01-08-2020, 03:18 PM
Chapitre 10 : Le jour du départ (Hameau de Loup) (Dernières recommandations)
« Lever du soleil »
Etiennette se lève à l’aube comme chaque matin pour préparer l’épais gruau à base de céréales et de lait qui servira à remplir les ventres affamés de toute la famille, pour ensuite s’atteler avec son ardeur bien connue au dur labeur du quotidien.
Pourtant ce matin-là, elle n’a pas la joie simple du travail à venir au cœur comme c’est le cas habituellement et la raison en est bien simple, puisque ce jour marque le départ de deux de ses fils qui se verront absents de la ferme durant trois longues semaines avant de les quitter après un bref retour pour cette fois-ci quatre longues « doubles lunes » durant lesquelles ils n’auront que très peu d’occasions de revenir les visiter.
Étiennette essuie subrepticement quelques larmes de tristesse, puis se force à reprendre le dessus sur ses sentiments afin de ne pas trop montrer son désarroi aux deux garçons qui ne doivent pas être dans un bien meilleur état d’esprit qu’elle ce matin-là.
Elle tourne une dernière fois le gruau maintenant bien crémeux dans la marmite avant de la sortir de la cheminée afin de la déposer sur la table, profitant des quelques minutes de calme qu’il lui reste pour faire sortir les bêtes de la maison et pour ensuite passer un bon coup de balai sur le sol en terre battue afin d’évacuer le paillis couvert des excréments de la nuit.
Foulque transportera ensuite l’ensemble jusqu’au bac à compost avant d’en ré étaler du frais sur le sol de la seule pièce que possède la masure et qui fera disparaître l’odeur nauséabonde qui lui fait plisser le nez malgré l’habitude, depuis qu’elle s’est levée.
Elle termine juste son ouvrage quand le reste de la maisonnée lève la tête à tour de rôle de leur paillasse respective, souriante pour certains d’une nouvelle journée également riche en labeur qui s’annonce et grimaçante pour Loup et Tancrède qui ne l’avoueront pas, mais dont la nuit a été longue d’inquiétudes autant que de questionnements avant que le sommeil finalement ne les surprenne enfin.
Une toilette rapide dans le grand bac à eau extérieur et après avoir passé leurs vêtements de jour, les voilà tous installés autour de la table à tendre leurs écuelles tandis que le père les remplit d’un bon coup de louche généreuse et qu’ensuite il casse le pain pour en distribuer une part à chacun.
C’est Maurin qui le premier relève la tête de son écuelle, observant ses deux frères d’un œil plein de compréhension pour eux ayant lui-même connu quelques « doubles lunes » en arrière cette boule au ventre de devoir quitter pour la première fois la chaleur du foyer.
- C’est bien la première fois qu’on ne vous entend pas les deux gnomes ??
- (Etiennette) Laisse tes frères, tu n’étais pas mieux qu’eux à leur place il me semble !!
- Et j’en suis revenu vivant !! Ils devraient plutôt vivre cela comme une nouvelle expérience au lieu de se morfondre comme ils le font depuis deux jours !!
- (Foulque) Chacun vit cet événement différemment suivant ce qu’il ressent !! Moi par exemple, j’étais tellement excité que mon père a dû me calmer d’une forte calotte qui a failli m’assommer !! C’est un souvenir qui me restera gravé à jamais et pourtant je ne lui en ai pas voulu, tout cela pour vous dire les garçons que c’est pour vous la fin de votre jeunesse et le début de votre vie d’adulte qui commence, vous allez connaître d’autres gens et vous faire de nouveaux amis, au final vous reviendrez plus mature avec une autre vision des choses !!
- (Maurin) Vous comprendrez que notre monde ne tourne pas qu’autour de cette ferme, du hameau et de vos deux nombrils, père a raison !! Vous y gagnerez en maturité et vous cesserez alors vos sempiternelles âneries de gamins.
- (Ode amusée) Ça ne risque pas pour eux ! Hi ! Hi !
Etiennette écoute avec émotion les paroles qui ne sont dites que dans l’esprit d’apaiser leurs doutes, pourtant elle aussi s’inquiète de cette séparation et certainement pas pour la raison évoquée, mais surtout parce qu’elle craint pour Loup qu’il en oublie de prendre sa potion et que soit révélé aux yeux de tous un secret que lui-même ignore complètement.
