22-02-2021, 07:28 PM
Voici une nouvelle brève histoire
2. J'ai beaucoup de chance…
Tout, mais vraiment presque tout me réussissait : j'avais des amis et des amies fantastiques, des parents d'une compréhension à toutes épreuves et deux frères que j'adorais et qui me le rendait bien, je bénéficiais d'une indépendance financière appréciable même si mon père contrôlait de manière assez stricte le type de mes dépenses. J'avais donc tout pour être heureux et je l'étais.
Mais faisons un peu la présentation de ma famille. Mes parents, proches de la cinquantaine, travaillaient tous deux dans l'étude d'avocats qu'ils avaient fondée il y a une quinzaine d'années et qui marchaient suffisamment bien pour nous assurer, à tous, le train de vie que nous menions. Ils étaient très actifs, aimant le sport comme le ski et le tennis, ils fréquentaient régulièrement les spectacles culturels et les expositions artistiques et il n'était pas rare nous devions les accompagner afin d'élargir notre culture. Tous ces intérêts leur donnaient un grande ouverture sur le monde et la société et souvent ils émettaient des opinions bien en avance sur leur temps. C'est grâce à cette conception de la société qu'ils nous accordaient une grande liberté d'action aussi bien dans notre manière de travailler que dans le choix de nos activités et de nos relations. Cette conception avait l'avantage, pour eux, de leur laisser beaucoup de liberté dont ils profitaient abondamment par une vie sociale très active, tout comme leur vie sentimentale et… sexuelle.
Mon frère aîné, Jean, avait 23 ans, il étudiait le droit pour travailler un jour avec mes parents et reprendre le moment venu l'étude familiale. Il a toujours très bien réussi ses études grâce à un travail acharné plus qu'à un don inné. Il n'avait dès lors que peu de temps à disposition pour mener la vie sociale d'un étudiant et il était très discret sur sa vie intime. Il n'était pas en couple mais nous savions qu'il fréquentait des filles, jamais la même, qu'il appréciait leur compagnie mais qui, elles, trouvaient rapidement que Jean ne leur consacrait pas suffisamment de temps. Et franchement dit, je ne pense pas que les choses du sexe l'intéressaient vraiment encore que les eaux calmes peuvent parfois se révéler agitées ! Comme toute la famille, ses cheveux étaient blonds, toujours impeccablement coiffés comme il sied à un futur avocat ! Il n'était ni vraiment beau et en tout cas pas laid, il passait un peu inaperçu et cela devait assez lui convenir.
Alphonse était mon cadet avec ses dix-huit ans et demi et était le contraire de Jean. En principe, il devrait passer son bac et le réussir pour autant qu'il veuille bien travailler un peu plus qu'actuellement, ce qui n'est absolument pas évident malgré les remontrances de nos parents et les encouragements et l'aide de Jean et moi : dès que ses notes scolaires étaient un poil au-dessus de la moyenne, il était content et estimait qu'il pouvait se reposer ! Sa tenue vestimentaire ne l'intéresse absolument pas pourvu qu'il se sente à l'aise et "que sa bite ne soit pas compressée" selon son expression. Il portait des tailles basses et des boxers manifestement trop grands de sorte que l'on savait toujours lequel il avait mis vu qu'il ressortait de son jean. Mais c'était un garçon adorable, toujours gai et de bonne humeur, qui se faisait des amis où qu'il se trouve mais qui était souvent capable de les oublier tout aussi vite. Un bon vivant mais qui, à mon avis dont il n'avait rien à faire, abusait un peu trop des boissons alcoolisées ce qui nous contraignaient parfois Jean ou moi, à aller le chercher et à cacher son état aux parents qui n'auraient certainement pas apprécié. Chez Alphonse, la gent féminine domine très largement mais je sais que, de temps à autre, il s'octroie une petite incursion dans le cul d'un garçon.
