21-03-2021, 11:43 AM
Sortant de la voiture, les bruits de circulation se révélèrent très lointains, presque absents. Enfin un peu de nature, le chant des oiseaux, le bourdonnement des insectes, bien plus faible dans ces températures qui n’étaient nettement plus estivales.
Me donnant le bras, il me guida vers le perron et y saisit un lourd battoir en forme de tête de lion avec lequel il frappa quatre coups puissants. Une femme entre deux âges et trop maquillée à mon goût nous ouvrit.
- Damien ! Quel plaisir ! Enfin tu te joins à nous ! Et je suppose que c’est ta protégée, Angélique.
- Bonjour madame.
- Et polie avec ça. Mais entrez donc, il fait froid dehors !
Elle s’effaça pour nous laisser entrer. L’intérieur était couvert de moulures, de peintures, vases, on se serait crû dans l’un de ces châteaux qui se remplissent de touristes tous les étés, quand les pierres apportent un peu de fraîcheur. Il faisait chaud à l’intérieur, bien chaud, plus chaud même que chez Damien.
- Vous pouvez vous débarrasser ici, rejoignez-nous ensuite.
Elle partit, nous laissant seuls dans l’entrée à côté d’un imposant porte-manteaux qui était déjà bien chargé. Damien se tourna vers moi.
- Tu peux encore faire marche arrière si tu veux… sinon il va falloir retirer ton manteau et mettre ton collier et ta laisse.
Je ne vous mentirai pas, j’avais envie de fuir. Mais je me serais vraiment sentie bête de reculer à la dernière minute. C’est ce sentiment qui nous fait faire des bêtises, ce besoin de garder la face, même si l’on sait que ce qu’on va faire sera stupide.
En guise de réponse, je retirai donc mon manteau ; suivant le regard de Damien je me défis également de mes bottines et de mes chaussures, et je le laissai ajuster mon collier autour de mon cou et y attacher la laisse. La parquet était vitrifié et chaud. D’ailleurs, si peu vêtue, je n’avais pas du tout froid. Je suivi Damien, guidée par la laisse, et fis mon entrée dans une pièce où 3 hommes confortablement installés dans de larges fauteuils discutaient, un verre d’alcool à la main. A leurs pieds, assises sur de larges coussins, se trouvaient 4 jeunes femmes tout aussi nues que moi et portant elles aussi collier et laisse. Tous se tournèrent vers nous à notre entrée. Je suivis Damien, tentant de faire bonne figure tout en me demandant si c’était l’attitude à adopter. Il s’assit dans le dernier fauteuil laissé libre et je pris place sur le coussin posé à terre à ses côtés.
La discussion des hommes était inintéressante, je n’y fis pas attention bien longtemps. Les femmes semblaient s’ennuyer plus qu’être gênées. Elles attendaient patiemment. Visiblement ce rituel était là pour flatter l’ego des messieurs. Il y avait eu une certaine excitation quand Charles était venu, mais là c’était clairement différent. Heureusement les hommes assez vite décidèrent qu’il était temps de parler de choses « sérieuses », et qu’il nous fallait donc les laisser seuls. Nous partîmes toutes les cinq, guidées par la maîtresse de maison vers une autre pièce qui ressemblait à une sorte de salon oriental meublé de larges coussins où nous attendait du thé et des pâtisseries. Je n’avais toujours pas déjeuner et j’avais vraiment faim. Autant dire que je ne me privai pas. La porte se referma, nous laissant seules. Les autres se détendirent, se laissant aller dans les fauteuils. Toutes se connaissaient déjà, et c’est Justine, une blonde aux yeux gris-bleus, qui se chargea de faire les présentations.
Justine était l’aînée avec ses 26 ans. Elle accompagnait un homme du nom de Philippe qui travaillait dans une banque. L’homme était assez pathétique et avait besoin d’elle pour se rassurer, mais elle semblait plutôt mener la barque en lui laissant croire qu’il était le maître du jeu.
Cassandre, une brune très fine et plutôt plate, avait un an de plus que moi. Elle s’était retrouvée à la rue après la rupture d’avec son copain pour qui elle avait claqué la porte de sa famille. Trop fière pour revenir, elle avait trouvé son « maître », Alexandre, sur un site pour sugar daddy. C’était clairement une relation intéressée de la part des deux et les choses avaient été établies assez vite, mais elle sentait qu’il tombait amoureux d’elle et elle commençait à en jouer.
