11-03-2021, 04:45 PM
Et voici une nouvelle suite, la prochaine suivra de peu.
On a défait et rangé nos affaires, Claude a décidé que pour gagner de la place et comme nous étions sensiblement de même taille, nous mélangerions toutes nos affaires, slips et autres sous-vêtements, chemises et même la plupart des pantalons : nous les avons essayés à tour de rôle et on pourrait croire que nous étions jumeaux ! Ce défilé de mode, comme a dit Claude, l'a beaucoup amusé alors que moi j'étais bien sûr quelque peu gêné, dame, entre chaque pantalon j'étais en caleçon, toujours aussi infâme ce qui faisait chaque fois rire mon compagnon. Il les a tous retirés et mis dans un sac et a décrété que je ne mettrais plus que les siens dont il possédait un nombre impressionnant. Lors de ces essais, Claude avait une légère érection mais je ne m'en suis pas rendu compte. La salle de bain devait être la pièce la plus moderne, ce qui nous fut confirmé, c'était une véritable douche italienne, un modèle précurseur. Cette pièce nous était exclusivement réservée, sauf quand son neveu qui avait notre âge viendrait chez sa tante en visite, deux trois fois par année.
Nous avons passé le reste de la journée à organiser notre chambre afin qu'elle soit pratique pour nous deux et nous avons punaisé quelques affiches pour l'égayer. Alors que nous nous apprêtons à sortir pour acheter quelques victuailles pour notre repas, froid bien entendu, Mary nous arrête au passage pour nous dire qu'elle a dégagé un rayon de l'armoire de la cuisine afin que nous puissions y mettre nos provisions et qu'elle mange le soir régulièrement vers 17h30. Nous pourrions donc utiliser la cuisine dès 19h pour nous préparer des repas chauds. C'est une excellente nouvelle, totalement inattendue et nous la remercions très chaleureusement de sa gentillesse.
Nous lisons chacun un livre en anglais pour nous familiariser avec cette langue, confortablement assis sur notre lit. La soirée avance et je sens qu'avec l'heure de se coucher, je deviens de plus en plus nerveux, je m'efforce de me dominer et je tâche surtout de ne pas le montrer à Claude.
Claude / Bon, il est temps je crois de se préparer, la journée a encore été éprouvante
et, disant cela il commence à se déshabiller. En quelques instants il se trouve en slip et me regarde en souriant avant d'enlever ce dernier rempart. Mentalement, je me donne une claque, j'enlève pull et chemise, mon pantalon rejoint mes habits sur une des chaises, j'ai quelques instants d'hésitation avant d'ôter mon caleçon en pensant que demain soir j'aurai un des slips de mon ami. Je me demande s'il vaut mieux cacher le côté face de mon corps ou mes fesses et j'opte pour "face". J'ai réfléchi très vite et je me trouve donc, volontairement, totalement nu alors que je ne suis pas seul. Je suis debout, un peu désorienté ne sachant que faire et j'entends soudain Claude d'une voix taquine dire
- Bravo, tu as fait un premier pas important. Et en plus de cela tu as vraiment un très joli petit cul !
Je me sens rougir, surtout lorsque je constate qu'il a une légère érection et, à mon grand désarrois, qu'il en est de même pour moi. Je me tourne vers lui, il me sourit et me prenant la main, il m'entraîne vers la salle de bain où nous nous lavons les dents, penchés ensemble sur le même lavabo, nos deux têtes se touchant pas moment. J'ai terminé le premier et je me glisse dans le lit, bien de mon côté. Claude, au lieu de faire le tour du lit, grimpe de mon côté et ce faisant, il me passe par-dessus, son sexe évolue à quelques centimètres de ma figure. J'ai toujours eu un excellent sommeil, je m'endors très vite et si on veut me réveiller pendant la nuit il faut véritablement me secouer pour que j'entrouvre un œil qui fusille le malheureux qui ose interrompre ma nuit. En revanche, le matin, je me lève sans problème, je suis immédiatement frais et dispos.
Point de vue de Claude
Depuis trois jours, en fait depuis la gare du Nord à Paris, les heures ont passé très rapidement et ont été mouvementées avec des moments d'inquiétude parfois comme lorsque nous sommes montés dans la voiture de cet inconnu qui nous proposait de nous héberger pour la nuit vu la suspension du trafic maritime avec l'Angleterre. Certes cela nous dépannait de manière efficace mais en même temps nous prenions un risque non négligeable. Heureusement que nous étions deux avec ce jeune garçon dont je compris rapidement qu'il n'était pas très efficace et surtout qu'il avait l'air vraiment désorienté.
