22-02-2021, 10:51 AM
Jean-Yves quitte alors la chambre et poursuit ses dernières visites de la journée. Je monte dans le lit de Julien et je me couche nu à côté de lui. Nos visages se font face. Je rapproche mes lèvres des siennes pour enfin les y déposer. Avec ma langue je force l’entrée de la bouche de Julien, il ouvre lui aussi les lèvres et nos langues se retrouvent enfin pour qu’elles puissent entrer dans une folle sarabande. Nous avons les yeux mi-clos, nous entrons dans notre bulle.
Mes mains caressent le torse de mon Juju. Elles s’attardent au niveau des mamelons et insistent sur les flancs. Puis la bouche quitte la sienne. Ma langue se promène sur son cou, elle lèche le lobe de ses oreilles, mes dents mordillent celui-ci et Juju commence à montrer des signes de contentement. Je poursuis ma découverte de son corps en descendant vers le nombril, tout net et tout propre après cette douche bienfaisante. Ma langue titille donc cette petite cavité avec délectation. Je sens déjà que sous mon menton, le bout d’une barre de chair dure et tendue à l’extrême montre...son « nez » ! Il n’en faut pas plus pour que je descende d’un étage. Mes lèvres se posent à présent sur le gland à moitié dévoilé. Je donne de petits bisous répétés sur cette extrémité, tout autour du méat déjà un peu humide.
Il n’est pas aisé de se bouger sur ce lit médical d’autant plus que Juju est entravé par les plâtres aux jambes. Je change de position et je suis maintenant à genou sur le bord du lit et ainsi j’ai un meilleur accès au niveau de région pénienne de mon amour. Je reprends où j’en suis resté peu avant. Mes lèvres reviennent sur le gland, puis ma langue se charge de bien l’entourer, de le cajoler. J’ouvre enfin la bouche pour laisser cette colonne de chair entrer dans mon orifice buccal. J’entame alors une fellation douce et sensuelle. Mon chéri gémit de bonheur, je sens qu’il apprécie le bien que je le procure. Mes mains poursuivent elles aussi leurs caresses sur le corps bien lisse et chaud de Julien. Je sens alors la main libre de Julien qui vient se poser sur ma tête et c’est elle qui applique une nouvelle cadence à cette « sucette » délicieuse. Le rythme change en fonction des indications de la main, tantôt plus rapide ou alors plus lent. J’ai parfois du mal à respirer, mais je suis heureux d’avoir son pénis dans la bouche. Je sais que le moment de la jouissance n’est pas loin, Julien va arriver au point de non-retour, d’ailleurs il ralentit très fort la cadence et il ôte alors sa main de ma tête. Il me laisse alors le loisir d’avaler ou pas sa semence. Il sait très bien que j’aime goûter son sperme tout comme lui aime le mien. Je sens que Julien va se cabrer, effectivement ses muscles abdominaux se raidissent, son sexe est dur comme du bois, sa respiration s’accélère, il est au bord de l’explosion. C’est le cas de le dire, une explosion spermatique se fait sentir dans ma bouche, des jets de sperme chauds arrivent au fond de ma gorge et Julien râle de bonheur. J’avale ce nectar qui est un peu poivré ce soir. Je garde un peu de cet élixir pour le partager avec mon Juju d’amour. Je me redresse et je me couche à côté de son corps alangui, mes lèvres se posent alors sur les siennes et nous nous embrassons, mélangeant nos salives et son sperme avec bonheur.
