13-03-2021, 11:24 AM
Nous nous étions ensuite installés au salon. J’étais assis entre Marie et Benoît sur le canapé. Puis j’avais glissé dans l’oreille de Marie que j’avais encore quelque chose à faire, mais en toute discrétion. Marie m’avais pris par la main pour aller à l’autre bout du salon. J’avais alors demandé :
Moi : « Dit Marie, je ne sais pas quand vous donnez les cadeaux qui sont placés sous le sapin de Noël, car j’ai aussi apporté des cadeaux et Ben aussi.
Mar : Mais Phil, tu n’étais pas obligé, ni Ben !
Moi : Tu sais Marie, je ne peux pas arriver les mains vides !
Mar : Mais tu as déjà apporté des fleurs et du vin. Puis Ben a apporté des pralines. Il ne fallait pas en faire plus.
Moi : Vous distribuez les cadeaux à quel moment, chez nous c’est souvent lors de l’apéritif !
Mar : Chez nous aussi. Bon va chercher les cadeaux pour les mettre sous le sapin.
Moi : Merci Marie. J’arrive. Je vais prendre ceux de Ben en même temps ! »
Alors que je déposais les cadeaux au pied du sapin, Marie regardait les étiquettes avec les noms. Les étiquettes avaient été faites à la main, j’y avais mis tout mon cœur.
Il y avait un cadeau pour ses parents, un pour elle, un pour Benoît et un autre pour l’invité surprise ! Marie fut fort étonnée, mais elle n’avait rien dit.
Les deux cadeaux de Benoît avaient eux aussi été déposés au pied du sapin, il y en avait un pour Marie et un au nom de Phil.
Marie et moi nous avions ensuite rejoint les autres au salon.
La sonnette venait de retentir, Marie s’était alors levée pour aller ouvrir la porte. Je ne savais pas que quelqu’un d’autre devait venir. C’est Henriette qui disait que Marie avait aussi invité une amie à elle. Nous attendions donc l’entrée de l’invitée.
Marie entrait en compagnie d’Isabelle ! J’étais interloqué, Isabelle était une élève de notre classe. Isabelle avait d’abord dit bonjour aux parents de Marie et ensuite elle s’était dirigée vers Benoît et moi. Marie disait alors :
Mar : « Tu connais Phil, tu savais que c’était mon ami. Il est accompagné de Benoît, c’est l’ami de Phil.
Moi : Bonsoir Isabelle !
Isa : Bonsoir Phil, comment vas-tu ?
Moi : Ça va, merci. Et toi ?
Isa : Merci ça va aussi, je ne savais pas que tu étais aussi de la partie pour ce réveillon.
Moi : Et bien moi non plus !
Ben : Bonsoir Isabelle, enchanté !
Isa : Bonsoir Benoît, heureux de faire ta connaissance !
Ben : Moi de même. »
Une fois installés, nous commencions à bavarder. Marie ne m’avait rien dit concernant la venue d’Isabelle. Elle était élève de notre classe, nous parlions parfois ensemble en compagnie de Marie, mais sans plus. Je savais que Marie et Isabelle étaient amies. Je ne savais pas ce que Marie avait dit de moi à Isabelle, j’étais inquiet, savait-elle que j’étais gay et que Benoît était mon ami, plus exactement mon petit ami ! Je me posais un tas de question. Marie et Benoît avaient bien vu que je n’étais plus dans mon assiette. J’étais devenu blême. C’est alors que la maman de Marie, Henriette pris la parole, elle disait à l’assemblée :
Hen : « Bonsoir à vous tous. C’est à l’initiative de Marie que vous avez été conviés à ce réveillon. Marie tenait à vous remercier Isabelle et Phil pour l’intérêt que vous lui avez toujours témoigné. Je vois que Phil est mal à l’aise et je te comprends. Tu verras, il n’y a pas de problème, il faut juste que vous vous parliez les uns aux autres !
Mar : Oui, je voulais vous avoir tous les deux Isa et Phil. Isa, car tu es mon amie, ma très chère amie ; et toi Phil, car tu es mon sauveur, car nous nous connaissons depuis longtemps déjà et que je t’apprécie !
Isa : Merci Marie, tu sais bien que je t’aime, tu es mon rayon de soleil.
