05-03-2021, 10:55 PM
Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (23)
Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil
— Tu es sûr d’être prêt ? demanda Hyacinthe à Adso.
— Non, mais si tu attends que je sois prêt mes cheveux auront blanchi. Vas-y, tu as une plus longue expérience que moi.
— Longue expérience… Un rapport rapide avec ton compatriote éméché.
— Tu n’as jamais couché avec ton laquais ?
— J’avais une gouvernante qui ne me faisait pas bander. Tu lis trop de contes de fées coquins.
— Tu as raison. À l’Index il y a les œuvres complètes d’un moine qui écrivait ses propres récits grivois au lieu de faire son travail de copiste, plus de 800 histoires avec des enluminures.
— Comment s’appelait ce moine ?
— C’était le Père Loucques, il écrivait en français.
— Tu pourrais me faire visiter cet Index ?
— Ce n’est pas autorisé d’y introduire des laïcs, mais si tu fais un don pour la restauration de la Vierge noire on pourra faire une exception.
Hyacinthe éteignit la lampe de chevet, les stores n’étaient pas fermés et la pleine lune éclairait la chambre. Adso était plus détendu que dans le Temple de Volupté, il soupira lorsque le prince déboutonna lentement son pyjama pour caresser et embrasser son torse. Leurs lèvres s’unirent pour un timide et bref baiser.
Hyacinthe glissa sa main dans la culotte du pyjama, il toucha le membre du novice qui était très dur puis le déshabilla entièrement. Adso paraissait vulnérable, sa peau diaphane éclairée par les rayons de lune. Le prince eut un instant d’hésitation, n’avait-il pas abusé de sa fonction ? Le moinillon aurait-il accepté de faire l’amour avec quelqu’un d’autre ? Ou était-ce vraiment un amour naissant ?
Adso avait fermé les yeux. Hyacinthe couvrit le corps offert de baisers, avant de s’attarder sur le pénis bandé au maximum, très dur mais moins long que sa taille au repos ne l’aurait laissé supposer. Le gland était entièrement dégagé et brillait, la peau semblait encore plus pâle que le reste du corps, le scrotum s’était contracté. Le prince serra la base du membre et parcourut la hampe avec sa langue, il ne voulait pas faire languir Adso plus longtemps.
Hyacinthe dut sucer longtemps Adso, il se demanda s’il s’y prenait mal. Les gémissements de plaisir et les spasmes du corps du novice indiquaient le contraire. Le prince allait abandonner lorsqu’il sentit l’arrivée imminente de l’orgasme. Il garda le membre dans sa bouche, il n’avait jamais goûté sa propre semence. Il lécha ensuite le gland pour le nettoyer puis se coucha à côté d’Adso.
— Merci, lui dit celui-ci. Ça va mieux, je me sens encore plus léger.
— Tu as aimé ?
— J’étais un peu tendu, j’ai eu de la peine à éjaculer.
— Ça ira mieux la prochaine fois, moi je suis trop rapide.
— Il y aura une prochaine fois ? Tu veux me revoir ?
— Les portes du château te sont ouvertes. Nous avons même une chapelle privée, je pourrai me confesser.
— Je ne suis pas encore prêtre, fit Adso en riant.
— Et tu connais mes péchés aussi bien que moi.
Hyacinthe donna un nouveau baiser à Adso, beaucoup plus long et intense.
— Voudrais-tu aussi me sucer ? demanda le prince.
— Non, j’aimerais sentir ta grosse queue dans mon cul.
— Quel langage peu châtié pour un religieux… Déjà ? On devrait redescendre à la cave pour apprendre.
— Restons ici, fais exactement comme Koen te l’a fait. Je n’aime pas trop les rites de Krishna, soi-disant appris dans un monastère et qui ne sont que profanes.
— Comme tu voudras. Je te comprends, ce n’est pas des choses qu’on enseigne dans ton abbaye, à part à l’Index…
— Je ne désire pas avoir de relations sexuelles dans un lieu sacré. Ce sera une manière de séparer ces deux aspects de ma vie, il y aura un temps pour l’étude et la prière et un temps pour… la luxure.
Le prince et le moinillon échangèrent un nouveau baiser voluptueux.
— Tu connais les règles de la maison, fit Hyacinthe, ils veulent qu’on mette des capotes. Tu sais au moins ce que c’est ?
— Oh oui, on nous a expliqué, c’est interdit, rien ne doit empêcher la conception.
— Peu de risques que tu tombes enceint. Je suis stérile.
— Tu es stérile ?
— Il paraît. Ça aurait été une catastrophe si j’avais été le prince héritier.
— On peut utiliser des capotes dans ce cas, dit Adso en souriant, pas de semence gaspillée. Cela te fera une excuse pour ne pas te marier.
