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La valse des slips - Version imprimable

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La valse des slips - Nostalgique - 07-03-2021

C'est vrai, je suis un peu fou de commencer un nouveau récit alors que le précédent est en cours et que je ne sais pas encore dans quelle direction je vais l'orienter ! Mais j'ai eu soudain une idée qui m'a amusé et j'ai eu envie de me faire plaisir. Je ne sais pas quel sera le rythme de publication mais voilà je me lance !


La valse des slips

C'était une ancienne maison normande, tout à fait dans le style de ces demeures patriciennes qui sont dans les mêmes familles depuis toujours, où été après été on vient passer les grandes vacances au bord de la mer, en bordure de la forêt où il fait bon faire la sieste à l'abri du soleil. On se retrouve tous, plusieurs générations ensemble, les grands-parents, parfois même les arrière-grands-parents, les oncles et les tantes, nos cousins et bien sûr les parents. Cela fait beaucoup de monde mais on se répartit le travail et, surtout, il y a du personnel pour faire le gros du travail.
La maison est vaste, il y au moins une dizaine de chambres de sorte qu'on peut, sans problèmes, loger une quinzaine de personnes. La demeure est légèrement isolée mais à proximité immédiate de la mer : il suffit de descendre un petit sentier, un peu escarpé il est vrai, pour se retrouver directement sur la plage : honnêtement, c'est vraiment un petit coin de paradis et nous aimons beaucoup nous y retrouver, surtout avec mes cousins et cousines, d'autant que durant cette période nous bénéficions d'une très grande liberté, la période des examens étant derrière nous et, comme il se doit dans notre famille, nous avons tous réussis ces tests, plus ou moins brillamment il est vrai.



Re : La valse des slips - Philou0033 - 07-03-2021

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !
Très beau début,

tu peints ainsi le décors et je m'y vois déjà descendant le sentier escarpé pour rejoindre la plage vêtu seulement d'un slip. Est-ce un slip de bain ou alors étant plus jeune un slip blanc comme ceux qu'on se refile entre frères au fur et à mesure que l'on grandi ....
Il me tarde de lire la suite et je me doute bien que ce sera du "Nostalgique" où il sera question de "Nostalgie"....

Je t'embrasse!
Philou


Re : La valse des slips - Nostalgique - 19-03-2021

Voici une nouvelle suite...


Nous étions en classe terminale, les épreuves du bac étaient derrière nous et devant nous, après les vacances, c'était l'incertitude de ce qui nous attendait. Mais, pour l'instant, il y avait la perspective inéluctable de la séparation, de la dispersion aux quatre coins de la France et même du monde pour certains : chacun avait choisi sa voie universitaire en fonction de ses goûts, de ses aptitudes, des exigences familiales et de la tradition. Cela faisait deux ans que nous avions formé un groupe soudé aussi bien pour s'entraider scolairement que pour profiter au mieux de toutes les possibilités à disposition de notre jeunesse et de nos envies. Question envies, la palette était grande : parmi la quinzaine de garçons,