Après Jean et Alphonse, il y a moi, Antoine, la tranche de viande dans le sandwich, c’est-à-dire entre mes deux hurluberlus de frères qui me sont plus que précieux. Curieusement c'est avec Alphonse, tout tête en l'air qu'il soit, que je me sens le plus proche ce qui vu les 18 mois de différence, j'ai tout juste vingt ans, est finalement assez normal. Il parait que je suis le plus attirant de nous trois, que j'ai un sourire à faire succomber filles et garçons et ils sont plusieurs à avoir succombé, garçons comme filles. Vous le devinez, mon choix n'est pas véritablement arrêté mais si je suis honnête avec moi-même, je pense éprouver une légère préférence pour les garçons : tout est tellement plus simple avec les détenteurs d'un pénis, il n'y a pas besoin de mettre un préservatif pour éviter une grossesse et c'est tellement plus agréable, plus voluptueux lorsque l'on sent son prépuces se retirer ou s'étendre dans la main ou l'étui de son partenaire, au gré des mouvements de chacun. Et puis, je vais être très franc, je n'aime pas la mouille des filles qui suinte de partout, je dirais même que cela me dégoute un peu alors que chez un garçon, son sexe est variable, mou ou dur, sec ou mouillé mais avec une viscosité qui me ravit, il dégage une odeur semblable à un parfum qui embaume non seulement les papilles mais toute la chambre où on s'est aimé. Mais c'est aussi vrai que les seins d'une fille s'est non seulement un plaisir pour les yeux, surtout s'ils sont petits et fermes, et pour le toucher, quelle sensation lorsqu'on les sent frémir sous les caresses, Au fond, l'idéal serait d'avoir les mains sur la poitrine d'une fille et le sexe dans le petit trou d'un garçon…
J'aime mes deux frères pareillement mais c'est vrai que j'ai malgré tout une petite préférence pour Alphonse ; Jean est tellement sérieux et raisonnable qu'on hésite parfois à lui raconter nos frasques, surtout si elles mettent en scène des filles ou, pires, des garçons. Avec Alphonse, la situation est tout à fait différente, nous n'avons aucun secret l'un pour l'autre, même les plus intimes de l'intimité et les détails les plus crus font partie de nos récits. Souvent l'expérience de l'un va servir à l'autre et nous faisons des comparaisons sur l'intensité que peut procurer tels gestes inhabituels ou une position nouvelle que nous testons. Ces récits ont lieu le soir dans la chambre que nous partageons ce qui contribue à désinhiber nos corps, nous nous promenons nus sans nous en rendre compte, nous nous douchons ensemble, nous aidons volontiers pour nous frotter le dos ou pour partager une petite branlette mutuelle. Nos sexes en érection ne nous procurent aucune gêne, c'est une loi de la nature ou la conséquence de l'érotisme des récits sexuels de nos exploits. Mais jusqu'à ce jour, à part les branlettes, nous n'avons jamais joué avec nos organes, même si, parfois, nous en aurions peut-être eu envie.
En revanche, ma première fellation, c'est Jean qui me l'a administrée le jour où, par inadvertance, je lui avais dit que j'avais un peu peur car j'allais rencontrer un garçon
- viens, je vais te montrer comment ma copine me suce
Il n'avait fait aucun commentaire, il était dans le rôle du grand frère. J'avais profité de son enseignement et tout s'était très bien déroulé avec mon copain. J'avais remercié Jean le jour suivant, il avait rougi et dit "c'est bon" d'un air bourru !
Bien sûr, j'avais tenu Alphonse au courant mais j'avais eu la nette impression que lui, il connaissait très bien la manœuvre.
Quelques années auparavant, je devais avoir une quinzaine d'années et Alfonse dans les treize ans et demi, j'avais découvert que mon jeune frère avait déjà une sexualité curieuse et bien développée pour son âge. J'étais dans la salle de bain en train de me branler lorsque je remarquais un mouvement lumineux dans le trou de la serrure : discrètement je m'approchais et vis un œil plaqué contre la serrure. Cela ne pouvait pas être Jean, difficile à imaginer, mais Alphonse, c'était autre chose. Je me plaçais bien en face de la porte pour qu'il puisse se délecter, je l'imaginais triturer sa queue et même, peut-être, s'enfiler un doigt dans le cul. Ces images coquines firent que mon sexe ne tarda pas à éjaculer mon sperme en longs et puissants jets en même temps que j'entendis une sorte de râle derrière la porte, je l'ouvris brusquement et vis mon frère le visage congestionné en train de décharger sa semence dans sa main et sur le sol. Il se mit à pleurer, je le pris dans mes bras pour le consoler et je sentis son sperme qui n'avait pas fini de s'écouler descendre le long de ma jambe. Ni lui ni moi n'avons fait de commentaires, mais ce fut un moment très fort d'intimité fraternelle.
Alphonse et moi avions parfois un peu mauvaise confiance de ne pas partager avec Jean nos petites manipulations vespérales et d'ainsi enfreindre la solidarité qui nous unit normalement. Mais Jean nous paraissait si sérieux en toutes choses que nous n'imaginions pas qu'il puisse s'intéresser à nos petites branlettes. Et pourtant !...
Un soir, alors que nous étions en train ne nous essuyer avec un xième mouchoirs en papier, nous n'avions pas pris garde que quelqu'un avait frappé à la porte et que celle-ci s'ouvrait, laissant voir notre frère très gêné par ce qu'il voyait, nos sexes encore vigoureux, et il s'apprêtait à ressortir lorsque je lui dis
- Jean, ne te sauve pas comme ça, on a rien à te cacher, entre on pourra parler un peu, tu es toujours dans tes livres de droit ! Tu voulais nous demander quelque chose ?
