15-03-2021, 10:15 AM
Le repas et la soirée se passent très bien. Nous sommes très heureux d’avoir vécus cette belle journée. Une fois nos deux amis partis, Julien et moi nous avons rejoint la chambre à coucher « médicalisée » pour d’une part lui laisser le loisir de se soulager et d’autre part de prendre une bonne douche avec tous les préparatifs que cela demande. Ensuite nous nous sommes mis au lit, nus comme à chaque fois. C’est bien entendu Julien qui prend le plus de place car il lui en faut avec ses deux jambes plâtrées ainsi qu’un de ses bras.
Une fois couchés, nous nous embrassons, cela faisait un moment que nous attendions de ça tous les deux ! Inutile de dire que nous nous embrassons avec fougue, nos langues se sont rejointes pour leur plus grand bonheur. Elles dansent une farandole digne des grands jours ! Nos mains, du moins les deux miennes et une de Juju, sont entrées dans la danse. Elles errent sur nos bustes dénudés, elles s’attardent sur nos mamelons, sur nos bras, nos mains, sans oublier nos visages rosis par l’émotion grandissante. Oups, j’oublie, mon pénis ainsi que celui de Julien sont dressés. Déjà un écoulement est bien visible au niveau du méat. Nous attendons un moment avant de saisir l’objet de nos rêves. C’est en nous regardant les yeux dans les yeux que nous débutons une caresse lascive au niveau de nos attributs. Nous sommes bien dans notre bulle, nous sommes plongés dans un endroit là où temps s’est arrêté, il est suspendu pour nous, pour que nous puissions savourer chaque seconde. Les secondes qui paraissent tellement dérisoires en comparaison à notre bonheur montant. Je regarde une nouvelle fois le visage illuminé de Julien, je plonge mon regard dans le sien. Sans rien dire, comprenant très bien ce que je suggère à mon amant ; je descends mon visage tout le long de son torse, j’arrive à son pubis garni harmonieusement de poils foncés, presque noirs, ma bouche atteint enfin le sommet de pieu gorgé de sang. Le gland de Juju est luisant de liquide séminal et rouge comme une belle fraise à croquer. Ma langue vient alors se déposer délicatement sur cette protubérance. Julien commence à râler doucement, c’est à peine audible. Ma langue tourne autour et l’humidifie un peu plus. Ma bouche ouverte accueille avec joie ce membre dressé qui vient se mettre au chaud. C’est avec douceur et volupté que ma bouche et ma langue s’occupent de faire montrer le plaisir. Les râles de Juju se font de plus en plus sonores, il est demandeur de ce traitement. Je commence à sentir que mon ami arrive au moment où il ne contrôle plus rien, c’est moi qui suis maintenant le maître du jeu ! Je décide donc de prolonger mes douces caresses buccales, les râles de Juju deviennent presque des cris. C’est la première fois que mon juju exprime ainsi sa jouissance pré-éjaculatoire. Ma langue titille une nouvelle fois le gland et le méat de la barre de chair de mon amant ; puis d’un coup, je multiplie les mouvements sur le dessus de ce sexe chaud et palpitant, que je sens que l’explosion va arriver, en effet je sens que la sève douce-amère de Juju vient s’épandre au fond de mon palais avec force, tandis que les râles se sont fait entendre à qui mieux mieux ! Julien s’affale sur le lit, ivre de bonheur tandis que je me délecte de sa sève. J’en garde un peu en vue de la partager avec son donneur. Mon visage rejoint celui de Julien, nos lèvres se touchent, elles s’ouvrent pour laisser nos langues se mélanger avec le nectar de vie de Julien.
