22-02-2021, 05:49 PM
Une fois propre, j’enfilai un tee-shirt long et filai à la cuisine. J’avais envie de m’y mettre, enfin. Le soucis c’était que niveau fée du logis, j’étais plus proche de Maléfique que de l’elfe de maison. Je choisis donc de faire la seule chose que je connaissais vraiment, la chose que tout le monde apprend à faire dès le CP : des crêpes ! Certes, niveau originalité ce n’était pas une énorme découverte, ceci dit il fallait bien commencer quelque part. Ah oui, petit soucis : je ne connaissais que les proportions familiales, c’est donc une belle pile d’une cinquantaine de crêpes qui vint se poser sur une large assiette. Toutes étaient de froment faute de sarrasin, mais j’allais incessamment remédier à ça.
J’étais en train de finir de faire sauter la fin de la pâte lorsque je sentis ses bras m’entourer. Il était venu sans bruit dans mon dos, avec passé ses bras autour de ma taille, et je le sentais déposer de tous petits baisers sur la base de ma nuque. Un frisson de plaisir et de bien être me parcouru, et pour un peu j’aurais pu ronronner de plaisir.
- Alors tu as décidé de te mettre à la cuisine ? Ça sent rudement bon !
- Je commençais à me sentir mal : quelle mauvaise petite amie j’étais si je ne pouvais même pas te faire un bon petit plat.
- Et la libération de la femme ? Celle qui dit que tu ne dois pas être retenue par des tâches ménagères ?
- Alors déjà libérée je le suis si je veux, et puis je le fais parce que j’en ai envie.
Je me retournai pour l’embrasser. Ce fut doux, tendre, calme… Merveilleux. Il ne manquait qu’une chose. Je pris ses mains et les descendit sur mes fesses. Devant son air surpris je l’embrassai à nouveau et vins faire glisser ma main sous son boxer. Il ne portait plus que ça et une chemise enfilée mais pas boutonnée. Ce que je trouvais étais bien mou. Il capta mon regard.
- On vient de le faire !
Ça avait tout l’air d’être une excuse. Moi je pointais dans mot dire le collier que j’avais gardé autour du cou.
- C’est de ta faute si j’ai mes chaleurs !
- Je veux bien mais je ne te promets rien.
Tout contente je l’embrassai à nouveau, puis me retournai vivement : ma crêpe était en train de noircir ! C’était la première fois de ma vie que j’en ratais une… enfin… depuis le CM1 en tous cas, avant ça ne comptait pas !
Pas égard envers Damien, je n’irai pas plus loin dans la description de la soirée : il n’eut pas vraiment l’énergie de remettre ça. Disons qu’il manquait de pratique depuis quelques temps et que ça se ressentait sur son endurance. Moi je restai sur ma faim pour cette fois. Un petit travail manuel me permit de calmer temporairement mes envies. Je dormis cependant dans son lit avec lui : le câlin c’est vraiment ce qu’il y a de meilleur pour s’endormir.
Une nouvelle semaine passa, et je pris le train pour rentrer un week-end. Bon, ok, cela ne faisait que deux semaines que les cours avaient commencé, mais j’étais une petite fourmi : je rapportais mes affaires par petits paquets avec moi. Il faut aussi bien dire que ma famille me manquait : nous étions des sortes d’ours, toujours les uns contre les autres. On grognait, mais on était tout doux.
Ce fut Damien qui insista pour m’offrir mon billet de train. Il me rappelait la bête dans la belle et la bête quand celle-ci renvoyait la belle au village. Il y avait en lui beaucoup de douceur sous un abord un peu brut.
Cette fois-ci, personne sur le quai. C’était inévitable quand on ne prévient pas de son retour pour faire une surprise. Je pris mon courage à deux main, et surtout mon gros sac sur le dos, et je partis en randonnée. A pied il fallait compter 30 minutes de marches, en plus du bus, pour rejoindre la maison. Je retrouvai cette odeur d’embruns qui manquait tellement à Paris. Le temps était à l’orage, presque à la tempête. Le vent soufflait fort, les arbres dansaient, et mes cheveux me fouettaient le visage. Pour une rouquine c’est quand même vachement préférable à un soleil de plomb : j’étais revenue chez moi !
Ma maison se détacha enfin sur un fond de ciel lourd et gris qui m’indiquait que même si je courrais j’allais me prendre l’averse. Ce fut une vraie douche qui me tomba dessus environ 200 mètres avant la maison. J’étais trempée comme une soupe. J’entrai dans la maison dégoulinante. A cette heure, je ne risquai pas de croiser grand monde ; j’en profitai pour me déshabiller intégralement dans l’entrée et rejoindra la salle de bain toute nue. C’était un peu différent ici, mais avoir pris l’habitude de ne rien porter à l’appartement me dégagea d’un poids. Direction la salle de bain : une douche rapide et surtout des serviettes sèches pour ne pas attraper froid.
J’ouvris la porte et tombai nez à nez sur mon frère qui se séchait. Enfin, quand je dis nez à nez, ce n’est pas exactement sur son nez que se posèrent mes yeux. Et ce n’est pas sur mon nez que, naturellement, se posèrent les siens. Moment de malaise… il se détourna vivement, moi j’attrapai une serviette longue pour m’y draper. Il y a quelques semaines je l’aurais copieusement insulté, quand bien même j’eusse été en tort. Là rien ne me vint à part une sensation étrange et malaisante : intérieurement revenait l’image brève que j’avais pu voir : un sexe un peu plus petit que celui de Damien, mais un corps musclé, fin, bien plus agréable à regarder. Je fus mal à l’aise et coupable quand je sentis mon sexe s’inonder. Ce séjour chez Damien avait commencé à me changer.