- Jean / Je venais juste voir ce que vous faisiez, sans me douter de voir ce que j'ai vu malgré moi, je m'en excuse mais je suis souvent un peu triste de sentir que vous me délaissez. Moi je vous aime toujours autant
- Antoine / Mais nous aussi on t'aime, comme avant, on a jamais voulu te tenir en dehors de nos activités et encore moins te faire de la peine, mais on a simplement pensé que tu ne t'intéressais pas à la sexualité des adolescents que nous sommes Alphonse et moi
- Jean / Mais qu'est-ce que vous croyez, je suis un garçon comme vous, qui a ses pulsions que je dois satisfaire et je le fais, probablement, comme vous mais seul dans ma chambre.
Jean nous regarde attentivement, nous réalisons que nous sommes toujours nus, que nos sexes tiennent encore une certaine érection et, surtout, que des traces de sperme sont nettement visibles dans nos poils pubiens. Il rigole
- Eh bien, mes jeunes frères n'ont pas l'air de s'ennuyer et je crois que je serais heureux si vous m'invitez à votre prochaine séance
- Nous deux / Mais tu n'as qu'à t'annoncer demain soir, tu seras le bienvenu, le sang nouveau, enfin façon de parler, sera profitable
- Jean / vous vous branlez chacun pour soi ou…
- Alphonse / Nous sommes pour l'entraide mutuelle mais pour ta première fois on avisera, on voudrait pas te brusquer (MDR)
Jean est reparti tout sourire, nous sommes également soulagés de l'avoir réintégré dans la fratrie et sa présence nous évitera peut-être d'aller plus loin car il nous arrive de penser à nous prendre en bouche mais nous ne sommes pas sûrs qu'entre frères cela soit vraiment correct… Si nous avions su !
Le lendemain soir, c'était un vendredi, nous étions les trois seuls dans la maison car nos parents étaient partis pour un weekend tranquille mais les connaissant, je n'étais pas certain que cela serait si reposant : mais ils sont grands, ils sont libres de faire ce qu'ils veulent !
Alphonse et moi sommes installés au salon et nous regardons un match de tennis, c'est un sport que nous aimons beaucoup et que nous pratiquons volontiers ensemble. Il est largement passé dix-huit heures et mon frère déclare qu'il est grand temps que nous prenions l'apéritif. C'est alors que nous voyons arriver Jean avec une bouteille de champagne sur un plateau sur lequel se trouve également cacahouètes et olives. Notre aîné est tout sourire, il a l'air content et affiche un regard malicieux
- J'ai repensé à notre discussion de hier soir, c'est vrai que je suis un peu sauvage même si vous deux vous n'avez visiblement pas besoin de moi pour vous amuser, bande de petits vicieux. Ce weekend, je m'accorde une vrai pause et pour réactiver notre complicité, je vous propose un apéro au champagne.
Tout le monde s'active, la télévision est arrêtée et remplacée par une musique de notre âge et il ne faut pas longtemps pour que le bouchon de la bouteille saute et que les verres soient remplis. Jean s'installe dans l'angle du L du canapé, Alphonse et moi nous plaçons à ses côtés ; nous sommes les uns contre les autres, nos jambes nues se touchent sans que nous y fassions attention, nous sommes bien et le champagne y est certes pour quelque chose. La musique s'est arrêtée, une certaine tension règne dans le salon, nous pensons chacun à ce qui s'est dit hier mais aucun n'ose faire le premier pas. C'est alors qu'Alphonse se lève et revient quelques minutes plus tard avec son ordinateur qu'il branche sur la télévision. Il se réinstalle à nos côtés et
- J'ai pensé qu'un petit divertissement un peu coquin pourrait détendre l'atmosphère et nous libérer l'esprit et… le corps. C'est un copain à moi qui a fait un montage de séquences trouvées sur le net, il y a un peu de tout, y-compris du porno soft entre hétéros ou des gays. Vous êtes d'accord ?
A ma surprise, Jean est immédiatement d'accord alors que pour ma part, je suis nettement plus réticent, sans que je sache vraiment pourquoi.
- Mes deux frères / Allez, Antoine, ça sera sympa, il faut qu'on se débride un peu
- Antoine / Je sais, mais je me connais, j'ai un peu peur…
- Jean / [en riant] Ah, tu as peur de bander, c'est pas grave je suis certain qu'Alphonse te connait très bien et moi je pourrai voir si elle a grandi depuis la dernière fois, il y a quelques années
- Alphonse / Et on pourra renverser la hiérarchie de l'âge pour la remplacer par celle de la taille de nos bites parce que là, Jean il va avoir de la peine à maintenir sa place de premier !
Je n'ai plus qu'à m'incliner ce qui, à vrai dire, ne me coûte pas trop car moi aussi je suis curieux de voir le service de Jean en activité. Il règne une douce pénombre dans la pièce, une deuxième bouteille de champagne est prête, Alphonse a enclenché son ordinateur, nous sommes tous les trois attentifs et curieux de ce qui nous attend.