Antoine est un assez beau garçon avec des traits réguliers et un corps bien proportionné, une peau légèrement cuivrée et une chevelure blonde partant dans tous les sens ce qui accentue son aspect naturellement enfantin, j'ai du reste été surpris lorsque j'ai découvert qu'il n'avait que quelques semaines de moins que moi ce qui était assez normal sinon il n'aurait pas pu voyager seul à l'étranger.
C'est pendant la traversée que j'ai appris à le connaître un peu, j'avais l'impression qu'il avait comme besoin de parler. Il s'exprimait de manière très claire, dans un excellent français sans accent qui dénotait une très bonne éducation. À ce sujet, il ne m'a pas caché que sa famille était fâchée avec lui car, vivant dans un milieu issu du protestantisme huguenot, il ne respectait pas, ou plutôt plus les préceptes de vie communautaire qui étaient de règle de sorte que son père et lui s'étaient mis d'accord pour qu'il quitte les siens et qu'il parte à l'étranger jusqu'à ce qu'il revienne à meilleure raison, ce qui n'était pas du tout dans ses intentions. Au fil de ces discussions, je le sentais à la fois très déterminé mais en même temps embarrassé, lié par la tradition et les usages familiaux. Tout cela faisait que je le trouvais très vite attachant et je voulais le protéger de sa fragilité et de son ignorance, me semble-t-il, de la réalité de tous les jours.
Cette fragilité, je l'ai ressentie de plein fouet lorsque le premier soir à Liverpool nous avons partagé le même lit et que je me suis mis, tout naturellement et sans aucune intention provocatrice, à poil : c'était la première fois qu'il voyait un garçon, un homme nu à côté de qui il allait devoir dormir. Il a fondu en larmes, absolument paniqué, voulant partir, mais où serait-il allé ?
Je dois admettre que j'ai été profondément ému de voir sa détresse physique et surtout, je pense, morale. Je l'ai pris dans mes bras alors que nous étions nus tous les deux, je lui ai parlé très doucement, je passais ma main dans ses cheveux, je le caressais imperceptiblement dans le bas du dos, il avait mis sa tête dans mon cou, il se serrait inconsciemment contre moi et nos deux corps ne faisaient plus qu'un. Je suis un garçon qui a un faible pour mes semblables, c'est vrai, et cette proximité ne m'a pas laissé physiquement indifférent. Je sentais qu'il en était de même pour lui avec cette différence que je me doutais de ce qui se préparait alors que lui ne se doutait de rien. Les choses se sont déroulées plus rapidement que je ne le pensais, à un moment donné il s'est crispé, il s'est presque trouvé mal et j'ai senti simultanément son orgasme et l'irruption de son sperme. C'en était trop pour moi, quelques instant plus tard j'éjaculais aussi entre nos deux corps collés l'un à l'autre. Je ne suis pas certain qu'il ait pleinement pris conscience de l'extraordinaire intimité, involontaire, de ce moment que, quoiqu'il arrive, je n'oublierai jamais. Il s'est endormi d'un seul coup, j'aurais voulu savoir s'il avait rêvé et à quoi ou, peut-être à qui.
Au milieu de la nuit je me suis réveillé, Antoine dormait profondément et très calmement, il était blotti contre mon dos avec une main négligemment posée sur ma poitrine. C'est à ce moment que j'ai compris qu'il ne me laissait pas indifférent, que j'étais sensible à son charme indéniable dont il ne se doutait même pas, à la réelle beauté de son corps que je ne connaissais pas encore vraiment car, dans sa détresse je n'avais pas osé le regarder comme je l'aurais fait avec n'importe quel autre garçon ; je ne connaissais de son corps que ses larmes et son sperme, les quelques caresses que je lui avais prodiguées n'étaient qu'un moyen intuitif de le calmer. Mais là, en pleine nuit, son corps chaud contre le mien, cet abandon qui était le sien dans son sommeil m'émurent profondément, intellectuellement d'abord mais aussi physiquement et de manière très tangible : mon membre était très dur, il était demandeur. Mais je savais pertinemment que je ne devais rien tenter, que si je voulais établir une relation privilégiée avec lui, il me faudrait faire preuve de beaucoup de délicatesse et surtout de patience, pas en jours mais en semaines et même possiblement en mois. Mais la nature humaine, surtout lorsque les sentiments et les pulsions sensuelles s'en mêlent, peut parfois réserver des surprises
On a défait et rangé nos affaires, Claude a décidé que pour gagner de la place et comme nous étions sensiblement de même taille, nous mélangerions toutes nos affaires, slips et autres sous-vêtements, chemises et même la plupart des pantalons : nous les avons essayés à tour de rôle et on pourrait croire que nous étions jumeaux ! Ce défilé de mode, comme a dit Claude, l'a beaucoup amusé alors que moi j'étais bien sûr quelque peu gêné, dame, entre chaque pantalon j'étais en caleçon, toujours aussi infâme ce qui faisait chaque fois rire mon compagnon. Il les a tous retirés et mis dans un sac et a décrété que je ne mettrais plus que les siens dont il possédait un nombre impressionnant. Lors de ces essais, Claude avait une légère érection mais je ne m'en suis pas rendu compte. La salle de bain devait être la pièce la plus moderne, ce qui nous fut confirmé, c'était une véritable douche italienne, un modèle précurseur. Cette pièce nous était exclusivement réservée, sauf quand son neveu qui avait notre âge viendrait chez sa tante en visite, deux trois fois par année.