- il y en avait un qui était très sérieux et qui prenait au pied de la lettre la volonté d'arriver vierge à son mariage, avec une fille bien entendu ; mais lors de nos sorties il lui arrivait régulièrement de tenir des propos très salaces, tant sur les filles que les garçons, de sorte que nous ne savions pas très bien de quel bord il était. Pour ma part, je ne l'avais jamais vu nu malgré plusieurs tentatives infructueuses !
- Trois ou quatre de mes compagnons étaient des coureurs insatiables de jupons et ils n'arrêtaient pas de nous abreuver de leurs exploits qui nous laissaient un peu dubitatifs sur la réalité de leurs prestations, sauf un que je n'aurais jamais soupçonné mais que j'avais surpris en montant dans sa chambre avec son pénis enfoncé dans la chatte d'une fille qui était en plein orgasme.
- Deux camarades n'étaient manifestement pas intéressés par les choses du sexe, tout au moins du sexe tel que nous le concevions mes amis et moi. Ils venaient séparément à nos soirées mais ne participaient pas vraiment sinon, parfois, pour donner un conseil ou émettre une suggestion très à propos, par exemple sur telles ou telles positions acrobatiques.
- Enfin, les autres, c'étaient mes meilleurs amis, même si j'appréciais tout le monde : ils étaient ouvertement gays, dans le cadre de notre groupe, il ne faut pas exagérer quand même !  Aucun n'était en couple, ils aimaient butiner, ils ne s'en privaient pas et n'étaient pas le moins du monde sectaires : leurs préférences allaient plutôt aux jeunes de leur âge mais deux d'entre eux de dédaignaient pas des partenaires plus âgés affirmant qu'un homme de soixante ans n'a évidemment plus les mêmes facilités mais que par contre il compense par une grande expérience des zones érogènes et de la manière de les stimuler : l'un de ces hommes possédait, selon notre ami, une véritable science pour repousser la jouissance de leurs jeunes partenaires jusqu'à ce que ceux-ci crient grâce : c'est alors, parait-il, un orgasme monstrueux qui s'abat sur eux et une éjaculation débordante et répétitive. Je me suis toujours promis d'assister une fois à leurs prestations et même éventuellement d'y participer…

Mais je dois admettre que depuis quelque temps, j'avais un peu pris mes distances car je trouvais que la mentalité et les intérêts de mes camarades avaient changé, leurs études n'avaient plus la priorité absolue, que les fêtes et le sexe avaient trop pris le dessus. J'aime bien m'amuser, j'aime le sexe avec des garçons pour lesquels je ressens une attirance qui ne soit pas que sexuelle et avec qui il soit possible d'avoir des conversations intéressantes. Ce type de garçons n'est peut-être pas très courant mais il se trouve que j'en connaissais deux avec qui, indépendamment l'un de l'autre, je m'entendais très bien et j'avais vraiment du plaisir à les fréquenter ; bien sûr que le sexe jouait son rôle mais ce n'était pas notre préoccupation majeure, c'était un bonus en plus.

Mais je ne voulais pas non plus rompre avec mes amis, nous avions trop de souvenirs communs et certains d'entre eux étaient même charmants, mais plus à titre individuel que lorsque nous étions tous ensemble.  Nous avions décidé d'organiser une fête, pendant plusieurs jours dans notre maison familiale en Normandie car j'étais le seul à disposer d'une maison pouvant accueillir tout notre groupe. J'avais tenté de faire valoir des objections qui ne tenaient pas vraiment la route de sorte que, finalement, je n'avais pas pu faire autrement que de promettre d'en parler avec mes parents, leur accord étant bien sûr indispensable ; secrètement j'avais espéré qu'ils refuseraient mais ils trouvèrent que c'était une très bonne manière de terminer notre scolarité. Ils y avaient mis toutefois une condition, non discutable, mon grand frère François, vingt-deux ans, devrait être présent pour nous chapeauter. Cette exigence n'était pas sans m'inquiéter car j'avais compris en discutant avec notre groupe qu'ils étaient tous prêts pour un séjour très érotique et même franchement sexuel : or je ne savais pas quelle serait la réaction de mon frère vu que c'était un sujet qu'il n'abordait jamais.