Nous avons d'abord droit à deux périodes entre un garçon et une fille, c'est moyennement chaud, pas très original, ils s'embrassent timidement, le garçon caresse la fille par-dessus ses habits alors que la fille ne sait manifestement pas quoi faire de ses mains. La deuxième phase est déjà plus excitante, la main du garçon a passé sous le vêtement et la fille a une main sur la cuisse de son partenaire et l'autre en bas de son dos. Il me semble voir une légère bosse sur le devant du pantalon de toile de Jean, rien de visible chez Alphonse et un mou complet chez moi.
La phase suivante se déroule entre deux beaux garçons qui se roulent une pelle, les deux ont leurs mains sur le bas du dos de leur partenaire, pour l'un elle est même franchement dans le pantalon, voir dans le slip du garçon qui apprécie visiblement. Chez nous, mes frères affichent tous les deux une nette protubérance, Alphonse a l'air très intéressé et Jean du genre curieux. Chez moi, l'agitation est manifeste mais heureusement j'ai un boxer qui me serre un peu trop de sorte que rien n'est visible mais ce n'est pas du tout confortable pour moi !
Le producteur-ami d'Alphonse a un talent certain pour augmenter progressivement l'intensité des scènes, alternativement hétéro et homo, qui deviennent de plus en plus osées et donc excitantes, captant toute notre attention de jeunes mâles. On entendrait une mouche voler mais ce sont plutôt des soupirs plus ou moins étouffés qui sont un bon thermomètre de notre état psychique.
Le film se poursuit, le copain a dû se lâcher car maintenant c'est du très sérieux. J'ai carrément abaissé la fermeture-éclair de mon vêtement et ma main masse délicieusement le dessus de mon boxer qui laisse entrevoir une tache humide. Alphonse transpire mais est calme en apparence si l'on fait abstraction de sa main qui me parait bien active dans les profondeurs de son slip. Jean me stupéfie par son audace à moins qu'il soit complètement déstabilisé par ce film : il a complètement ouvert son pantalon qui se trouve sur ses genoux, son slip est à la hauteur de ses couilles dont l'une pointe à l'air libre alors que son sexe est une véritable barre non seulement quasiment verticale mais en plus brillant de ses secrétions. Il marmonne des paroles incompréhensibles mais apparemment très excitantes, il caresse son gland et se lèche les doigts. Nos regards se croisent, il me fait un immense sourire, il n'est pas gêné, il est à l'aise, il est heureux. J'ai oublié, il est à torse nu, lui le timide.
Je continue à observer Jean, les progrès sont considérables et rapides, son pantalon est sur ses chevilles où il a été rejoint par son slip dont je vois qu'il est largement mouillé, il se caresse le sexe avec beaucoup de douceur, il est nu dans toute la beauté de son corps. Jean m'excite, j'enlève rageusement mes deux vêtements et en scrutant Jean dans les yeux, je me saisis de ses testicules, pleines et qui je le sais ne vont pas tarder à vouloir se vider ; je les masse avec toute la délicatesse nécessaire, l'une après l'autre puis les deux ensemble, elles sont belles, attirantes, calées sous sa queue qui se dresse fièrement.
Jean me regarde d'un air suppliant, je sens sa main sur ma tête qui appuie tout doucement, me forçant à me rapprocher de sa virilité, mes lèvres sont à quelques centimètres, je regarde Jean une dernière fois et je continue ma descente, ma main caresse toujours ses deux boules, ce ne sont plus les centimètres qui sont l'unité de calcul mais les millimètres, ma main libre s'agite sur mon pieu, le contact entre son sexe et mes lèvres est établi, ma bouche s'entrouvre de plus en plus, ma langue intervient, elle entoure, elle couve un gland, une couronne.
Je sens mon sperme monté, je sens son sperme qui monte et j'ai juste le temps de me retirer afin de laisser le champ libre à la semence de Jean, mon sperme jailli en jets puissants, Alphonse hurle sa jouissance en même temps que Jean et moi.
La pièce n'est plus qu'éclairée par les lumières de la rue, le film est terminé, ce n'était pas terrible mais il a au moins servi de déclencheur à ce que nous venons de vivre tous les trois. Nous nous regardons avec un amour fraternel évident, tout nus que nous sommes avec trois spermes dégoulinant sur nous. Alphonse, dans un ultime réflexe, se saisit d'une petite cuillère qui traine sur la table basse, il récolte nos spermes sur nos trois corps et nous fait goûter tous les trois à ce mélange : presque religieusement nous le prenons en bouche en sachant pertinemment que c'est la seule et unique fois que cela nous arrivera.
Nous avons décidé que nous informerions nos parents de ce que nous avions vécu et comment nous l'avions vécu.
