21-03-2021, 11:42 AM
Nous nous embrassâmes. Saoirse était l’une de mes plus anciennes amies. Après le départ pour Paris, je devais bien admettre que je n’avais pas donné beaucoup de nouvelles. J’avais toujours admiré ses longs cheveux d’un noir corbeau aux légers reflets bleutés. Ajoutez à ça des yeux d’un bleu profond et elle avait de quoi faire craquer tous les garçons. Hélas pour eux, elle était aussi libre que le supposait son nom.
- J’aurais besoin de tes services.
- T’es sûre ? Je suis que stagiaire, tu ne veux pas plutôt que ce soit Fabienne ?
- Tu rigoles ! Il va bien falloir que tu te fasses la main, non ? Et puis si tu te loupes, je sais que ce ne sera pas exprès.
- T’es vraiment une amie.
Bon… J’aurais sans doute du vous dire que ce fut un incroyable moment de partage de souvenirs, d’émotions… mais en réalité je la traitais peu après de fille de pute et d’aller se faire sauter par un bouc. Je suis assez douillette, donc j’ai tendance à mal supporter les arrachages de bandes de cire. Nous nous connaissions bien, elle ne m’en tint pas rigueur plus de quelques jours. Elle eût au moins le geste commercial de m’offrir un pot de gel hydratant et anesthésiant léger. Sans lui je pense que j’aurais tué quelqu’un ou quelque chose. Je bénis une fois encore les goûts de Damien. Si elle avait du s’occuper également de mon maillot je crois que j’aurais RÉELLEMENT tué quelqu’un. Elle, probablement.
Le reste du week-end passa trop vite. L’heure du train arriva bien vite. Cette fois j’eus droit aux pleurs et aux câlins trop vite finis. Le train me ramenai dans la grisaille parisienne, pas celle vivifiante que je quittai. La traversée de Paris fut pourtant plutôt joyeuse : j’avançai d’un pas guilleret vers l’appartement de Damien. Après quatre jours d’abstinence, j’avais hâte de remettre le couvert ! J’entrai dans l’appartement, allai déposer dans ma chambre mon sac à dos lourd de bien de nouvelles affaires, puis parti à sa recherche. Il n’était pas encore rentré.
« Je suis à l’appartement. »
« Parfait, je suis sur le point d’arriver. Je voudrais te proposer quelque chose... »
« Quelque chose ? A quoi penses-tu ? »
« C’est à toi de voir. Si tu veux quelque chose de doux et de calme, fais-toi un thé attends mon retour. Si tu te sens d’humeur coquine et que tu veux quelque chose de plus pervers, le collier et la laisse son dans le tiroir supérieur gauche de la commode de ma chambre. Mets-les et rien qu’eux, et attends-moi à genoux dans l’entrée. »
Ce message éveilla ma curiosité. J’avais envie, ça c’était sûr. Je pouvais choisir pour le calme, qui me faisait très envie, mais cette idée de perversion avait quelque chose d’inconnu, d’interdit, qui m’attirait comme la flamme attire le papillon. Alors que j’hésitais les mots de Damien me revinrent : il me suffisait de dire stop. Les mots de Loïc aussi : il y avait toujours plus d’une solution.
Je décidai donc de tenter le coup. Je me déshabillai, toute émoustillée, mis le collier et attachai la laisse, et je m’agenouillai sur le tapis épais de l’entrée à m’attendre bien sagement.
CHAPITRE 12: Vie de château
Je n’eus pas à attendre bien longtemps ; Damien arriva quelques minutes plus tard. Il sourit dès qu’il me vit et vint me donner la main pour me faire me relever afin de m’embrasser. Un baiser tout simple, tout doux, sur les lèvres : j’adore les baisers !
- Voici ce que je te propose : nous allons sortir, et tu vas rencontrer d’autres couples comme nous.
Il dut percevoir un lueur d’appréhension sur mon visage parce qu’il me rassura tout de suite.
- Ne t’en fais pas : il s’agit d’un cercle restreint et rien ne sortira : ni photo ni rien du genre. Et puis si jamais tu ne te sens pas à l’aise, tu me le dis et on part, je ne t’en voudrai pas.
- Bon, d’accord.