Julien reprend ses esprits, il semble si heureux d’avoir pu jouir dans ma bouche grâce à cette fellation tant appréciée. Pour ma part, je ne sais pas comment me mettre : il faut que je me cale contre Juju mais aussi qu’il ne se sente pas trop à l’étroit. Bref je parviens à trouver ma place à ses côtés. Il veut me rendre la pareille, mais c’est assez périlleux comme exercice. Je dois décliner cette offre qui m’aurait très bien plu si mon chéri eût été valide ! Il me demande s’il peut alors me donner du plaisir à la main. Je le regarde dans les yeux, il comprend que cela me sied bien. Je sens alors sa main « libre » qui progresse sur le dessus de mon corps, je sens de petits bisous qui sont délicatement déposés dans mon cou. Julien sait se montrer très tendre, j’ai des frissons qui me parcourent l’échine. Cette main délicate descend vers mon pubis, il est inutile de dire que mon pénis est dressé depuis un bon moment. Mon gland est presque entièrement apparent et du pré cum suinte déjà du méat ! Avec deux doigts mon amour termine le décalottage de mon « bonbon rose ». Puis lascivement je sens les doigts glisser le long de ma tige dressée, le pouce d’un côté et les quatre autres doigts de l’autre côté. Julien sait y faire. Nous aimons de temps à autre nous faire une petite branlette réciproque, c’est parfois plus simple quand le temps nous manque, ou comme ce soir où la situation est particulière ! Je susurre à l’oreille de mon chéri d’amour des « Je t’aime » et comme réponse, j’entends des « Je t’aime aussi », vice et versa. Je commence à sentir mon ventre chauffer, je râle de bonheur, de très belles sensations se font sentir tant au niveau de ma verge caressée qu’au niveau de mon pubis. C’est si agréable que je n’arrête pas de gémir de bonheur. Je sens bien que je ne vais pas pouvoir tenir bien longtemps, Julien le sent et il ralentit la cadence. Je suis comme dans une bulle, le temps est suspendu, les secondes sont minutes et les minutes sont des heures ! Puis dans un râle plus prononcé, mes muscles se raidissent, je sens bouillonner tous mes sens et d’un coup des jets de sperme viennent s’écraser sur l’oreiller et le drap blanc du lit, ainsi que sur mon torse, mon front et sur le visage de Julien. Je n’ai jamais joui comme maintenant. Je suis en extase, je suis affalé sur le lit, à côté de mon Juju adoré et je n’ai plus la notion du temps. Il me faut récupérer, je dois redescendre sur Terre. J’entends alors :
Jul : " « Allô la lune, ici la terre » ! C’est Julien qui me ramène dans le monde réel !
Moi : Hein, quoi, ah bon…
Jul : Alors là mon cochon, tu l’as savourée cette branlette et comme un dieu !
Moi : Je suis éreinté, mais tellement zen !
Jul : Tu en as foutu partout, même sur moi !
Moi : Désolé Juju, mais qu’est-ce que j’ai aimé, c’est le pied !
Jul : J’espère que les autres n’ont rien entendu !
Moi : Dans un sens je m’en fous, je t’aime, j’avais besoin de te sentir, d’être avec toi, de t’aimer ! J’ai passé tellement de moments difficiles aujourd’hui que j’avais besoin de réconfort. Je sais que tu es calé dans ton lit ou dans ton fauteuil, mais tu m’as permis de me retrouver, d’être le Phil que je suis, qui aime un mec, « oui c’est toi », et qui veut pouvoir vivre sa vie sans avoir peur du lendemain !
Jul : Je sais ce que tu veux dire mon Phil chéri. Je pense souvent à mes parents, mais tu es là, tu as toujours été là pour moi, pour ma sœur aussi, je ne l’oublierai jamais. Je sais que tu n’as pas eu facile, mais nous sommes deux et à deux nous sommes plus forts !
Moi : Merci Juju, je t’aime mon amour !
Jul : Je t’aime mon Phil d’amour ! »
Nous sommes restés dans les bras l’un de l’autre après avoir essuyé les traces de ma sève. Nous avons encore parlé un moment de choses et d’autres. Puis nous nous sommes endormis, doucement, nus et enlacés !
Je sens que doucement Julien me caresse la joue. J’ouvre les yeux et je vois mon chéri qui me regarde. Il me dévore des yeux, je fais de même en plongeant mon regard dans le sien. Il affiche alors un large sourire et il me dit :
Jul : « Bonjour mon amour.
Moi : Bonjour mon trésor !
Nos lèvres se rencontrent et nous nous embrassons en laissant nos langues jouer entre elles. C’est à ce moment-là qu’on entend frapper à la porte de la chambre. Le temps de s’en rendre compte, voilà qu’elle s’ouvre. C’est Stéphanie qui passe sa tête par l’ouverture et elle dit :
Sté : Oh pardon.
Jul : Ce n’est rien, entre.
Sté : Bonjour les amoureux. Je crois qu’il serait préférable d’ouvrir la fenêtre pour aérer un peu cet antre d’ados en chaleur !
