21-02-2021, 12:22 PM
J’allai à grandes enjambées vers l’entrée, ravie de le retrouver, et mon élan fut stoppé par la présence d’un autre homme, d’un âge similaire, derrière lui. Cet inconnu était grand, mince, ses cheveux gris et courts étaient disciplinés. Il portait un costard-cravate noir plutôt élégant et des chaussures de cuir que je n’aurais pas pu me payer en y mettant toutes mes économies, certes maigres. En me voyant, l’homme esquissa un sourire discret. La forme de sa bouche indiquait qu’il ne devait pas être du genre à rire tous les jours.
- Bonsoir Louise, je te présente Charles de Robespierre, un collègue. Charles, voici Louise, ma compagne.
Il me tendit la main.
- Enchanté Louise, vous pouvez m’appeler Charles.
- Oh… je vous prie de m’excuser, Damien ne m’avait pas prévenu. Je suis enchantée de même.
Si l’homme avait parfaitement pu voir la forme de ma poitrine, il avait eu la délicatesse de ne pas y arrêter son regard. Damien nous installa au salon pour discuter un peu. Je m’éclipsai pour aller chercher des boissons, et surtout pour ne plus m’exposer ainsi. Damien arriva peu après à ma suite dans la cuisine et me pelota les fesses un peu brusquement. Il avait mis de la musique dans le salon, du jazz à un niveau réduit mais qui serait suffisant pour couvrir nos voix si nous chuchotions, ce que je fis.
- Damien ! Je suis à poil là-dessous !
- Oh oui, et j’adore ça.
Toujours collé dans mon dos je sentis l’une de ses mains remonter sous mon débardeur pour jouer avec mon sein. Celui-ci réagit immédiatement et je du retenir un gémissement de plaisir.
- Mais il peut tout voir !
- Pas tout Louise, tu es habillée.
- À peine !
- Tu es à moi, toute à moi.
Sa voix était chargée de désir, et j’en avais aussi envie, terriblement envie. Si Charles n’avait pas été là, je lui aurais sans doute sauté dessus, mais là ça me gênait.
- Je ne veux pas qu’il me voit.
Ma voix était implorante, il me répondit avec force et assurance.
- Tu vas revenir avec les boissons et tu seras seins nus.
Ce n’était pas un ton qui prêtait à la discussion. J’étais toute chamboulée et il reparti avant que je ne puisse réagir. Je restai là, dans la cuisine, devant le plateau d’apéritifs et de boissons. Jamais je ne l’aurai fait auparavant. Je n’étais pas spécialement pudique, mais c’était un inconnu, et on parlait de mon intimité. Il y avait dans la voix de Damien une puissance, une autorité qui me donnait envie de lui obéir. Je pris mon courage à deux mains, retirai difficilement mon débardeur et le posai sur le dossier d’une chaise. Je pris alors le plateau, respirai à nouveau profondément, et revins vers le salon.
- Désirez-vous boire quelque chose ?
Cette fois Charles regarda directement ma poitrine. J’aurais voulu la cacher, mais le plateau m’entravait les bras. Il y avait dans les yeux de Damien un éclat de désir et de fierté qui me fit comprendre que pour la première fois de ma vie je faisais cela pour lui, pas pour moi. CHAPITRE 8: La prise en main
- C’est bon Louise, tu peux poser le plateau.
Je me penchai, posai le plateau sur la table base en verre, et restai là, perdue, incapable de savoir quoi faire. C’était le regard de Charles qui me perturbait le plus. Il n’était pas comme comme celui de Damien, chargé de désir. Charles était froid et calculateur. Devant lui j’avais plutôt l’impression d’être une génisse qu’on estime pour voir ce qu’on peut en tirer. Ce fut Damien qui me sauva.
- Merci Louise, tu peux te retirer.
Je partis vers ma chambre sans demander mon reste. A peine la porte fermée, j’allai chercher de quoi m’habiller plus chaudement : des sous-vêtements, un jean, et un pull ample. Je pris tout ce qui pouvait servir à me dissimuler aux yeux de Charles si je devais le recroiser. La chose n’arriva d’ailleurs pas ; l’homme prit congé environ 30 minutes plus tard. Je fus soulagée d’entendre la porte d’entrée se refermer. Damien vint alors toquer à ma porte.
- Louise ? Je peux entrer ?
Je ne répondis pas. J’avais repris mes études pour détourner mon attention vers autre chose. Je l’avais entendu, bien sûr, mais je n’y avais pas vraiment prêté attention. Il ouvrit la porte et vint vers moi, m’entourant de ses bras en restant dans mon dos. Il avait cette force douce, cette odeur d’homme, tout ce qu’il fallait pour m’apaiser.
- Tu ne sembles pas avoir aimé.
- Il était si froid.
