05-03-2021, 10:26 AM
Le soleil luit déjà depuis un moment et ses rayons viennent nous réchauffer en passant par les interstices de la persienne. J’ouvre les yeux et je remarque que Julien me regarde avec ses yeux bleu océan, tout en affichant un large sourire qui illumine son visage, surmonté d’une tignasse blonde comme les blés. Je ne sais faire qu’une chose, c’est de lui sourire à mon tour, tout en me laissant couler dans l’immensité de son regard. Pas besoin de parler, nous sommes dans notre bulle une nouvelle fois. Mes lèvres vont alors à la rencontre de celles de Juju. Sans hésiter nous nous embrassons tendrement, savourant ce moment partagé.
Nous sommes tous les deux collés l’un à l’autre, nus. Nos hampes sont fièrement dressées. Il ne nous faut pas plus de temps pour que ma main se pose sur le beau sexe de mon Juju et lui de son côté dépose la sienne sur mon phallus qui n’attendait que ça. Nous nous caressons langoureusement, profitant de ce que cet instant soit comme suspendu, hors du temps, pour partager ce plaisir matinal. Nous nous caressons au même rythme, nous savons ce qui fait plaisir l’un à l’autre depuis que nous nous connaissons ! Quelques minutes plus tard, nous jouissons de concert, dans des râles de bonheur non retenus qui peuvent avertir la maisonnée de nos occupations !
C’est Julien qui rompt alors ce moment de silence qui suit notre voyage au septième ciel, en me disant :
Jul : « Bonjour mon amour, merci de m’aimer comme tu le fais !
Moi : Bonjour mon Juju, merci à toi aussi de m’aimer !
Nous nous enlaçons et nous nous embrassons fougueusement. Je sais que Julien est sincère, qu’il m’aime tout comme moi je l’aime. Je sais que nous aurons encore de moments difficiles à passer, mais notre amour devrait nous aider à aller de l’avant et à nous projeter vers une vie meilleure. Nous entendons frapper à la porte. Nos lèvres se séparent à regret, nous voyons alors deux visages qui se montrent dans l’embrasure de la porte, ce sont les deux filles, Stéphanie et Delphine.
Sté et Del : Bonjour les garçons.
Jul et Moi : Bonjour les filles !
Sté : Ne vous inquiétez pas, les parents sont encore au lit !
Jul : Je sais, nous n’avons pas été discrets !
Del : C’est le moins qu’on puisse dire !
Moi : Oui, bon … heu, enfin …
Sté : Pas de souci Phil, je préfère entendre le bruit de vos activités lubriques que d’entendre des pleurs ! (Un large sourire illumine le visage de Stéphanie.)
Jul : Tu as raison ma chère sœur. Je me sens déjà tellement mieux après nos discussions de ces derniers jours.
Julien et moi nous laissons échapper un petit rire. Delphine elle aussi sourit. Je suis heureux de voir que nous puissions rire et positiver ainsi.
Sté : Je le vois frérot. Nous sommes tous avec toi ! Bon, Delphine, tu prépares le petit déjeuner et je donne un coup de main à Phil pour la douche de Juju ?
Del : OK, on fait comme ça.
Moi : Merci les filles, vous êtes adorables.
Jul : Merci, vous êtes mes rayons de soleil !
Grand éclat de rire. L’ambiance est au beau fixe. Julien ajoute alors :
Jul : Mais c’est vrai !
Sté et Del : Oui Juju, nous sommes tes rayons de soleil. C’est juste pour te chambrer un petit peu. Allez Juju, à la douche ! »
Delphine quitte la chambre et se rend à la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Stéphanie quitte sa nuisette et m’aide à descendre Julien du lit pour le conduire à la douche avec sa chaise roulante. Des traces de sperme sont encore visibles sur son pubis et sur le mien aussi par ailleurs. Stéph nous regarde et lève les yeux au ciel. Nos visages s’empourprent, nous nous regardons. Bon, nous sommes à trois sous la douche. Stéph et moi, nous nous occupons de notre Julien.