Je m'entends très bien avec François, je peux pratiquement lui dire tout ce qui me passe par la tête et plus d'une fois il a intercédé en ma faveur auprès des parents lorsque j'avais fait des bêtises. Il faisait des études assez brillantes en médecine, c'était un beau garçon et je sais qu'il a passablement de succès auprès des filles qui tournent autour de lui ; une fois, l'année de son bac il m'avait même demandé de lui servir d'alibi pour je ne sais plus quelle raison, c'est dire que nous avons entière confiance l'un envers l'autre. Curieusement, je ne me souviens pas de l'avoir jamais vu ramener une fille à la maison et lorsque je lui en avais fait la remarque, il s'était contenté d'une réponse évasive. Mais cette fois, c'est bien différent puisqu'il s'agit d'un séjour de plusieurs jours qui promet des moments que je prévois très coquins et avec des garçons dont certains ne tiennent pas à afficher leurs attirances particulières, d'autant qu'en général leurs parents ne sont pas au courant. Et quelle va être la morale de ces journées ou plutôt de ces nuits ? Les gays et les hétéros resteront ils entre eux ou auront-ils envie de se mélanger et de tenter des expériences et des sensations nouvelles ? Il y aura certainement des échanges discrets dans les chambres mais je me doute qu'il y en aura également et même surtout, dans les pièces communes afin que tout le monde puisse profiter de ces moments où éclate toute la puissance de nos jeunes corps. Et là, je ne sais vraiment pas quelle sera l'attitude de François, s'il acceptera ces exhibitions, s'il les couvrira ou si, on ne peut rien exclure, il participera à nos ébats.
Je décidais de m'en ouvrir très franchement à lui, expliquant dans les grandes lignes mais quand même avec suffisamment de détails ce qui était envisagé ; je relevais le fait qu'il y aurait des timides, des hétéros, des gays et même, on ne sait jamais certains qui se révéleraient être bi. François m'écouta très attentivement sans jamais m'interrompre, parfois il esquissa un petit sourire et à une ou deux reprises, il me sembla que ça l'amusait. Je luis fis également part de mes réticences mais il ne sembla pas y attacher une importance spéciale. Notre discussion avait lieu comme d'habitude le soir, nous étions tous les deux en pyjama et je surveillais discrètement son entre-jambe pour voir si mes descriptions lui faisaient de l'effet mais je n'observais aucune réaction.

- Tu sais, Antoine, me dit-il, je ne suis pas tombé de la dernière pluie et je sais très bien qu'avec tes amis, en tous cas certains d'entre eux, vous avez des relations assez spéciales, c'est ton problème et je ne m'en mêle pas, sois simplement prudent. Vous aviez il y a quelques jours une réunion préparatoire dans ta chambre, je te conseille à l'avenir de veiller à ce que ta porte soit bien fermée car si les parents avaient entendu ne serait-ce que la moitié ce que vous projetiez, je suis certain que vous auriez pu renoncer à tous vos projets. Mais rassure-toi, j'ai discrètement fermé ta porte et je te remercie de m'avoir exposé vos idées. Au moins je ne serai pas surpris, je pourrai me préparer à vos orgies !
Et ne t'inquiète pas, je ne jouerai pas les troubles fêtes mais j'ai dû promettre aux parents que je serai là en permanence pour éviter tout abus. Je me contenterai de veiller à ce que vous ne provoquiez aucun dégâts, à ce que vous fassiez un usage raisonnable de l'alcool et qu'il n'y ait aucune consommation de drogues, de quelque sorte que ce soit : sur ce point je serai impitoyable. Et puisque j'ai promis d'être là avec vous, je me réserve la possibilité d'entrouvrir un œil de temps à autre pour juger si la nouvelle génération est très différente de la nôtre. Donc Antoine, je ne vous briderai pas, mais toi, tu es mon frère, j'aurai malgré tout, discrètement, un œil sur toi.

J'étais rassuré, je l'embrassais avec un plaisir tout particulier et je lui glissais

- Tu sais, François, je suis heureux que tu aies compris où vont mes préférences et je pourrais t'en parler dans l'avenir plus ouvertement car, souvent, je me pose beaucoup de questions. Tu es toujours de bon conseil. Je t'aime tant François.

Ce n'est pas tous les jours que je faisais ce genre de déclaration et je vis que ses yeux étaient humides.