Hyacinthe avait déjà vu la boîte de préservatifs et du lubrifiant sur la table de nuit. Il se demanda pourquoi les architectes étaient si stricts à ce sujet, ils devaient avoir eu quelques maladies honteuses dans leur jeunesse. Pour faire comme avec Koen, le prince dit à Adso de se mettre à quatre pattes, les avant-bras posés sur le lit. Il lui enduisit généreusement la rondelle de gel et la massa pour l’assouplir. Il déroula la capote, son membre était assez rigide pour tenter la pénétration. Il positionna le gland, posa ses mains sur les hanches d’Adso. Il eut un peu de peine à forcer le passage, il avait peur d’être trop violent et de faire mal à son partenaire. Il réussit et enfonça lentement sa hampe sur toute sa longueur, resta quelques instants collé contre les fesses d’Adso avant de commencer de lents va-et-vient. Le novice semblait apprécier et encouragea Hyacinthe à continuer.
Le prince ne put se retenir très longtemps, comme à son habitude, il dit à Adso qu’il allait jouir. Il ne se retira pas tout de suite, attendit qu’il débandât. Il enleva et noua le préservatif. Les deux jeunes hommes se couchèrent sur le côté, l’un en face de l’autre.
— Je n’ai pas été au top de ma forme, dit Hyacinthe.
— Pourquoi ?
— Tu n’as pas eu d’orgasme.
— Et alors… Tu m’as dit que nous nous reverrions. Nous avons toute la vie devant nous pour apprendre. Ce que nous avons déjà vécu ensemble est si extraordinaire, je n’aurais jamais pensé le vivre en venant ici.
— Tu ne savais pas ce qui s’y passait ?
— Je m’en doutais, il y avait des rumeurs qui circulaient.
— Tu es quand même venu ?
— C’était mon destin, je devais te rencontrer. Pendant que tu me suçais j’ai eu une illumination qui va te paraître ridicule, j’ai cru que tu étais un ange qui m’annonçait une prophétie.
— Et que t’ai-je annoncé ?
— Que je deviendrai pape.
— Pourquoi pas ? fit Hyacinthe. Si tel est ton destin, je ferai tout ce qui est possible pour te faciliter la tâche.
— L’ange m’a encore dit que c’est moi qui abolirai tous les interdits sexuels au sein de l’Église catholique.
— Espérons que je vivrai assez vieux pour voir si cette prophétie se réalise.
Adso se coucha sur le dos et fit une prière silencieuse, les mains jointes. Il était épuisé et s’endormit aussitôt.
Hyacinthe le recouvrit avec le drap, se leva et alla contempler le lac. La vision qu’avait eu Adso le troublait. Manifestation divine ou rêve orgasmique ?
Le prince crut voir l’ange qui remontait au ciel passer devant la lune, il n’avait pourtant pas trop bu. Il était temps qu’il se couchât, ses idées seraient plus claires le lendemain.
Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil
— Tu es sûr d’être prêt ? demanda Hyacinthe à Adso.
— Non, mais si tu attends que je sois prêt mes cheveux auront blanchi. Vas-y, tu as une plus longue expérience que moi.
— Longue expérience… Un rapport rapide avec ton compatriote éméché.
— Tu n’as jamais couché avec ton laquais ?
— J’avais une gouvernante qui ne me faisait pas bander. Tu lis trop de contes de fées coquins.
— Tu as raison. À l’Index il y a les œuvres complètes d’un moine qui écrivait ses propres récits grivois au lieu de faire son travail de copiste, plus de 800 histoires avec des enluminures.
— Comment s’appelait ce moine ?
— C’était le Père Loucques, il écrivait en français.
— Tu pourrais me faire visiter cet Index ?
— Ce n’est pas autorisé d’y introduire des laïcs, mais si tu fais un don pour la restauration de la Vierge noire on pourra faire une exception.
Hyacinthe éteignit la lampe de chevet, les stores n’étaient pas fermés et la pleine lune éclairait la chambre. Adso était plus détendu que dans le Temple de Volupté, il soupira lorsque le prince déboutonna lentement son pyjama pour caresser et embrasser son torse. Leurs lèvres s’unirent pour un timide et bref baiser.
Hyacinthe glissa sa main dans la culotte du pyjama, il toucha le membre du novice qui était très dur puis le déshabilla entièrement. Adso paraissait vulnérable, sa peau diaphane éclairée par les rayons de lune. Le prince eut un instant d’hésitation, n’avait-il pas abusé de sa fonction ? Le moinillon aurait-il accepté de faire l’amour avec quelqu’un d’autre ? Ou était-ce vraiment un amour naissant ?
Adso avait fermé les yeux. Hyacinthe couvrit le corps offert de baisers, avant de s’attarder sur le pénis bandé au maximum, très dur mais moins long que sa taille au repos ne l’aurait laissé supposer. Le gland était entièrement dégagé et brillait, la peau semblait encore plus pâle que le reste du corps, le scrotum s’était contracté. Le prince serra la base du membre et parcourut la hampe avec sa langue, il ne voulait pas faire languir Adso plus longtemps.
Hyacinthe dut sucer longtemps Adso, il se demanda s’il s’y prenait mal. Les gémissements de plaisir et les spasmes du corps du novice indiquaient le contraire. Le prince allait abandonner lorsqu’il sentit l’arrivée imminente de l’orgasme. Il garda le membre dans sa bouche, il n’avait jamais goûté sa propre semence. Il lécha ensuite le gland pour le nettoyer puis se coucha à côté d’Adso.