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J’étais en train de finir de faire sauter la fin de la pâte lorsque je sentis ses bras m’entourer. Il était venu sans bruit dans mon dos, avec passé ses bras autour de ma taille, et je le sentais déposer de tous petits baisers sur la base de ma nuque. Un frisson de plaisir et de bien être me parcouru, et pour un peu j’aurais pu ronronner de plaisir.
- Alors tu as décidé de te mettre à la cuisine ? Ça sent rudement bon !
- Je commençais à me sentir mal : quelle mauvaise petite amie j’étais si je ne pouvais même pas te faire un bon petit plat.
- Et la libération de la femme ? Celle qui dit que tu ne dois pas être retenue par des tâches ménagères ?
- Alors déjà libérée je le suis si je veux, et puis je le fais parce que j’en ai envie.
Je me retournai pour l’embrasser. Ce fut doux, tendre, calme… Merveilleux. Il ne manquait qu’une chose. Je pris ses mains et les descendit sur mes fesses. Devant son air surpris je l’embrassai à nouveau et vins faire glisser ma main sous son boxer. Il ne portait plus que ça et une chemise enfilée mais pas boutonnée. Ce que je trouvais étais bien mou. Il capta mon regard.
- On vient de le faire !
Ça avait tout l’air d’être une excuse. Moi je pointais dans mot dire le collier que j’avais gardé autour du cou.
- C’est de ta faute si j’ai mes chaleurs !
- Je veux bien mais je ne te promets rien.
Tout contente je l’embrassai à nouveau, puis me retournai vivement : ma crêpe était en train de noircir ! C’était la première fois de ma vie que j’en ratais une… enfin… depuis le CM1 en tous cas, avant ça ne comptait pas !
Pas égard envers Damien, je n’irai pas plus loin dans la description de la soirée : il n’eut pas vraiment l’énergie de remettre ça. Disons qu’il manquait de pratique depuis quelques temps et que ça se ressentait sur son endurance. Moi je restai sur ma faim pour cette fois. Un petit travail manuel me permit de calmer temporairement mes envies. Je dormis cependant dans son lit avec lui : le câlin c’est vraiment ce qu’il y a de meilleur pour s’endormir.
Une nouvelle semaine passa, et je pris le train pour rentrer un week-end. Bon, ok, cela ne faisait que deux semaines que les cours avaient commencé, mais j’étais une petite fourmi : je rapportais mes affaires par petits paquets avec moi. Il faut aussi bien dire que ma famille me manquait : nous étions des sortes d’ours, toujours les uns contre les autres. On grognait, mais on était tout doux.
Ce fut Damien qui insista pour m’offrir mon billet de train. Il me rappelait la bête dans la belle et la bête quand celle-ci renvoyait la belle au village. Il y avait en lui beaucoup de douceur sous un abord un peu brut.
Cette fois-ci, personne sur le quai. C’était inévitable quand on ne prévient pas de son retour pour faire une surprise. Je pris mon courage à deux main, et surtout mon gros sac sur le dos, et je partis en randonnée. A pied il fallait compter 30 minutes de marches, en plus du bus, pour rejoindre la maison. Je retrouvai cette odeur d’embruns qui manquait tellement à Paris. Le temps était à l’orage, presque à la tempête. Le vent soufflait fort, les arbres dansaient, et mes cheveux me fouettaient le visage. Pour une rouquine c’est quand même vachement préférable à un soleil de plomb : j’étais revenue chez moi !
Ma maison se détacha enfin sur un fond de ciel lourd et gris qui m’indiquait que même si je courrais j’allais me prendre l’averse. Ce fut une vraie douche qui me tomba dessus environ 200 mètres avant la maison. J’étais trempée comme une soupe. J’entrai dans la maison dégoulinante. A cette heure, je ne risquai pas de croiser grand monde ; j’en profitai pour me déshabiller intégralement dans l’entrée et rejoindra la salle de bain toute nue. C’était un peu différent ici, mais avoir pris l’habitude de ne rien porter à l’appartement me dégagea d’un poids. Direction la salle de bain : une douche rapide et surtout des serviettes sèches pour ne pas attraper froid.
J’ouvris la porte et tombai nez à nez sur mon frère qui se séchait. Enfin, quand je dis nez à nez, ce n’est pas exactement sur son nez que se posèrent mes yeux. Et ce n’est pas sur mon nez que, naturellement, se posèrent les siens. Moment de malaise… il se détourna vivement, moi j’attrapai une serviette longue pour m’y draper. Il y a quelques semaines je l’aurais copieusement insulté, quand bien même j’eusse été en tort. Là rien ne me vint à part une sensation étrange et malaisante : intérieurement revenait l’image brève que j’avais pu voir : un sexe un peu plus petit que celui de Damien, mais un corps musclé, fin, bien plus agréable à regarder. Je fus mal à l’aise et coupable quand je sentis mon sexe s’inonder. Ce séjour chez Damien avait commencé à me changer.
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