Il nous restait encore deux nuits à vivre dans cette maison très agréable et où nous avions vécu de très bons moments tous ensemble même si, au cours des soirées il arrivait que certains se retirent pour des périodes plus ou moins longues pendant lesquelles il arrivait que nous percevions des gémissements et, plus rarement, des cris à une ou plusieurs voix. On faisait silence pour profiter de leurs plaisirs, les entre-jambes grossissaient parfois où des mains coquines s'aventuraient et parfois se perdaient. Globalement, nous avions été sages et François n'avait jamais eu à se plaindre, et moi qui le connaît évidemment bien j'avais presque eu l'impression qu'il était, comment dire, un peu déçu, mais déçu de quoi ? je me le demandais !
Tout le monde s'était afféré pour préparer cette longue soirée où nous avions tous prévu de nous éclater, les victuailles étaient appétissantes, les boissons étaient disposées en divers endroits, ne restait plus que la question de la tenue vestimentaire et là chacun avait une opinion différente : pour les uns il convenait d'être élégants, d'autres prônaient la simplicité, certains étaient pour le déguisement. Le débat s'éternisait lorsqu'à notre surprise, Cédric, notre camarade favorable à l'arrivée vierge au mariage fit une proposition qui nous sidéra
- C'est très simple : nous venons tous en slip, en boxer et éventuellement en caleçon de toile, façon grand-papa
Grand silence



Re : La valse des slips - Philou0033 - 19-03-2021

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !

Belle suite. Nous y voilà, les explications concernant le groupe d'amis d'Antoine, leurs orientations, leurs envies, leurs traits de caractères, ... etc.
Il y a aussi cette "conversation" entre Antoine et son frère François. Le grand frère a compris et découvert qu'Antoine préférait les garçons et il n'a pas envie d'intervenir sur ce point là. François et Antoine peuvent se faire confiance ayant une entente fraternelle très saine, sans restriction.
François sait ce qu'il se passera dans la villa et précise certaines choses. Pas de drogue (il a raison) et surveillance pour qu'il n'y ait pas de dégâts. Il ajoute qu'il aura un œil protecteur pour son frère.
Quelle idée que de se retrouver tous en slip ou en boxer.

Bien entendu c'est le titre du récit: "La valse des slips". Il est plus que probable que les slips vont bien entendu valser et que tout ce petit monde sera à poil.

Il me tarde de lire la suite.
Merci pour cette belle suite.

Je t'embrasse!
Philou


Re : La valse des slips - bech - 19-03-2021

Après une intro très courte, on rentre dans le projet avec pas mal de détails.


Re : La valse des slips - KLO7514 - 19-03-2021

Houu...Ça promet de belle périodes fastes en surprises la plupart inattendues avec tous ces jeunes "loulous" imaginatifs. Un régal se prépare...


Re : La valse des slips - Nostalgique - 27-03-2021

Voici la dernière suite et donc la fin de ce récit où je me suis fait plaisir en l'écrivant.


- Cédric / Personnellement je préfère de loin le boxer car c'est nettement plus confortable mais surtout le pénis et les couilles (sic) ont plus de place et peuvent s'étaler dans toutes les positions de sorte que la vision est beaucoup plus émoustillante.

L'idée est acceptée dans les rires et à la quasi-unanimité. Je ne me suis pas vraiment prononcé car, sans en avoir l'air, je suis plutôt du genre timide mais surtout, je me dis qu'en commençant une soirée dans une tenue aussi minimaliste elle allait se terminer dans une nudité complète et alors gare aux dérives… Je regardais François mais il restait impassible de sorte que je ne savais pas ce qu'il pensait vraiment. Mais je me suis également demandé s'il allait se plier à la décision prise. Mon frère, si pudique, j'avais de la peine à l'imaginer dans cette tenue au milieu de tous ces mâles !

Vers 20h30, les deux premiers participants arrivèrent dans le vaste salon dont la double porte-fenêtre était grande ouverte sur le jardin et la piscine et ils jouaient le jeu en arrivant avec deux mini-slip de la même couleur bleu-pâle qui, s'ils ne permettaient pas de voir la forme de leur sexe, laissaient voir une impressionnante protubérance. Ils s'avançaient sans aucune gêne, on sentait qu'ils avaient l'habitude de s'exhiber. Ils allèrent directement à la piscine, enlevèrent cette modeste protection de leur intimité qui, elle, s'exhibait fièrement

- On s'excuse mais l'eau fraîche nous fera du bien et nous calmera.

