27-03-2021, 12:22 PM
Voici la dernière suite et donc la fin de ce récit où je me suis fait plaisir en l'écrivant.
- Cédric / Personnellement je préfère de loin le boxer car c'est nettement plus confortable mais surtout le pénis et les couilles (sic) ont plus de place et peuvent s'étaler dans toutes les positions de sorte que la vision est beaucoup plus émoustillante.
L'idée est acceptée dans les rires et à la quasi-unanimité. Je ne me suis pas vraiment prononcé car, sans en avoir l'air, je suis plutôt du genre timide mais surtout, je me dis qu'en commençant une soirée dans une tenue aussi minimaliste elle allait se terminer dans une nudité complète et alors gare aux dérives… Je regardais François mais il restait impassible de sorte que je ne savais pas ce qu'il pensait vraiment. Mais je me suis également demandé s'il allait se plier à la décision prise. Mon frère, si pudique, j'avais de la peine à l'imaginer dans cette tenue au milieu de tous ces mâles !
Vers 20h30, les deux premiers participants arrivèrent dans le vaste salon dont la double porte-fenêtre était grande ouverte sur le jardin et la piscine et ils jouaient le jeu en arrivant avec deux mini-slip de la même couleur bleu-pâle qui, s'ils ne permettaient pas de voir la forme de leur sexe, laissaient voir une impressionnante protubérance. Ils s'avançaient sans aucune gêne, on sentait qu'ils avaient l'habitude de s'exhiber. Ils allèrent directement à la piscine, enlevèrent cette modeste protection de leur intimité qui, elle, s'exhibait fièrement
- On s'excuse mais l'eau fraîche nous fera du bien et nous calmera.
Rapidement, tout le monde était autour de la piscine dans laquelle se prélassaient nos deux amis gays dont l'un faisait la planche avec un sexe presque à la verticale, comme un périscope de sous-marin. Rapidement, l'ambiance fut telle que cette joyeuse société se retrouva dans l'eau avec ou sans vêtements si l'on peut parler de vêtement lorsqu'il s'agit de slips ou même de boxers !
Je ne vais pas vous narrer le déroulement de la soirée sinon pour vous dire que ce fut chaud, très chaud même : tout un chacun se mêla avec chacun, les hétéros furent particulièrement actifs car pour eux c'était une occasion unique d'expérimenter en toute discrétion la relation avec une personne de leur sexe, sachant très bien que ce qui se déroulait dans cette maison ne sortirait pas de ses murs.
Un de mes hétéros, Christophe, était à la limite homophobe mais je voyais très bien qu'il avait envie de tenter le pas, histoire de rire bien sûr et non, me précisa-t-il, par attirance réelle pour les gays. Plus ou moins discrètement, je l'observais par moments et je le vis en train d'être invité pour une danse par un garçon, Achille, que j'appréciais beaucoup mais sans avoir eu, jusqu'à présent, la moindre relation sexuelle avec lui. Je vis Christophe rougir légèrement et discuter avec Achille mais comme il ne se levait pas ce dernier lui prit gentiment la main en le tirant vers lui. Les deux garçons, même nus, avaient une tenue exemplaire, comme un couple classique qui ne se connaît pas vraiment. Au bout d'un moment, revenant à mes deux lascars, je remarquais qu'Achille avait passé une de ses mains autour du cou de Christophe et l'autre main le tenait par le bas du dos, descendant insensiblement à la hauteur des fesses qu'on remarquait, tout le monde étant nu, bien formées avec une raie assez prononcée. Par la force des choses, les deux corps s'étaient rapprochés et je pouvais voir la queue d'Achille à demi-molle alors que celle de mon hétéro était superbement bandée, laissant apprécier un gland légèrement dégagé le prépuce s'étant en partie retiré. Cela devenait franchement intéressant, je ne les quittais plus des yeux et le spectacle devenait de plus en plus érotique mais pas encore sexuel et je reconnaissais là toute la subtilité d'Achille pour ne pas heurter trop rapidement son partenaire. Les deux sexes se frôlaient de plus en plus fréquemment, Christophe avait placé sa tête dans le creux de l'épaule de son partenaire et Achille avait maintenant ses deux mains sur les fesses qu'il massait avec une grande douceur et en même temps une volupté qui se manifestait par les soupirs que je devinais de la part de Christophe. Comme tout bon masseur, les mains tentaient une incursion dans les profondeurs séparant les deux globes, incursion qui avait tendance à se prolonger avec un léger mouvement rotatif laissant penser qu'un doigt devait, sans en avoir l'air, caresser une certaine rosette. Christophe réagissait comme n'importe quel garçon à qui on inflige ce traitement, soit en s'enfuyant ce qu'il ne fit pas, soit, et c'était évident, qu'il appréciait l'initiative.
