20-03-2021, 05:30 PM
Chapitre 2.
Congé de Carnaval.
Nous approchions des congés de Carnaval. J’avais hâte d’y être. Nous étions invités Benoît et moi par les parents de Marie à passer trois jours avec eux ainsi que Marie et Isabelle. Benoît lui aussi était heureux de cette invitation, il savait ce que les deux représentaient pour moi et de plus il appréciait leur compagnie. Nous étions tous les quatre sur la même longueur d’onde.
Enfin il était grand temps, dans deux jours nous allions être en congé de carnaval. Le jeudi, c’était école et ce jour là nous avions reçu les dernières informations concernant les classes de neige. Nous partions une dizaine de jours dans les alpes suisses, juste après la semaine de congés. Tout était pratiquement prêt, les vêtements, le combi pour le faire du ski, etc.
J’avais hâte d’être chez Marie et ensuite nous allions au ski.
Enfin le vendredi à 16 heures 30, la fin des cours et congé une semaine. J’étais heureux d’arrivé au week-end et bien entendu nous devions aller chez Marie durant trois jours. Benoît devait venir ce soir à la maison pour y loger. C’est Yves qui allait le conduire.
Ding – dong, la sonnerie de la maison. J’étais allé ouvrir car Benoît devait arriver. En effet c’était mon amour. Il avait son sac pour le séjour. Je l’avais embrassé sur la bouche avant de saluer Yves, en lui donnant une bise. Il fait de même. Yves demanda à Ben s’il avait bien toutes ses affaires et s’il avait ses papiers d’identité. Ben avait bien regardé, il avait tout avec lui. Yves avait quitté la maison après avoir discuté avec papa et maman. Nous, Ben et moi, nous étions montés dans ma chambre.
Enfin seuls. J’avais pris Ben par la main et je l’avais conduit vers mon lit. Nous nous étions couchés et nous avions entrepris de nous embrasser fougueusement. Cela faisait une semaine que nous ne nous étions plus vus. Nos langues se cherchaient, elles dansaient entre elles et nous faisaient une sarabande. Avec mes doigts je défaisais la chemise de Ben et la lui enlevais. Ben fit la même chose avec ma chemise. Ensuite je m’étais attaqué à la ceinture de son pantalon et à la tirette de la braguette. Mon amour fit de même avec mon pantalon. J’avais ôté les chaussettes de mon ami et ensuite je lui avais baissé le slip. Son sexe était déjà bien dressé et avait claqué sur son bas ventre. Benoît avait également ôté mon slip. Nous étions nus, heureux d’être ensemble et nos bouches s’étaient encore retrouvée. Puis ma langue s’était attaquée à son cou, elle léchait le lobe de son oreille, elle redescendait vers ses tétons pour arriver à hauteur du nombril. Puis ma langue arriva au sommet du phallus de Ben. Son gland était en partie découvert. Avec ma langue j’avais entrepris de le décalotter. Puis Ben avait virevolté sur le lit. Il s’était placé de façon a pouvoir lui aussi gouter à mon phallus. Nous voilà occupé à nous sucer l’un l’autre. Le gland de Ben était déjà bien humide. Ma bouche s’ouvrait alors pour carrément engloutir l’objet de mon désir. J’effectuais des variations de pressions avec mes lèvres pour donner des sensations à mon amant.
Ce brave Ben calquait ses mouvements sur les miens. Il avait pris de l’assurance, il voulait me donner lui aussi du plaisir. Nous commencions à gémir chacun, d’abord en sourdine et puis de plus en plus fort. J’avais peur de signaler au reste de la famille ce que nous faisions dans ma chambre. Mais je pense que mes parents ainsi que ma sœur et mon frère n’étaient dupes.
La tension était au maximum, nos corps étaient en harmonie, nos cœurs battaient à l’unisson, nos sensations étaient décuplées. Cette fellation pratiquée par Ben était divine et j’attendais ce moment depuis déjà quelques jours et je n,’étais pas déçu, que du contraire.