Après un moment de repos, Julien me demande de pouvoir me rendre la pareille. Bien entendu que je suis très heureux de cette proposition. Je me place tant bien que mal en vue de pouvoir placer mon bassin de manière à être le plus proche possible du visage de mon amour. C’est la seconde fois que je me mets ainsi. Ce n’est pas évident et Julien s’en rend compte ! Je sais que la fellation qu’il va me faire ne sera pas aussi longue que celle que je lui ai procurée, mais je sais aussi qu’il m’aime sachant très bien qu’il n’est pas très libre de ses mouvements, entravé par les plâtres qu’il porte. Voilà, je suis bien placé, mon phallus est à moitié dressé, Julien s’en occupe directement en commençant par le gland ainsi que du méat. Il ne faut pas attendre une minute pour que je bande au maximum. J’attends ce moment depuis des heures et enfin mon Juju s’occupe de me donner du plaisir. La langue va et vient le long de la colonne de chair sans oublier le gland qui lui trône majestueusement au sommet de mon membre d’amour ! Je commence à avoir un peu de mal à me maintenir à la barre de lit, Julien s’en rend compte ; il accélère alors le rythme et l’intensité de ses mouvements. A peine une minute après je sens que mon ventre brûle, je sais que je vais bientôt jouir. Julien s’en rend compte et il se concentre sur le gland qu’il flatte de sa langue, puis d’un coup je sens monter ma sève dans mon pénis et elle vient s’étaler dans la bouche de mon Julien d’amour. Puis, comme il y a quelques minutes, nous nous embrassons alors en partageant ce délicieux nectar.
C’est alors le moment de détente qui suit notre relation amoureuse, nous sommes couchés l’un à côté de l’autre, heureux, ivres de bonheur et de joie. Nous nous donnons la main en nous regardant. Nos visages sont rosis par la température mais aussi par le souvenir de nos ébats. Nos regards sont accrochés l’un à l’autre. Nous nous sommes noyers dans le regard de l’autre. Nous sommes toujours dans notre bulle, rien autour de nous n’a d’importance. C’est notre île secrète, inconnue de tous, là où nous ne sommes que deux, soudés, unis et amoureux !
Après une bonne nuit nous nous réveillons. Le soleil est déjà levé et ses rayons pénètrent dans la chambre au travers des persiennes. Des lignes superposées décorent le mur du fond. C’est amusant. Je me lève et me place alors devant ce mur illuminé par les raies de soleil. Je vois que Julien éclate de rire. Il me trouve l’air d’un bagnard porteur d’une tenue confectionnée avec des bandes noires et jaunes comme les frères Dalton. Puis ce qui l’amuse aussi c’est que je suis nu comme un ver et cela prête à rire.
On frappe à la porte et c’est maman qui passe sa tête par l’ouverture. Elle me voit et éclate aussi de rire. On sent que la journée va être super, elle vient de commencer dans la joie simple d’un rayon de soleil qui illumine tant le mur de la chambre que nos cœurs. Nous avons tous les trois le sourire aux lèvres, rien de tel que pour bien commencer sa journée.
Je m’occupe de Julien pour ses commodités sanitaires et pour la douche que nous allons partager par la force des choses. Je suis mal embarqué, j’ai peur de ne pas pouvoir retenir Juju. Je crie pour avoir de l’aide. C’est Delphine, qui m’ayant entendu, accourt pour m’aider. Elle prend Julien à gauche et moi à droite. Nous le déposons sur son tabouret spécial. Comme l’eau coulait déjà, ma sœur s’est retrouvée toute mouillée. Qu’à cela ne tienne, elle ôte ses habits et vient nous rejoindre pour la douche de mon chéri.
Julien ne dit rien, il sait que nous faisons tout pour que cela se passe au mieux. On voit dans ses yeux toute la reconnaissance qu’il nous lance en guise de merci. Je sais que demain c’est la visite à la clinique en vue de lui retirer le plâtre du bras et faire des radiographies de ses deux jambes. Je n’ai rien dit à Julien, je n’ai pas envie de le stresser, il sera encore temps de le lui dire demain matin. Puis nous irons au cimetière sur la tombe de ses parents.
Je monte m’habiller dans ma chambre, une fois que Julien est séché et recalé dans son fauteuil roulant. Je croise Maman dans le hall de nuit et je lui fait part de mon envie d’acheter des fleurs pour déposer sur la tombe. Maman trouve que mon intention est bonne et qu’elle a déjà songé à passer commande chez la fleuriste du quartier ! Je remercie ma chère mère qui pense vraiment à tout. Je lui donne une bise sur la joue en lui disant « Je t’aime Maman ». J’ai comme réponse, un baiser sur le front. Pas besoin de mots, je sais qu’elle m’aime, qu’elle nous aime tous !