Nous rions de bon cœur. Stéphanie ouvre donc la fenêtre et vient nous donner un bisou sur la joue. Julien et moi, nous sommes nus, couchés sur ce lit médicalisé. Stéphanie sait très bien que c’est toujours dans cette tenue que nous dormons, elle aussi avec Delphine doivent être régulièrement dans le même état pour passer la nuit. Stéphanie ne porte qu’une robe de nuit très légère. Nous parlons de ce que nous comptons faire durant la journée. Pour Julien, ce n’est pas compliqué, vu son manque de mobilité, ce sera comme chaque jour, sa toilette, se relaxer sous la douche, passer du temps sur la terrasse et manger à table avec les membres de la famille qui sont présents. Stéphanie signale que papa doit lui parler cet après-midi. Elle pense qu’il s’agit de la maison de ses parents et de tout le reste. Puis en regardant son frère Julien, elle lui dit :
Sté : Julien, je veux te poser une question ? Avant de répondre prend le temps d’y réfléchir !
Jul : Je t’écoute.
Sté : Ne te méprends pas sur mes intentions. Je voudrais savoir si tu veux avoir un cadre avec une photo de notre famille pour la mettre dans ta chambre. Dis-moi ce que tu en penses !
Jul : Heu, je ne sais pas, je dois… (des larmes viennent inonder ses joues) ils me manquent…
Je prends Julien dans mes bras. Il pleure doucement, Stéphanie se place de l’autre côté du lit et elle vient lui caresser les cheveux. Julien n’a pas encore fait son deuil, il garde tout pour lui. Je pense qu’il faut l’aider à passer le cap. Je me demande si ce ne sera pas intéressant pour lui d’aller se recueillir sur la tombe de ses parents dans quelques jours.
Sté : Je sais Juju, ils me manquent aussi !
Jul : Je ne sais pas, c’est peut-être un peu trop tôt pour moi. Merci quand même d’y avoir pensé !
Sté : Pas de problème, tu me fais signe quand tu te sentiras prêt.
Jul : On fait comme ça.
Stéphanie vient donner un bisou sur le front de son frère et quitte la chambre. Je regarde mon chéri, je sens bien qu’il est peiné, il ne sait pas encore ce qu’il va faire. Je ne sais pas si c’est le moment de lui parler de se rendre sur la tombe de ses parents. Je pense que je vais d’abord en parler avec mes parents. Je fais alors un bisou sur la bouche et je lui dis :
Moi : Ça va mieux Juju ?
Jul : Oui, merci d’être là Phil !
Moi : On va se préparer pour aller prendre notre petit-déjeuner ?
Jul : Oui, c’est une bonne idée, je commence à avoir faim. »
Je m’occupe de placer Julien sur sa chaise roulante après lui avoir enfilé une liquette. Nous nous rendons dans la salle à manger où les deux filles nous attendent de même que Maman. Nous allons embrasser les dames et nous prenons place autour de la table. Maman est aux petits soins pour Julien, elle a probablement été mise au courant de ce qui s’est passé ce matin lorsque Stéphanie lui a demandé s’il voulait une photo de sa famille. Le repas se passe bien, nous avons tous le sourire et le soleil brille déjà.
Je me prépare pour me rendre à ma leçon de conduite. J’ai rendez-vous avec Xavier à dix heures précises, il est donc grand temps que j’aille prendre mon bus. Je donne un bisou sur les lèvres de mon Juju en lui disant que je rentre immédiatement après le cours. Il me fait un clin d’œil. Je vois qu’il va un peu mieux. Puis les deux filles et maman sont là pour prendre soin de lui.
J’arrive au siège de l’auto-école. J’entre et je remarque que Xavier m’attend déjà. Je regarde l’heure : ça va, je ne suis pas en retard, il est neuf heures cinquante-trois ! Je salue Xavier qui me demande comment va Julien. Je lui dit que ça va, mais il a des haut et des bas car il pense souvent à ses parents qui lui manquent. Xavier me répond qu’il essaiera de passer lui dire bonjour en fin de semaine.