Ben de son côté semblait lui aussi apprécier mon ardeur à lui donner beaucoup de sensations. Nos corps exultaient, nos âmes elles aussi étaient au septième ciel. Nous nous étions pratiquement cabrés au même moment et dans un râle commun nous avions joui. Ben avait laissé partir cinq à six jets de sperme au fond de ma gorge, j’en avais avalé une partie. Moi-même j’avais laissé partir six jets de semence au fond de la gorge de Ben.
Une fois remis de nos émotions, nous nous étions embrassés et nous avions partagé nos spermes, nos langues se délectaient de ce jus de vie. Puis quand l’émotion avait fait place à la détente, nous nous sommes couchés côte à côte, heureux mais fatigué.
Après une demi-heure, nous étions allés prendre une bonne douche bien méritée. En sortant de la salle de bain, nus, nous avions croisé Anne qui se dirigeait vers sa chambre. Elle nous avait dit :
An : « Alors les amoureux, la vie est belle !
Moi : Oh oui ma sœurette, la vie est belle !
An : Je m’en doute mes loulous, après ce que j’ai entendu !
Ben : Oh désolé, mais tu sais ça fait une semaine que, enfin tu vois !
An : Ne t’inquiète pas Ben, je suis très contente pour vous deux. Allez vous habiller car on va manger dans dix minutes."
Le lendemain matin papa m’avait demandé si j’avais tout avec moi ainsi que mes papiers d’identité. Après vérifications, j’avais toutes mes affaires avec moi. J’avais pris également un appareil photo ainsi qu’un second film au cas où.
Papa nous avait déposés chez Marie. Nous avions pris nos sacs et nous avions été accueillis par Henriette, la maman de Marie. Papa lui avait fait la bise en lui disant encore merci et que nous avions toutes nos affaires.
Personnellement je me demandais pourquoi papa voulait savoir si nous avions notre carte d’identité etc. Enfin c’était une histoire de « grand » comme j’entendais souvent dire ; donc il ne fallait pas essayé de savoir.
Marie nous attendait avec un large sourire. Isabelle était déjà là elle aussi. Nous nous sommes tous fait la bise. Papa ayant repris le chemin de la maison, j’allais être avec Ben, être l’invité des parents de ma très chère amie et confidente Marie.
Henriette nous demanda d’aller au salon. Nous nous étions assis dans les fauteuils. René entra dans la pièce, nous nous étions levés pour lui dire bonjour en nous faisant la bise. Une fois revenu à notre place, René pris la parole sous le regard amusé d’Henriette et de Marie. Isabelle semblait quant à elle étonnée.
Ren : « Bon, bienvenue pour trois jours chez nous, enfin, chez nous, c’est un grand mot. En fait Henriette et moi-même nous avions envie de faire plaisir à Marie pour les congés de carnaval et pour ce faire Marie nous avait demandé de vous inviter tous les trois, Isabelle, Phil et Benoît pour passer trois jours avec elle et nous.
Mar : Merci papa pour ce cadeau. Merci à vous trois, vous ne savez pas combien vous êtes importants à mes yeux. Alors, voilà, c’est une surprise pour moi et pour vous aussi. Maman, tu veux bien leur dire ce que nous allons faire !
Hen : Alors mes enfants, nous allons passer deux jours au carnaval de Venise !
Ben, Isa et Moi : Ouah, ouah ! »
Nous avions les yeux pleins d’étoiles, nous avions un sourire qui illuminait nos visages. Quelle surprise. Nous étions sous le choc de cette annonce. Nous étions ébahis, nous avions perdu la parole.
Je m’étais levé et j’avais été embrassé Henriette et René, des larmes de bonheur coulaient sur mes joues. Ben m’avait suivi, lui aussi très affecté par cette très belle invitation. Isabelle s’était blottie dans les bras de Marie avant d’aller chez les parents de son amie. J’étais aussi allé faire un énorme câlin à ma chère Marie. Du revers de sa main elle avait séché les larmes sur mes joues.