Foulque peut lire l’angoisse de son épouse sur son visage, connaissant lui aussi les mêmes inquiétudes envers celui qui pour lui a la même place dans son cœur que ses enfants légitimes et c’est donc d’une voix se voulant grave mais marquée d’un léger tremblement, qu’il s’adresse à ses fils avant de les laisser quitter la table pour s’emparer de leurs baluchons et prendre ensuite le départ pour les deux journées de marche qui les séparent du château de sire Childebert dont dépend le hameau.
- N’oublie surtout pas de prendre ta médication mon fils !! Tancrède en a une fiole en sa possession pour le cas où tu égarerais la tienne, rappelle-toi qu’il est impératif que tu la prennes chaque jour !!
- Pourrais-tu me dire quel mal me ronge depuis toujours, que je doive prendre absolument ce remède ?
- Il ne sert à rien que tu le saches, cela ne t’amènerait que le trouble dans ton esprit !! Sache juste que c’est grâce à lui si tu es encore parmi nous en bonne santé, son pouvoir vient de la magie mineure et il est issu des plantes et des incantations d’une magicienne qui a su voir à temps quel mal rongeait le bébé que tu étais alors et que nous avons recueilli dans notre cœur ainsi que dans notre foyer comme un troisième fils.
- (Etiennette) Un jour tu pourras cesser de prendre ce remède !!
- Quand, mère ??
- Quand nous ne craindrons plus pour ta vie mon fils !! Mais ce moment n’est pas encore venu, il te faudra écouter les recommandations de ton père et de ne surtout jamais oublier de prendre une goutte de cette potion chaque jour, comme tu le fais depuis que tu es assez grand pour comprendre.
- Je te le promets mère et à toi aussi père !!
- (Foulque) Alors c’est très bien mon fils !! Il est temps pour vous de partir, le chemin est long jusqu’au château et vous êtes attendus ce soir pour passer la nuit au hameau de Haute Fourche où notre ami Taurin avec sa famille vous accueilleront pour le gîte et le couvert, vous y serez en sécurité bien plus sûrement que sur les chemins ou dans le bois des Elfes.
- (Maurin) En plus, leur fille Ada repartira avec vous car c’est aussi pour elle l’âge du choix !!
- Wouaouhhh !! Cool !! Moi qui la croyais plus jeune d’au moins une « double lune » !!
- (Maurin) Si l’âge était fonction de l’aspect physique, tu ne serais pas près de partir le « Loupiot » ! Hi ! Hi !
Chapitre 11 : Le jour du départ (En route pour le château) (Premier jour) (Complicité)
Le château de sire Childebert n’est pas très éloigné du hameau où vivent les « Foulque » et ne serait-ce la rivière à traverser, il ne faudrait guère qu’une petite journée à pied pour le rejoindre.
Seulement voilà, les deux ponts les plus proches sont pour l’un situé dans la forêt des Elfes, à une demi-journée de détour pour l’atteindre et autant pour rejoindre leur objectif final, l’autre pont étant encore plus éloigné et même si le trajet semble plus sûr avec ce dernier, beaucoup préfèrent prendre le chemin le plus court en prenant le risque d’une rencontre fortuite par forcément agréable.
C’est donc par ce chemin que les deux garçons partent d’un bon pas, décidés d’arriver suffisamment tôt chez leurs hôtes de la nuit afin de pouvoir les aider quelques heures aux champs en remerciement de leur hospitalité.
Le soleil est au zénith quand ils décident de la première pause, sortant le pain noir et la viande fumée qu’ils ont emportés pour le repas, s’abreuvant directement de l’eau pure et fraîche d’un bras de la rivière toute proche.
Ce n’est qu’une fois le frugal repas terminé, qu’ils s’octroient une petite sieste avant de reprendre la route et Loup surveille avec amusement la bandaison de son « frère » qui ne va pas manquer d’arriver, comme à chaque fois quand il est en position de détente.
Encore cette fois, il ne s’est pas trompé et le haut-de-chausses de grosse toile prend vite une ampleur caractéristique qui ne laisse aucun doute sur l’objet soudainement mis en valeur se trouvant à l’intérieur, objet qui somme toute est assez impressionnant en soi car Tancrède tout comme son géniteur a été plutôt bien pourvu par mère nature en ce point comme dans beaucoup d’autres.
- Hi ! Hi !
- Qu’est ce qui te fait marrer ??
- Arrête d’avoir des pensées lubriques « Tanc » !! Tes hauts-de-chausses ne vont pas y résister sinon !!
- C’est certain que ça ne risque pas de t’arriver avorton ! Hi ! Hi !