Marie et Emelyne étaient châtain aux yeux noisette. La nature était parfois injuste : elles avaient une poitrine presque aussi belle que la mienne, mais sans les autres rondeurs. Il s’agissait de deux sœurs de respectivement 18 et 16 ans qui appartenaient à un homme nommé Guillaume. Il s’agissait d’une obscure histoire de dette de jeu contractée par leur père dans laquelle je ne désirai pas m’avancer plus que ça. Contrairement à mon a priori, c’était plutôt l’aînée qui le vivait le plus mal : Emelyne semblait en avoir pris son parti.
Je ne retins rien de très précis de cette conversation sinon que ce genre de réunion était mensuelle, qu’il ne s’y passait jamais rien à part des palabres sans fin et très « chiantes » (dixit Cassandre) au point qu’elles en auraient même préféré une partie fine (dixit Cassandre).
Pour moi qui pensais avoir un moment intense, j’étais franchement déçue. Les hommes m’avaient à peine regardée, nous ne servions que de faire valoir. Au moins le thé était-il bon, les pâtisseries délicieuses, et j’ai pu échanger avec des filles très sympas. Nous nous échangeâmes nos numéros de téléphone (à l’ancienne : par cœur… et ça marche!) et nous fîmes la promesse de rester en contact plus que juste pendant ces après-midi de dimanche.
Je fus soulagée quand Damien vint me chercher pour partir. Il faisait déjà nuit, je n’avais rien de très spécial à lui dire et le voyage se fit dans le silence. Je fus surprise de voir qu’il prit un chemin de terre, l’éloignant de la route, et y gara la voiture dans l’obscurité des sous-bois. Il défit sa ceinture, se tourna vers moi et m’embrassa. Ça au moins c’était franchement mieux, j’étais toujours déçue de ma journée, mais il y avait un peu de bonheur au bout. Il vint glisser la main sous mon manteau pour me saisir le sein, jouer avec et commencer à agacer mon téton. Je réagis au quart de tour !
- Je suis désolé Louise, ça a été long ?
- Affreusement long.
Me donnant le bras, il me guida vers le perron et y saisit un lourd battoir en forme de tête de lion avec lequel il frappa quatre coups puissants. Une femme entre deux âges et trop maquillée à mon goût nous ouvrit.
- Damien ! Quel plaisir ! Enfin tu te joins à nous ! Et je suppose que c’est ta protégée, Angélique.
- Bonjour madame.
- Et polie avec ça. Mais entrez donc, il fait froid dehors !
Elle s’effaça pour nous laisser entrer. L’intérieur était couvert de moulures, de peintures, vases, on se serait crû dans l’un de ces châteaux qui se remplissent de touristes tous les étés, quand les pierres apportent un peu de fraîcheur. Il faisait chaud à l’intérieur, bien chaud, plus chaud même que chez Damien.
- Vous pouvez vous débarrasser ici, rejoignez-nous ensuite.
Elle partit, nous laissant seuls dans l’entrée à côté d’un imposant porte-manteaux qui était déjà bien chargé. Damien se tourna vers moi.
- Tu peux encore faire marche arrière si tu veux… sinon il va falloir retirer ton manteau et mettre ton collier et ta laisse.
Je ne vous mentirai pas, j’avais envie de fuir. Mais je me serais vraiment sentie bête de reculer à la dernière minute. C’est ce sentiment qui nous fait faire des bêtises, ce besoin de garder la face, même si l’on sait que ce qu’on va faire sera stupide.
En guise de réponse, je retirai donc mon manteau ; suivant le regard de Damien je me défis également de mes bottines et de mes chaussures, et je le laissai ajuster mon collier autour de mon cou et y attacher la laisse. La parquet était vitrifié et chaud. D’ailleurs, si peu vêtue, je n’avais pas du tout froid. Je suivi Damien, guidée par la laisse, et fis mon entrée dans une pièce où 3 hommes confortablement installés dans de larges fauteuils discutaient, un verre d’alcool à la main. A leurs pieds, assises sur de larges coussins, se trouvaient 4 jeunes femmes tout aussi nues que moi et portant elles aussi collier et laisse. Tous se tournèrent vers nous à notre entrée. Je suivis Damien, tentant de faire bonne figure tout en me demandant si c’était l’attitude à adopter. Il s’assit dans le dernier fauteuil laissé libre et je pris place sur le coussin posé à terre à ses côtés.