Il est temps après le petit-déjeuner de prendre le bus pour me rendre à mon cours de conduite. Je rejoins Xavier qui me donne les derniers conseils pour bien anticiper les manœuvres à faire et aussi prévoir l’éventuelle réaction des autres conducteurs. Il me rappelle aussi les distances de sécurité en vue de ne pas suivre de trop près le véhicule qui se trouve devant moi. Après deux heures de conduite nous revenons au bureau de l’auto-école. Xavier me dit qu’après deux nouvelles heures de conduite, je serai apte à passer cet examen-là.
Je suis très heureux d’apprendre cette bonne nouvelle. Dans le bus, je retrouve notre chauffeur habituel. Nous discutons de Julien et de la presque fin de mes cours de conduite. Je rentre à la maison le sourire aux lèvres. Stéphanie et Delphine me voient arriver et directement me demandent si tout va bien en me voyant si joyeux. Je leur explique que je vais bientôt avoir fini les cours de conduite. Elles sont super contentes et se jettent à mon cou pour me donner des bisous sur les joues. Je vais ensuite sur la terrasse où je retrouve Juju avec un bouquin dans les mains. Il lit un nouveau roman policier : « L’affaire Saint-Fiacre » de Simenon.
J’embrasse mon Juju d’amour. Il me regarde ensuite dans les yeux et il me demande :
Jul « Toi tu es content. Dis-moi ce qui te fait sourire comme ça !
Moi : Tu vois Juju, je crois que dans quelques jours je vais avoir mon permis provisoire !
Jul : Mais c’est génial. Je suis très heureux pour toi.
Moi : Merci mon chéri, mais je sais que toi aussi tu l’auras bientôt !
Jul : Ne t’inquiète pas pour moi. Je sais que j’aurai du retard à rattraper, mais je ne suis pas frustré ni même aigri car toi tu auras ton permis !
Moi : Merci mon loulou adoré !
Je me penche vers Julien et nous nous embrassons à pleine bouche. Il m’a ôté le doute que j’avais à lui annoncer cette nouvelle. Je pense que la visite de la psy y est pour quelque chose. Puis, je dois moi aussi avoir une entrevue avec la psy ou son acolyte !
La venue de la psy m’a un peu stressé. Mais après notre entrevue je suis nettement plus relax. J’ai pu parler de mes craintes, de mes joies mais aussi de l’amour que j’éprouve pour Julien. J’ai pu moi aussi mettre des mots sur ce que je ressens et aussi verbaliser mes doutes quant à l’avenir. Je suis vraiment soulagé et je me vois comme regonflé à bloc pour aider mon amoureux.
La soirée se passe très bien, Julien est très heureux de participer aux jeux de société joués en famille. Il a toujours un mot pour rire. Est-ce qu’il va mieux, vraiment mieux ou alors est-ce une façade qu’il affiche pour que nous ne soyons pas inquiétés ? Il faut que j’en parle avec maman avant d’aller dormir.
Il va être temps de songer à nous coucher. Ce soir c’est maman et papa qui s’occupent de Julien après qu’il a marqué son accord. Il est donc question de passage aux toilettes, de la douche avec tout ce que cela implique et ensuite la mise au lit. Je dis bien que je suis disponible si besoin s’en faisait sentir. En attendant je discute avec les deux filles. Elles aussi se demandent si Julien n’affiche pas un visage souriant pour ne pas nous inquiéter ! Je leur dis que je vais en faire part à maman.
Mon Juju est prêt à aller au lit. C’est Stéphanie qui se rend dans la chambre et qui lui propose de loger avec lui. Je sais qu’elle aime son frère et qu’il est rare qu’elle loge auprès de lui mais elle y tient. Julien accepte. Je vais donc embrasser mon amour avant de quitter la chambre médicalisée.
Une fois mes parents sortis et rhabillés, je leur fais part de mon sentiment vis-à-vis de l’attitude de Julien. Maman me rassure et elle me dit que Julien va bien mais qu’il exagère un peu car il aura besoin de nous tous demain pour aller sur la tombe de ses parents. Je suis rassuré. Je sais que la prochaine journée ne sera pas de tout repos. Delphine me fait un clin d’œil et vient me faire un gros câlin fraternel.