Je n’étais vraiment pas sûre de moi, mais j’avais envie de lui faire confiance. Jusqu’ici tout ce qu’il m’avait fait découvrir avait été vraiment sympa et puis je devais bien admettre que j’avais envie de lui faire plaisir à lui. Je m’attachais de plus en plus à Damien. On sentait chez lui ce fantasme dans la domination, mais pas comme une sorte de névrose ou de besoin compulsif. Il fallait aussi bien dire que cette soumission assez soft m’excitait aussi.
Je ne me voyais pour autant pas sortir dans la rue comme ça. Une fois encore il précéda ma question en se tournant vers le placard du vestibule et en en sortant un long manteau d’hiver noir et une paire de bottines de la même teinte qui étaient parfaitement à mon goût.
- C’est un cadeau, tu pourras les garder. Je me suis basé sur tes chaussures, donc normalement elles sont à ta taille. Tu peux aller chercher une paire de chaussettes, mais rien d’autre, ok ?
J’acquiesçai de la tête et filai vers ma chambre chercher ce qui me manquai. Les bottines enfilées, je fermai le manteau. Il était chaud, je n’allai pas avoir besoin de porter autre chose. La doublure de soie noire glissai contre ma peau comme une caresse. Malgré ce nouveau sentiment de nudité intense, la sensation était plutôt agréable. Un coup d’œil dans le miroir me rassura : je ne donnais pas du tout l’impression d’être nue ainsi. En fait c’était assez élégant pour ne pas éveiller les soupçons. Seul jurai vraiment le collier, mais il s’en rendit compte et me le fit retirer pour le glisser dans une poche de son propre manteau. Je pris son bras et nous partîmes dans la rue en direction de sa voiture garée non loin. Je ne jurai pas dans ce quartier chic, nous avions même tout l’air d’un couple assez classique.
J’eus une hésitation au moment d’entrer dans la berline : elle était si différente de la 205 de mes parents ! L’intérieur était confortable, bien isolé de l’extérieur, ont était comme dans un cocon, coupés du monde extérieur. Niveau conduite aussi, il y avait un monde entre Damien et Loïc. Il avançait prudemment dans les rues de Paris, de façon fluide et calme. J’aurais pu m’y endormir. Nous passâmes le périphérique et nous éloignâmes de la capitale. Je ne saurais dire vers où exactement, mais nous rejoignîmes bientôt une zone alternant champs, prairies et bois. Il me dirigea vers une très belle demeure, un petit château niché dans un écrin de verdure boisé loin du monde.
- J’aurais besoin de tes services.
- T’es sûre ? Je suis que stagiaire, tu ne veux pas plutôt que ce soit Fabienne ?
- Tu rigoles ! Il va bien falloir que tu te fasses la main, non ? Et puis si tu te loupes, je sais que ce ne sera pas exprès.
- T’es vraiment une amie.
Bon… J’aurais sans doute du vous dire que ce fut un incroyable moment de partage de souvenirs, d’émotions… mais en réalité je la traitais peu après de fille de pute et d’aller se faire sauter par un bouc. Je suis assez douillette, donc j’ai tendance à mal supporter les arrachages de bandes de cire. Nous nous connaissions bien, elle ne m’en tint pas rigueur plus de quelques jours. Elle eût au moins le geste commercial de m’offrir un pot de gel hydratant et anesthésiant léger. Sans lui je pense que j’aurais tué quelqu’un ou quelque chose. Je bénis une fois encore les goûts de Damien. Si elle avait du s’occuper également de mon maillot je crois que j’aurais RÉELLEMENT tué quelqu’un. Elle, probablement.
Le reste du week-end passa trop vite. L’heure du train arriva bien vite. Cette fois j’eus droit aux pleurs et aux câlins trop vite finis. Le train me ramenai dans la grisaille parisienne, pas celle vivifiante que je quittai. La traversée de Paris fut pourtant plutôt joyeuse : j’avançai d’un pas guilleret vers l’appartement de Damien. Après quatre jours d’abstinence, j’avais hâte de remettre le couvert ! J’entrai dans l’appartement, allai déposer dans ma chambre mon sac à dos lourd de bien de nouvelles affaires, puis parti à sa recherche. Il n’était pas encore rentré.