Les deux corps masculins étaient maintenant collés l'un à l'autre, du bas-ventre en passant par la poitrine et en finissant par deux paires de lèvres scotchées laissant apparaître parfois deux langues qui avaient l'air de parfaitement s'entendre. Christophe avait les yeux fermés, on le sentait parti dans un autre monde, un monde qu'il ne connaissait pas encore vraiment mais, au clin d'œil que me fit Achille en passant près de moi, je compris que les événements allaient se précipiter : notre hétéro était mûr pour la grande expérience. Quelques moments plus tard, les deux étaient couchés sur un des matelas installés dans le salon et je pouvais admirer deux superbes bites dont les glands étaient maintenant totalement dégagés et couverts de sécrétions qui laissaient bien augurer des prochaines minutes : les doigts et les langues s'en donnaient à cœur joie pour pénétrer dans les orifices à disposition, Christophe avait perdu le contrôle de son corps, il jouissait pleinement de la situation en provoquant et en excitant son partenaire d'un soir au point que c'est Achille qui éjacula le premier, mais discrètement, suivi quelques instants plus tard par Christophe qui, lui, fut tout sauf silencieux.
Le repos du guerrier étant ce qu'il est, je regardais autour de moi pour voir ce que faisait mon frère et je m'apprêtais à monter à l'étage où je pensais qu'il s'était réfugié, écœuré par nos activités. Mais dans un recoin de l'escalier, je vis un pied qui dépassait et, curieux de nature, je m'approchais : ce que je vis me stupéfiât ! Mon frère, les deux jambes repliées sur sa poitrine, exhibait l'intégralité de son intimité avec en plus une langue qui lui pourléchait la rondelle et une voix qui ronronnait de plaisir. Jamais je n'avais vu ce que je découvrais soudain, un trou du cul dans lequel s'engouffrait une langue avide de recevoir et donner des sensations, une main étrangère à la sienne qui s'activait furieusement sur sa bite congestionnée, qui, quelques instants plus tard se contracta et laissa échapper un abondant et puissant jet de sperme.
J'étais tout à la fois fasciné devant cet entre-jambe que je découvrais poilu, devant ce sperme, le sien, celui de mon frère qui dégoulinait le long de son ventre. Mais j'étais également profondément perturbé en me disant que je voyais ce que je n'aurais jamais dû voir car c'était mon frère.
Durant toute cette soirée qui s'enfonçait dans la nuit, j'avais au fond été très sage, je me contentais de regarder, j'acceptais sans problème une caresse, une main qui saisissait mon sexe ou qui se promenait sur mes fesses mais je ne m'arrêtais pas, je continuais mon chemin. Mes amis s'étonnaient de mon attitude mais je prétextais ma responsabilité pour le bon déroulement de cette fête. En réalité, j'avais été dès le début de la préparation de cette réunion d'adieu assez réticent et son déroulement concret me donnait raison : ce n'était plus une fête, c'était véritablement une orgie de sexe, de dévoiement, un moment où la morale avait été sciemment mise de côté pour laisser la place à la vulgarité et à l'épanchement des plus bas instincts des mâles en rut. Vers une heure du matin, peut-être même avant, je montais dans ma chambre et m'allongeais sur le lit. Quelques instants plus tard, je dormais.