A l’issue de cette douche nous préparons Julien pour qu’il puisse rejoindre le reste de la famille. Je pousse le fauteuil de mon chéri pour qu’il se place en bout de table, place qu’il occupe la plupart du temps. Maman et Papa sont déjà attablés. Je leur fait la bise et je monte dans ma chambre pour m’habiller.
Pendant que les deux filles et moi sommes à l’étage, Julien discute avec mes parents. Ils parlent de l’aide qu’il reçoit de la part de tous les membres de la famille. Il souhaite pouvoir être suivi assez vite par un psy, car il en ressent le besoin. Maman lui dit qu’elle est heureuse qu’il se confie comme il vient de le faire. Papa trouve aussi ça démarche positive, preuve qu’il a très bien compris que la discussion de la veille avait bien lieu d’être, et que c’est important de se soigner pour reprendre le cours de la vie sous de meilleurs auspices.
J’arrive dans la salle à manger en même temps que les filles. Nous nous installons. Papa s’occupe de servir le café et maman nous propose des pistolets, des couques aux raisins secs ainsi que des tranches de pain complet. Il y a aussi du fromage, de la confiture et des yaourts. Pendant que nous mangeons, nous parlons de ce que nous pourrions faire durant le week-end. Puis maman nous remercie d’avoir fait ce qu’il fallait pour Julien, soit de s’occuper de lui pour sa douche. Ensuite papa nous signale qu’il a entendu quelques bruits durant la soirée ainsi qu’au petit matin. Julien et moi nous nous sommes regardés en rougissant. Papa se met alors à rire et nous signale qu’il est heureux de savoir que nous nous étions retrouvés Julien et moi, même pour la « bagatelle » ! Les filles elles aussi éclatent de rire. Maman nous dit alors qu’il est préférable d’entendre des ébats amoureux que d’entendre des pleurs ! Elle se lève et se place entre nous et nous donne un gros bisou sur le front.
Après ce petit déjeuner, je suis prêt pour aller suivre un nouveau cours de conduite. Les deux filles se préparent aussi à se rendre à l’université pour clôturer leur dossier de demande de kot. En effet elles veulent pouvoir vivre ensemble, dans un kot et ainsi ne plus trop dépendre des parents. Le décès des parents de Stéphanie a retardé cette partie administrative et la date de clôture du dossier est fixée dans trois jours. Je sais que maman doit elle aussi se rendre à son travail ce matin. Papa n’a pas d’horaire bien fixe, mais sera-t-il présent pour Julien en matinée ? J’allais poser la question lorsque j’entends sonner à la porte. Je vais ouvrir et je vois que c’est Amandine et Joseph qui sont là sur le seuil de la maison. Je leur fais la bise et les fais entrer.
Pas besoin de leur demander ce qu’ils viennent faire, je sais qu’ils sont là pour Juju. Amandine m’explique que c’est maman qui lui a proposé de venir sachant que nous avions tous des choses à faire ce matin. Elle a accepté de bon cœur, ainsi que Joseph qui l’accompagne régulièrement. Je suis soulagé et je sais que mon Juju d’amour sera entre de bonnes mains. Je laisse mes deux amis faire leur entrée dans le salon où Julien patiente en lisant un livre. J’entends déjà Julien les accueillir, le ton de sa voix est très enjoué, il semble heureux de les voir.
Je monte dans mon bus et je remarque que c’est Marcel le chauffeur. Je le salue en présentant mon abonnement. Il me propose de prendre place derrière lui. Durant le trajet il me parle et me demande surtout comment va Julien. Il me demande aussi comment je me porte. Il est super Marcel, c’est un très chic type, très ouvert aux autres. D’ailleurs tous les voyageurs sont heureux d’être dans son bus car il a toujours une parole positive lorsqu’ils y montent.