Nous sommes en route pour une leçon de conduite. Xavier reprend avec moi les bases et nous roulons aux environs du bois de la Cambre, l’endroit est assez large et permet de reprendre en mains les commandes du véhicule. Après une demi-heure, je me sens à l’aise au volant. Xavier me propose alors d’aller plus loin. Nous voilà enfin partis dans les rues et avenues d’Uccle. Nous ne sommes pas loin de Linkebeek et nous passons devant l’Athénée Royale d’Uccle 2. Cet établissement scolaire d’études secondaires est implanté dans une rue à sens unique. Mon moniteur me fait faire de manœuvre de stationnement. Puis nous continuons notre balade motorisée et nous arrivons alors au cimetière d’Uccle, au « Dieweg ».
Nous revenons en passant l’avenue de l’Observatoire : c’est une avenue circulaire qui comme son nom l’indique, fait le tour de l’Observatoire d’Uccle, là où les observations météorologiques sont collectées en vue d’établir les prévisions météo pour le pays. Ensuite nous retournons aux bureaux de l’auto-école. Il est presque midi. Je remercie Xavier pour ces deux heures où il m’a bien instruit à prendre les bonnes trajectoires dans les virages et la place qu’il faut occuper sur la route, mais aussi d’aborder convenablement les carrefours où la priorité de droite est applicable.
Je m’apprête à quitter le bâtiment lorsque Didier rentre lui aussi d’une leçon de conduite prodiguée à une jeune fille. Il s’arrête et je l’accoste. Il me salue et me demande comment va Julien. Je lui explique la même chose de ce que je t’ai dit à Xavier avant de partir conduire. Il me propose lui aussi de venir saluer Julien à la maison avant samedi. Je lui dis que Xavier m’a dit la même chose. Je le remercie d’avance en lui disant que cela fera très certainement grand plaisir à Juju de les voir tous les deux.
Je prends le bus pour revenir à la maison. Je suis content de ne pas avoir trop perdu dans l’exercice de la conduite automobile après toute cette période où j’étais avec Julien à l’hôpital de Charleroi ! Je suis dans mes pensées et je me dis que ce serait bien de passer la pratique avant la fin des vacances. Comme ça je serai prêt pour commencer les cours à l’université.
En arrivant à la maison je vais directement voir comment va Julien. Il est assis dans son fauteuil à roulettes sur la terrasse. Il est occupé à lire un livre, un roman, « Les amitiés particulières » de Roger Peyrefitte. Je reconnais mon livre. Je lui caresse les cheveux ce qui lui fait lever la tête. Il me voit et me fait un large sourire. Il pose le livre sur ses genoux et nous nous embrassons à pleine bouche. Ensuite je vais voir auprès de Maman si je ne dois pas faire quelque chose pour le dîner. Elle me demande de mettre la table sur la terrasse et de prévoir un couvert de plus. Je ne pose pas la question de savoir qui est invité à manger avec nous. Puis je demande à Maman :
Moi : « Dis Maman, je mets bien six places ?
Mam : Non Phil, nous serons sept pour le repas.
Moi : D’accord.
Mam : C’est un ami à Papa qui vient dîner avec nous.
Moi : Pas de problème Maman, je verrai bien qui c’est.
Mam : Phil, tu peux éventuellement préparer le barbecue et l’allumer dans un quart d’heure s’il te plait.
Moi : Très bien Maman, je m’y emploie. »
Je me rappelle qu’hier que Papa avait dit qu’il voulait voir Stéphanie et sûrement Julien cet après-midi ; il est donc possible que ce soit un ami de Papa qui vient leur donner des renseignements pour savoir ce qu’il est important de faire pour eux deux. Il y a la maison, les avoirs éventuels, mais aussi tout ce qui a trait aux assurances, aux prêts éventuels, à leur avenir, etc. Je sais que cela va être très difficile pour Stéphanie et Julien. J’espère de tout cœur que tout se passera au mieux.
Je ne dis rien à Julien concernant l’invité. Juju est à nouveau plongé dans la lecture du livre. La table est dressée et le barbecue a été mis à sa place habituelle, ni trop près ni trop loin de la terrasse, pour qu’il soit accessible sans en être incommodé. Je prends ce qu’il faut et je procède à l’allumage. Il semble bien prendre. Je prépare aussi la table pliante servant à placer le plat de viande et ce qu’il faut cuire à proximité immédiate du foyer. Je vais auprès de maman qui se trouve à la cuisine pour savoir ce que je peux encore faire pour aider. Apparemment les filles s’occupent du reste avec maman. Je rejoins alors Julien pour lui tenir compagnie.
