prendre le véhicule pour cette dernière formalité. Je me place au volant et bien entendu je respecte les consignes apprises. Placement de la ceinture de sécurité, réglage du siège, des rétroviseurs extérieurs et intérieur. Tout est fait, il ne reste plus qu’à démarrer. Mise en marche du moteur, placement de la première vitesse et déverrouillage du frein à main, puis mise du clignotant pour sortir de l’emplacement où le véhicule est garé. Je démarre alors en douceur, sans à-coup et je m’insère dans la circulation. L’inspecteur est assis à l’arrière et Xavier est à mes côtés comme passager. Le véhicule est bien entendu équipé des doubles commandes.
Je circule en ville, puis dans des quartiers résidentiels, ensuite c’est la circulation sur grands boulevards du centre-ville. Je respecte bien entendu les limitations de vitesses, les priorités de droite, la place sur la chaussée, etc. Au bout d’une bonne vingtaines de minutes, je regagne le siège de l’auto-école. Stationnement du véhicule convenablement sur une place située à trente mètres des bureaux. Ouf, je suis content de moi, je pense que ça a été.
L’inspecteur et Xavier entrent dans le bureau du secrétariat et discutent deux minutes ensemble. Puis je suis appelé à les rejoindre. Je m’installe sur la chaise laissée libre. C’est l’inspecteur qui prend la parole :
Ins : « Bon, que dire ? Une ou deux petites erreurs sans gravité. Dans l’ensemble vous avez la maitrise du véhicule, vous anticipez bien les manœuvres à accomplir et vous avez une conduite défensive, ce qui est rare pour un jeune conducteur.
Moi : Merci, heu … je suppose que j’obtiens ma licence.
Ins : Oui jeune homme, vous avez passé haut la main ce test d’aptitude à la conduite automobile.
Moi : Merci monsieur.
Xav : Je suis très fier de toi Phil. Malgré les soucis rencontrés avec la mort des parents de ton ami et l’hospitalisation de celui-ci, tu as repris les cours avec une grande attention.
Ins : Ah, je ne savais pas que vous aviez eu des contretemps si fâcheux. Cela est d’autant plus méritant pour vous d’avoir obtenu la licence d’une si belle manière. Je vous félicite.
Moi : Merci. C’est une chose importante pour moi, cela me donne du courage pour la suite, surtout pour aider mon ami et sa sœur.
Xav : Voilà Phil, patiente encore une dizaine de minutes, le temps d’établir la demande de la licence. Je raccompagne l’inspecteur.
Moi : OK. Merci monsieur, bonne fin de journée.
Ins : À vous aussi jeune homme, bonne journée ! »
Il est presque onze heures et je quitte les locaux de l’auto-école avec ma demande de licence en main. Je suis heureux. Je reprends alors le bus pour rentrer à la maison, je monte dedans par la porte avant et je présente mon abonnement. Je reconnais alors Marcel, le gentil chauffeur. Il me fait signe de prendre place près de lui. Nous discutons lors du trajet, il est content de savoir que j’ai eu ma licence et que Julien va déjà un peu mieux. Arrivé à mon arrêt, je descends en lui faisant un grand signe de la main. Marcel me répond par un grand sourire et le pouce levé vers le ciel, comme pour m’encourager.
J’arrive à la maison, je vois que Delphine et Stéphanie sont assises sur les marches donnant accès à la porte d’entrée. Elles me font un signe de la main en guise de bonjour, je m’approche d’elles avec un large sourire. Delphine et Stéph se lèvent et courent vers moi. Delphine me demande :
Del : « Tu l’as eu ?
Moi : Ouiiiii !
Del : C’est génial. Félicitations !
Moi : Merci ma chère sœur, je suis si content de l’avoir eu !
Sté : Je suis très ravie de te voir si heureux Phil.
Moi : Merci Stéph, c’est une bonne chose pour moi et pour Julien.
Sté : Je le sais Phil, Julien m’a dit ce matin qu’il espérait de tout cœur que tu réussisses.