F I N
2. J'ai beaucoup de chance…
Tout, mais vraiment presque tout me réussissait : j'avais des amis et des amies fantastiques, des parents d'une compréhension à toutes épreuves et deux frères que j'adorais et qui me le rendait bien, je bénéficiais d'une indépendance financière appréciable même si mon père contrôlait de manière assez stricte le type de mes dépenses. J'avais donc tout pour être heureux et je l'étais.
Mais faisons un peu la présentation de ma famille. Mes parents, proches de la cinquantaine, travaillaient tous deux dans l'étude d'avocats qu'ils avaient fondée il y a une quinzaine d'années et qui marchaient suffisamment bien pour nous assurer, à tous, le train de vie que nous menions. Ils étaient très actifs, aimant le sport comme le ski et le tennis, ils fréquentaient régulièrement les spectacles culturels et les expositions artistiques et il n'était pas rare nous devions les accompagner afin d'élargir notre culture. Tous ces intérêts leur donnaient un grande ouverture sur le monde et la société et souvent ils émettaient des opinions bien en avance sur leur temps. C'est grâce à cette conception de la société qu'ils nous accordaient une grande liberté d'action aussi bien dans notre manière de travailler que dans le choix de nos activités et de nos relations. Cette conception avait l'avantage, pour eux, de leur laisser beaucoup de liberté dont ils profitaient abondamment par une vie sociale très active, tout comme leur vie sentimentale et… sexuelle.
Mon frère aîné, Jean, avait 23 ans, il étudiait le droit pour travailler un jour avec mes parents et reprendre le moment venu l'étude familiale. Il a toujours très bien réussi ses études grâce à un travail acharné plus qu'à un don inné. Il n'avait dès lors que peu de temps à disposition pour mener la vie sociale d'un étudiant et il était très discret sur sa vie intime. Il n'était pas en couple mais nous savions qu'il fréquentait des filles, jamais la même, qu'il appréciait leur compagnie mais qui, elles, trouvaient rapidement que Jean ne leur consacrait pas suffisamment de temps. Et franchement dit, je ne pense pas que les choses du sexe l'intéressaient vraiment encore que les eaux calmes peuvent parfois se révéler agitées ! Comme toute la famille, ses cheveux étaient blonds, toujours impeccablement coiffés comme il sied à un futur avocat ! Il n'était ni vraiment beau et en tout cas pas laid, il passait un peu inaperçu et cela devait assez lui convenir.
Alphonse était mon cadet avec ses dix-huit ans et demi et était le contraire de Jean. En principe, il devrait passer son bac et le réussir pour autant qu'il veuille bien travailler un peu plus qu'actuellement, ce qui n'est absolument pas évident malgré les remontrances de nos parents et les encouragements et l'aide de Jean et moi : dès que ses notes scolaires étaient un poil au-dessus de la moyenne, il était content et estimait qu'il pouvait se reposer ! Sa tenue vestimentaire ne l'intéresse absolument pas pourvu qu'il se sente à l'aise et "que sa bite ne soit pas compressée" selon son expression. Il portait des tailles basses et des boxers manifestement trop grands de sorte que l'on savait toujours lequel il avait mis vu qu'il ressortait de son jean. Mais c'était un garçon adorable, toujours gai et de bonne humeur, qui se faisait des amis où qu'il se trouve mais qui était souvent capable de les oublier tout aussi vite. Un bon vivant mais qui, à mon avis dont il n'avait rien à faire, abusait un peu trop des boissons alcoolisées ce qui nous contraignaient parfois Jean ou moi, à aller le chercher et à cacher son état aux parents qui n'auraient certainement pas apprécié. Chez Alphonse, la gent féminine domine très largement mais je sais que, de temps à autre, il s'octroie une petite incursion dans le cul d'un garçon.