J’arrive dans les locaux de l’auto-école. Xavier est déjà présent, il m’attend. Je lui fait la bise. Il me demande comment va Julien. Je lui dis que ce n’est pas facile ni pour lui ni pour nous, le reste de la famille. Je signale que nous allons nous faire aider pour pouvoir passer le cap du deuil. Nous prenons le véhicule et je m’engage alors sur la route. Xavier me fait passer dans des rues que je ne connais pas. Il veut voir comment je me débrouille avec les priorités de droite, les feux rouges, les stops et les « céder le passage », etc. Après deux heures de conduite sous sa direction, nous revenons dans le parking de l’auto-école.
Une fois dans le hall d’entrée, Xavier me dit que j’ai très bien roulé. Que je suis presque prêt pour partir seul. Il ajoute qu’il me faut encore au moins quatre heures de conduite au minimum. Didier arrive avec un élève qui vient lui aussi de finir ses deux heures de conduite. Didier vient me saluer. Les deux moniteurs se regardent et c’est Didier qui me dit qu’ils passeront tous les deux en fin de journée voir Julien à la maison. Je suis très heureux de savoir qu’ils n’ont pas oublié leur promesse !
De retour à la maison, je rejoins Julien qui est sur la terrasse avec Amandine et Joseph. Je l’embrasse et je lui raconte mes deux heures de conduite. Maman revient une demi-heure après moi. Elle nous propose de prendre l’apéro. Je me charge d’aller chercher du vin rosé. Maman demande aussi aux deux invités s’il veulent manger quelque chose avec nous. Ils acceptent après que maman a dû insister.
Nous mangeons un plat froid, c’est pratique quand on rentre tard de ses activités. Nous discutons ensuite des dispositions en vue d’aider Julien ainsi que de la rééducation qui devrait être envisagée d’ici trois à quatre semaines. Maman apporte alors le dessert, soit une coupe de glace vanille recouverte avec des fraises et de la crème fraîche. Alors que nous discutons, j’entends que quelqu’un sonne à la porte d’entrée. Je me lève et je vais voir qui peut bien venir à cette heure !
J’ouvre la porte et je vois qu’il s’agit de Jacques avec son ami Dimitri. Je les fais entrer. Dans le hall Jacques s’excuse de venir ainsi à l’improviste. Il nous dit qu’il a appris l’accident de la famille de Julien il y a une quinzaine de jours. Il ne savait pas comment faire mais il avait surtout peur de tomber comme un cheveu dans la soupe. Il ajoute que c’est Dimitri qui lui a conseillé à plusieurs reprises de venir rendre visite à Julien ainsi qu’à moi.
J’entends maman qui demande « C’est qui, qui a sonné ». Je lui dis que j’arrive, qu’il n’y a rien de grave. Je préviens les deux visiteurs que Amandine et Joseph sont là. Je précise qu’ils étaient venus pour aider Julien car la famille avait des obligations en matinée. Je conduis donc les deux garçons vers la terrasse où les autres attendent de savoir qui est venu. Je dis alors :
Moi : « On a de la visite !
Mam : Ah bon, oh, … mais c’est Jacques et son ami.
Jac : Bonjour Fanny.
Dim : Bonjour à tous.
Jacques se dirige vers Julien. Il se penche vers lui pour lui faire la bise.
Jac : Heu, … Julien, je ne sais que te dire, je suis … enfin je …
Jul : Merci de ta visite. Ça me fait plaisir de voir du monde.
Jac : J’aurai dû passer plus tôt, mais j’avais peur de …
Jul : Ce n’est pas grave Jacques. Tu sais je suis très bien entouré de même que Stéphanie, ma sœur !
Jac : Heureux de te voir après ce qui s’est passé.
Ama : Salut Jacques. C’est chouette de te voir avec Dimitri !
Jac : Merci Amandine. Salut Joseph, je vois que vous êtes toujours ensemble, ça me fait aussi plaisir de vous voir.
Jos : Merci Jacques. Tu sais Julien est devenu notre ami et il sait que nous sommes là pour lui.