Rapidement, tout le monde était autour de la piscine dans laquelle se prélassaient nos deux amis gays dont l'un faisait la planche avec un sexe presque à la verticale, comme un périscope de sous-marin. Rapidement, l'ambiance fut telle que cette joyeuse société se retrouva dans l'eau avec ou sans vêtements si l'on peut parler de vêtement lorsqu'il s'agit de slips ou même de boxers !

Je ne vais pas vous narrer le déroulement de la soirée sinon pour vous dire que ce fut chaud, très chaud même : tout un chacun se mêla avec chacun, les hétéros furent particulièrement actifs car pour eux c'était une occasion unique d'expérimenter en toute discrétion la relation avec une personne de leur sexe, sachant très bien que ce qui se déroulait dans cette maison ne sortirait pas de ses murs.
Un de mes hétéros, Christophe, était à la limite homophobe mais je voyais très bien qu'il avait envie de tenter le pas, histoire de rire bien sûr et non, me précisa-t-il, par attirance réelle pour les gays. Plus ou moins discrètement, je l'observais par moments et je le vis en train d'être invité pour une danse par un garçon, Achille, que j'appréciais beaucoup mais sans avoir eu, jusqu'à présent, la moindre relation sexuelle avec lui. Je vis Christophe rougir légèrement et discuter avec Achille mais comme il ne se levait pas ce dernier lui prit gentiment la main en le tirant vers lui. Les deux garçons, même nus, avaient une tenue exemplaire, comme un couple classique qui ne se connaît pas vraiment. Au bout d'un moment, revenant à mes deux lascars, je remarquais qu'Achille avait passé une de ses mains autour du cou de Christophe et l'autre main le tenait par le bas du dos, descendant insensiblement à la hauteur des fesses qu'on remarquait, tout le monde étant nu, bien formées avec une raie assez prononcée. Par la force des choses, les deux corps s'étaient rapprochés et je pouvais voir la queue d'Achille à demi-molle alors que celle de mon hétéro était superbement bandée, laissant apprécier un gland légèrement dégagé le prépuce s'étant en partie retiré. Cela devenait franchement intéressant, je ne les quittais plus des yeux et le spectacle devenait de plus en plus érotique mais pas encore sexuel et je reconnaissais là toute la subtilité d'Achille pour ne pas heurter trop rapidement son partenaire. Les deux sexes se frôlaient de plus en plus fréquemment, Christophe avait placé sa tête dans le creux de l'épaule de son partenaire et Achille avait maintenant ses deux mains sur les fesses qu'il massait avec une grande douceur et en même temps une volupté qui se manifestait par les soupirs que je devinais de la part de Christophe. Comme tout bon masseur, les mains tentaient une incursion dans les profondeurs séparant les deux globes, incursion qui avait tendance à se prolonger avec un léger mouvement rotatif laissant penser qu'un doigt devait, sans en avoir l'air, caresser une certaine rosette. Christophe réagissait comme n'importe quel garçon à qui on inflige ce traitement, soit en s'enfuyant ce qu'il ne fit pas, soit, et c'était évident, qu'il appréciait l'initiative.
Les deux corps masculins étaient maintenant collés l'un à l'autre, du bas-ventre en passant par la poitrine et en finissant par deux paires de lèvres scotchées laissant apparaître parfois deux langues qui avaient l'air de parfaitement s'entendre. Christophe avait les yeux fermés, on le sentait parti dans un autre monde, un monde qu'il ne connaissait pas encore vraiment mais, au clin d'œil que me fit Achille en passant près de moi, je compris que les événements allaient se précipiter : notre hétéro était mûr pour la grande expérience. Quelques moments plus tard, les deux étaient couchés sur un des matelas installés dans le salon et je pouvais admirer deux superbes bites dont les glands étaient maintenant totalement dégagés et couverts de sécrétions qui laissaient bien augurer des prochaines minutes : les doigts et les langues s'en donnaient à cœur joie pour pénétrer dans les orifices à disposition, Christophe avait perdu le contrôle de son corps, il jouissait pleinement de la situation en provoquant et en excitant son partenaire d'un soir au point que c'est Achille qui éjacula le premier, mais discrètement, suivi quelques instants plus tard par Christophe qui, lui, fut tout sauf silencieux.