À un moment donné, j'ai dû me réveiller et en arrivant au bas de l'escalier, il n'y avait plus un bruit sinon, me semblait-il, comme un léger murmure. Au fur et à mesure que j'avançais, je découvrais non sans stupeur des slips de tous genres, de toutes couleurs, la plupart encore gluants de sperme. Il me semblait qu'il y avait plus de sous-vêtements que d'invités, il y en avait véritablement partout mais la concentration était nettement plus élevée autour d'une chaise sur laquelle trônait un caleçon en toile blanche, à la mode de mon grand-père. Très discrètement, le caleçon blanc parlait à la troupe des slips
- Mes amis, vous avez été honteusement abusés, on nous avait parlé d'une soirée slip et cela nous flattait, nous nous réjouissions de mettre en évidence tous nos attraits esthétiques et artistiques, de vivre le grossissement de ce que nous devions protéger, de savoir nous retirer lorsque cela devenait nécessaire. Et qu'est-il arrivé ? En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous avons été enlevés comme de vulgaires torchons, nous avons servi à essuyer les sexes de ces messieurs, pour certains je sais qu'ils ont même été contraints de nettoyer le derrière de garçons qui n'avaient qu'une notion très limitée de la propreté qui nous est si chère. Pratiquement, aucun d'entre-nous n'a pu profiter de cette douce senteur qui émane de l'excitation des pénis, personne n'a pu bénéficier de cette progressive humidité qui envahit leurs jeunes sexes et que nos tissus savent si bien absorber pour protéger leurs vêtements. Rien, rien de tout cela, nous avons été abandonnés sur le sol comme de vieux torchons et je redoute pour vous tous le sort qui va nous être réservé à l'heure du réveil.
- Mes amis les slips, révoltons-nous, ne nous laissons pas faire sinon ce sera la disparition de notre race, avec leurs soucis de réchauffement de la planète, ils seraient même capables de nous interdire de continuer à envelopper voluptueusement leurs fesses et autres organes que nous apprécions tant. Nous aurions dû valser et nous avons été tout simplement rejetés, VANGEONS-NOUS !
Tous les slips applaudirent, je les retrouvais tous dans un sac lorsque je me suis réveillé brusquement vers six heures du matin, ne sachant plus très bien où j'étais ni quelle était la part du rêve et de la réalité. Il y avait, au pied de mon lit, un monticule de slips et j'avais l'impression qu'ils me regardaient en me demandant d'agir.
Je me suis rendormi et lorsque je me suis réveillé dans la matinée alors que la maison dormait encore, tous les slips étaient éparpillés dans la pièce. Je les ai ramassés avec un peu de dégoût, certains avaient effectivement des traces brunes d'autres étaient rigides de sperme séché et par-dessus tout, une forte odeur régnait dans la pièce ; je les ai tous mis dans un sac. Dans le coin vers l'escalier, j'ai trouvé un slip, celui de mon frère. Je l'ai mis également dans mon sac.
Petit à petit la maison a commencé par reprendre vie, certains avaient bien récupéré, d'autres et c'était la majorité avaient des mines blafardes, beaucoup semblaient un peu gênés par tout ce qui s'était passé les heures précédentes alors même qu'ils ne s'en souvenaient pas vraiment. Christophe et Achille arrivèrent ensemble et il était manifeste qu'ils avaient passé la nuit à deux car ils affichaient une érection de bon aloi ce qui ne semblait pas les gêner véritablement. Parmi les derniers, mon frère arriva seul, il avait une tête à faire peur et je ne pus m'empêcher de le charrier tout en faisant mine de celui qui ne savait rien, qui n'avait rien vu ; incontestablement il était mal à l'aise, essentiellement du fait qu'il ignorait ce que je pouvais savoir.
Le café noir préparé en grande quantité eut un vif succès mais tous étaient relativement silencieux et personne ne se vanta de ce qu'il avait pu faire depuis hier soir. Je jubilais car étant pratiquement le seul à avoir toute sa tête, je ne pouvais pas m'empêcher de faire des sous-entendus et même de lancer quelques piques bien senties qui, selon le cas, faisaient rougir son destinataire. Christophe fut l'une de mes victimes préférées au point qu'il eut le courage de me dire, en me regardant droit dans les yeux :
- Oui, j'assume ce que j'ai fait avec Achille, je ne l'aurais jamais pensé mais j'ai aimé ce qu'il m'a fait découvrir. Et Antoine, je vais tout te dire mais s'il te plaît, je compte sur toi pour que cela reste entre nous. Dans une chambre, Achille m'a pénétré tout en douceur et j'ai joui comme jamais et quand ce fut mon tour d'être actif, je n'ai pas tenu longtemps tellement la sensation de sentir ma pine dans son fourreau était grandiose.
- Oh Christophe ! Ne t'inquiète pas, tu peux compter sur ma discrétion mais je peux également te dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à te voir découvrir et apprécier le sexe entre garçons. Si tu as besoin de soutien, tu peux compter sur moi.