Moi : Marie, c’est plutôt moi qui devait te remercier, car tu m’aides pour que je puisse rattraper mon retard dans les cours et tu es ma confidente et tu me connais, tu sais tout de moi.
Mar : Vous êtes tous les deux des amours pour moi. Tu le sais Isa, et toi Phil tu es toujours trop modeste. Tu ne peux pas savoir comme ta présence ces dernières semaines m’a aidé. Je te rassure Phil, Isa ne sait rien sur toi, ce n’est pas à moi à lui expliquer. Elle sait seulement que tu as beaucoup souffert. Voilà, vous êtes mes deux amours, mes deux amis, mes deux vrais amis !
Isa : Merci Marie, tu sais que tu peux compter sur moi.
Moi : Marie, je ne sais pas quoi dire. Je suis perdu. Tu me fais peur et tu sais pourquoi. Je suis venu avec Benoît, mais pourquoi !
Mar : Ne t’inquiète pas Phil, je ne te l’avais jamais dit, mais Isa est ma petite amie !
Moi : Tu veux dire que c’est comme moi et Ben !
Mar : Oui Phil, tu as bien compris ! »
J’avais des larmes qui coulaient sur mes joues. Ben était tétanisé et Isabelle avait les yeux écarquillés. Les parents de Marie eux étaient au courant. Je n’en revenais pas. Marie me pris dans ses bras et avait demandé à Isabelle de nous rejoindre. Nous nous étions enlacés et nous nous étions mis à pleurer tous les trois. Ben avait lui aussi les larmes aux yeux. Il nous avait lui aussi rejoint. Nous étions à restés un moment comme ça au milieu du salon.
Une fois ce moment très fort passé, nous nous étions rassis pour trinquer à l’amitié et à l’amour.
Hen : « Bon voilà qui est fait. Je suis si heureuse de voir que ma fille Marie est entourée de deux personnes très aimantes et de confiance. Je suis aussi certaine que Benoît est un très belle personne, il suffit de le voir dévorer des yeux son ami Phil.
Ben : Heu…merci…je…
Moi : Bon Ben, vient près de nous ! »
Nous voilà assis à quatre dans le même divan. Nous prenions une coupe de champagne que René venait de nous servir. René était resté effacé, c’était une force de la nature au cœur tendre. Nous avions parlé d’un tas de choses.
Marie avait été avec sa maman dans la cuisine. J’en avais profité pour parler avec Isabelle. Je lui avais dit que sa liaison entre elle et Marie resterait inconnue et que je n’en parlerai jamais à l’école. Isabelle m’a dit qu’elle non plus ne dirait jamais à l’école que j’étais gay. Isabelle avait même trouvé que j’avais bon gout au point de vue garçon, que Benoît était craquant. Nous avions commencé à bien rire. René qui était resté près de nous opinait de la tête en nous écoutant. Il avait apprécié que nous ayons dit que nous serions Isabelle et moi muets comme des carpes concernant l’orientation sexuelle des uns et des autres.
Marie était revenue avec sa maman, elles apportaient les zakouskis chauds pour l’apéro. J’avais pris une limonade car je ne voulais être malade avec l’alcool.
C’est René qui avait annoncé que les jeunes s’étaient entendus en vue de rester muets concernant l’orientation sexuelle des uns et des autres. Henriette avait souri et Marie s’était levée pour me faire la bise et elle avait embrassé Isabelle sur la bouche. J’avais trouvé ça assez touchant. Benoît lui aussi avait le sourire aux lèvres.
René s’était relevé et s’était rendu au pied du sapin de Noël, il allait débuter la distribution des cadeaux. Il prit le premier à sa portée. C’était une enveloppe sur laquelle il était fait mention « Invité surprise ». Je m’étais mis à rire, je savais à qui elle était destinée. René m’ayant vu rire savait que c’était moi qui l’avais apportée. J’avais alors dit que c’était pour Isabelle. L’intéressée avait ouvert les yeux, elle ne s’y attendait pas. Elle ouvrit l’enveloppe et y découvrit un bon d’achat dans une librairie du centre ville. Isa s’était levée pour me faire la bise. Tous étaient étonnés du fait que j’avais pensé à Isabelle. Je leur avais expliqué que pour moi, qu’il se pouvait qu’il y ait un invité en plus et que je voulais pouvoir aussi lui faire plaisir.