Le repos du guerrier étant ce qu'il est, je regardais autour de moi pour voir ce que faisait mon frère et je m'apprêtais à monter à l'étage où je pensais qu'il s'était réfugié, écœuré par nos activités. Mais dans un recoin de l'escalier, je vis un pied qui dépassait et, curieux de nature, je m'approchais : ce que je vis me stupéfiât ! Mon frère, les deux jambes repliées sur sa poitrine, exhibait l'intégralité de son intimité avec en plus une langue qui lui pourléchait la rondelle et une voix qui ronronnait de plaisir. Jamais je n'avais vu ce que je découvrais soudain, un trou du cul dans lequel s'engouffrait une langue avide de recevoir et donner des sensations, une main étrangère à la sienne qui s'activait furieusement sur sa bite congestionnée, qui, quelques instants plus tard se contracta et laissa échapper un abondant et puissant jet de sperme.
J'étais tout à la fois fasciné devant cet entre-jambe que je découvrais poilu, devant ce sperme, le sien, celui de mon frère qui dégoulinait le long de son ventre. Mais j'étais également profondément perturbé en me disant que je voyais ce que je n'aurais jamais dû voir car c'était mon frère.

Durant toute cette soirée qui s'enfonçait dans la nuit, j'avais au fond été très sage, je me contentais de regarder, j'acceptais sans problème une caresse, une main qui saisissait mon sexe ou qui se promenait sur mes fesses mais je ne m'arrêtais pas, je continuais mon chemin. Mes amis s'étonnaient de mon attitude mais je prétextais ma responsabilité pour le bon déroulement de cette fête. En réalité, j'avais été dès le début de la préparation de cette réunion d'adieu assez réticent et son déroulement concret me donnait raison :  ce n'était plus une fête, c'était véritablement une orgie de sexe, de dévoiement, un moment où la morale avait été sciemment mise de côté pour laisser la place à la vulgarité et à l'épanchement des plus bas instincts des mâles en rut. Vers une heure du matin, peut-être même avant, je montais dans ma chambre et m'allongeais sur le lit. Quelques instants plus tard, je dormais.

À un moment donné, j'ai dû me réveiller et en arrivant au bas de l'escalier, il n'y avait plus un bruit sinon, me semblait-il, comme un léger murmure. Au fur et à mesure que j'avançais, je découvrais non sans stupeur des slips de tous genres, de toutes couleurs, la plupart encore gluants de sperme. Il me semblait qu'il y avait plus de sous-vêtements que d'invités, il y en avait véritablement partout mais la concentration était nettement plus élevée autour d'une chaise sur laquelle trônait un caleçon en toile blanche, à la mode de mon grand-père. Très discrètement, le caleçon blanc parlait à la troupe des slips

- Mes amis, vous avez été honteusement abusés, on nous avait parlé d'une soirée slip et cela nous flattait, nous nous réjouissions de mettre en évidence tous nos attraits esthétiques et artistiques, de vivre le grossissement de ce que nous devions protéger, de savoir nous retirer lorsque cela devenait nécessaire. Et qu'est-il arrivé ? En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous avons été enlevés comme de vulgaires torchons, nous avons servi à essuyer les sexes de ces messieurs, pour certains je sais qu'ils ont même été contraints de nettoyer le derrière de garçons qui n'avaient qu'une notion très limitée de la propreté qui nous est si chère. Pratiquement, aucun d'entre-nous n'a pu profiter de cette douce senteur qui émane de l'excitation des pénis, personne n'a pu bénéficier de cette progressive humidité qui envahit leurs jeunes sexes et que nos tissus savent si bien absorber pour protéger leurs vêtements. Rien, rien de tout cela, nous avons été abandonnés sur le sol comme de vieux torchons et je redoute pour vous tous le sort qui va nous être réservé à l'heure du réveil.
- Mes amis les slips, révoltons-nous, ne nous laissons pas faire sinon ce sera la disparition de notre race, avec leurs soucis de réchauffement de la planète, ils seraient même capables de nous interdire de continuer à envelopper voluptueusement leurs fesses et autres organes que nous apprécions tant. Nous aurions dû valser et nous avons été tout simplement rejetés, VANGEONS-NOUS !