Mes mains caressent le torse de mon Juju. Elles s’attardent au niveau des mamelons et insistent sur les flancs. Puis la bouche quitte la sienne. Ma langue se promène sur son cou, elle lèche le lobe de ses oreilles, mes dents mordillent celui-ci et Juju commence à montrer des signes de contentement. Je poursuis ma découverte de son corps en descendant vers le nombril, tout net et tout propre après cette douche bienfaisante. Ma langue titille donc cette petite cavité avec délectation. Je sens déjà que sous mon menton, le bout d’une barre de chair dure et tendue à l’extrême montre...son « nez » ! Il n’en faut pas plus pour que je descende d’un étage. Mes lèvres se posent à présent sur le gland à moitié dévoilé. Je donne de petits bisous répétés sur cette extrémité, tout autour du méat déjà un peu humide.
Il n’est pas aisé de se bouger sur ce lit médical d’autant plus que Juju est entravé par les plâtres aux jambes. Je change de position et je suis maintenant à genou sur le bord du lit et ainsi j’ai un meilleur accès au niveau de région pénienne de mon amour. Je reprends où j’en suis resté peu avant. Mes lèvres reviennent sur le gland, puis ma langue se charge de bien l’entourer, de le cajoler. J’ouvre enfin la bouche pour laisser cette colonne de chair entrer dans mon orifice buccal. J’entame alors une fellation douce et sensuelle. Mon chéri gémit de bonheur, je sens qu’il apprécie le bien que je le procure. Mes mains poursuivent elles aussi leurs caresses sur le corps bien lisse et chaud de Julien. Je sens alors la main libre de Julien qui vient se poser sur ma tête et c’est elle qui applique une nouvelle cadence à cette « sucette » délicieuse. Le rythme change en fonction des indications de la main, tantôt plus rapide ou alors plus lent. J’ai parfois du mal à respirer, mais je suis heureux d’avoir son pénis dans la bouche. Je sais que le moment de la jouissance n’est pas loin, Julien va arriver au point de non-retour, d’ailleurs il ralentit très fort la cadence et il ôte alors sa main de ma tête. Il me laisse alors le loisir d’avaler ou pas sa semence. Il sait très bien que j’aime goûter son sperme tout comme lui aime le mien. Je sens que Julien va se cabrer, effectivement ses muscles abdominaux se raidissent, son sexe est dur comme du bois, sa respiration s’accélère, il est au bord de l’explosion. C’est le cas de le dire, une explosion spermatique se fait sentir dans ma bouche, des jets de sperme chauds arrivent au fond de ma gorge et Julien râle de bonheur. J’avale ce nectar qui est un peu poivré ce soir. Je garde un peu de cet élixir pour le partager avec mon Juju d’amour. Je me redresse et je me couche à côté de son corps alangui, mes lèvres se posent alors sur les siennes et nous nous embrassons, mélangeant nos salives et son sperme avec bonheur.