Le silence s’instaure un instant alors que les deux garçons s’observent avec le sourire grivois de ceux qui savent très bien comment ce petit jeu pour lequel ils sont passés maître va se terminer, pour la très simple et toute aussi bonne raison qu’ils s’y adonnent depuis qu’ils se sont rendu compte de l’effet de pâmoison supplémentaire que cela leur occasionne à chaque fois.
Ils pourraient donc sans aucune pudeur s’atteler à la tâche sans que l’autre ait quoi que ce soit à y redire, mais ils préfèrent depuis toujours se faire languir en jouant les damoiseaux timides jusqu’à ce que l’excitation ne leur soit plus supportable et qu’ils prennent en main l’objet alors d’une raideur sans pareille, ayant bien remarqué que ce n’en était que meilleur ensuite au moment de la délivrance quand leur semence bien souvent dans un ensemble parfait, s’échappera de leur méat purpurin en de longs jets crémeux.
C’est Loup qui cette fois est le premier à céder, baissant d’un coup en soupirant son vêtement pour libérer la bête en plein émoi afin de la prendre en main pour commencer à la secouer avec vigueur sous le regard vainqueur mais aussi fortement intéressé de Tancrède qui ne lâche pas des yeux le sexe fièrement redressé à la blancheur laiteuse qui s’offre à sa vue.
- J’en peux plus « Tanc » !! Tu as gagné !!
- Le gage sera pour toi cette fois ! Hi ! Hi ! Attends deux secondes que je me mette à l’aise, j’aime bien quand on jute ensemble !!
- Dépêche-toi alors parce que là le serpent est déjà prêt à cracher son venin, j’ai déjà le plaisir au bord des lèvres !!
- Pffttt !! Toi alors, il ne faut jamais t’en promettre !!
Loup voit alors apparaître la matraque impressionnante qu’il ne se rassasie jamais d’admirer, gorgée de sang et déjà vibrante du plaisir qu’elle va prendre sous la pogne nerveuse à souhait de son heureux propriétaire.
Rien que de voir le corps tout en muscles saillants de Tancrède se tendre de bien-être, suffit presque à Loup pour qu’il atteigne le point de non-retour et il ne lui reste plus qu’à effectuer une dernière pression virile sur le gland décalotté, pour qu’il envoie son jus en poussant un gémissement d’orgasme.
- Arrhhh !!!
Tancrède qui pourtant ne venait que de commencer sa masturbation, lâche son jus à son tour, ne pouvant résister à la vue du blondinet en pleine pâmoison, les joues rouges, le regard exorbité et les lèvres entrouvertes laissant échapper avec volupté son râle de plaisir.
- Arrhhh !!!
Les sons de jouissances emplissent la forêt, donnant une ampleur bestiale à ce petit moment de délivrance que s’octroient les deux garçons avant de reprendre la route.
***/***
Ils sont tellement pris par le plaisir, qu’ils ne voient ni n’entendent le jeune Elfe qui les épiait depuis qu’ils sont entrés dans la forêt et qui lui aussi s’est retrouvé bien surpris de les voir se donner du plaisir, troublé plus qu’il ne l’aurait cru par le corps à moitié nu des deux garçons humains.
Chapitre 12 : Le jour du départ (En route pour le château) (Premier jour) (Lorgan)
« Une heure plus tôt »
Lorgan aime bien se rapprocher des limites de la forêt et s’y cacher pour observer les humains pour qui il ressent depuis toujours une forte curiosité, aussi bien du fait de leur physique qu’il trouve bien souvent ingrat mais également de cette suractivité permanente qui semble être un de leurs apanages les plus marquants avec bien sûr, la vie brève qui est la leur et qui explique sans doute le pourquoi de ce besoin qu’ils ont de ne jamais prendre le temps comme lui le fait, de vaquer à des plaisirs plus futiles .
Il les regarde donc avec une certaine commisération s’échiner à labourer les champs et élever leur bétail pour en ramasser une bien piètre richesse, les taxes des seigneurs en ponctionnant une grande partie pour le bien-être de ce qu’ils appellent la noblesse mais aussi pour payer la solde ainsi que l’équipement des gens d’armes qui protègent les domaines.
Son peuple au contraire ne profite que des richesses de la forêt, chassant le gibier ou ramassant les végétaux nourriciers et surtout s’attachant à vivre au rythme de la mère nature, chacun œuvrant pour le bien de tous sans arrière-pensée mercantile.