Je monte dans ma chambre non sans avoir au préalable fait la bise à ma famille. Tous me félicitent d’avoir pu concilier les cours de conduite et l’aide apportée à Julien. C’est moi qui les remercie aussi d’être là pour nous tous, les quatre enfants. Inutile de dire que maman est venue me faire un gros câlin elle aussi. Elle sait très bien que cela n’a pas été facile comme vacances pour moi en y ajoutant les problèmes avec Nathan et Manu.
Il est huit heures trente-cinq à mon réveil lorsque j’ouvre les yeux. J’ai dormi tout mon soul et je me sens reposé. C’est autre chose que de dormir dans le lit médicalisé avec Juju ! Non je ne regrette pas mes nuits passées à ses côtés, mais j’ai enfin pu dormir convenablement. J’ai tellement envie que ce calvaire s’achève pour Julien. Je me dis que cette journée sera une nouvelle fois plus compliquée pour mon chéri. Il va aller en clinique pour normalement ôter le plâtre de son bras, faire des radiographies pour ses deux jambes. Puis enfin ce sera le passage au cimetière. C’est cette dernière chose que je redoute le plus. Julien va devoir être fort et nous aussi pour l’aider et le soutenir. Je me lève et je vais sans attendre voir si mon amour est réveillé !
Je frappe à la porte et Stéphanie dit d’entrer. J’entre donc et je vois que mon Juju a les yeux ouverts et qu’il va bientôt se lever. Je demande à Stéphanie si je peux donner un coup de main. Directement c’est oui car elle n’a pas si facile. Nous nous occupons de notre « invalide » et nous allons avec lui sous la douche non sans avoir placé les protections au niveau de ses plâtres.
Durant la douche Julien remercie sa sœur pour être restée avec lui pour la nuit et d’avoir parlé avec lui. Il me dit qu’il est content de me voir si frais et dispos ce matin. Je lui explique que la nuit m’a été bénéfique ! Puis il me demande :
Jul : « Mon Philou, tu seras avec moi tantôt au cimetière ? J’ai besoin de toi, de ta présence, de tenir ta main.
Moi : Mais oui Juju je serai avec toi et je te tiendrai la main, sois sans crainte mon amour !
Jul : Merci Phil, oui merci. Tu sais, … je t’aime !
Moi : Et moi donc mon amour, je t’aime !
Je m’approche de lui et je l’enlace dans mes bras. Ensuite ce sont nos lèvres qui se rencontrent et qui s’ouvrent pour laisser à nos langues tout le loisir de se retrouver et de s’élancer sur la piste de danse de nos bouches. Stéphanie est sortie sans faire de bruit pour nous laisser ce moment intime !
Une fois couchés, nous nous embrassons, cela faisait un moment que nous attendions de ça tous les deux ! Inutile de dire que nous nous embrassons avec fougue, nos langues se sont rejointes pour leur plus grand bonheur. Elles dansent une farandole digne des grands jours ! Nos mains, du moins les deux miennes et une de Juju, sont entrées dans la danse. Elles errent sur nos bustes dénudés, elles s’attardent sur nos mamelons, sur nos bras, nos mains, sans oublier nos visages rosis par l’émotion grandissante. Oups, j’oublie, mon pénis ainsi que celui de Julien sont dressés. Déjà un écoulement est bien visible au niveau du méat. Nous attendons un moment avant de saisir l’objet de nos rêves. C’est en nous regardant les yeux dans les yeux que nous débutons une caresse lascive au niveau de nos attributs. Nous sommes bien dans notre bulle, nous sommes plongés dans un endroit là où temps s’est arrêté, il est suspendu pour nous, pour que nous puissions savourer chaque seconde. Les secondes qui paraissent tellement dérisoires en comparaison à notre bonheur montant. Je regarde une nouvelle fois le visage illuminé de Julien, je plonge mon regard dans le sien. Sans rien dire, comprenant très bien ce que je suggère à mon amant ; je descends mon visage tout le long de son torse, j’arrive à son pubis garni harmonieusement de poils foncés, presque noirs, ma bouche atteint enfin le sommet de pieu gorgé de sang. Le gland de Juju est luisant de liquide séminal et rouge comme une belle fraise à croquer. Ma langue vient alors se déposer délicatement sur cette protubérance. Julien commence à râler doucement, c’est à peine audible. Ma langue tourne autour et l’humidifie un peu plus. Ma bouche ouverte accueille avec joie ce membre dressé qui vient se mettre au chaud. C’est avec douceur et volupté que ma bouche et ma langue s’occupent de faire montrer le plaisir. Les râles de Juju se font de plus en plus sonores, il est demandeur de ce traitement. Je commence à sentir que mon ami arrive au moment où il ne contrôle plus rien, c’est moi qui suis maintenant le maître du jeu ! Je décide donc de prolonger mes douces caresses buccales, les râles de Juju deviennent presque des cris. C’est la première fois que mon juju exprime ainsi sa jouissance pré-éjaculatoire. Ma langue titille une nouvelle fois le gland et le méat de la barre de chair de mon amant ; puis d’un coup, je multiplie les mouvements sur le dessus de ce sexe chaud et palpitant, que je sens que l’explosion va arriver, en effet je sens que la sève douce-amère de Juju vient s’épandre au fond de mon palais avec force, tandis que les râles se sont fait entendre à qui mieux mieux ! Julien s’affale sur le lit, ivre de bonheur tandis que je me délecte de sa sève. J’en garde un peu en vue de la partager avec son donneur. Mon visage rejoint celui de Julien, nos lèvres se touchent, elles s’ouvrent pour laisser nos langues se mélanger avec le nectar de vie de Julien.