Julien reprend ses esprits, il semble si heureux d’avoir pu jouir dans ma bouche grâce à cette fellation tant appréciée. Pour ma part, je ne sais pas comment me mettre : il faut que je me cale contre Juju mais aussi qu’il ne se sente pas trop à l’étroit. Bref je parviens à trouver ma place à ses côtés. Il veut me rendre la pareille, mais c’est assez périlleux comme exercice. Je dois décliner cette offre qui m’aurait très bien plu si mon chéri eût été valide ! Il me demande s’il peut alors me donner du plaisir à la main. Je le regarde dans les yeux, il comprend que cela me sied bien. Je sens alors sa main « libre » qui progresse sur le dessus de mon corps, je sens de petits bisous qui sont délicatement déposés dans mon cou. Julien sait se montrer très tendre, j’ai des frissons qui me parcourent l’échine. Cette main délicate descend vers mon pubis, il est inutile de dire que mon pénis est dressé depuis un bon moment. Mon gland est presque entièrement apparent et du pré cum suinte déjà du méat ! Avec deux doigts mon amour termine le décalottage de mon « bonbon rose ». Puis lascivement je sens les doigts glisser le long de ma tige dressée, le pouce d’un côté et les quatre autres doigts de l’autre côté. Julien sait y faire. Nous aimons de temps à autre nous faire une petite branlette réciproque, c’est parfois plus simple quand le temps nous manque, ou comme ce soir où la situation est particulière ! Je susurre à l’oreille de mon chéri d’amour des « Je t’aime » et comme réponse, j’entends des « Je t’aime aussi », vice et versa. Je commence à sentir mon ventre chauffer, je râle de bonheur, de très belles sensations se font sentir tant au niveau de ma verge caressée qu’au niveau de mon pubis. C’est si agréable que je n’arrête pas de gémir de bonheur. Je sens bien que je ne vais pas pouvoir tenir bien longtemps, Julien le sent et il ralentit la cadence. Je suis comme dans une bulle, le temps est suspendu, les secondes sont minutes et les minutes sont des heures ! Puis dans un râle plus prononcé, mes muscles se raidissent, je sens bouillonner tous mes sens et d’un coup des jets de sperme viennent s’écraser sur l’oreiller et le drap blanc du lit, ainsi que sur mon torse, mon front et sur le visage de Julien. Je n’ai jamais joui comme maintenant. Je suis en extase, je suis affalé sur le lit, à côté de mon Juju adoré et je n’ai plus la notion du temps. Il me faut récupérer, je dois redescendre sur Terre. J’entends alors :
Jul : " « Allô la lune, ici la terre » ! C’est Julien qui me ramène dans le monde réel !
Moi : Hein, quoi, ah bon…
Jul : Alors là mon cochon, tu l’as savourée cette branlette et comme un dieu !
Moi : Je suis éreinté, mais tellement zen !
Jul : Tu en as foutu partout, même sur moi !
Moi : Désolé Juju, mais qu’est-ce que j’ai aimé, c’est le pied !
Jul : J’espère que les autres n’ont rien entendu !
Moi : Dans un sens je m’en fous, je t’aime, j’avais besoin de te sentir, d’être avec toi, de t’aimer ! J’ai passé tellement de moments difficiles aujourd’hui que j’avais besoin de réconfort. Je sais que tu es calé dans ton lit ou dans ton fauteuil, mais tu m’as permis de me retrouver, d’être le Phil que je suis, qui aime un mec, « oui c’est toi », et qui veut pouvoir vivre sa vie sans avoir peur du lendemain !
Jul : Je sais ce que tu veux dire mon Phil chéri. Je pense souvent à mes parents, mais tu es là, tu as toujours été là pour moi, pour ma sœur aussi, je ne l’oublierai jamais. Je sais que tu n’as pas eu facile, mais nous sommes deux et à deux nous sommes plus forts !
Moi : Merci Juju, je t’aime mon amour !
Jul : Je t’aime mon Phil d’amour ! »
Nous sommes restés dans les bras l’un de l’autre après avoir essuyé les traces de ma sève. Nous avons encore parlé un moment de choses et d’autres. Puis nous nous sommes endormis, doucement, nus et enlacés !
Je sens que doucement Julien me caresse la joue. J’ouvre les yeux et je vois mon chéri qui me regarde. Il me dévore des yeux, je fais de même en plongeant mon regard dans le sien. Il affiche alors un large sourire et il me dit :
Jul : « Bonjour mon amour.
Moi : Bonjour mon trésor !
Nos lèvres se rencontrent et nous nous embrassons en laissant nos langues jouer entre elles. C’est à ce moment-là qu’on entend frapper à la porte de la chambre. Le temps de s’en rendre compte, voilà qu’elle s’ouvre. C’est Stéphanie qui passe sa tête par l’ouverture et elle dit :
Sté : Oh pardon.
Jul : Ce n’est rien, entre.
Sté : Bonjour les amoureux. Je crois qu’il serait préférable d’ouvrir la fenêtre pour aérer un peu cet antre d’ados en chaleur !