Les deux filles viennent m’enlacer et me font un gros câlin. Chacune d’elles me donne un bisou sur la joue, l’une sur celle de gauche et l’autre celle de droite. Nous rentrons dans le hall d’entrée bras dessus bras dessous. Maman sort de la cuisine et me voit avec les filles le sourire aux lèvres. Elle a compris et vient me donne une bise sur le front en disant :
Mam : Je suis fière de toi mon grand. Va vite voir Julien, il est dans la chambre avec Corentin pour faire sa kiné.
Moi : Merci Maman. J’y vais immédiatement. Stéphanie m’a dit que Juju souhaitait ardemment que j’obtienne mon permis, alors je vais le lui dire.
Je vais immédiatement rejoindre Julien. Je frappe à la porte et j’entre sans attendre. Julien me voit et immédiatement son visage s’illumine. Il a compris que j’ai réussi. Il me fait signe d’approcher. Corentin arrête son massage au niveau de l’épaule de Julien. Il a lui aussi compris que j’ai mon permis en poche, mon chéri lui ayant expliqué ce que je faisais ce matin.
Julien me prend par un bras et m’attire vers lui. Nos lèvres se rejoignent et nous nous embrassons. Corentin est en retrait et assiste à ce baiser échangé. Juju me dit alors :
Jul : Je le savais que tu l’aurais ton permis. Je suis très content pour toi !
Moi : Merci Juju, j’ai pensé à toi en commençant le test et puis quand j’ai garé la voiture. Entre ses deux moments je me suis concentré sur la conduite.
Jul : Je suis si heureux pour toi.
Des larmes coulent sur les joues de mon amoureux. Je les essuie avec mes pouces. Nous nous regardons les yeux dans les yeux, sans dire un mot. Au bout de deux ou trois minutes, un large sourire apparait sur le visage rosi de mon chéri.
Moi : Je sais que toi aussi tu l’auras ton permis Juju !
Jul : Je l’espère bien mon loulou !
Moi : Mais oui mon lapin !
Corentin se met à rire. Nous avons Julien et moi, entre nous, une très belle complicité. Je remarque que mon chéri se projette dans l’avenir et je sais qu’il a passé la plus grande partie de l’épreuve à laquelle il fait face depuis des semaines et des semaines !
Cor : Je vous souhaite de pouvoir finir ce calvaire ensemble et de rester unis comme vous l’êtes maintenant. Je pense que votre amour est assez fort que pour en venir à bout de ce cauchemar !
Jul : Merci Corentin, c’est parce que Phil me porte à bout de bras avec sa famille que je garde la tête hors de l’eau et c’est pour eux que je dois me battre pour me tenir debout !
Moi : Juju … mon Juju … heu …
J’éclate en sanglots, mes joues s’inondent de larmes. Il en a fait du chemin mon Juju, il a la pêche et il faut que nous soyons, nous, les membres de la famille, d’attaque pour enfin le voir délivré de ce « drame » !
Jul : Ne pleure pas Phil, tu le sais que je t’aime et que tu as fait tellement pour moi jusqu’à te sacrifier pour que je puisse supporter toutes les épreuves. Tu dois maintenant lâcher un peu prise, je suis plus fort que tu ne le crois et c’est grâce à toi et ta famille !
Moi : Merci Juju. Oui je t’aime et je veux que tu puisses effectivement être debout et enfin vivre !
Jul : Je le sais mon amour, tu es la source dans laquelle je puise l’énergie pour aller de l’avant !
Moi : Heu … je ne sais que te dire Juju, je serai toujours là pour toi, pour nous !
Julien a les yeux humides, deux larmes coulent sur ses joues. Nous sommes dans notre bulle, même la présence de Corentin est occultée par notre amour commun. Je m’approche de Julien et je l’embrasse à pleine bouche. Nous sommes enfin sur la même longueur d’onde pour affronter n’importe quoi, tout ce qui se présentera face à nous.
Cor : Vous êtes vraiment deux êtres à part. Quel bonheur vous unit ! Je suis émerveillé de vous voir comme ça. Bon Julien, je propose que nous poursuivions cette séance de kiné.
Jul : OK.
Moi : Désolé de t’avoir interrompu !
Cor : Pas de souci Phil. »
Je quitte la chambre et je rejoins les deux filles et maman. Elles ont bien vu que j’avais laissé couler quelques larmes, des larmes de bonheur en voyant mon chéri positiver.