Les cadeaux étaient distribués à chacun selon les étiquettes. C’est ainsi que les parents avaient eu un puzzle géant de 3.000 pièces, j’avais reçu un disque de Genesis de la part de Ben, etc. J’avais donné à Ben un beau ballon de foot en cuir, je savais qu’il en rêvait. Pour nous remercier Ben et moi nous nous étions donné un baiser sur la bouche ; personne n’a été choqué ! Tous étaient très heureux des choix pour les cadeaux.
Avant de passer à table, René s’était levé et il avait pris la parole :
René : « Je suis très heureux de voir que vous avez fait des cadeaux intéressants. Je vous remercie d’être là pour Marie, je vous remercie d’être ce que vous êtes. Phil, je suis tellement heureux d’une part pour l’aide et l’attention que tu portes et que tu as porté à Marie et deuxièmement que tu ailles bien mieux qu’il y a quelques semaines. Ma maison te sera toujours ouverte, c’est comme si j’avais un fils en plus. Je te souhaite d’être très heureux avec Benoît, vous le méritez bien tous les deux.
Moi : Merci René, ce sont des paroles touchantes. Je ne vais rien dire de plus, car je risque de pleurer encore une fois. »
René s’était approché de moi et m’avait fait un gros câlin. Évidemment des larmes coulaient sur mes joues, c’était trop intense comme moment. Benoît lui aussi était ému. Il comprenait que Marie et ses parents m’avaient été d’un grand secours à la suite des événements d’il y a quelques semaines.
Nous étions tous passés à table pour déguster l’excellent repas de réveillon concocté par Henriette avec l’aide de Marie et de René. Le vin était très bon aussi, mais sans en abuser.
Nous avions fini le dessert en prenant une coupe de champagne.
Puis Ben et moi, aidé par Marie, nous avions débarrassé la table pour Henriette. Elle était contente d’avoir autant de mains à sa disposition.
Il était déjà une heure du matin quand René avait suggérer d’aller dormir. Marie nous avait conduit Benoît et moi dans la chambre d’ami. Il y avait un grand lit. Isabelle allait bien entendu dans la chambre de Marie.
Une petite salle de bain était attenante à la chambre d’ami, nous étions comme des coqs en pâte. Nous nous étions déshabillés et nous avions vite pris une bonne douche.
Moi : « Dit Marie, je ne sais pas quand vous donnez les cadeaux qui sont placés sous le sapin de Noël, car j’ai aussi apporté des cadeaux et Ben aussi.
Mar : Mais Phil, tu n’étais pas obligé, ni Ben !
Moi : Tu sais Marie, je ne peux pas arriver les mains vides !
Mar : Mais tu as déjà apporté des fleurs et du vin. Puis Ben a apporté des pralines. Il ne fallait pas en faire plus.
Moi : Vous distribuez les cadeaux à quel moment, chez nous c’est souvent lors de l’apéritif !
Mar : Chez nous aussi. Bon va chercher les cadeaux pour les mettre sous le sapin.
Moi : Merci Marie. J’arrive. Je vais prendre ceux de Ben en même temps ! »
Alors que je déposais les cadeaux au pied du sapin, Marie regardait les étiquettes avec les noms. Les étiquettes avaient été faites à la main, j’y avais mis tout mon cœur.
Il y avait un cadeau pour ses parents, un pour elle, un pour Benoît et un autre pour l’invité surprise ! Marie fut fort étonnée, mais elle n’avait rien dit.
Les deux cadeaux de Benoît avaient eux aussi été déposés au pied du sapin, il y en avait un pour Marie et un au nom de Phil.
Marie et moi nous avions ensuite rejoint les autres au salon.
La sonnette venait de retentir, Marie s’était alors levée pour aller ouvrir la porte. Je ne savais pas que quelqu’un d’autre devait venir. C’est Henriette qui disait que Marie avait aussi invité une amie à elle. Nous attendions donc l’entrée de l’invitée.
Marie entrait en compagnie d’Isabelle ! J’étais interloqué, Isabelle était une élève de notre classe. Isabelle avait d’abord dit bonjour aux parents de Marie et ensuite elle s’était dirigée vers Benoît et moi. Marie disait alors :
Mar : « Tu connais Phil, tu savais que c’était mon ami. Il est accompagné de Benoît, c’est l’ami de Phil.