Jul : Oh arrête Jos, c’est parce que Phil est avec moi qui vous venez !
Jos : Oui c’est en partie vrai, mais ce n’empêche pas que nous éprouvons de l’amitié pour toi et ce n’est pas de la pitié, contrairement à ce que tu pourrais croire !
Jul : Non Jos, je sais que vous êtes sincères. Désolé de ma réaction !
Ama : Ne t’inquiète pas Juju. Tu verras, quand tu seras guéri, on fera une grande fête avec tous les amis.
Mam : C’est bien ce que nous comptons faire.
Jul : Ah, ça j’y compte bien. J’espère vous voir, même toi Jacques, avec Dimitri évidemment !
Jac : Oui, nous serons là, tu peux compter sur nous.
Moi : C’est super. Celui qui fera défaut aura à faire à moi !
Tout le monde éclate de rire. Je regarde maman et je demande aux arrivants :
Moi : Qui veut de la glace avec des fraises ?
Jos : On ne veut pas abuser.
Mam : Allez, j’apporte le dessert au deux visiteurs inattendus !
Pendant que maman va préparer les deux coupes glacées, Jacques s’enquiert de l’état de santé de Julien en discutant avec lui. Julien lui explique qu’il faut l’aider pour la plupart des choses du quotidien ! Pas besoin de dessin Jacques a très bien compris ce que cela impliquait. Il ajoute qu’il a déjà aidé son frère Alexis quand celui-ci était plus jeune et qu’il était plâtré, pour la moindre chose ! Nos deux amis mangent avec gourmandise ce très bon dessert apporté par maman.
Moi : Je propose pour ceux qui le souhaitent d’aller faire un tour à la piscine, l’eau est délicieuse !
Tous : Oh oui, super ! »
Maman reste auprès de Julien tandis que nous nous mettons nus pour nous jeter à l’eau. Nous rions en nous éclaboussant. Dimitri s’amuse lui aussi, car il se souvient d’avoir été dans la piscine au début des vacances, lorsque Jacques est venu nous rendre visite. Une vingtaine de minutes plus tard nous sommes rejoints par Stéphanie et Delphine. Elles viennent de revenir d’avoir tout programmé pour leur kot et son aménagement. Elles se souviennent de Jacques et de son ami Dimitri pour les taquiner un tantinet !
Nous sommes tous les deux collés l’un à l’autre, nus. Nos hampes sont fièrement dressées. Il ne nous faut pas plus de temps pour que ma main se pose sur le beau sexe de mon Juju et lui de son côté dépose la sienne sur mon phallus qui n’attendait que ça. Nous nous caressons langoureusement, profitant de ce que cet instant soit comme suspendu, hors du temps, pour partager ce plaisir matinal. Nous nous caressons au même rythme, nous savons ce qui fait plaisir l’un à l’autre depuis que nous nous connaissons ! Quelques minutes plus tard, nous jouissons de concert, dans des râles de bonheur non retenus qui peuvent avertir la maisonnée de nos occupations !
C’est Julien qui rompt alors ce moment de silence qui suit notre voyage au septième ciel, en me disant :
Jul : « Bonjour mon amour, merci de m’aimer comme tu le fais !
Moi : Bonjour mon Juju, merci à toi aussi de m’aimer !
Nous nous enlaçons et nous nous embrassons fougueusement. Je sais que Julien est sincère, qu’il m’aime tout comme moi je l’aime. Je sais que nous aurons encore de moments difficiles à passer, mais notre amour devrait nous aider à aller de l’avant et à nous projeter vers une vie meilleure. Nous entendons frapper à la porte. Nos lèvres se séparent à regret, nous voyons alors deux visages qui se montrent dans l’embrasure de la porte, ce sont les deux filles, Stéphanie et Delphine.
Sté et Del : Bonjour les garçons.
Jul et Moi : Bonjour les filles !
Sté : Ne vous inquiétez pas, les parents sont encore au lit !