Sur cette dernière phrase, Christophe se pencha vers moi et m'embrassa d'abord sur la joue puis plus franchement sur la bouche pendant quelques secondes : je crois que je m'étais fait un nouvel ami.
En quittant la Normandie, Antoine avait un paquet de plus, un sac en papier de chez Carrefour dans lequel il avait mis tous les slips, sales, qu'il avait récoltés. Sur le chemin du retour, François comprit que j'avais tout vu tout ce qu'il avait fait et il s'apprêtait à me donner des explications pour se justifier :
- Moi / François tu n'as pas à te justifier, tu as fait ce que tu avais envie de faire, c'est ta vie privée, tu la conduits comme tu l'entends et cela ne me regarde pas.
De retour chez nous, pendant quinze jours j'ai mis tous les matins un des slips, non lavés que j'avais emportés et j'aimais cette idée que quelqu'un, avant moi, l'avait mis, que ce bout d'étoffe s'était imprégné des sécrétions intimes de son porteur. Il n'en restait qu'un que je n'avais pas porté
"Un caleçon blanc en toile à la mode de grand-papa" venait de se glisser dans mon lit et il se complaisait à jouer d'abord avec mes testicules puis avec mon pénis, un pénis gorgé de sang qui s'excitait au contact du frottement de la toile un peu rêche. Je sentais que j'allais éjaculer, que "caleçon blanc en toile à la mode de grand-papa" avait un petit air malicieux et lorsque le sperme, le mien ou celui du dernier propriétaire gicla avec une force magique, celui-ci me dit avec un grand sourire
- "caleçon blanc en toile à la mode de grand-papa" / Merci Antoine, tu nous as vengés et du même coup redonné notre fierté.
Le matin, à mon réveil, je tenais "caleçon blanc en toile à la mode de grand-papa" serré contre ma poitrine et je me délectais des effluves qui s'en dégageaient, sans savoir de qui elles émanaient ce qui me permettait tous les rêves possibles.
Quelques mois plus tard, François se maria avec une fille aimante qui lui donnera trois beaux enfants. Le lendemain du mariage, François s'approcha de moi et me murmura à l'oreille :
- C'était bien mais cette nuit c'était encore mieux
Christophe et moi nous sommes célibataires ; nous vivons ensemble et sommes heureux, c'est toujours bien.
F i n
- Cédric / Personnellement je préfère de loin le boxer car c'est nettement plus confortable mais surtout le pénis et les couilles (sic) ont plus de place et peuvent s'étaler dans toutes les positions de sorte que la vision est beaucoup plus émoustillante.
L'idée est acceptée dans les rires et à la quasi-unanimité. Je ne me suis pas vraiment prononcé car, sans en avoir l'air, je suis plutôt du genre timide mais surtout, je me dis qu'en commençant une soirée dans une tenue aussi minimaliste elle allait se terminer dans une nudité complète et alors gare aux dérives… Je regardais François mais il restait impassible de sorte que je ne savais pas ce qu'il pensait vraiment. Mais je me suis également demandé s'il allait se plier à la décision prise. Mon frère, si pudique, j'avais de la peine à l'imaginer dans cette tenue au milieu de tous ces mâles !
Vers 20h30, les deux premiers participants arrivèrent dans le vaste salon dont la double porte-fenêtre était grande ouverte sur le jardin et la piscine et ils jouaient le jeu en arrivant avec deux mini-slip de la même couleur bleu-pâle qui, s'ils ne permettaient pas de voir la forme de leur sexe, laissaient voir une impressionnante protubérance. Ils s'avançaient sans aucune gêne, on sentait qu'ils avaient l'habitude de s'exhiber. Ils allèrent directement à la piscine, enlevèrent cette modeste protection de leur intimité qui, elle, s'exhibait fièrement
- On s'excuse mais l'eau fraîche nous fera du bien et nous calmera.
Rapidement, tout le monde était autour de la piscine dans laquelle se prélassaient nos deux amis gays dont l'un faisait la planche avec un sexe presque à la verticale, comme un périscope de sous-marin. Rapidement, l'ambiance fut telle que cette joyeuse société se retrouva dans l'eau avec ou sans vêtements si l'on peut parler de vêtement lorsqu'il s'agit de slips ou même de boxers !