Après un moment de repos, Julien me demande de pouvoir me rendre la pareille. Bien entendu que je suis très heureux de cette proposition. Je me place tant bien que mal en vue de pouvoir placer mon bassin de manière à être le plus proche possible du visage de mon amour. C’est la seconde fois que je me mets ainsi. Ce n’est pas évident et Julien s’en rend compte ! Je sais que la fellation qu’il va me faire ne sera pas aussi longue que celle que je lui ai procurée, mais je sais aussi qu’il m’aime sachant très bien qu’il n’est pas très libre de ses mouvements, entravé par les plâtres qu’il porte. Voilà, je suis bien placé, mon phallus est à moitié dressé, Julien s’en occupe directement en commençant par le gland ainsi que du méat. Il ne faut pas attendre une minute pour que je bande au maximum. J’attends ce moment depuis des heures et enfin mon Juju s’occupe de me donner du plaisir. La langue va et vient le long de la colonne de chair sans oublier le gland qui lui trône majestueusement au sommet de mon membre d’amour ! Je commence à avoir un peu de mal à me maintenir à la barre de lit, Julien s’en rend compte ; il accélère alors le rythme et l’intensité de ses mouvements. A peine une minute après je sens que mon ventre brûle, je sais que je vais bientôt jouir. Julien s’en rend compte et il se concentre sur le gland qu’il flatte de sa langue, puis d’un coup je sens monter ma sève dans mon pénis et elle vient s’étaler dans la bouche de mon Julien d’amour. Puis, comme il y a quelques minutes, nous nous embrassons alors en partageant ce délicieux nectar.
C’est alors le moment de détente qui suit notre relation amoureuse, nous sommes couchés l’un à côté de l’autre, heureux, ivres de bonheur et de joie. Nous nous donnons la main en nous regardant. Nos visages sont rosis par la température mais aussi par le souvenir de nos ébats. Nos regards sont accrochés l’un à l’autre. Nous nous sommes noyers dans le regard de l’autre. Nous sommes toujours dans notre bulle, rien autour de nous n’a d’importance. C’est notre île secrète, inconnue de tous, là où nous ne sommes que deux, soudés, unis et amoureux !
Après une bonne nuit nous nous réveillons. Le soleil est déjà levé et ses rayons pénètrent dans la chambre au travers des persiennes. Des lignes superposées décorent le mur du fond. C’est amusant. Je me lève et me place alors devant ce mur illuminé par les raies de soleil. Je vois que Julien éclate de rire. Il me trouve l’air d’un bagnard porteur d’une tenue confectionnée avec des bandes noires et jaunes comme les frères Dalton. Puis ce qui l’amuse aussi c’est que je suis nu comme un ver et cela prête à rire.
On frappe à la porte et c’est maman qui passe sa tête par l’ouverture. Elle me voit et éclate aussi de rire. On sent que la journée va être super, elle vient de commencer dans la joie simple d’un rayon de soleil qui illumine tant le mur de la chambre que nos cœurs. Nous avons tous les trois le sourire aux lèvres, rien de tel que pour bien commencer sa journée.
