06-03-2021, 12:47 PM
TOME 4 : RENAISSANCE
Partie 1 : EPANOUISSEMENTTous les scouts avaient alors entonné « le cantique des patrouilles » avant de nous quitter. C’était pour moi un très beau chant plein de belles choses. Puis chaque scout avant de quitter le local, allait saluer les chefs. En passant à hauteur de Jean-Pierre, celui-ci m’avait fait un clin d’œil ! J’étais heureux, jamais je n’aurai pu m’imaginer vivre une telle réunion scoute comme celle que je venais de vivre. J’avais été accueilli comme si j’avais toujours été un des leurs. J’avais presque les larmes aux yeux tellement c’était poignant pour moi. Ben l’avait vu et m’avait dit :
Ben : « Alors Phil, tu es très sensible mon ami.
Moi : Oui Ben, oui, je n’avais jamais connu une telle réunion avec une telle ouverture d’esprit. Je suis heureux Ben, enfin.
Ben : Oui, je l’avais remarqué Phil. Tu sais pour moi aussi puisque maintenant tous les scouts sont au courant que je suis ton petit ami.
Moi : C’est vrai, tu as toi aussi dû avoir un peu peur des réactions des scouts à la suite de cet aveu.
Ben : Je vais être franc, oui, j’avais la boule au ventre.
Moi : Merci Ben, merci d’avoir été là pour me seconder, pour m’épauler à la troupe et puis bien sûr, merci de m’aimer.
Ben : Oh Phil, mais je sais que toi aussi tu m’aimes. »
Nous nous étions enlacés, sans plus, pour ne pas heurter les scouts qui partaient ainsi que les passants éventuels et puis nous avions rejoint la voiture d’Yves. Il nous attendait avec impatience. Même à 20 mètres de la voiture dans la pénombre de ce début de soirée, il pouvait voir que nous avions le sourire, que nous étions tous les deux heureux. Ben et nous avions pu voir son visage s’éclairer d’un large sourire. On voyait qu’il était content, heureux lui aussi de nous voir si émerveillés.
Yves avait demandé comment la réunion s’était déroulée, je ne savais que dire et j’avais laissé la parole à Benoît. Il expliquait alors de long en large le déroulement de la journée. Il disait ce qu’il avait ressenti et parfois je répondais par des « Oui, c’est vrai », ou alors « Non Ben, c’est comme ceci ou comme cela ».
Finalement nous étions arrivés à la maison. J’avais demandé à Benoît et à Yves de venir quelques minutes en vue de saluer mes parents et ainsi de parler un peu. Ils avaient accepté.
Papa et maman nous avaient vus entrer dans le salon où ils se trouvaient avec Anne et Jean. Dès le premier regard tous avaient vu mes yeux qui pétillaient ainsi que ceux de Ben. C’est Anne qui s’était levée et était venue nous enlacer. Papa avait été salué Yves qui restait un peu en retrait. Papa avait vu que Yves avait les yeux humides, et ils se sont eux aussi enlacés. Maman et Jean restaient assis, le regard posé sur nous et sur nos pères.
J’étais allé rejoindre maman et dans ses bras je me suis mis à pleurer de bonheur. Ben était lui aussi venu près de maman et elle nous avait alors dit :
Mam : « Oh mes deux loulous, que je suis heureuse de vous voir comme ça. Ce n’est pas la peine de vous demander comment la réunion s’est passée, il suffit seulement de vous regarder et on a compris.
Yves : Oui, il suffit de les regarder pour comprendre. Je suis moi aussi très heureux de les savoir si bien accepté par les autres scouts.
Papa : Bon, Yves, un petit apéro pour fêter ça, cela ne se refuse pas.
Yves : Bon, ça va, je suis partant. »
Papa avait été cherché deux bouteilles de champagne. Maman avait coupé un bloc de fromage en dés et un saucisson sec en fines tranches. Nous avions alors tous trinqué à notre santé à Ben et à moi. Jean et Anne étaient eux aussi super contents de voir que nous étions heureux. Je savais qu’enfin la vie pouvait maintenant nous sourire un peu plus.
Papa avait alors pris la parole en ayant regardé maman peu avant. Il avait dit :
Papa : « Yves, penses-tu que ce serait intéressant que de faire le réveillon de Noël ensemble. Je t’invite toi et ta famille à venir réveillonner avec notre famille ici le 24 décembre !