Je ne vais pas vous narrer le déroulement de la soirée sinon pour vous dire que ce fut chaud, très chaud même : tout un chacun se mêla avec chacun, les hétéros furent particulièrement actifs car pour eux c'était une occasion unique d'expérimenter en toute discrétion la relation avec une personne de leur sexe, sachant très bien que ce qui se déroulait dans cette maison ne sortirait pas de ses murs.
Un de mes hétéros, Christophe, était à la limite homophobe mais je voyais très bien qu'il avait envie de tenter le pas, histoire de rire bien sûr et non, me précisa-t-il, par attirance réelle pour les gays. Plus ou moins discrètement, je l'observais par moments et je le vis en train d'être invité pour une danse par un garçon, Achille, que j'appréciais beaucoup mais sans avoir eu, jusqu'à présent, la moindre relation sexuelle avec lui. Je vis Christophe rougir légèrement et discuter avec Achille mais comme il ne se levait pas ce dernier lui prit gentiment la main en le tirant vers lui. Les deux garçons, même nus, avaient une tenue exemplaire, comme un couple classique qui ne se connaît pas vraiment. Au bout d'un moment, revenant à mes deux lascars, je remarquais qu'Achille avait passé une de ses mains autour du cou de Christophe et l'autre main le tenait par le bas du dos, descendant insensiblement à la hauteur des fesses qu'on remarquait, tout le monde étant nu, bien formées avec une raie assez prononcée. Par la force des choses, les deux corps s'étaient rapprochés et je pouvais voir la queue d'Achille à demi-molle alors que celle de mon hétéro était superbement bandée, laissant apprécier un gland légèrement dégagé le prépuce s'étant en partie retiré. Cela devenait franchement intéressant, je ne les quittais plus des yeux et le spectacle devenait de plus en plus érotique mais pas encore sexuel et je reconnaissais là toute la subtilité d'Achille pour ne pas heurter trop rapidement son partenaire. Les deux sexes se frôlaient de plus en plus fréquemment, Christophe avait placé sa tête dans le creux de l'épaule de son partenaire et Achille avait maintenant ses deux mains sur les fesses qu'il massait avec une grande douceur et en même temps une volupté qui se manifestait par les soupirs que je devinais de la part de Christophe. Comme tout bon masseur, les mains tentaient une incursion dans les profondeurs séparant les deux globes, incursion qui avait tendance à se prolonger avec un léger mouvement rotatif laissant penser qu'un doigt devait, sans en avoir l'air, caresser une certaine rosette. Christophe réagissait comme n'importe quel garçon à qui on inflige ce traitement, soit en s'enfuyant ce qu'il ne fit pas, soit, et c'était évident, qu'il appréciait l'initiative.
Les deux corps masculins étaient maintenant collés l'un à l'autre, du bas-ventre en passant par la poitrine et en finissant par deux paires de lèvres scotchées laissant apparaître parfois deux langues qui avaient l'air de parfaitement s'entendre. Christophe avait les yeux fermés, on le sentait parti dans un autre monde, un monde qu'il ne connaissait pas encore vraiment mais, au clin d'œil que me fit Achille en passant près de moi, je compris que les événements allaient se précipiter : notre hétéro était mûr pour la grande expérience. Quelques moments plus tard, les deux étaient couchés sur un des matelas installés dans le salon et je pouvais admirer deux superbes bites dont les glands étaient maintenant totalement dégagés et couverts de sécrétions qui laissaient bien augurer des prochaines minutes : les doigts et les langues s'en donnaient à cœur joie pour pénétrer dans les orifices à disposition, Christophe avait perdu le contrôle de son corps, il jouissait pleinement de la situation en provoquant et en excitant son partenaire d'un soir au point que c'est Achille qui éjacula le premier, mais discrètement, suivi quelques instants plus tard par Christophe qui, lui, fut tout sauf silencieux.
Le repos du guerrier étant ce qu'il est, je regardais autour de moi pour voir ce que faisait mon frère et je m'apprêtais à monter à l'étage où je pensais qu'il s'était réfugié, écœuré par nos activités. Mais dans un recoin de l'escalier, je vis un pied qui dépassait et, curieux de nature, je m'approchais : ce que je vis me stupéfiât ! Mon frère, les deux jambes repliées sur sa poitrine, exhibait l'intégralité de son intimité avec en plus une langue qui lui pourléchait la rondelle et une voix qui ronronnait de plaisir. Jamais je n'avais vu ce que je découvrais soudain, un trou du cul dans lequel s'engouffrait une langue avide de recevoir et donner des sensations, une main étrangère à la sienne qui s'activait furieusement sur sa bite congestionnée, qui, quelques instants plus tard se contracta et laissa échapper un abondant et puissant jet de sperme.