« Je suis à l’appartement. »
« Parfait, je suis sur le point d’arriver. Je voudrais te proposer quelque chose... »
« Quelque chose ? A quoi penses-tu ? »
« C’est à toi de voir. Si tu veux quelque chose de doux et de calme, fais-toi un thé attends mon retour. Si tu te sens d’humeur coquine et que tu veux quelque chose de plus pervers, le collier et la laisse son dans le tiroir supérieur gauche de la commode de ma chambre. Mets-les et rien qu’eux, et attends-moi à genoux dans l’entrée. »
Ce message éveilla ma curiosité. J’avais envie, ça c’était sûr. Je pouvais choisir pour le calme, qui me faisait très envie, mais cette idée de perversion avait quelque chose d’inconnu, d’interdit, qui m’attirait comme la flamme attire le papillon. Alors que j’hésitais les mots de Damien me revinrent : il me suffisait de dire stop. Les mots de Loïc aussi : il y avait toujours plus d’une solution.
Je décidai donc de tenter le coup. Je me déshabillai, toute émoustillée, mis le collier et attachai la laisse, et je m’agenouillai sur le tapis épais de l’entrée à m’attendre bien sagement.
CHAPITRE 12: Vie de château
Je n’eus pas à attendre bien longtemps ; Damien arriva quelques minutes plus tard. Il sourit dès qu’il me vit et vint me donner la main pour me faire me relever afin de m’embrasser. Un baiser tout simple, tout doux, sur les lèvres : j’adore les baisers !
- Voici ce que je te propose : nous allons sortir, et tu vas rencontrer d’autres couples comme nous.
Il dut percevoir un lueur d’appréhension sur mon visage parce qu’il me rassura tout de suite.
- Ne t’en fais pas : il s’agit d’un cercle restreint et rien ne sortira : ni photo ni rien du genre. Et puis si jamais tu ne te sens pas à l’aise, tu me le dis et on part, je ne t’en voudrai pas.
- Bon, d’accord.
Je n’étais vraiment pas sûre de moi, mais j’avais envie de lui faire confiance. Jusqu’ici tout ce qu’il m’avait fait découvrir avait été vraiment sympa et puis je devais bien admettre que j’avais envie de lui faire plaisir à lui. Je m’attachais de plus en plus à Damien. On sentait chez lui ce fantasme dans la domination, mais pas comme une sorte de névrose ou de besoin compulsif. Il fallait aussi bien dire que cette soumission assez soft m’excitait aussi.
Je ne me voyais pour autant pas sortir dans la rue comme ça. Une fois encore il précéda ma question en se tournant vers le placard du vestibule et en en sortant un long manteau d’hiver noir et une paire de bottines de la même teinte qui étaient parfaitement à mon goût.
- C’est un cadeau, tu pourras les garder. Je me suis basé sur tes chaussures, donc normalement elles sont à ta taille. Tu peux aller chercher une paire de chaussettes, mais rien d’autre, ok ?
J’acquiesçai de la tête et filai vers ma chambre chercher ce qui me manquai. Les bottines enfilées, je fermai le manteau. Il était chaud, je n’allai pas avoir besoin de porter autre chose. La doublure de soie noire glissai contre ma peau comme une caresse. Malgré ce nouveau sentiment de nudité intense, la sensation était plutôt agréable. Un coup d’œil dans le miroir me rassura : je ne donnais pas du tout l’impression d’être nue ainsi. En fait c’était assez élégant pour ne pas éveiller les soupçons. Seul jurai vraiment le collier, mais il s’en rendit compte et me le fit retirer pour le glisser dans une poche de son propre manteau. Je pris son bras et nous partîmes dans la rue en direction de sa voiture garée non loin. Je ne jurai pas dans ce quartier chic, nous avions même tout l’air d’un couple assez classique.
J’eus une hésitation au moment d’entrer dans la berline : elle était si différente de la 205 de mes parents ! L’intérieur était confortable, bien isolé de l’extérieur, ont était comme dans un cocon, coupés du monde extérieur. Niveau conduite aussi, il y avait un monde entre Damien et Loïc. Il avançait prudemment dans les rues de Paris, de façon fluide et calme. J’aurais pu m’y endormir. Nous passâmes le périphérique et nous éloignâmes de la capitale. Je ne saurais dire vers où exactement, mais nous rejoignîmes bientôt une zone alternant champs, prairies et bois. Il me dirigea vers une très belle demeure, un petit château niché dans un écrin de verdure boisé loin du monde.