Après Jean et Alphonse, il y a moi, Antoine, la tranche de viande dans le sandwich, c’est-à-dire entre mes deux hurluberlus de frères qui me sont plus que précieux. Curieusement c'est avec Alphonse, tout tête en l'air qu'il soit, que je me sens le plus proche ce qui vu les 18 mois de différence, j'ai tout juste vingt ans, est finalement assez normal. Il parait que je suis le plus attirant de nous trois, que j'ai un sourire à faire succomber filles et garçons et ils sont plusieurs à avoir succombé, garçons comme filles. Vous le devinez, mon choix n'est pas véritablement arrêté mais si je suis honnête avec moi-même, je pense éprouver une légère préférence pour les garçons : tout est tellement plus simple avec les détenteurs d'un pénis, il n'y a pas besoin de mettre un préservatif pour éviter une grossesse et c'est tellement plus agréable, plus voluptueux lorsque l'on sent son prépuces se retirer ou s'étendre dans la main ou l'étui de son partenaire, au gré des mouvements de chacun. Et puis, je vais être très franc, je n'aime pas la mouille des filles qui suinte de partout, je dirais même que cela me dégoute un peu alors que chez un garçon, son sexe est variable, mou ou dur, sec ou mouillé mais avec une viscosité qui me ravit, il dégage une odeur semblable à un parfum qui embaume non seulement les papilles mais toute la chambre où on s'est aimé. Mais c'est aussi vrai que les seins d'une fille s'est non seulement un plaisir pour les yeux, surtout s'ils sont petits et fermes, et pour le toucher, quelle sensation lorsqu'on les sent frémir sous les caresses, Au fond, l'idéal serait d'avoir les mains sur la poitrine d'une fille et le sexe dans le petit trou d'un garçon…
J'aime mes deux frères pareillement mais c'est vrai que j'ai malgré tout une petite préférence pour Alphonse ; Jean est tellement sérieux et raisonnable qu'on hésite parfois à lui raconter nos frasques, surtout si elles mettent en scène des filles ou, pires, des garçons. Avec Alphonse, la situation est tout à fait différente, nous n'avons aucun secret l'un pour l'autre, même les plus intimes de l'intimité et les détails les plus crus font partie de nos récits. Souvent l'expérience de l'un va servir à l'autre et nous faisons des comparaisons sur l'intensité que peut procurer tels gestes inhabituels ou une position nouvelle que nous testons. Ces récits ont lieu le soir dans la chambre que nous partageons ce qui contribue à désinhiber nos corps, nous nous promenons nus sans nous en rendre compte, nous nous douchons ensemble, nous aidons volontiers pour nous frotter le dos ou pour partager une petite branlette mutuelle. Nos sexes en érection ne nous procurent aucune gêne, c'est une loi de la nature ou la conséquence de l'érotisme des récits sexuels de nos exploits. Mais jusqu'à ce jour, à part les branlettes, nous n'avons jamais joué avec nos organes, même si, parfois, nous en aurions peut-être eu envie.
En revanche, ma première fellation, c'est Jean qui me l'a administrée le jour où, par inadvertance, je lui avais dit que j'avais un peu peur car j'allais rencontrer un garçon
- viens, je vais te montrer comment ma copine me suce
Il n'avait fait aucun commentaire, il était dans le rôle du grand frère. J'avais profité de son enseignement et tout s'était très bien déroulé avec mon copain. J'avais remercié Jean le jour suivant, il avait rougi et dit "c'est bon" d'un air bourru !
Bien sûr, j'avais tenu Alphonse au courant mais j'avais eu la nette impression que lui, il connaissait très bien la manœuvre.
Quelques années auparavant, je devais avoir une quinzaine d'années et Alfonse dans les treize ans et demi, j'avais découvert que mon jeune frère avait déjà une sexualité curieuse et bien développée pour son âge. J'étais dans la salle de bain en train de me branler lorsque je remarquais un mouvement lumineux dans le trou de la serrure : discrètement je m'approchais et vis un œil plaqué contre la serrure. Cela ne pouvait pas être Jean, difficile à imaginer, mais Alphonse, c'était autre chose. Je me plaçais bien en face de la porte pour qu'il puisse se délecter, je l'imaginais triturer sa queue et même, peut-être, s'enfiler un doigt dans le cul. Ces images coquines firent que mon sexe ne tarda pas à éjaculer mon sperme en longs et puissants jets en même temps que j'entendis une sorte de râle derrière la porte, je l'ouvris brusquement et vis mon frère le visage congestionné en train de décharger sa semence dans sa main et sur le sol. Il se mit à pleurer, je le pris dans mes bras pour le consoler et je sentis son sperme qui n'avait pas fini de s'écouler descendre le long de ma jambe. Ni lui ni moi n'avons fait de commentaires, mais ce fut un moment très fort d'intimité fraternelle.
Alphonse et moi avions parfois un peu mauvaise confiance de ne pas partager avec Jean nos petites manipulations vespérales et d'ainsi enfreindre la solidarité qui nous unit normalement. Mais Jean nous paraissait si sérieux en toutes choses que nous n'imaginions pas qu'il puisse s'intéresser à nos petites branlettes. Et pourtant !...
Un soir, alors que nous étions en train ne nous essuyer avec un xième mouchoirs en papier, nous n'avions pas pris garde que quelqu'un avait frappé à la porte et que celle-ci s'ouvrait, laissant voir notre frère très gêné par ce qu'il voyait, nos sexes encore vigoureux, et il s'apprêtait à ressortir lorsque je lui dis
- Jean, ne te sauve pas comme ça, on a rien à te cacher, entre on pourra parler un peu, tu es toujours dans tes livres de droit ! Tu voulais nous demander quelque chose ?