Jul : Je sais, nous n’avons pas été discrets !
Del : C’est le moins qu’on puisse dire !
Moi : Oui, bon … heu, enfin …
Sté : Pas de souci Phil, je préfère entendre le bruit de vos activités lubriques que d’entendre des pleurs ! (Un large sourire illumine le visage de Stéphanie.)
Jul : Tu as raison ma chère sœur. Je me sens déjà tellement mieux après nos discussions de ces derniers jours.
Julien et moi nous laissons échapper un petit rire. Delphine elle aussi sourit. Je suis heureux de voir que nous puissions rire et positiver ainsi.
Sté : Je le vois frérot. Nous sommes tous avec toi ! Bon, Delphine, tu prépares le petit déjeuner et je donne un coup de main à Phil pour la douche de Juju ?
Del : OK, on fait comme ça.
Moi : Merci les filles, vous êtes adorables.
Jul : Merci, vous êtes mes rayons de soleil !
Grand éclat de rire. L’ambiance est au beau fixe. Julien ajoute alors :
Jul : Mais c’est vrai !
Sté et Del : Oui Juju, nous sommes tes rayons de soleil. C’est juste pour te chambrer un petit peu. Allez Juju, à la douche ! »
Delphine quitte la chambre et se rend à la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Stéphanie quitte sa nuisette et m’aide à descendre Julien du lit pour le conduire à la douche avec sa chaise roulante. Des traces de sperme sont encore visibles sur son pubis et sur le mien aussi par ailleurs. Stéph nous regarde et lève les yeux au ciel. Nos visages s’empourprent, nous nous regardons. Bon, nous sommes à trois sous la douche. Stéph et moi, nous nous occupons de notre Julien.
A l’issue de cette douche nous préparons Julien pour qu’il puisse rejoindre le reste de la famille. Je pousse le fauteuil de mon chéri pour qu’il se place en bout de table, place qu’il occupe la plupart du temps. Maman et Papa sont déjà attablés. Je leur fait la bise et je monte dans ma chambre pour m’habiller.
Pendant que les deux filles et moi sommes à l’étage, Julien discute avec mes parents. Ils parlent de l’aide qu’il reçoit de la part de tous les membres de la famille. Il souhaite pouvoir être suivi assez vite par un psy, car il en ressent le besoin. Maman lui dit qu’elle est heureuse qu’il se confie comme il vient de le faire. Papa trouve aussi ça démarche positive, preuve qu’il a très bien compris que la discussion de la veille avait bien lieu d’être, et que c’est important de se soigner pour reprendre le cours de la vie sous de meilleurs auspices.
J’arrive dans la salle à manger en même temps que les filles. Nous nous installons. Papa s’occupe de servir le café et maman nous propose des pistolets, des couques aux raisins secs ainsi que des tranches de pain complet. Il y a aussi du fromage, de la confiture et des yaourts. Pendant que nous mangeons, nous parlons de ce que nous pourrions faire durant le week-end. Puis maman nous remercie d’avoir fait ce qu’il fallait pour Julien, soit de s’occuper de lui pour sa douche. Ensuite papa nous signale qu’il a entendu quelques bruits durant la soirée ainsi qu’au petit matin. Julien et moi nous nous sommes regardés en rougissant. Papa se met alors à rire et nous signale qu’il est heureux de savoir que nous nous étions retrouvés Julien et moi, même pour la « bagatelle » ! Les filles elles aussi éclatent de rire. Maman nous dit alors qu’il est préférable d’entendre des ébats amoureux que d’entendre des pleurs ! Elle se lève et se place entre nous et nous donne un gros bisou sur le front.