— Merci, lui dit celui-ci. Ça va mieux, je me sens encore plus léger.
— Tu as aimé ?
— J’étais un peu tendu, j’ai eu de la peine à éjaculer.
— Ça ira mieux la prochaine fois, moi je suis trop rapide.
— Il y aura une prochaine fois ? Tu veux me revoir ?
— Les portes du château te sont ouvertes. Nous avons même une chapelle privée, je pourrai me confesser.
— Je ne suis pas encore prêtre, fit Adso en riant.
— Et tu connais mes péchés aussi bien que moi.
Hyacinthe donna un nouveau baiser à Adso, beaucoup plus long et intense.
— Voudrais-tu aussi me sucer ? demanda le prince.
— Non, j’aimerais sentir ta grosse queue dans mon cul.
— Quel langage peu châtié pour un religieux… Déjà ? On devrait redescendre à la cave pour apprendre.
— Restons ici, fais exactement comme Koen te l’a fait. Je n’aime pas trop les rites de Krishna, soi-disant appris dans un monastère et qui ne sont que profanes.
— Comme tu voudras. Je te comprends, ce n’est pas des choses qu’on enseigne dans ton abbaye, à part à l’Index…
— Je ne désire pas avoir de relations sexuelles dans un lieu sacré. Ce sera une manière de séparer ces deux aspects de ma vie, il y aura un temps pour l’étude et la prière et un temps pour… la luxure.
Le prince et le moinillon échangèrent un nouveau baiser voluptueux.
— Tu connais les règles de la maison, fit Hyacinthe, ils veulent qu’on mette des capotes. Tu sais au moins ce que c’est ?
— Oh oui, on nous a expliqué, c’est interdit, rien ne doit empêcher la conception.
— Peu de risques que tu tombes enceint. Je suis stérile.
— Tu es stérile ?
— Il paraît. Ça aurait été une catastrophe si j’avais été le prince héritier.
— On peut utiliser des capotes dans ce cas, dit Adso en souriant, pas de semence gaspillée. Cela te fera une excuse pour ne pas te marier.
Hyacinthe avait déjà vu la boîte de préservatifs et du lubrifiant sur la table de nuit. Il se demanda pourquoi les architectes étaient si stricts à ce sujet, ils devaient avoir eu quelques maladies honteuses dans leur jeunesse. Pour faire comme avec Koen, le prince dit à Adso de se mettre à quatre pattes, les avant-bras posés sur le lit. Il lui enduisit généreusement la rondelle de gel et la massa pour l’assouplir. Il déroula la capote, son membre était assez rigide pour tenter la pénétration. Il positionna le gland, posa ses mains sur les hanches d’Adso. Il eut un peu de peine à forcer le passage, il avait peur d’être trop violent et de faire mal à son partenaire. Il réussit et enfonça lentement sa hampe sur toute sa longueur, resta quelques instants collé contre les fesses d’Adso avant de commencer de lents va-et-vient. Le novice semblait apprécier et encouragea Hyacinthe à continuer.
Le prince ne put se retenir très longtemps, comme à son habitude, il dit à Adso qu’il allait jouir. Il ne se retira pas tout de suite, attendit qu’il débandât. Il enleva et noua le préservatif. Les deux jeunes hommes se couchèrent sur le côté, l’un en face de l’autre.
— Je n’ai pas été au top de ma forme, dit Hyacinthe.
— Pourquoi ?
— Tu n’as pas eu d’orgasme.
— Et alors… Tu m’as dit que nous nous reverrions. Nous avons toute la vie devant nous pour apprendre. Ce que nous avons déjà vécu ensemble est si extraordinaire, je n’aurais jamais pensé le vivre en venant ici.
— Tu ne savais pas ce qui s’y passait ?
— Je m’en doutais, il y avait des rumeurs qui circulaient.
— Tu es quand même venu ?
— C’était mon destin, je devais te rencontrer. Pendant que tu me suçais j’ai eu une illumination qui va te paraître ridicule, j’ai cru que tu étais un ange qui m’annonçait une prophétie.
— Et que t’ai-je annoncé ?
— Que je deviendrai pape.
— Pourquoi pas ? fit Hyacinthe. Si tel est ton destin, je ferai tout ce qui est possible pour te faciliter la tâche.
— L’ange m’a encore dit que c’est moi qui abolirai tous les interdits sexuels au sein de l’Église catholique.
— Espérons que je vivrai assez vieux pour voir si cette prophétie se réalise.
Adso se coucha sur le dos et fit une prière silencieuse, les mains jointes. Il était épuisé et s’endormit aussitôt.
Hyacinthe le recouvrit avec le drap, se leva et alla contempler le lac. La vision qu’avait eu Adso le troublait. Manifestation divine ou rêve orgasmique ?
Le prince crut voir l’ange qui remontait au ciel passer devant la lune, il n’avait pourtant pas trop bu. Il était temps qu’il se couchât, ses idées seraient plus claires le lendemain.
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