Moi : Bonsoir Isabelle !
Isa : Bonsoir Phil, comment vas-tu ?
Moi : Ça va, merci. Et toi ?
Isa : Merci ça va aussi, je ne savais pas que tu étais aussi de la partie pour ce réveillon.
Moi : Et bien moi non plus !
Ben : Bonsoir Isabelle, enchanté !
Isa : Bonsoir Benoît, heureux de faire ta connaissance !
Ben : Moi de même. »
Une fois installés, nous commencions à bavarder. Marie ne m’avait rien dit concernant la venue d’Isabelle. Elle était élève de notre classe, nous parlions parfois ensemble en compagnie de Marie, mais sans plus. Je savais que Marie et Isabelle étaient amies. Je ne savais pas ce que Marie avait dit de moi à Isabelle, j’étais inquiet, savait-elle que j’étais gay et que Benoît était mon ami, plus exactement mon petit ami ! Je me posais un tas de question. Marie et Benoît avaient bien vu que je n’étais plus dans mon assiette. J’étais devenu blême. C’est alors que la maman de Marie, Henriette pris la parole, elle disait à l’assemblée :
Hen : « Bonsoir à vous tous. C’est à l’initiative de Marie que vous avez été conviés à ce réveillon. Marie tenait à vous remercier Isabelle et Phil pour l’intérêt que vous lui avez toujours témoigné. Je vois que Phil est mal à l’aise et je te comprends. Tu verras, il n’y a pas de problème, il faut juste que vous vous parliez les uns aux autres !
Mar : Oui, je voulais vous avoir tous les deux Isa et Phil. Isa, car tu es mon amie, ma très chère amie ; et toi Phil, car tu es mon sauveur, car nous nous connaissons depuis longtemps déjà et que je t’apprécie !
Isa : Merci Marie, tu sais bien que je t’aime, tu es mon rayon de soleil.
Moi : Marie, c’est plutôt moi qui devait te remercier, car tu m’aides pour que je puisse rattraper mon retard dans les cours et tu es ma confidente et tu me connais, tu sais tout de moi.
Mar : Vous êtes tous les deux des amours pour moi. Tu le sais Isa, et toi Phil tu es toujours trop modeste. Tu ne peux pas savoir comme ta présence ces dernières semaines m’a aidé. Je te rassure Phil, Isa ne sait rien sur toi, ce n’est pas à moi à lui expliquer. Elle sait seulement que tu as beaucoup souffert. Voilà, vous êtes mes deux amours, mes deux amis, mes deux vrais amis !
Isa : Merci Marie, tu sais que tu peux compter sur moi.
Moi : Marie, je ne sais pas quoi dire. Je suis perdu. Tu me fais peur et tu sais pourquoi. Je suis venu avec Benoît, mais pourquoi !
Mar : Ne t’inquiète pas Phil, je ne te l’avais jamais dit, mais Isa est ma petite amie !
Moi : Tu veux dire que c’est comme moi et Ben !
Mar : Oui Phil, tu as bien compris ! »
J’avais des larmes qui coulaient sur mes joues. Ben était tétanisé et Isabelle avait les yeux écarquillés. Les parents de Marie eux étaient au courant. Je n’en revenais pas. Marie me pris dans ses bras et avait demandé à Isabelle de nous rejoindre. Nous nous étions enlacés et nous nous étions mis à pleurer tous les trois. Ben avait lui aussi les larmes aux yeux. Il nous avait lui aussi rejoint. Nous étions à restés un moment comme ça au milieu du salon.
Une fois ce moment très fort passé, nous nous étions rassis pour trinquer à l’amitié et à l’amour.
Hen : « Bon voilà qui est fait. Je suis si heureuse de voir que ma fille Marie est entourée de deux personnes très aimantes et de confiance. Je suis aussi certaine que Benoît est un très belle personne, il suffit de le voir dévorer des yeux son ami Phil.
Ben : Heu…merci…je…
Moi : Bon Ben, vient près de nous ! »
Nous voilà assis à quatre dans le même divan. Nous prenions une coupe de champagne que René venait de nous servir. René était resté effacé, c’était une force de la nature au cœur tendre. Nous avions parlé d’un tas de choses.