Nous avons passé le reste de la journée à organiser notre chambre afin qu'elle soit pratique pour nous deux et nous avons punaisé quelques affiches pour l'égayer. Alors que nous nous apprêtons à sortir pour acheter quelques victuailles pour notre repas, froid bien entendu, Mary nous arrête au passage pour nous dire qu'elle a dégagé un rayon de l'armoire de la cuisine afin que nous puissions y mettre nos provisions et qu'elle mange le soir régulièrement vers 17h30. Nous pourrions donc utiliser la cuisine dès 19h pour nous préparer des repas chauds. C'est une excellente nouvelle, totalement inattendue et nous la remercions très chaleureusement de sa gentillesse.
Nous lisons chacun un livre en anglais pour nous familiariser avec cette langue, confortablement assis sur notre lit. La soirée avance et je sens qu'avec l'heure de se coucher, je deviens de plus en plus nerveux, je m'efforce de me dominer et je tâche surtout de ne pas le montrer à Claude.
Claude / Bon, il est temps je crois de se préparer, la journée a encore été éprouvante
et, disant cela il commence à se déshabiller. En quelques instants il se trouve en slip et me regarde en souriant avant d'enlever ce dernier rempart. Mentalement, je me donne une claque, j'enlève pull et chemise, mon pantalon rejoint mes habits sur une des chaises, j'ai quelques instants d'hésitation avant d'ôter mon caleçon en pensant que demain soir j'aurai un des slips de mon ami. Je me demande s'il vaut mieux cacher le côté face de mon corps ou mes fesses et j'opte pour "face". J'ai réfléchi très vite et je me trouve donc, volontairement, totalement nu alors que je ne suis pas seul. Je suis debout, un peu désorienté ne sachant que faire et j'entends soudain Claude d'une voix taquine dire
- Bravo, tu as fait un premier pas important. Et en plus de cela tu as vraiment un très joli petit cul !
Je me sens rougir, surtout lorsque je constate qu'il a une légère érection et, à mon grand désarrois, qu'il en est de même pour moi. Je me tourne vers lui, il me sourit et me prenant la main, il m'entraîne vers la salle de bain où nous nous lavons les dents, penchés ensemble sur le même lavabo, nos deux têtes se touchant pas moment. J'ai terminé le premier et je me glisse dans le lit, bien de mon côté. Claude, au lieu de faire le tour du lit, grimpe de mon côté et ce faisant, il me passe par-dessus, son sexe évolue à quelques centimètres de ma figure. J'ai toujours eu un excellent sommeil, je m'endors très vite et si on veut me réveiller pendant la nuit il faut véritablement me secouer pour que j'entrouvre un œil qui fusille le malheureux qui ose interrompre ma nuit. En revanche, le matin, je me lève sans problème, je suis immédiatement frais et dispos.
Point de vue de Claude
Depuis trois jours, en fait depuis la gare du Nord à Paris, les heures ont passé très rapidement et ont été mouvementées avec des moments d'inquiétude parfois comme lorsque nous sommes montés dans la voiture de cet inconnu qui nous proposait de nous héberger pour la nuit vu la suspension du trafic maritime avec l'Angleterre. Certes cela nous dépannait de manière efficace mais en même temps nous prenions un risque non négligeable. Heureusement que nous étions deux avec ce jeune garçon dont je compris rapidement qu'il n'était pas très efficace et surtout qu'il avait l'air vraiment désorienté.