Après ce petit déjeuner, je suis prêt pour aller suivre un nouveau cours de conduite. Les deux filles se préparent aussi à se rendre à l’université pour clôturer leur dossier de demande de kot. En effet elles veulent pouvoir vivre ensemble, dans un kot et ainsi ne plus trop dépendre des parents. Le décès des parents de Stéphanie a retardé cette partie administrative et la date de clôture du dossier est fixée dans trois jours. Je sais que maman doit elle aussi se rendre à son travail ce matin. Papa n’a pas d’horaire bien fixe, mais sera-t-il présent pour Julien en matinée ? J’allais poser la question lorsque j’entends sonner à la porte. Je vais ouvrir et je vois que c’est Amandine et Joseph qui sont là sur le seuil de la maison. Je leur fais la bise et les fais entrer.
Pas besoin de leur demander ce qu’ils viennent faire, je sais qu’ils sont là pour Juju. Amandine m’explique que c’est maman qui lui a proposé de venir sachant que nous avions tous des choses à faire ce matin. Elle a accepté de bon cœur, ainsi que Joseph qui l’accompagne régulièrement. Je suis soulagé et je sais que mon Juju d’amour sera entre de bonnes mains. Je laisse mes deux amis faire leur entrée dans le salon où Julien patiente en lisant un livre. J’entends déjà Julien les accueillir, le ton de sa voix est très enjoué, il semble heureux de les voir.
Je monte dans mon bus et je remarque que c’est Marcel le chauffeur. Je le salue en présentant mon abonnement. Il me propose de prendre place derrière lui. Durant le trajet il me parle et me demande surtout comment va Julien. Il me demande aussi comment je me porte. Il est super Marcel, c’est un très chic type, très ouvert aux autres. D’ailleurs tous les voyageurs sont heureux d’être dans son bus car il a toujours une parole positive lorsqu’ils y montent.
J’arrive dans les locaux de l’auto-école. Xavier est déjà présent, il m’attend. Je lui fait la bise. Il me demande comment va Julien. Je lui dis que ce n’est pas facile ni pour lui ni pour nous, le reste de la famille. Je signale que nous allons nous faire aider pour pouvoir passer le cap du deuil. Nous prenons le véhicule et je m’engage alors sur la route. Xavier me fait passer dans des rues que je ne connais pas. Il veut voir comment je me débrouille avec les priorités de droite, les feux rouges, les stops et les « céder le passage », etc. Après deux heures de conduite sous sa direction, nous revenons dans le parking de l’auto-école.
Une fois dans le hall d’entrée, Xavier me dit que j’ai très bien roulé. Que je suis presque prêt pour partir seul. Il ajoute qu’il me faut encore au moins quatre heures de conduite au minimum. Didier arrive avec un élève qui vient lui aussi de finir ses deux heures de conduite. Didier vient me saluer. Les deux moniteurs se regardent et c’est Didier qui me dit qu’ils passeront tous les deux en fin de journée voir Julien à la maison. Je suis très heureux de savoir qu’ils n’ont pas oublié leur promesse !
De retour à la maison, je rejoins Julien qui est sur la terrasse avec Amandine et Joseph. Je l’embrasse et je lui raconte mes deux heures de conduite. Maman revient une demi-heure après moi. Elle nous propose de prendre l’apéro. Je me charge d’aller chercher du vin rosé. Maman demande aussi aux deux invités s’il veulent manger quelque chose avec nous. Ils acceptent après que maman a dû insister.
Nous mangeons un plat froid, c’est pratique quand on rentre tard de ses activités. Nous discutons ensuite des dispositions en vue d’aider Julien ainsi que de la rééducation qui devrait être envisagée d’ici trois à quatre semaines. Maman apporte alors le dessert, soit une coupe de glace vanille recouverte avec des fraises et de la crème fraîche. Alors que nous discutons, j’entends que quelqu’un sonne à la porte d’entrée. Je me lève et je vais voir qui peut bien venir à cette heure !
J’ouvre la porte et je vois qu’il s’agit de Jacques avec son ami Dimitri. Je les fais entrer. Dans le hall Jacques s’excuse de venir ainsi à l’improviste. Il nous dit qu’il a appris l’accident de la famille de Julien il y a une quinzaine de jours. Il ne savait pas comment faire mais il avait surtout peur de tomber comme un cheveu dans la soupe. Il ajoute que c’est Dimitri qui lui a conseillé à plusieurs reprises de venir rendre visite à Julien ainsi qu’à moi.