Ben et moi nous étions sur un nuage. Nous n’en revenions pas. Mais quelle affaire, quelle surprise, c’était incroyable, il fallait nous pincer pour savoir si nous n’étions pas en train de rêver.
Ren : « Bon, vous vous doutez bien que vos parents sont au courant de ce voyage. Ils nous ont donné une procuration que vous nous accompagniez en Italie. Comme vous avez vos documents d’identité, nous allons pouvoir monter dans la navette pour aller prendre l’avion à Zaventem. Je crois que dans dix minutes nous serons en route.
Mar : Vive le carnaval. Merci maman, merci papa.
Hen : Mais tu le mérites ma chère fille et ceux qui t’accompagnent aussi. »
Je n’en revenais pas. La seule chose que je savais c’est que Marie était heureuse et c’était le principal, car elle le méritait mon amie de plus de dix ans.
Nous voilà donc embarqués pour Venise. Les places dans l’avion étaient réservées. Il faut dire que c’était la première fois que je prenais l’avion. Je posais la question à Ben et pour lui aussi c’était la première fois. Au moment du décollage nous nous étions cramponnés aux accoudoirs de notre siège. Une fois en l’air, ça a été mieux, j’avais déjà moins peur. Nous avions chacun une chique en bouche que nous mâchions. Durant le temps de vol nous avions eu un repas. Comme je me trouvais du côté hublot, après une bonne heure de vol, j’avais échangé ma place pour que Ben puisse lui aussi voir le paysage. Finalement nous avions atterri à Venise, à l’aéroport Marco Polo. J’avais eu moins peur qu’au décollage.
Une fois descendu de l’avion et après avoir récupéré nos bagages, nous avions pris un autobus pour rejoindre l’hôtel à Venise même, non loin de la place Saint Marc.
Nous étions arrivés à l’hôtel. Il y avait pas mal de monde. René s’était présenté à ‘accueil en vue de retirer les clefs des trois chambres qui avaient été réservées. René discutait avec l’hôtesse d’accueil et je voyais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Au bout de dix minutes, René était revenu près de nous et il nous disait alors qu’il y avait un problème de chambre, que nous n’avions que deux chambres, une avec un grand lit et l’autre avec deux grands lits. En fait les trois chambres devaient avoir chacune un grand lit, mais vu l’affluence l’hôtel avait du nous donné une chambre de quatre personnes.
René ne savait plus quoi faire. Il se demandait comme nous allions nous organiser. J’avais susurré à l’oreille de Marie, de dire à son papa, que nous pouvions très bien nous les jeunes occuper la chambre de quatre personnes.
Marie en parla avec ses parents. Le problème était la mixité entre nous, l’intimité des couples et les inconvénients. Puis Henriette avait dit qu’il était plus sage de connaitre nos avis sur cette proposition. Pour ma part, il n’y avait pas de problème, pour Marie non plus, vu qu’elle avait fait passer le message, pour Benoît, il avait accepté du bout des lèvres, nous n’attendions plus que la réponse d’Isabelle. Isabelle ne savais pas se décider, Marie lui avait parlé durant cinq bonnes minutes et puis Isabelle avait accepté elle aussi. Henriette et René nous demandaient une dernière fois si cette situation allait nous convenir, nous avions tous répondu qu’il n’y avait pas de problème et que nous trouverions à quatre un modus vivendi pour ce qui concernait la salle de bain et les autres dispositions à prendre pour ne pas nous déranger les uns les autres. Voilà, il ne nous restait plus qu’à prendre possession des deux chambres. La petite chambre au premier étage pour les parents de Marie et l’autre chambre de quatre au troisième étage. La grande chambre était très spacieuse, les lits étaient séparés de deux bons mètres et la salle de bain était très grande. Il y avait une grande douche italienne, une baignoire et deux éviers.
Une fois installés, nous nous étions donné rendez-vous dans le hall d’entrée de l’hôtel.