Yves : Oh Jean-Claude, c’est une très belle intention, j’en serai ravi, mais je dois m’entretenir avec Arlette à ce sujet. Je te recontacte dans un jour ou deux, mais si cela ne tenait qu’à moi, c’est oui de suite !
Papa : C’est bon, tu nous dis quoi et on s’organise !
Mam : Oui, Jean-Claude ce sera l’occasion de mieux nous connaître.
Yves : Merci Jacqueline, c’est parfait Jean-Claude, mais je pense que ma chère et tendre sera d’accord !
Moi : Oh, ce sera un réveillon unique, jamais on ne pourra être aussi heureux de nous retrouver, merci Papa ; merci Yves de bien vouloir insister auprès d’Arlette pour que ce soit oui !
Ben : Oh oui papa, il faut que nous soyons tous réunis. Je compte sur toi !
Yves : Oh les garçons. Nous verrons ce que ta maman dira Benoît !
Papa : En tout cas, j’espère que ce sera oui.
Yves : Merci Jean-Claude, je crois que nous allons vous laisser en famille. Ben, il est temps de rentrer, demain il y a école !
Ben : Oui Papa, on va y aller. »
Ben m’avait dit au-revoir, nous nous étions embrassés délicatement sur la bouche sans que cela ne gêne quelqu’un. Nous savions que les vacances de Noël allaient arriver, il ne restait qu’une semaine avant les congés.
La soirée s’était donc terminée en famille, tous réunis devant la télévision. Nous étions allés nous coucher.
Bip, bip, bip, … c’était ce satané réveil qui sonnait. Il était temps de se lever pour aller à l’école. Une douche, le petit déjeuner et en route pour la dernière semaine de cours avant les vacances de Noël.
En descendant du bus, j’avais vu que Marie attendait au niveau de la grille d’entrée du bahut. En me voyant elle m’avait fait un large sourire. Une fois auprès d’elle je lui avais fait la bise. Moi aussi j’avais le sourire. Nous étions entrés dans la cour et ensuite sous le préau. Je lui avais demandé comme elle allait et si elle avait encore eu des craintes concernant la personne qui l’épiait. Elle m’avait dit que depuis la dernière fois ça semblait s’être calmé.
Moi de mon côté je commençais à expliquer mon week-end à Marie lorsque la sonnerie du début des cours avait retenti. J’avais dit à Marie que je lui expliquerais tout durant l’heure de midi.
Au matin nous avions eu notre dernier examen écrit. C’était math et je me débrouillais très bien dans cette branche.
Le reste de la matinée nous avions eu un cours d’éducation sexuelle. C’était un cours très basique avec des diapositives reprenant des planches d’anatomie avec des découpes frontales montrant l’appareil masculin, soit le pénis, les bourses, ainsi que les canaux (urètre, le spermiducte) la vessie, la prostate, l’anus, etc.
Et bien entendu ensuite nous avions eu droit à l’appareil féminin, soit la vulve, les lèvres, le vagin, l’utérus, les ovaires, les trompes, etc.
Il y avait très peu de questions de la part des élèves. Pour ma part j’avais déjà vu toutes ces planches d’anatomie depuis longtemps. Puis mes parents m’avaient eux aussi expliqué tout de long en large. Je sais que pour certains élèves de la classe c’était une première.
A midi, j’avais mangé à la même table que Marie. Les autres copines de Marie n’y trouvaient rien à redire, ça arrivait de temps en temps, elle savait que Marie et moi nous étions amis. A l’issue du repas Marie et moi nous nous étions mis dans un coin du préau en vue poursuivre la conversation entamée au matin. J’expliquais donc le déroulement du week-end et bien entendu la réunion et l’accueil qui avait été le mien et celui de Benoît. Marie était heureuse pour moi. Elle me posait des questions auxquelles je répondais.
L’après-midi s’était aussi passé très rapidement. Les profs étaient un peu plus relax.
J’avais raccompagné Marie jusqu’à chez elle. Nous n’avions rien remarqué de particulier. Ensuite après être resté avec elle une demi-heure, j’étais rentré chez moi.
J’avais proposé à Marie de la reconduire chaque jour. Et donc le mardi nous avions fait le même chemin. Rien de particulier non plus, malgré le brouillard qui tombait.
Ce mercredi midi, à l’issue des cours je rentrais avec Marie jusque chez elle, car j’avais été invité pour le repas de midi par sa maman.