J’entends maman qui demande « C’est qui, qui a sonné ». Je lui dis que j’arrive, qu’il n’y a rien de grave. Je préviens les deux visiteurs que Amandine et Joseph sont là. Je précise qu’ils étaient venus pour aider Julien car la famille avait des obligations en matinée. Je conduis donc les deux garçons vers la terrasse où les autres attendent de savoir qui est venu. Je dis alors :
Moi : « On a de la visite !
Mam : Ah bon, oh, … mais c’est Jacques et son ami.
Jac : Bonjour Fanny.
Dim : Bonjour à tous.
Jacques se dirige vers Julien. Il se penche vers lui pour lui faire la bise.
Jac : Heu, … Julien, je ne sais que te dire, je suis … enfin je …
Jul : Merci de ta visite. Ça me fait plaisir de voir du monde.
Jac : J’aurai dû passer plus tôt, mais j’avais peur de …
Jul : Ce n’est pas grave Jacques. Tu sais je suis très bien entouré de même que Stéphanie, ma sœur !
Jac : Heureux de te voir après ce qui s’est passé.
Ama : Salut Jacques. C’est chouette de te voir avec Dimitri !
Jac : Merci Amandine. Salut Joseph, je vois que vous êtes toujours ensemble, ça me fait aussi plaisir de vous voir.
Jos : Merci Jacques. Tu sais Julien est devenu notre ami et il sait que nous sommes là pour lui.
Jul : Oh arrête Jos, c’est parce que Phil est avec moi qui vous venez !
Jos : Oui c’est en partie vrai, mais ce n’empêche pas que nous éprouvons de l’amitié pour toi et ce n’est pas de la pitié, contrairement à ce que tu pourrais croire !
Jul : Non Jos, je sais que vous êtes sincères. Désolé de ma réaction !
Ama : Ne t’inquiète pas Juju. Tu verras, quand tu seras guéri, on fera une grande fête avec tous les amis.
Mam : C’est bien ce que nous comptons faire.
Jul : Ah, ça j’y compte bien. J’espère vous voir, même toi Jacques, avec Dimitri évidemment !
Jac : Oui, nous serons là, tu peux compter sur nous.
Moi : C’est super. Celui qui fera défaut aura à faire à moi !
Tout le monde éclate de rire. Je regarde maman et je demande aux arrivants :
Moi : Qui veut de la glace avec des fraises ?
Jos : On ne veut pas abuser.
Mam : Allez, j’apporte le dessert au deux visiteurs inattendus !
Pendant que maman va préparer les deux coupes glacées, Jacques s’enquiert de l’état de santé de Julien en discutant avec lui. Julien lui explique qu’il faut l’aider pour la plupart des choses du quotidien ! Pas besoin de dessin Jacques a très bien compris ce que cela impliquait. Il ajoute qu’il a déjà aidé son frère Alexis quand celui-ci était plus jeune et qu’il était plâtré, pour la moindre chose ! Nos deux amis mangent avec gourmandise ce très bon dessert apporté par maman.
Moi : Je propose pour ceux qui le souhaitent d’aller faire un tour à la piscine, l’eau est délicieuse !
Tous : Oh oui, super ! »
Maman reste auprès de Julien tandis que nous nous mettons nus pour nous jeter à l’eau. Nous rions en nous éclaboussant. Dimitri s’amuse lui aussi, car il se souvient d’avoir été dans la piscine au début des vacances, lorsque Jacques est venu nous rendre visite. Une vingtaine de minutes plus tard nous sommes rejoints par Stéphanie et Delphine. Elles viennent de revenir d’avoir tout programmé pour leur kot et son aménagement. Elles se souviennent de Jacques et de son ami Dimitri pour les taquiner un tantinet !