Nous étions partis tous les six à la découverte de la ville et des endroits les plus appropriés pour bien voir les défilés du carnaval. Il y avait déjà un défilé nocturne le soir même. J’étais content d’avoir pris mon appareil photo, j’allais pouvoir avoir des souvenirs d’un des plus beaux carnavals du monde. René nous avait ensuite amené dans une boutique de souvenirs et d’accessoires de carnaval. Nous avions chacun choisi un masque que nous allions revêtir pour prendre part à la liesse populaire. C’était une excellente idée. De commun accord Benoît et moi nous avions pris le même masque mais dans deux tons différents. Nous voyant Marie avait proposé de faire de même avec Isabelle. Les filles avaient pris les deux mêmes masques avec certaines nuances de couleurs, ce qui permettrait de les différencier, il en était de même pour Ben et moi.
Après un repas italien pris dans une trattoria, bien arrosé d’un bon vin, nous étions allés prendre place à proximité d’un pont pour voir le défilé sur les canaux de Venise. Nous avions mis nos masques et nous avions aussi des petits flambeaux. C’était assez magique, l’ambiance était très bon enfant et tous les gens autour de nous étaient à la fête.
Dans la masse des spectateurs j’avais vu des couples se donner la main et parfois s’embrasser. Il faut dire que Venise c’est la capitale de l’amour. En y regardant d’un peu plus près, je m’étais aperçu qu’il s’agissait de couples hétéros et de couples homos. Aussi bien des gays que des lesbiennes. J’en avais fait part à Ben. Il avait lui aussi regardé et en avait tiré la même conclusion. Puis, n’écoutant que mon cœur, j’avais pris Ben par la main. Nous nous tenions comme tous les autres couples. Parfois nous nous embrassions, sans que cela ne choque personne. J’avais expliqué à Marie ce que nous avions vu et ce que nous faisions depuis lors. Marie avait alors affiché un large sourire et elle prenait Isabelle par le main. Nous étions tous les quatre heureux, heureux d’être avec l’être aimé mais aussi heureux d’être à Venise pour en quelque sorte concrétiser notre amour.
Henriette et René ayant vu notre comportement, firent de même en se tenant par la main et en s’embrassant. Il y avait un parfum de bonheur et d’amour qui planait au dessus de nos têtes !
Congé de Carnaval.
Nous approchions des congés de Carnaval. J’avais hâte d’y être. Nous étions invités Benoît et moi par les parents de Marie à passer trois jours avec eux ainsi que Marie et Isabelle. Benoît lui aussi était heureux de cette invitation, il savait ce que les deux représentaient pour moi et de plus il appréciait leur compagnie. Nous étions tous les quatre sur la même longueur d’onde.
Enfin il était grand temps, dans deux jours nous allions être en congé de carnaval. Le jeudi, c’était école et ce jour là nous avions reçu les dernières informations concernant les classes de neige. Nous partions une dizaine de jours dans les alpes suisses, juste après la semaine de congés. Tout était pratiquement prêt, les vêtements, le combi pour le faire du ski, etc.
J’avais hâte d’être chez Marie et ensuite nous allions au ski.
Enfin le vendredi à 16 heures 30, la fin des cours et congé une semaine. J’étais heureux d’arrivé au week-end et bien entendu nous devions aller chez Marie durant trois jours. Benoît devait venir ce soir à la maison pour y loger. C’est Yves qui allait le conduire.
Ding – dong, la sonnerie de la maison. J’étais allé ouvrir car Benoît devait arriver. En effet c’était mon amour. Il avait son sac pour le séjour. Je l’avais embrassé sur la bouche avant de saluer Yves, en lui donnant une bise. Il fait de même. Yves demanda à Ben s’il avait bien toutes ses affaires et s’il avait ses papiers d’identité. Ben avait bien regardé, il avait tout avec lui. Yves avait quitté la maison après avoir discuté avec papa et maman. Nous, Ben et moi, nous étions montés dans ma chambre.