Tous les slips applaudirent, je les retrouvais tous dans un sac lorsque je me suis réveillé brusquement vers six heures du matin, ne sachant plus très bien où j'étais ni quelle était la part du rêve et de la réalité. Il y avait, au pied de mon lit, un monticule de slips et j'avais l'impression qu'ils me regardaient en me demandant d'agir.
Je me suis rendormi et lorsque je me suis réveillé dans la matinée alors que la maison dormait encore, tous les slips étaient éparpillés dans la pièce. Je les ai ramassés avec un peu de dégoût, certains avaient effectivement des traces brunes d'autres étaient rigides de sperme séché et par-dessus tout, une forte odeur régnait dans la pièce ; je les ai tous mis dans un sac. Dans le coin vers l'escalier, j'ai trouvé un slip, celui de mon frère. Je l'ai mis également dans mon sac.
Petit à petit la maison a commencé par reprendre vie, certains avaient bien récupéré, d'autres et c'était la majorité avaient des mines blafardes, beaucoup semblaient un peu gênés par tout ce qui s'était passé les heures précédentes alors même qu'ils ne s'en souvenaient pas vraiment. Christophe et Achille arrivèrent ensemble et il était manifeste qu'ils avaient passé la nuit à deux car ils affichaient une érection de bon aloi ce qui ne semblait pas les gêner véritablement. Parmi les derniers, mon frère arriva seul, il avait une tête à faire peur et je ne pus m'empêcher de le charrier tout en faisant mine de celui qui ne savait rien, qui n'avait rien vu ; incontestablement il était mal à l'aise, essentiellement du fait qu'il ignorait ce que je pouvais savoir.
Le café noir préparé en grande quantité eut un vif succès mais tous étaient relativement silencieux et personne ne se vanta de ce qu'il avait pu faire depuis hier soir. Je jubilais car étant pratiquement le seul à avoir toute sa tête, je ne pouvais pas m'empêcher de faire des sous-entendus et même de lancer quelques piques bien senties qui, selon le cas, faisaient rougir son destinataire. Christophe fut l'une de mes victimes préférées au point qu'il eut le courage de me dire, en me regardant droit dans les yeux :

- Oui, j'assume ce que j'ai fait avec Achille, je ne l'aurais jamais pensé mais j'ai aimé ce qu'il m'a fait découvrir. Et Antoine, je vais tout te dire mais s'il te plaît, je compte sur toi pour que cela reste entre nous. Dans une chambre, Achille m'a pénétré tout en douceur et j'ai joui comme jamais et quand ce fut mon tour d'être actif, je n'ai pas tenu longtemps tellement la sensation de sentir ma pine dans son fourreau était grandiose.
- Oh Christophe ! Ne t'inquiète pas, tu peux compter sur ma discrétion mais je peux également te dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à te voir découvrir et apprécier le sexe entre garçons. Si tu as besoin de soutien, tu peux compter sur moi.

Sur cette dernière phrase, Christophe se pencha vers moi et m'embrassa d'abord sur la joue puis plus franchement sur la bouche pendant quelques secondes : je crois que je m'étais fait un nouvel ami.

En quittant la Normandie, Antoine avait un paquet de plus, un sac en papier de chez Carrefour dans lequel il avait mis tous les slips, sales, qu'il avait récoltés. Sur le chemin du retour, François comprit que j'avais tout vu tout ce qu'il avait fait et il s'apprêtait à me donner des explications pour se justifier :

- Moi / François tu n'as pas à te justifier, tu as fait ce que tu avais envie de faire, c'est ta vie privée, tu la conduits comme tu l'entends et cela ne me regarde pas.