Je m’occupe de Julien pour ses commodités sanitaires et pour la douche que nous allons partager par la force des choses. Je suis mal embarqué, j’ai peur de ne pas pouvoir retenir Juju. Je crie pour avoir de l’aide. C’est Delphine, qui m’ayant entendu, accourt pour m’aider. Elle prend Julien à gauche et moi à droite. Nous le déposons sur son tabouret spécial. Comme l’eau coulait déjà, ma sœur s’est retrouvée toute mouillée. Qu’à cela ne tienne, elle ôte ses habits et vient nous rejoindre pour la douche de mon chéri.
Julien ne dit rien, il sait que nous faisons tout pour que cela se passe au mieux. On voit dans ses yeux toute la reconnaissance qu’il nous lance en guise de merci. Je sais que demain c’est la visite à la clinique en vue de lui retirer le plâtre du bras et faire des radiographies de ses deux jambes. Je n’ai rien dit à Julien, je n’ai pas envie de le stresser, il sera encore temps de le lui dire demain matin. Puis nous irons au cimetière sur la tombe de ses parents.
Je monte m’habiller dans ma chambre, une fois que Julien est séché et recalé dans son fauteuil roulant. Je croise Maman dans le hall de nuit et je lui fait part de mon envie d’acheter des fleurs pour déposer sur la tombe. Maman trouve que mon intention est bonne et qu’elle a déjà songé à passer commande chez la fleuriste du quartier ! Je remercie ma chère mère qui pense vraiment à tout. Je lui donne une bise sur la joue en lui disant « Je t’aime Maman ». J’ai comme réponse, un baiser sur le front. Pas besoin de mots, je sais qu’elle m’aime, qu’elle nous aime tous !
Il est temps après le petit-déjeuner de prendre le bus pour me rendre à mon cours de conduite. Je rejoins Xavier qui me donne les derniers conseils pour bien anticiper les manœuvres à faire et aussi prévoir l’éventuelle réaction des autres conducteurs. Il me rappelle aussi les distances de sécurité en vue de ne pas suivre de trop près le véhicule qui se trouve devant moi. Après deux heures de conduite nous revenons au bureau de l’auto-école. Xavier me dit qu’après deux nouvelles heures de conduite, je serai apte à passer cet examen-là.
Je suis très heureux d’apprendre cette bonne nouvelle. Dans le bus, je retrouve notre chauffeur habituel. Nous discutons de Julien et de la presque fin de mes cours de conduite. Je rentre à la maison le sourire aux lèvres. Stéphanie et Delphine me voient arriver et directement me demandent si tout va bien en me voyant si joyeux. Je leur explique que je vais bientôt avoir fini les cours de conduite. Elles sont super contentes et se jettent à mon cou pour me donner des bisous sur les joues. Je vais ensuite sur la terrasse où je retrouve Juju avec un bouquin dans les mains. Il lit un nouveau roman policier : « L’affaire Saint-Fiacre » de Simenon.
J’embrasse mon Juju d’amour. Il me regarde ensuite dans les yeux et il me demande :
Jul « Toi tu es content. Dis-moi ce qui te fait sourire comme ça !
Moi : Tu vois Juju, je crois que dans quelques jours je vais avoir mon permis provisoire !
Jul : Mais c’est génial. Je suis très heureux pour toi.
Moi : Merci mon chéri, mais je sais que toi aussi tu l’auras bientôt !
Jul : Ne t’inquiète pas pour moi. Je sais que j’aurai du retard à rattraper, mais je ne suis pas frustré ni même aigri car toi tu auras ton permis !
Moi : Merci mon loulou adoré !
Je me penche vers Julien et nous nous embrassons à pleine bouche. Il m’a ôté le doute que j’avais à lui annoncer cette nouvelle. Je pense que la visite de la psy y est pour quelque chose. Puis, je dois moi aussi avoir une entrevue avec la psy ou son acolyte !
La venue de la psy m’a un peu stressé. Mais après notre entrevue je suis nettement plus relax. J’ai pu parler de mes craintes, de mes joies mais aussi de l’amour que j’éprouve pour Julien. J’ai pu moi aussi mettre des mots sur ce que je ressens et aussi verbaliser mes doutes quant à l’avenir. Je suis vraiment soulagé et je me vois comme regonflé à bloc pour aider mon amoureux.