Enfin seuls. J’avais pris Ben par la main et je l’avais conduit vers mon lit. Nous nous étions couchés et nous avions entrepris de nous embrasser fougueusement. Cela faisait une semaine que nous ne nous étions plus vus. Nos langues se cherchaient, elles dansaient entre elles et nous faisaient une sarabande. Avec mes doigts je défaisais la chemise de Ben et la lui enlevais. Ben fit la même chose avec ma chemise. Ensuite je m’étais attaqué à la ceinture de son pantalon et à la tirette de la braguette. Mon amour fit de même avec mon pantalon. J’avais ôté les chaussettes de mon ami et ensuite je lui avais baissé le slip. Son sexe était déjà bien dressé et avait claqué sur son bas ventre. Benoît avait également ôté mon slip. Nous étions nus, heureux d’être ensemble et nos bouches s’étaient encore retrouvée. Puis ma langue s’était attaquée à son cou, elle léchait le lobe de son oreille, elle redescendait vers ses tétons pour arriver à hauteur du nombril. Puis ma langue arriva au sommet du phallus de Ben. Son gland était en partie découvert. Avec ma langue j’avais entrepris de le décalotter. Puis Ben avait virevolté sur le lit. Il s’était placé de façon a pouvoir lui aussi gouter à mon phallus. Nous voilà occupé à nous sucer l’un l’autre. Le gland de Ben était déjà bien humide. Ma bouche s’ouvrait alors pour carrément engloutir l’objet de mon désir. J’effectuais des variations de pressions avec mes lèvres pour donner des sensations à mon amant.
Ce brave Ben calquait ses mouvements sur les miens. Il avait pris de l’assurance, il voulait me donner lui aussi du plaisir. Nous commencions à gémir chacun, d’abord en sourdine et puis de plus en plus fort. J’avais peur de signaler au reste de la famille ce que nous faisions dans ma chambre. Mais je pense que mes parents ainsi que ma sœur et mon frère n’étaient dupes.
La tension était au maximum, nos corps étaient en harmonie, nos cœurs battaient à l’unisson, nos sensations étaient décuplées. Cette fellation pratiquée par Ben était divine et j’attendais ce moment depuis déjà quelques jours et je n,’étais pas déçu, que du contraire.
Ben de son côté semblait lui aussi apprécier mon ardeur à lui donner beaucoup de sensations. Nos corps exultaient, nos âmes elles aussi étaient au septième ciel. Nous nous étions pratiquement cabrés au même moment et dans un râle commun nous avions joui. Ben avait laissé partir cinq à six jets de sperme au fond de ma gorge, j’en avais avalé une partie. Moi-même j’avais laissé partir six jets de semence au fond de la gorge de Ben.
Une fois remis de nos émotions, nous nous étions embrassés et nous avions partagé nos spermes, nos langues se délectaient de ce jus de vie. Puis quand l’émotion avait fait place à la détente, nous nous sommes couchés côte à côte, heureux mais fatigué.
Après une demi-heure, nous étions allés prendre une bonne douche bien méritée. En sortant de la salle de bain, nus, nous avions croisé Anne qui se dirigeait vers sa chambre. Elle nous avait dit :
An : « Alors les amoureux, la vie est belle !
Moi : Oh oui ma sœurette, la vie est belle !
An : Je m’en doute mes loulous, après ce que j’ai entendu !
Ben : Oh désolé, mais tu sais ça fait une semaine que, enfin tu vois !
An : Ne t’inquiète pas Ben, je suis très contente pour vous deux. Allez vous habiller car on va manger dans dix minutes."
Le lendemain matin papa m’avait demandé si j’avais tout avec moi ainsi que mes papiers d’identité. Après vérifications, j’avais toutes mes affaires avec moi. J’avais pris également un appareil photo ainsi qu’un second film au cas où.
Papa nous avait déposés chez Marie. Nous avions pris nos sacs et nous avions été accueillis par Henriette, la maman de Marie. Papa lui avait fait la bise en lui disant encore merci et que nous avions toutes nos affaires.
Personnellement je me demandais pourquoi papa voulait savoir si nous avions notre carte d’identité etc. Enfin c’était une histoire de « grand » comme j’entendais souvent dire ; donc il ne fallait pas essayé de savoir.