De retour chez nous, pendant quinze jours j'ai mis tous les matins un des slips, non lavés que j'avais emportés et j'aimais cette idée que quelqu'un, avant moi, l'avait mis, que ce bout d'étoffe s'était imprégné des sécrétions intimes de son porteur. Il n'en restait qu'un que je n'avais pas porté
"Un caleçon blanc en toile à la mode de grand-papa" venait de se glisser dans mon lit et il se complaisait à jouer d'abord avec mes testicules puis avec mon pénis, un pénis gorgé de sang qui s'excitait au contact du frottement de la toile un peu rêche. Je sentais que j'allais éjaculer, que "caleçon blanc en toile à la mode de grand-papa" avait un petit air malicieux et lorsque le sperme, le mien ou celui du dernier propriétaire gicla avec une force magique, celui-ci me dit avec un grand sourire

- "caleçon blanc en toile à la mode de grand-papa" / Merci Antoine, tu nous as vengés et du même coup redonné notre fierté.

Le matin, à mon réveil, je tenais "caleçon blanc en toile à la mode de grand-papa" serré contre ma poitrine et je me délectais des effluves qui s'en dégageaient, sans savoir de qui elles émanaient ce qui me permettait tous les rêves possibles.

Quelques mois plus tard, François se maria avec une fille aimante qui lui donnera trois beaux enfants. Le lendemain du mariage, François s'approcha de moi et me murmura à l'oreille :

- C'était bien mais cette nuit c'était encore mieux

Christophe et moi nous sommes célibataires ; nous vivons ensemble et sommes heureux, c'est toujours bien.

F i n



Re : La valse des slips - KLO7514 - 29-03-2021

Cette fin d'histoire avec les slips bavards est fort drôle et plutôt inattendue. Et Antoine est un garçon au grand cœur qui a pitié de ces humbles mais fiers sous-vêtements très injustement relégués à des tâches bien au-dessous de la noblesse de leurs usages. Quels goujats, ces garçons dénaturés! Oser traiter ainsi leurs compagnons fidèles qui, en principe, leur collent à la peau toute la journée durant et amortissent parfois les séances «d'asseoyage» si je peux me permettre ce néologisme protecteur "pénissien"! Big Grin Big Grin


Re : La valse des slips - Philou0033 - 29-03-2021

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !

Merci pour cette suite et cette fin.
Superbe cette discussion entre les slips. J'ai bien souri et apprécié ce trait d'humour.
Très belle fin.
Certains se sont découverts et ont pris conscience de leur véritable orientation.
Laissons les slips encre rêver de tenir les garçons au chaud, moulant les deux fesses et laissant leur appendice et les deux valseuses se blottir dans leur écrin.

Merci pour cette historiette.

Je t'embrasse!
Philou


Re : La valse des slips - Nostalgique - 15-05-2021

Lorsque j'avais écrit ce récit, je m'étais beaucoup amusé, j'avais malgré tout que le titre LA  VALSE DES SLIPS était un peu farfelu et j'avais failli le changer. Heureusement que je n'en ai rien fait car,  ce weekend à Lausanne, il y a une FETE des slips, en faveur des organisations LGBT. Mon titre n'était donc pas si stupide !!
Nostalgique


Re : Re : La valse des slips - Lange128 - 15-05-2021

(15-05-2021, 05:06 PM)Nostalgique link a écrit :Lorsque j'avais écrit ce récit, je m'étais beaucoup amusé, j'avais malgré tout que le titre LA  VALSE DES SLIPS était un peu farfelu et j'avais failli le changer. Heureusement que je n'en ai rien fait car,  ce weekend à Lausanne, il y a une FETE des slips, en faveur des organisations LGBT. Mon titre n'était donc pas si stupide !!
Nostalgique

Si j’avais su… j’aurais passé le week-end dans ma ville natale. Ce n’est pas tout à fait exact, j’avais déjà entendu parler de cette fête, mais je craignais que la majorité des productions fussent hétérosexuelles et que cela ne m’intéressât pas vraiment (j'aime bien le subjonctif imparfait, et vous ?).

J’attends donc la fête du jockstrap ou celle du fundoshi puisque j’en parle dans mon récit.