La soirée se passe très bien, Julien est très heureux de participer aux jeux de société joués en famille. Il a toujours un mot pour rire. Est-ce qu’il va mieux, vraiment mieux ou alors est-ce une façade qu’il affiche pour que nous ne soyons pas inquiétés ? Il faut que j’en parle avec maman avant d’aller dormir.
Il va être temps de songer à nous coucher. Ce soir c’est maman et papa qui s’occupent de Julien après qu’il a marqué son accord. Il est donc question de passage aux toilettes, de la douche avec tout ce que cela implique et ensuite la mise au lit. Je dis bien que je suis disponible si besoin s’en faisait sentir. En attendant je discute avec les deux filles. Elles aussi se demandent si Julien n’affiche pas un visage souriant pour ne pas nous inquiéter ! Je leur dis que je vais en faire part à maman.
Mon Juju est prêt à aller au lit. C’est Stéphanie qui se rend dans la chambre et qui lui propose de loger avec lui. Je sais qu’elle aime son frère et qu’il est rare qu’elle loge auprès de lui mais elle y tient. Julien accepte. Je vais donc embrasser mon amour avant de quitter la chambre médicalisée.
Une fois mes parents sortis et rhabillés, je leur fais part de mon sentiment vis-à-vis de l’attitude de Julien. Maman me rassure et elle me dit que Julien va bien mais qu’il exagère un peu car il aura besoin de nous tous demain pour aller sur la tombe de ses parents. Je suis rassuré. Je sais que la prochaine journée ne sera pas de tout repos. Delphine me fait un clin d’œil et vient me faire un gros câlin fraternel.
Je monte dans ma chambre non sans avoir au préalable fait la bise à ma famille. Tous me félicitent d’avoir pu concilier les cours de conduite et l’aide apportée à Julien. C’est moi qui les remercie aussi d’être là pour nous tous, les quatre enfants. Inutile de dire que maman est venue me faire un gros câlin elle aussi. Elle sait très bien que cela n’a pas été facile comme vacances pour moi en y ajoutant les problèmes avec Nathan et Manu.
Il est huit heures trente-cinq à mon réveil lorsque j’ouvre les yeux. J’ai dormi tout mon soul et je me sens reposé. C’est autre chose que de dormir dans le lit médicalisé avec Juju ! Non je ne regrette pas mes nuits passées à ses côtés, mais j’ai enfin pu dormir convenablement. J’ai tellement envie que ce calvaire s’achève pour Julien. Je me dis que cette journée sera une nouvelle fois plus compliquée pour mon chéri. Il va aller en clinique pour normalement ôter le plâtre de son bras, faire des radiographies pour ses deux jambes. Puis enfin ce sera le passage au cimetière. C’est cette dernière chose que je redoute le plus. Julien va devoir être fort et nous aussi pour l’aider et le soutenir. Je me lève et je vais sans attendre voir si mon amour est réveillé !
Je frappe à la porte et Stéphanie dit d’entrer. J’entre donc et je vois que mon Juju a les yeux ouverts et qu’il va bientôt se lever. Je demande à Stéphanie si je peux donner un coup de main. Directement c’est oui car elle n’a pas si facile. Nous nous occupons de notre « invalide » et nous allons avec lui sous la douche non sans avoir placé les protections au niveau de ses plâtres.
Durant la douche Julien remercie sa sœur pour être restée avec lui pour la nuit et d’avoir parlé avec lui. Il me dit qu’il est content de me voir si frais et dispos ce matin. Je lui explique que la nuit m’a été bénéfique ! Puis il me demande :
Jul : « Mon Philou, tu seras avec moi tantôt au cimetière ? J’ai besoin de toi, de ta présence, de tenir ta main.
Moi : Mais oui Juju je serai avec toi et je te tiendrai la main, sois sans crainte mon amour !
Jul : Merci Phil, oui merci. Tu sais, … je t’aime !
Moi : Et moi donc mon amour, je t’aime !
Je m’approche de lui et je l’enlace dans mes bras. Ensuite ce sont nos lèvres qui se rencontrent et qui s’ouvrent pour laisser à nos langues tout le loisir de se retrouver et de s’élancer sur la piste de danse de nos bouches. Stéphanie est sortie sans faire de bruit pour nous laisser ce moment intime !