Marie nous attendait avec un large sourire. Isabelle était déjà là elle aussi. Nous nous sommes tous fait la bise. Papa ayant repris le chemin de la maison, j’allais être avec Ben, être l’invité des parents de ma très chère amie et confidente Marie.
Henriette nous demanda d’aller au salon. Nous nous étions assis dans les fauteuils. René entra dans la pièce, nous nous étions levés pour lui dire bonjour en nous faisant la bise. Une fois revenu à notre place, René pris la parole sous le regard amusé d’Henriette et de Marie. Isabelle semblait quant à elle étonnée.
Ren : « Bon, bienvenue pour trois jours chez nous, enfin, chez nous, c’est un grand mot. En fait Henriette et moi-même nous avions envie de faire plaisir à Marie pour les congés de carnaval et pour ce faire Marie nous avait demandé de vous inviter tous les trois, Isabelle, Phil et Benoît pour passer trois jours avec elle et nous.
Mar : Merci papa pour ce cadeau. Merci à vous trois, vous ne savez pas combien vous êtes importants à mes yeux. Alors, voilà, c’est une surprise pour moi et pour vous aussi. Maman, tu veux bien leur dire ce que nous allons faire !
Hen : Alors mes enfants, nous allons passer deux jours au carnaval de Venise !
Ben, Isa et Moi : Ouah, ouah ! »
Nous avions les yeux pleins d’étoiles, nous avions un sourire qui illuminait nos visages. Quelle surprise. Nous étions sous le choc de cette annonce. Nous étions ébahis, nous avions perdu la parole.
Je m’étais levé et j’avais été embrassé Henriette et René, des larmes de bonheur coulaient sur mes joues. Ben m’avait suivi, lui aussi très affecté par cette très belle invitation. Isabelle s’était blottie dans les bras de Marie avant d’aller chez les parents de son amie. J’étais aussi allé faire un énorme câlin à ma chère Marie. Du revers de sa main elle avait séché les larmes sur mes joues.
Ben et moi nous étions sur un nuage. Nous n’en revenions pas. Mais quelle affaire, quelle surprise, c’était incroyable, il fallait nous pincer pour savoir si nous n’étions pas en train de rêver.
Ren : « Bon, vous vous doutez bien que vos parents sont au courant de ce voyage. Ils nous ont donné une procuration que vous nous accompagniez en Italie. Comme vous avez vos documents d’identité, nous allons pouvoir monter dans la navette pour aller prendre l’avion à Zaventem. Je crois que dans dix minutes nous serons en route.
Mar : Vive le carnaval. Merci maman, merci papa.
Hen : Mais tu le mérites ma chère fille et ceux qui t’accompagnent aussi. »
Je n’en revenais pas. La seule chose que je savais c’est que Marie était heureuse et c’était le principal, car elle le méritait mon amie de plus de dix ans.
Nous voilà donc embarqués pour Venise. Les places dans l’avion étaient réservées. Il faut dire que c’était la première fois que je prenais l’avion. Je posais la question à Ben et pour lui aussi c’était la première fois. Au moment du décollage nous nous étions cramponnés aux accoudoirs de notre siège. Une fois en l’air, ça a été mieux, j’avais déjà moins peur. Nous avions chacun une chique en bouche que nous mâchions. Durant le temps de vol nous avions eu un repas. Comme je me trouvais du côté hublot, après une bonne heure de vol, j’avais échangé ma place pour que Ben puisse lui aussi voir le paysage. Finalement nous avions atterri à Venise, à l’aéroport Marco Polo. J’avais eu moins peur qu’au décollage.
Une fois descendu de l’avion et après avoir récupéré nos bagages, nous avions pris un autobus pour rejoindre l’hôtel à Venise même, non loin de la place Saint Marc.
Nous étions arrivés à l’hôtel. Il y avait pas mal de monde. René s’était présenté à ‘accueil en vue de retirer les clefs des trois chambres qui avaient été réservées. René discutait avec l’hôtesse d’accueil et je voyais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Au bout de dix minutes, René était revenu près de nous et il nous disait alors qu’il y avait un problème de chambre, que nous n’avions que deux chambres, une avec un grand lit et l’autre avec deux grands lits. En fait les trois chambres devaient avoir chacune un grand lit, mais vu l’affluence l’hôtel avait du nous donné une chambre de quatre personnes.