J'étais tout à la fois fasciné devant cet entre-jambe que je découvrais poilu, devant ce sperme, le sien, celui de mon frère qui dégoulinait le long de son ventre. Mais j'étais également profondément perturbé en me disant que je voyais ce que je n'aurais jamais dû voir car c'était mon frère.
Durant toute cette soirée qui s'enfonçait dans la nuit, j'avais au fond été très sage, je me contentais de regarder, j'acceptais sans problème une caresse, une main qui saisissait mon sexe ou qui se promenait sur mes fesses mais je ne m'arrêtais pas, je continuais mon chemin. Mes amis s'étonnaient de mon attitude mais je prétextais ma responsabilité pour le bon déroulement de cette fête. En réalité, j'avais été dès le début de la préparation de cette réunion d'adieu assez réticent et son déroulement concret me donnait raison : ce n'était plus une fête, c'était véritablement une orgie de sexe, de dévoiement, un moment où la morale avait été sciemment mise de côté pour laisser la place à la vulgarité et à l'épanchement des plus bas instincts des mâles en rut. Vers une heure du matin, peut-être même avant, je montais dans ma chambre et m'allongeais sur le lit. Quelques instants plus tard, je dormais.
À un moment donné, j'ai dû me réveiller et en arrivant au bas de l'escalier, il n'y avait plus un bruit sinon, me semblait-il, comme un léger murmure. Au fur et à mesure que j'avançais, je découvrais non sans stupeur des slips de tous genres, de toutes couleurs, la plupart encore gluants de sperme. Il me semblait qu'il y avait plus de sous-vêtements que d'invités, il y en avait véritablement partout mais la concentration était nettement plus élevée autour d'une chaise sur laquelle trônait un caleçon en toile blanche, à la mode de mon grand-père. Très discrètement, le caleçon blanc parlait à la troupe des slips
- Mes amis, vous avez été honteusement abusés, on nous avait parlé d'une soirée slip et cela nous flattait, nous nous réjouissions de mettre en évidence tous nos attraits esthétiques et artistiques, de vivre le grossissement de ce que nous devions protéger, de savoir nous retirer lorsque cela devenait nécessaire. Et qu'est-il arrivé ? En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous avons été enlevés comme de vulgaires torchons, nous avons servi à essuyer les sexes de ces messieurs, pour certains je sais qu'ils ont même été contraints de nettoyer le derrière de garçons qui n'avaient qu'une notion très limitée de la propreté qui nous est si chère. Pratiquement, aucun d'entre-nous n'a pu profiter de cette douce senteur qui émane de l'excitation des pénis, personne n'a pu bénéficier de cette progressive humidité qui envahit leurs jeunes sexes et que nos tissus savent si bien absorber pour protéger leurs vêtements. Rien, rien de tout cela, nous avons été abandonnés sur le sol comme de vieux torchons et je redoute pour vous tous le sort qui va nous être réservé à l'heure du réveil.
- Mes amis les slips, révoltons-nous, ne nous laissons pas faire sinon ce sera la disparition de notre race, avec leurs soucis de réchauffement de la planète, ils seraient même capables de nous interdire de continuer à envelopper voluptueusement leurs fesses et autres organes que nous apprécions tant. Nous aurions dû valser et nous avons été tout simplement rejetés, VANGEONS-NOUS !
Tous les slips applaudirent, je les retrouvais tous dans un sac lorsque je me suis réveillé brusquement vers six heures du matin, ne sachant plus très bien où j'étais ni quelle était la part du rêve et de la réalité. Il y avait, au pied de mon lit, un monticule de slips et j'avais l'impression qu'ils me regardaient en me demandant d'agir.
Je me suis rendormi et lorsque je me suis réveillé dans la matinée alors que la maison dormait encore, tous les slips étaient éparpillés dans la pièce. Je les ai ramassés avec un peu de dégoût, certains avaient effectivement des traces brunes d'autres étaient rigides de sperme séché et par-dessus tout, une forte odeur régnait dans la pièce ; je les ai tous mis dans un sac. Dans le coin vers l'escalier, j'ai trouvé un slip, celui de mon frère. Je l'ai mis également dans mon sac.