Marie avait été avec sa maman dans la cuisine. J’en avais profité pour parler avec Isabelle. Je lui avais dit que sa liaison entre elle et Marie resterait inconnue et que je n’en parlerai jamais à l’école. Isabelle m’a dit qu’elle non plus ne dirait jamais à l’école que j’étais gay. Isabelle avait même trouvé que j’avais bon gout au point de vue garçon, que Benoît était craquant. Nous avions commencé à bien rire. René qui était resté près de nous opinait de la tête en nous écoutant. Il avait apprécié que nous ayons dit que nous serions Isabelle et moi muets comme des carpes concernant l’orientation sexuelle des uns et des autres.
Marie était revenue avec sa maman, elles apportaient les zakouskis chauds pour l’apéro. J’avais pris une limonade car je ne voulais être malade avec l’alcool.
C’est René qui avait annoncé que les jeunes s’étaient entendus en vue de rester muets concernant l’orientation sexuelle des uns et des autres. Henriette avait souri et Marie s’était levée pour me faire la bise et elle avait embrassé Isabelle sur la bouche. J’avais trouvé ça assez touchant. Benoît lui aussi avait le sourire aux lèvres.
René s’était relevé et s’était rendu au pied du sapin de Noël, il allait débuter la distribution des cadeaux. Il prit le premier à sa portée. C’était une enveloppe sur laquelle il était fait mention « Invité surprise ». Je m’étais mis à rire, je savais à qui elle était destinée. René m’ayant vu rire savait que c’était moi qui l’avais apportée. J’avais alors dit que c’était pour Isabelle. L’intéressée avait ouvert les yeux, elle ne s’y attendait pas. Elle ouvrit l’enveloppe et y découvrit un bon d’achat dans une librairie du centre ville. Isa s’était levée pour me faire la bise. Tous étaient étonnés du fait que j’avais pensé à Isabelle. Je leur avais expliqué que pour moi, qu’il se pouvait qu’il y ait un invité en plus et que je voulais pouvoir aussi lui faire plaisir.
Les cadeaux étaient distribués à chacun selon les étiquettes. C’est ainsi que les parents avaient eu un puzzle géant de 3.000 pièces, j’avais reçu un disque de Genesis de la part de Ben, etc. J’avais donné à Ben un beau ballon de foot en cuir, je savais qu’il en rêvait. Pour nous remercier Ben et moi nous nous étions donné un baiser sur la bouche ; personne n’a été choqué ! Tous étaient très heureux des choix pour les cadeaux.
Avant de passer à table, René s’était levé et il avait pris la parole :
René : « Je suis très heureux de voir que vous avez fait des cadeaux intéressants. Je vous remercie d’être là pour Marie, je vous remercie d’être ce que vous êtes. Phil, je suis tellement heureux d’une part pour l’aide et l’attention que tu portes et que tu as porté à Marie et deuxièmement que tu ailles bien mieux qu’il y a quelques semaines. Ma maison te sera toujours ouverte, c’est comme si j’avais un fils en plus. Je te souhaite d’être très heureux avec Benoît, vous le méritez bien tous les deux.
Moi : Merci René, ce sont des paroles touchantes. Je ne vais rien dire de plus, car je risque de pleurer encore une fois. »
René s’était approché de moi et m’avait fait un gros câlin. Évidemment des larmes coulaient sur mes joues, c’était trop intense comme moment. Benoît lui aussi était ému. Il comprenait que Marie et ses parents m’avaient été d’un grand secours à la suite des événements d’il y a quelques semaines.
Nous étions tous passés à table pour déguster l’excellent repas de réveillon concocté par Henriette avec l’aide de Marie et de René. Le vin était très bon aussi, mais sans en abuser.
Nous avions fini le dessert en prenant une coupe de champagne.
Puis Ben et moi, aidé par Marie, nous avions débarrassé la table pour Henriette. Elle était contente d’avoir autant de mains à sa disposition.
Il était déjà une heure du matin quand René avait suggérer d’aller dormir. Marie nous avait conduit Benoît et moi dans la chambre d’ami. Il y avait un grand lit. Isabelle allait bien entendu dans la chambre de Marie.
Une petite salle de bain était attenante à la chambre d’ami, nous étions comme des coqs en pâte. Nous nous étions déshabillés et nous avions vite pris une bonne douche.