- Oui, c’est un gestionnaire, pas trop un humain. Je savais qu’il ne montrerait pas de désir.
- J’aurais encore préféré.
- Vraiment ?
Il me leva, me retourna pour lui faire face, et m’embrassa très doucement, avec une tendresse qui me fit fondre.
236
- Bonsoir Louise, je te présente Charles de Robespierre, un collègue. Charles, voici Louise, ma compagne.
Il me tendit la main.
- Enchanté Louise, vous pouvez m’appeler Charles.
- Oh… je vous prie de m’excuser, Damien ne m’avait pas prévenu. Je suis enchantée de même.
Si l’homme avait parfaitement pu voir la forme de ma poitrine, il avait eu la délicatesse de ne pas y arrêter son regard. Damien nous installa au salon pour discuter un peu. Je m’éclipsai pour aller chercher des boissons, et surtout pour ne plus m’exposer ainsi. Damien arriva peu après à ma suite dans la cuisine et me pelota les fesses un peu brusquement. Il avait mis de la musique dans le salon, du jazz à un niveau réduit mais qui serait suffisant pour couvrir nos voix si nous chuchotions, ce que je fis.
- Damien ! Je suis à poil là-dessous !
- Oh oui, et j’adore ça.
Toujours collé dans mon dos je sentis l’une de ses mains remonter sous mon débardeur pour jouer avec mon sein. Celui-ci réagit immédiatement et je du retenir un gémissement de plaisir.
- Mais il peut tout voir !
- Pas tout Louise, tu es habillée.
- À peine !
- Tu es à moi, toute à moi.
Sa voix était chargée de désir, et j’en avais aussi envie, terriblement envie. Si Charles n’avait pas été là, je lui aurais sans doute sauté dessus, mais là ça me gênait.
- Je ne veux pas qu’il me voit.
Ma voix était implorante, il me répondit avec force et assurance.
- Tu vas revenir avec les boissons et tu seras seins nus.
Ce n’était pas un ton qui prêtait à la discussion. J’étais toute chamboulée et il reparti avant que je ne puisse réagir. Je restai là, dans la cuisine, devant le plateau d’apéritifs et de boissons. Jamais je ne l’aurai fait auparavant. Je n’étais pas spécialement pudique, mais c’était un inconnu, et on parlait de mon intimité. Il y avait dans la voix de Damien une puissance, une autorité qui me donnait envie de lui obéir. Je pris mon courage à deux mains, retirai difficilement mon débardeur et le posai sur le dossier d’une chaise. Je pris alors le plateau, respirai à nouveau profondément, et revins vers le salon.
- Désirez-vous boire quelque chose ?
Cette fois Charles regarda directement ma poitrine. J’aurais voulu la cacher, mais le plateau m’entravait les bras. Il y avait dans les yeux de Damien un éclat de désir et de fierté qui me fit comprendre que pour la première fois de ma vie je faisais cela pour lui, pas pour moi. CHAPITRE 8: La prise en main
- C’est bon Louise, tu peux poser le plateau.
Je me penchai, posai le plateau sur la table base en verre, et restai là, perdue, incapable de savoir quoi faire. C’était le regard de Charles qui me perturbait le plus. Il n’était pas comme comme celui de Damien, chargé de désir. Charles était froid et calculateur. Devant lui j’avais plutôt l’impression d’être une génisse qu’on estime pour voir ce qu’on peut en tirer. Ce fut Damien qui me sauva.
- Merci Louise, tu peux te retirer.
Je partis vers ma chambre sans demander mon reste. A peine la porte fermée, j’allai chercher de quoi m’habiller plus chaudement : des sous-vêtements, un jean, et un pull ample. Je pris tout ce qui pouvait servir à me dissimuler aux yeux de Charles si je devais le recroiser. La chose n’arriva d’ailleurs pas ; l’homme prit congé environ 30 minutes plus tard. Je fus soulagée d’entendre la porte d’entrée se refermer. Damien vint alors toquer à ma porte.
- Louise ? Je peux entrer ?
Je ne répondis pas. J’avais repris mes études pour détourner mon attention vers autre chose. Je l’avais entendu, bien sûr, mais je n’y avais pas vraiment prêté attention. Il ouvrit la porte et vint vers moi, m’entourant de ses bras en restant dans mon dos. Il avait cette force douce, cette odeur d’homme, tout ce qu’il fallait pour m’apaiser.
- Tu ne sembles pas avoir aimé.
- Il était si froid.
- Oui, c’est un gestionnaire, pas trop un humain. Je savais qu’il ne montrerait pas de désir.
- J’aurais encore préféré.
- Vraiment ?
Il me leva, me retourna pour lui faire face, et m’embrassa très doucement, avec une tendresse qui me fit fondre.
236