Seuls ses parents ont une charge particulière au sein de son peuple puisqu’ils en sont les souverains et ont pour responsabilités le maintien de l’intégrité tant physique que spirituelle de ceux de son espèce, son frère Aerandir et lui-même, pourtant tous deux princes de sang, n’auront une importance spéciale que lorsque l’un d’entre eux reprendra la couronne une fois que ses parents prendront la décision de voguer vers l’île des âmes pour y rejoindre leurs ancêtres et y faire retraite.
Lorgan est donc ce jour-là à son passe-temps favori qui est d’épier ce qu’il se passe en dehors des limites du royaume elfique, avec l’espoir d’en apprendre toujours plus sur cette étrange race des humains si semblables à eux sur beaucoup de points et ce même si d’autres en font qu’ils soient quand même si différents.
C’est donc tout naturellement qu’il voit arriver ceux qui deviendront pour lui mais il l’ignore encore, des amis fidèles et précieux à son cœur, mais avec qui, sa vie pourtant si bien tracée, en sera complètement bouleversée.
Ce qui attira son attention en premier lieu fut leur jeunesse ainsi que leur apparence complètement différente, qui lui amena cette forte curiosité de connaître la raison qui fait qu’ils voyagent ensemble et qui le décida à les suivre en prenant soin de ne pas se faire repérer, ce qui pour un Elfe est chose facile.
C’est donc après presque trois quarts d’heure de marche, qu’il les voit s’installer pour se restaurer et encore une fois il n’y trouve rien là de bien surprenant, se demandant même pourquoi il éprouve ce besoin de rester près d’eux à continuer sa surveillance de leurs moindres faits et gestes.
Peut-être parce que leurs visages souriants amènent l’envie de mieux les connaître ou encore que leur physique moins ingrat que pour la plupart des humains qu’il a pu rencontrer lui amènent de l’intérêt dans une vie, qu’il doit bien s’avouer, en être particulièrement dépourvue.
Alors imaginons la tête de Lorgan quand il les voit baisser leurs vêtements en exhibant chacun une bandaison digne d’un cerf, pour ensuite la prendre en mains avec une complicité qui laisserait à penser qu’ils n’en sont pas à leurs premières expériences en la matière.
Les yeux du jeune Elfe s’arrondissent d’abord d’un sincère ahurissement, mais très vite suivi d’un tout aussi sincère intérêt à tenter d’en connaître le but final jusqu’au moment fatidique où deux longs jets s’échappèrent quasiment simultanément des deux sexes turgescents pour aller tout aussi naturellement s’écraser au sol sous les cris de jouissance de leurs deux propriétaires.
Quelque chose d’encore inconnue se déclencha alors dans l’esprit mais aussi le bas-ventre du jeune Elfe, une excitation jusqu’alors inconnue qui le surprend à son tour à libérer cette étrange mixture sortant cette fois-ci de son propre sexe et qui le secoue de la tête aux pieds dans un plaisir jusque-là encore ignoré, ne retenant qu’avec peine le cri de pâmoison qui sinon dévoilerait assurément sa présence aux deux jeunes humains.
***/***
Loup voit bien le regard de son « frère » soudainement aux aguets, alors que lui ne se remet qu’à peine de son orgasme en ré-enfilant ses hauts-de-chausses et il tourne la tête dans la direction qui semble soudainement tant intriguer Tancrède.
- Qu’est-ce qu’il y a ??
- Je ne sais pas trop, j’ai cru entendre quelque chose dans les arbres !!
- Bah !! Sans doute un oiseau !!
- Hum !! Oui, peut-être !! Bizarre quand même, j’ai eu un bref instant l’impression qu’on nous épiait !!
- Si c’est vrai, j’espère que le spectacle aura plu ! Hi ! Hi !
- Arrête Loup !! Cette forêt peut être dangereuse, imagine qu’il y ait des Gobelins ou encore des Orcs dans le coin à chercher rapines !!
- On les aurait entendus arriver de loin, ils n’ont pas la réputation d’avoir le pied leste !!
- Les Elfes l’ont eux !!
- Où est le danger alors ?? Tu sais bien qu’ils n’attaquent jamais sans raison, en plus nous sommes dans le no man’s land et nous l’aurions su si le traité avait été rompu !! Au pire il ou elle s’en sera mis plein la vue ! Hi ! Hi ! Allez, debout gros branleur !! Il est temps de reprendre la route !! Tu vas finir par nous amener la poisse avec tes bêtises !!
Un léger craquement se fait alors entendre.
- Et là, garçon ?? Tu crois toujours que c’est un oiseau ?? Moi je veux bien, mais ça doit en être un gros alors !! Faisant comme si de rien n’était et on verra bien s’il nous suit, j’ai une idée pour le faire se découvrir !!
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