Antoine est un assez beau garçon avec des traits réguliers et un corps bien proportionné, une peau légèrement cuivrée et une chevelure blonde partant dans tous les sens ce qui accentue son aspect naturellement enfantin, j'ai du reste été surpris lorsque j'ai découvert qu'il n'avait que quelques semaines de moins que moi ce qui était assez normal sinon il n'aurait pas pu voyager seul à l'étranger.
C'est pendant la traversée que j'ai appris à le connaître un peu, j'avais l'impression qu'il avait comme besoin de parler. Il s'exprimait de manière très claire, dans un excellent français sans accent qui dénotait une très bonne éducation. À ce sujet, il ne m'a pas caché que sa famille était fâchée avec lui car, vivant dans un milieu issu du protestantisme huguenot, il ne respectait pas, ou plutôt plus les préceptes de vie communautaire qui étaient de règle de sorte que son père et lui s'étaient mis d'accord pour qu'il quitte les siens et qu'il parte à l'étranger jusqu'à ce qu'il revienne à meilleure raison, ce qui n'était pas du tout dans ses intentions. Au fil de ces discussions, je le sentais à la fois très déterminé mais en même temps embarrassé, lié par la tradition et les usages familiaux. Tout cela faisait que je le trouvais très vite attachant et je voulais le protéger de sa fragilité et de son ignorance, me semble-t-il, de la réalité de tous les jours.
Cette fragilité, je l'ai ressentie de plein fouet lorsque le premier soir à Liverpool nous avons partagé le même lit et que je me suis mis, tout naturellement et sans aucune intention provocatrice, à poil : c'était la première fois qu'il voyait un garçon, un homme nu à côté de qui il allait devoir dormir. Il a fondu en larmes, absolument paniqué, voulant partir, mais où serait-il allé ?
Je dois admettre que j'ai été profondément ému de voir sa détresse physique et surtout, je pense, morale. Je l'ai pris dans mes bras alors que nous étions nus tous les deux, je lui ai parlé très doucement, je passais ma main dans ses cheveux, je le caressais imperceptiblement dans le bas du dos, il avait mis sa tête dans mon cou, il se serrait inconsciemment contre moi et nos deux corps ne faisaient plus qu'un. Je suis un garçon qui a un faible pour mes semblables, c'est vrai, et cette proximité ne m'a pas laissé physiquement indifférent. Je sentais qu'il en était de même pour lui avec cette différence que je me doutais de ce qui se préparait alors que lui ne se doutait de rien. Les choses se sont déroulées plus rapidement que je ne le pensais, à un moment donné il s'est crispé, il s'est presque trouvé mal et j'ai senti simultanément son orgasme et l'irruption de son sperme. C'en était trop pour moi, quelques instant plus tard j'éjaculais aussi entre nos deux corps collés l'un à l'autre. Je ne suis pas certain qu'il ait pleinement pris conscience de l'extraordinaire intimité, involontaire, de ce moment que, quoiqu'il arrive, je n'oublierai jamais. Il s'est endormi d'un seul coup, j'aurais voulu savoir s'il avait rêvé et à quoi ou, peut-être à qui.
Au milieu de la nuit je me suis réveillé, Antoine dormait profondément et très calmement, il était blotti contre mon dos avec une main négligemment posée sur ma poitrine. C'est à ce moment que j'ai compris qu'il ne me laissait pas indifférent, que j'étais sensible à son charme indéniable dont il ne se doutait même pas, à la réelle beauté de son corps que je ne connaissais pas encore vraiment car, dans sa détresse je n'avais pas osé le regarder comme je l'aurais fait avec n'importe quel autre garçon ; je ne connaissais de son corps que ses larmes et son sperme, les quelques caresses que je lui avais prodiguées n'étaient qu'un moyen intuitif de le calmer. Mais là, en pleine nuit, son corps chaud contre le mien, cet abandon qui était le sien dans son sommeil m'émurent profondément, intellectuellement d'abord mais aussi physiquement et de manière très tangible : mon membre était très dur, il était demandeur. Mais je savais pertinemment que je ne devais rien tenter, que si je voulais établir une relation privilégiée avec lui, il me faudrait faire preuve de beaucoup de délicatesse et surtout de patience, pas en jours mais en semaines et même possiblement en mois. Mais la nature humaine, surtout lorsque les sentiments et les pulsions sensuelles s'en mêlent, peut parfois réserver des surprises