Nous rions de bon cœur. Stéphanie ouvre donc la fenêtre et vient nous donner un bisou sur la joue. Julien et moi, nous sommes nus, couchés sur ce lit médicalisé. Stéphanie sait très bien que c’est toujours dans cette tenue que nous dormons, elle aussi avec Delphine doivent être régulièrement dans le même état pour passer la nuit. Stéphanie ne porte qu’une robe de nuit très légère. Nous parlons de ce que nous comptons faire durant la journée. Pour Julien, ce n’est pas compliqué, vu son manque de mobilité, ce sera comme chaque jour, sa toilette, se relaxer sous la douche, passer du temps sur la terrasse et manger à table avec les membres de la famille qui sont présents. Stéphanie signale que papa doit lui parler cet après-midi. Elle pense qu’il s’agit de la maison de ses parents et de tout le reste. Puis en regardant son frère Julien, elle lui dit :
Sté : Julien, je veux te poser une question ? Avant de répondre prend le temps d’y réfléchir !
Jul : Je t’écoute.
Sté : Ne te méprends pas sur mes intentions. Je voudrais savoir si tu veux avoir un cadre avec une photo de notre famille pour la mettre dans ta chambre. Dis-moi ce que tu en penses !
Jul : Heu, je ne sais pas, je dois… (des larmes viennent inonder ses joues) ils me manquent…
Je prends Julien dans mes bras. Il pleure doucement, Stéphanie se place de l’autre côté du lit et elle vient lui caresser les cheveux. Julien n’a pas encore fait son deuil, il garde tout pour lui. Je pense qu’il faut l’aider à passer le cap. Je me demande si ce ne sera pas intéressant pour lui d’aller se recueillir sur la tombe de ses parents dans quelques jours.
Sté : Je sais Juju, ils me manquent aussi !
Jul : Je ne sais pas, c’est peut-être un peu trop tôt pour moi. Merci quand même d’y avoir pensé !
Sté : Pas de problème, tu me fais signe quand tu te sentiras prêt.
Jul : On fait comme ça.
Stéphanie vient donner un bisou sur le front de son frère et quitte la chambre. Je regarde mon chéri, je sens bien qu’il est peiné, il ne sait pas encore ce qu’il va faire. Je ne sais pas si c’est le moment de lui parler de se rendre sur la tombe de ses parents. Je pense que je vais d’abord en parler avec mes parents. Je fais alors un bisou sur la bouche et je lui dis :
Moi : Ça va mieux Juju ?
Jul : Oui, merci d’être là Phil !
Moi : On va se préparer pour aller prendre notre petit-déjeuner ?
Jul : Oui, c’est une bonne idée, je commence à avoir faim. »
Je m’occupe de placer Julien sur sa chaise roulante après lui avoir enfilé une liquette. Nous nous rendons dans la salle à manger où les deux filles nous attendent de même que Maman. Nous allons embrasser les dames et nous prenons place autour de la table. Maman est aux petits soins pour Julien, elle a probablement été mise au courant de ce qui s’est passé ce matin lorsque Stéphanie lui a demandé s’il voulait une photo de sa famille. Le repas se passe bien, nous avons tous le sourire et le soleil brille déjà.
Je me prépare pour me rendre à ma leçon de conduite. J’ai rendez-vous avec Xavier à dix heures précises, il est donc grand temps que j’aille prendre mon bus. Je donne un bisou sur les lèvres de mon Juju en lui disant que je rentre immédiatement après le cours. Il me fait un clin d’œil. Je vois qu’il va un peu mieux. Puis les deux filles et maman sont là pour prendre soin de lui.
J’arrive au siège de l’auto-école. J’entre et je remarque que Xavier m’attend déjà. Je regarde l’heure : ça va, je ne suis pas en retard, il est neuf heures cinquante-trois ! Je salue Xavier qui me demande comment va Julien. Je lui dit que ça va, mais il a des haut et des bas car il pense souvent à ses parents qui lui manquent. Xavier me répond qu’il essaiera de passer lui dire bonjour en fin de semaine.
Nous sommes en route pour une leçon de conduite. Xavier reprend avec moi les bases et nous roulons aux environs du bois de la Cambre, l’endroit est assez large et permet de reprendre en mains les commandes du véhicule. Après une demi-heure, je me sens à l’aise au volant. Xavier me propose alors d’aller plus loin. Nous voilà enfin partis dans les rues et avenues d’Uccle. Nous ne sommes pas loin de Linkebeek et nous passons devant l’Athénée Royale d’Uccle 2. Cet établissement scolaire d’études secondaires est implanté dans une rue à sens unique. Mon moniteur me fait faire de manœuvre de stationnement. Puis nous continuons notre balade motorisée et nous arrivons alors au cimetière d’Uccle, au « Dieweg ».