Petit à petit la maison a commencé par reprendre vie, certains avaient bien récupéré, d'autres et c'était la majorité avaient des mines blafardes, beaucoup semblaient un peu gênés par tout ce qui s'était passé les heures précédentes alors même qu'ils ne s'en souvenaient pas vraiment. Christophe et Achille arrivèrent ensemble et il était manifeste qu'ils avaient passé la nuit à deux car ils affichaient une érection de bon aloi ce qui ne semblait pas les gêner véritablement. Parmi les derniers, mon frère arriva seul, il avait une tête à faire peur et je ne pus m'empêcher de le charrier tout en faisant mine de celui qui ne savait rien, qui n'avait rien vu ; incontestablement il était mal à l'aise, essentiellement du fait qu'il ignorait ce que je pouvais savoir.
Le café noir préparé en grande quantité eut un vif succès mais tous étaient relativement silencieux et personne ne se vanta de ce qu'il avait pu faire depuis hier soir. Je jubilais car étant pratiquement le seul à avoir toute sa tête, je ne pouvais pas m'empêcher de faire des sous-entendus et même de lancer quelques piques bien senties qui, selon le cas, faisaient rougir son destinataire. Christophe fut l'une de mes victimes préférées au point qu'il eut le courage de me dire, en me regardant droit dans les yeux :
- Oui, j'assume ce que j'ai fait avec Achille, je ne l'aurais jamais pensé mais j'ai aimé ce qu'il m'a fait découvrir. Et Antoine, je vais tout te dire mais s'il te plaît, je compte sur toi pour que cela reste entre nous. Dans une chambre, Achille m'a pénétré tout en douceur et j'ai joui comme jamais et quand ce fut mon tour d'être actif, je n'ai pas tenu longtemps tellement la sensation de sentir ma pine dans son fourreau était grandiose.
- Oh Christophe ! Ne t'inquiète pas, tu peux compter sur ma discrétion mais je peux également te dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à te voir découvrir et apprécier le sexe entre garçons. Si tu as besoin de soutien, tu peux compter sur moi.
Sur cette dernière phrase, Christophe se pencha vers moi et m'embrassa d'abord sur la joue puis plus franchement sur la bouche pendant quelques secondes : je crois que je m'étais fait un nouvel ami.
En quittant la Normandie, Antoine avait un paquet de plus, un sac en papier de chez Carrefour dans lequel il avait mis tous les slips, sales, qu'il avait récoltés. Sur le chemin du retour, François comprit que j'avais tout vu tout ce qu'il avait fait et il s'apprêtait à me donner des explications pour se justifier :
- Moi / François tu n'as pas à te justifier, tu as fait ce que tu avais envie de faire, c'est ta vie privée, tu la conduits comme tu l'entends et cela ne me regarde pas.
De retour chez nous, pendant quinze jours j'ai mis tous les matins un des slips, non lavés que j'avais emportés et j'aimais cette idée que quelqu'un, avant moi, l'avait mis, que ce bout d'étoffe s'était imprégné des sécrétions intimes de son porteur. Il n'en restait qu'un que je n'avais pas porté
"Un caleçon blanc en toile à la mode de grand-papa" venait de se glisser dans mon lit et il se complaisait à jouer d'abord avec mes testicules puis avec mon pénis, un pénis gorgé de sang qui s'excitait au contact du frottement de la toile un peu rêche. Je sentais que j'allais éjaculer, que "caleçon blanc en toile à la mode de grand-papa" avait un petit air malicieux et lorsque le sperme, le mien ou celui du dernier propriétaire gicla avec une force magique, celui-ci me dit avec un grand sourire
- "caleçon blanc en toile à la mode de grand-papa" / Merci Antoine, tu nous as vengés et du même coup redonné notre fierté.
Le matin, à mon réveil, je tenais "caleçon blanc en toile à la mode de grand-papa" serré contre ma poitrine et je me délectais des effluves qui s'en dégageaient, sans savoir de qui elles émanaient ce qui me permettait tous les rêves possibles.
Quelques mois plus tard, François se maria avec une fille aimante qui lui donnera trois beaux enfants. Le lendemain du mariage, François s'approcha de moi et me murmura à l'oreille :
- C'était bien mais cette nuit c'était encore mieux
Christophe et moi nous sommes célibataires ; nous vivons ensemble et sommes heureux, c'est toujours bien.
F i n