René ne savait plus quoi faire. Il se demandait comme nous allions nous organiser. J’avais susurré à l’oreille de Marie, de dire à son papa, que nous pouvions très bien nous les jeunes occuper la chambre de quatre personnes.
Marie en parla avec ses parents. Le problème était la mixité entre nous, l’intimité des couples et les inconvénients. Puis Henriette avait dit qu’il était plus sage de connaitre nos avis sur cette proposition. Pour ma part, il n’y avait pas de problème, pour Marie non plus, vu qu’elle avait fait passer le message, pour Benoît, il avait accepté du bout des lèvres, nous n’attendions plus que la réponse d’Isabelle. Isabelle ne savais pas se décider, Marie lui avait parlé durant cinq bonnes minutes et puis Isabelle avait accepté elle aussi. Henriette et René nous demandaient une dernière fois si cette situation allait nous convenir, nous avions tous répondu qu’il n’y avait pas de problème et que nous trouverions à quatre un modus vivendi pour ce qui concernait la salle de bain et les autres dispositions à prendre pour ne pas nous déranger les uns les autres. Voilà, il ne nous restait plus qu’à prendre possession des deux chambres. La petite chambre au premier étage pour les parents de Marie et l’autre chambre de quatre au troisième étage. La grande chambre était très spacieuse, les lits étaient séparés de deux bons mètres et la salle de bain était très grande. Il y avait une grande douche italienne, une baignoire et deux éviers.
Une fois installés, nous nous étions donné rendez-vous dans le hall d’entrée de l’hôtel.
Nous étions partis tous les six à la découverte de la ville et des endroits les plus appropriés pour bien voir les défilés du carnaval. Il y avait déjà un défilé nocturne le soir même. J’étais content d’avoir pris mon appareil photo, j’allais pouvoir avoir des souvenirs d’un des plus beaux carnavals du monde. René nous avait ensuite amené dans une boutique de souvenirs et d’accessoires de carnaval. Nous avions chacun choisi un masque que nous allions revêtir pour prendre part à la liesse populaire. C’était une excellente idée. De commun accord Benoît et moi nous avions pris le même masque mais dans deux tons différents. Nous voyant Marie avait proposé de faire de même avec Isabelle. Les filles avaient pris les deux mêmes masques avec certaines nuances de couleurs, ce qui permettrait de les différencier, il en était de même pour Ben et moi.
Après un repas italien pris dans une trattoria, bien arrosé d’un bon vin, nous étions allés prendre place à proximité d’un pont pour voir le défilé sur les canaux de Venise. Nous avions mis nos masques et nous avions aussi des petits flambeaux. C’était assez magique, l’ambiance était très bon enfant et tous les gens autour de nous étaient à la fête.
Dans la masse des spectateurs j’avais vu des couples se donner la main et parfois s’embrasser. Il faut dire que Venise c’est la capitale de l’amour. En y regardant d’un peu plus près, je m’étais aperçu qu’il s’agissait de couples hétéros et de couples homos. Aussi bien des gays que des lesbiennes. J’en avais fait part à Ben. Il avait lui aussi regardé et en avait tiré la même conclusion. Puis, n’écoutant que mon cœur, j’avais pris Ben par la main. Nous nous tenions comme tous les autres couples. Parfois nous nous embrassions, sans que cela ne choque personne. J’avais expliqué à Marie ce que nous avions vu et ce que nous faisions depuis lors. Marie avait alors affiché un large sourire et elle prenait Isabelle par le main. Nous étions tous les quatre heureux, heureux d’être avec l’être aimé mais aussi heureux d’être à Venise pour en quelque sorte concrétiser notre amour.
Henriette et René ayant vu notre comportement, firent de même en se tenant par la main et en s’embrassant. Il y avait un parfum de bonheur et d’amour qui planait au dessus de nos têtes !