- Jean / Je venais juste voir ce que vous faisiez, sans me douter de voir ce que j'ai vu malgré moi, je m'en excuse mais je suis souvent un peu triste de sentir que vous me délaissez. Moi je vous aime toujours autant
- Antoine / Mais nous aussi on t'aime, comme avant, on a jamais voulu te tenir en dehors de nos activités et encore moins te faire de la peine, mais on a simplement pensé que tu ne t'intéressais pas à la sexualité des adolescents que nous sommes Alphonse et moi
- Jean / Mais qu'est-ce que vous croyez, je suis un garçon comme vous, qui a ses pulsions que je dois satisfaire et je le fais, probablement, comme vous mais seul dans ma chambre.
Jean nous regarde attentivement, nous réalisons que nous sommes toujours nus, que nos sexes tiennent encore une certaine érection et, surtout, que des traces de sperme sont nettement visibles dans nos poils pubiens. Il rigole
- Eh bien, mes jeunes frères n'ont pas l'air de s'ennuyer et je crois que je serais heureux si vous m'invitez à votre prochaine séance
- Nous deux / Mais tu n'as qu'à t'annoncer demain soir, tu seras le bienvenu, le sang nouveau, enfin façon de parler, sera profitable
- Jean / vous vous branlez chacun pour soi ou…
- Alphonse / Nous sommes pour l'entraide mutuelle mais pour ta première fois on avisera, on voudrait pas te brusquer (MDR)
Jean est reparti tout sourire, nous sommes également soulagés de l'avoir réintégré dans la fratrie et sa présence nous évitera peut-être d'aller plus loin car il nous arrive de penser à nous prendre en bouche mais nous ne sommes pas sûrs qu'entre frères cela soit vraiment correct… Si nous avions su !
Le lendemain soir, c'était un vendredi, nous étions les trois seuls dans la maison car nos parents étaient partis pour un weekend tranquille mais les connaissant, je n'étais pas certain que cela serait si reposant : mais ils sont grands, ils sont libres de faire ce qu'ils veulent !
Alphonse et moi sommes installés au salon et nous regardons un match de tennis, c'est un sport que nous aimons beaucoup et que nous pratiquons volontiers ensemble. Il est largement passé dix-huit heures et mon frère déclare qu'il est grand temps que nous prenions l'apéritif. C'est alors que nous voyons arriver Jean avec une bouteille de champagne sur un plateau sur lequel se trouve également cacahouètes et olives. Notre aîné est tout sourire, il a l'air content et affiche un regard malicieux
- J'ai repensé à notre discussion de hier soir, c'est vrai que je suis un peu sauvage même si vous deux vous n'avez visiblement pas besoin de moi pour vous amuser, bande de petits vicieux. Ce weekend, je m'accorde une vrai pause et pour réactiver notre complicité, je vous propose un apéro au champagne.
Tout le monde s'active, la télévision est arrêtée et remplacée par une musique de notre âge et il ne faut pas longtemps pour que le bouchon de la bouteille saute et que les verres soient remplis. Jean s'installe dans l'angle du L du canapé, Alphonse et moi nous plaçons à ses côtés ; nous sommes les uns contre les autres, nos jambes nues se touchent sans que nous y fassions attention, nous sommes bien et le champagne y est certes pour quelque chose. La musique s'est arrêtée, une certaine tension règne dans le salon, nous pensons chacun à ce qui s'est dit hier mais aucun n'ose faire le premier pas. C'est alors qu'Alphonse se lève et revient quelques minutes plus tard avec son ordinateur qu'il branche sur la télévision. Il se réinstalle à nos côtés et
- J'ai pensé qu'un petit divertissement un peu coquin pourrait détendre l'atmosphère et nous libérer l'esprit et… le corps. C'est un copain à moi qui a fait un montage de séquences trouvées sur le net, il y a un peu de tout, y-compris du porno soft entre hétéros ou des gays. Vous êtes d'accord ?
A ma surprise, Jean est immédiatement d'accord alors que pour ma part, je suis nettement plus réticent, sans que je sache vraiment pourquoi.
- Mes deux frères / Allez, Antoine, ça sera sympa, il faut qu'on se débride un peu
- Antoine / Je sais, mais je me connais, j'ai un peu peur…
- Jean / [en riant] Ah, tu as peur de bander, c'est pas grave je suis certain qu'Alphonse te connait très bien et moi je pourrai voir si elle a grandi depuis la dernière fois, il y a quelques années
- Alphonse / Et on pourra renverser la hiérarchie de l'âge pour la remplacer par celle de la taille de nos bites parce que là, Jean il va avoir de la peine à maintenir sa place de premier !
Je n'ai plus qu'à m'incliner ce qui, à vrai dire, ne me coûte pas trop car moi aussi je suis curieux de voir le service de Jean en activité. Il règne une douce pénombre dans la pièce, une deuxième bouteille de champagne est prête, Alphonse a enclenché son ordinateur, nous sommes tous les trois attentifs et curieux de ce qui nous attend.