La discussion des hommes était inintéressante, je n’y fis pas attention bien longtemps. Les femmes semblaient s’ennuyer plus qu’être gênées. Elles attendaient patiemment. Visiblement ce rituel était là pour flatter l’ego des messieurs. Il y avait eu une certaine excitation quand Charles était venu, mais là c’était clairement différent. Heureusement les hommes assez vite décidèrent qu’il était temps de parler de choses « sérieuses », et qu’il nous fallait donc les laisser seuls. Nous partîmes toutes les cinq, guidées par la maîtresse de maison vers une autre pièce qui ressemblait à une sorte de salon oriental meublé de larges coussins où nous attendait du thé et des pâtisseries. Je n’avais toujours pas déjeuner et j’avais vraiment faim. Autant dire que je ne me privai pas. La porte se referma, nous laissant seules. Les autres se détendirent, se laissant aller dans les fauteuils. Toutes se connaissaient déjà, et c’est Justine, une blonde aux yeux gris-bleus, qui se chargea de faire les présentations.
Justine était l’aînée avec ses 26 ans. Elle accompagnait un homme du nom de Philippe qui travaillait dans une banque. L’homme était assez pathétique et avait besoin d’elle pour se rassurer, mais elle semblait plutôt mener la barque en lui laissant croire qu’il était le maître du jeu.
Cassandre, une brune très fine et plutôt plate, avait un an de plus que moi. Elle s’était retrouvée à la rue après la rupture d’avec son copain pour qui elle avait claqué la porte de sa famille. Trop fière pour revenir, elle avait trouvé son « maître », Alexandre, sur un site pour sugar daddy. C’était clairement une relation intéressée de la part des deux et les choses avaient été établies assez vite, mais elle sentait qu’il tombait amoureux d’elle et elle commençait à en jouer.
Marie et Emelyne étaient châtain aux yeux noisette. La nature était parfois injuste : elles avaient une poitrine presque aussi belle que la mienne, mais sans les autres rondeurs. Il s’agissait de deux sœurs de respectivement 18 et 16 ans qui appartenaient à un homme nommé Guillaume. Il s’agissait d’une obscure histoire de dette de jeu contractée par leur père dans laquelle je ne désirai pas m’avancer plus que ça. Contrairement à mon a priori, c’était plutôt l’aînée qui le vivait le plus mal : Emelyne semblait en avoir pris son parti.
Je ne retins rien de très précis de cette conversation sinon que ce genre de réunion était mensuelle, qu’il ne s’y passait jamais rien à part des palabres sans fin et très « chiantes » (dixit Cassandre) au point qu’elles en auraient même préféré une partie fine (dixit Cassandre).
Pour moi qui pensais avoir un moment intense, j’étais franchement déçue. Les hommes m’avaient à peine regardée, nous ne servions que de faire valoir. Au moins le thé était-il bon, les pâtisseries délicieuses, et j’ai pu échanger avec des filles très sympas. Nous nous échangeâmes nos numéros de téléphone (à l’ancienne : par cœur… et ça marche!) et nous fîmes la promesse de rester en contact plus que juste pendant ces après-midi de dimanche.
Je fus soulagée quand Damien vint me chercher pour partir. Il faisait déjà nuit, je n’avais rien de très spécial à lui dire et le voyage se fit dans le silence. Je fus surprise de voir qu’il prit un chemin de terre, l’éloignant de la route, et y gara la voiture dans l’obscurité des sous-bois. Il défit sa ceinture, se tourna vers moi et m’embrassa. Ça au moins c’était franchement mieux, j’étais toujours déçue de ma journée, mais il y avait un peu de bonheur au bout. Il vint glisser la main sous mon manteau pour me saisir le sein, jouer avec et commencer à agacer mon téton. Je réagis au quart de tour !
- Je suis désolé Louise, ça a été long ?
- Affreusement long.