Nous revenons en passant l’avenue de l’Observatoire : c’est une avenue circulaire qui comme son nom l’indique, fait le tour de l’Observatoire d’Uccle, là où les observations météorologiques sont collectées en vue d’établir les prévisions météo pour le pays. Ensuite nous retournons aux bureaux de l’auto-école. Il est presque midi. Je remercie Xavier pour ces deux heures où il m’a bien instruit à prendre les bonnes trajectoires dans les virages et la place qu’il faut occuper sur la route, mais aussi d’aborder convenablement les carrefours où la priorité de droite est applicable.
Je m’apprête à quitter le bâtiment lorsque Didier rentre lui aussi d’une leçon de conduite prodiguée à une jeune fille. Il s’arrête et je l’accoste. Il me salue et me demande comment va Julien. Je lui explique la même chose de ce que je t’ai dit à Xavier avant de partir conduire. Il me propose lui aussi de venir saluer Julien à la maison avant samedi. Je lui dis que Xavier m’a dit la même chose. Je le remercie d’avance en lui disant que cela fera très certainement grand plaisir à Juju de les voir tous les deux.
Je prends le bus pour revenir à la maison. Je suis content de ne pas avoir trop perdu dans l’exercice de la conduite automobile après toute cette période où j’étais avec Julien à l’hôpital de Charleroi ! Je suis dans mes pensées et je me dis que ce serait bien de passer la pratique avant la fin des vacances. Comme ça je serai prêt pour commencer les cours à l’université.
En arrivant à la maison je vais directement voir comment va Julien. Il est assis dans son fauteuil à roulettes sur la terrasse. Il est occupé à lire un livre, un roman, « Les amitiés particulières » de Roger Peyrefitte. Je reconnais mon livre. Je lui caresse les cheveux ce qui lui fait lever la tête. Il me voit et me fait un large sourire. Il pose le livre sur ses genoux et nous nous embrassons à pleine bouche. Ensuite je vais voir auprès de Maman si je ne dois pas faire quelque chose pour le dîner. Elle me demande de mettre la table sur la terrasse et de prévoir un couvert de plus. Je ne pose pas la question de savoir qui est invité à manger avec nous. Puis je demande à Maman :
Moi : « Dis Maman, je mets bien six places ?
Mam : Non Phil, nous serons sept pour le repas.
Moi : D’accord.
Mam : C’est un ami à Papa qui vient dîner avec nous.
Moi : Pas de problème Maman, je verrai bien qui c’est.
Mam : Phil, tu peux éventuellement préparer le barbecue et l’allumer dans un quart d’heure s’il te plait.
Moi : Très bien Maman, je m’y emploie. »
Je me rappelle qu’hier que Papa avait dit qu’il voulait voir Stéphanie et sûrement Julien cet après-midi ; il est donc possible que ce soit un ami de Papa qui vient leur donner des renseignements pour savoir ce qu’il est important de faire pour eux deux. Il y a la maison, les avoirs éventuels, mais aussi tout ce qui a trait aux assurances, aux prêts éventuels, à leur avenir, etc. Je sais que cela va être très difficile pour Stéphanie et Julien. J’espère de tout cœur que tout se passera au mieux.
Je ne dis rien à Julien concernant l’invité. Juju est à nouveau plongé dans la lecture du livre. La table est dressée et le barbecue a été mis à sa place habituelle, ni trop près ni trop loin de la terrasse, pour qu’il soit accessible sans en être incommodé. Je prends ce qu’il faut et je procède à l’allumage. Il semble bien prendre. Je prépare aussi la table pliante servant à placer le plat de viande et ce qu’il faut cuire à proximité immédiate du foyer. Je vais auprès de maman qui se trouve à la cuisine pour savoir ce que je peux encore faire pour aider. Apparemment les filles s’occupent du reste avec maman. Je rejoins alors Julien pour lui tenir compagnie.