Nous avions fait le trajet cette fois en pleine journée et il ne s’était rien passé. Nous étions attendus par la maman de Marie pour le repas. Après avoir lavé nos mains, nous étions passés à table. La maman de Marie avait préparé un excellent repas. Elle avait fait du poulet avec des chicons braisés le tout accompagné de frites. Comme dessert nous avions chacun pris une bonne poire bien juteuse.
J’étais invité à rester un peu chez Marie. Sa maman me trouvait très gentil et elle me connaissait. Elle avait confiance en moi car elle savait que j’étais gay et que sa fille était en sécurité avec moi car je la respectais et que je la raccompagnais chaque jour depuis une petite semaine.
Marie m’invita à aller dans sa chambre. Je n’avais pas eu l’occasion de la voir.
C’était une chambre aux teintes pastelles. Les meubles étaient d’un blanc cassé et de belles poupées en ornaient les tablettes. Il y avait quelques posters aux murs ainsi que des photos d’animaux. C’était une véritable chambre de jeune fille. Elle avait aussi un très beau bureau sur lequel elle devait faire ses devoirs. Quelques livres de cours y étaient d’ailleurs posés ainsi que quelques romans.
Marie me parlait encore de sa peur d’être surprise lors des trajets de retour, car au matin c’est son papa ou sa maman qui allait la conduire au bahut.
Vers 15 heures sa maman était montée pour nous dire qu’elle devait s’absenter jusqu’à plus ou moins 18 heures. J’avais proposé de rester avec Marie si elle le voulait. Marie avait de suite accepté. Sa maman était contente que je reste auprès de sa fille. Il faut dire que Marie était fille unique et donc elle n’avait pas l’occasion d’avoir un frère protecteur et il semblait que c’était ce rôle que je jouais depuis peu. J’en étais d’ailleurs ravi.
Nous continuions à discuter de choses et d’autres. Puis Marie m’avait regardé dans les yeux. Elle voulait me dire quelque chose, mais elle semblait hésiter. J’avais alors pris les devants en lui demandant :
Moi : « Marie, je vois que tu veux me demander quelque chose mais je vois que tu n’oses pas.
Mar : Oh Phil tu es bien observateur. Je suis gênée, je ne sais pas ce que tu vas penser de moi !
Moi : Mais Marie, je suis ton ami et tu es mon amie. Tu m’as beaucoup soutenu à la suite des épreuves que j’ai subies. C’est à mon tour de t’aider si tu le souhaites. Alors tu peux me demander ce que tu veux.
Mar : Voilà, ne te fout pas de moi, tu sais à la suite du cours de ce lundi matin, soit le cours de sexualité, je voudrais savoir comment c’est fait un sexe de garçon !
Moi : Oh là Marie, mais tu deviens osée, tu voudrais que je me dessape pour te montrer mon sexe !
Mar : Oui Phil, mais c’est toi qui décide.
Moi : Tu sais Marie, à la maison, en famille on se montre souvent nus, en vacances on fait du naturisme, alors ce n’est pas ça qui me dérange. Je vais te faire ce plaisir et je te montre tout.
Mar : Oh Phil tu es mignon. Tu sais je vais faire la même chose pour toi si tu veux.
Moi : OK, pour moi, pas de problème. »
Ayant promis à marie de tout lui montrer, je n’étais déshabillé en terminant par le slip. Une fois nu devant Marie, elle avait regardé mon sexe et mes bourses. Puis elle s’était elle aussi déshabillée. Elle ôtait en dernier sa petite culotte. Nous étions tous les deux nus, l’un devant l’autre au milieu de sa chambre.
Je montrais donc à Marie mon pénis. Je l’avais décalotté pour faire apparaitre le gland, ensuite je lui avais montré le frein et bien entendu mes deux couilles. Mon sexe était resté au repos. Je lui expliquais que quand il était gorgé de sang il se dressait et ainsi il pouvait enter dans le vagin de la fille. Marie était satisfaite de mes explications.
A mon tour je lui demandais si elle voulait bien me montrer ce que je n’avais jamais vu, soit ce qui ne se voit pas quand une fille reste les jambes jointes.
Marie me montrait alors les grandes lèvres et les petites lèvres, l’entrée de son vagin et aussi son clitoris. C’est vrai que je voyais ma sœur Anne ou maman nues, mais jamais je n’avais pu voir ces détails en vrai.
J’étais ravi de voir que Marie était contente d’avoir pu voir un sexe masculin et de m’avoir fait découvrir son intimité.