Nous avons d'abord droit à deux périodes entre un garçon et une fille, c'est moyennement chaud, pas très original, ils s'embrassent timidement, le garçon caresse la fille par-dessus ses habits alors que la fille ne sait manifestement pas quoi faire de ses mains. La deuxième phase est déjà plus excitante, la main du garçon a passé sous le vêtement et la fille a une main sur la cuisse de son partenaire et l'autre en bas de son dos. Il me semble voir une légère bosse sur le devant du pantalon de toile de Jean, rien de visible chez Alphonse et un mou complet chez moi.
La phase suivante se déroule entre deux beaux garçons qui se roulent une pelle, les deux ont leurs mains sur le bas du dos de leur partenaire, pour l'un elle est même franchement dans le pantalon, voir dans le slip du garçon qui apprécie visiblement. Chez nous, mes frères affichent tous les deux une nette protubérance, Alphonse a l'air très intéressé et Jean du genre curieux. Chez moi, l'agitation est manifeste mais heureusement j'ai un boxer qui me serre un peu trop de sorte que rien n'est visible mais ce n'est pas du tout confortable pour moi !
Le producteur-ami d'Alphonse a un talent certain pour augmenter progressivement l'intensité des scènes, alternativement hétéro et homo, qui deviennent de plus en plus osées et donc excitantes, captant toute notre attention de jeunes mâles. On entendrait une mouche voler mais ce sont plutôt des soupirs plus ou moins étouffés qui sont un bon thermomètre de notre état psychique.
Le film se poursuit, le copain a dû se lâcher car maintenant c'est du très sérieux. J'ai carrément abaissé la fermeture-éclair de mon vêtement et ma main masse délicieusement le dessus de mon boxer qui laisse entrevoir une tache humide. Alphonse transpire mais est calme en apparence si l'on fait abstraction de sa main qui me parait bien active dans les profondeurs de son slip. Jean me stupéfie par son audace à moins qu'il soit complètement déstabilisé par ce film : il a complètement ouvert son pantalon qui se trouve sur ses genoux, son slip est à la hauteur de ses couilles dont l'une pointe à l'air libre alors que son sexe est une véritable barre non seulement quasiment verticale mais en plus brillant de ses secrétions. Il marmonne des paroles incompréhensibles mais apparemment très excitantes, il caresse son gland et se lèche les doigts. Nos regards se croisent, il me fait un immense sourire, il n'est pas gêné, il est à l'aise, il est heureux. J'ai oublié, il est à torse nu, lui le timide.
Je continue à observer Jean, les progrès sont considérables et rapides, son pantalon est sur ses chevilles où il a été rejoint par son slip dont je vois qu'il est largement mouillé, il se caresse le sexe avec beaucoup de douceur, il est nu dans toute la beauté de son corps. Jean m'excite, j'enlève rageusement mes deux vêtements et en scrutant Jean dans les yeux, je me saisis de ses testicules, pleines et qui je le sais ne vont pas tarder à vouloir se vider ; je les masse avec toute la délicatesse nécessaire, l'une après l'autre puis les deux ensemble, elles sont belles, attirantes, calées sous sa queue qui se dresse fièrement.
Jean me regarde d'un air suppliant, je sens sa main sur ma tête qui appuie tout doucement, me forçant à me rapprocher de sa virilité, mes lèvres sont à quelques centimètres, je regarde Jean une dernière fois et je continue ma descente, ma main caresse toujours ses deux boules, ce ne sont plus les centimètres qui sont l'unité de calcul mais les millimètres, ma main libre s'agite sur mon pieu, le contact entre son sexe et mes lèvres est établi, ma bouche s'entrouvre de plus en plus, ma langue intervient, elle entoure, elle couve un gland, une couronne.
Je sens mon sperme monté, je sens son sperme qui monte et j'ai juste le temps de me retirer afin de laisser le champ libre à la semence de Jean, mon sperme jailli en jets puissants, Alphonse hurle sa jouissance en même temps que Jean et moi.
La pièce n'est plus qu'éclairée par les lumières de la rue, le film est terminé, ce n'était pas terrible mais il a au moins servi de déclencheur à ce que nous venons de vivre tous les trois. Nous nous regardons avec un amour fraternel évident, tout nus que nous sommes avec trois spermes dégoulinant sur nous. Alphonse, dans un ultime réflexe, se saisit d'une petite cuillère qui traine sur la table basse, il récolte nos spermes sur nos trois corps et nous fait goûter tous les trois à ce mélange : presque religieusement nous le prenons en bouche en sachant pertinemment que c'est la seule et unique fois que cela nous arrivera.
Nous avons décidé que nous informerions nos parents de ce que nous avions vécu et comment nous l'avions vécu.
F I N