17-02-2021, 03:18 PM
(Modification du message : 18-02-2021, 08:49 AM par laurentdu51100.)
CHAPITRE 05 : « Quelque part » « Alexandre »
Alors que ses deux copains semblent avoir trouvé matière à passer le temps durant son absence et ce sans visiblement s’en faire plus que ça sur l’aventure qu’il va devoir inévitablement vivre dans un avenir immédiat, Alexandre avance prudemment sur le chemin rocailleux alors qu’il se retrouve pieds nus.
Il arrive finalement jusqu’au corps de ferme entourant le lieu de culte, plusieurs personnes en l’apercevant arrêtent leurs tâches pour le fixer avec semble-t-il à la fois de la curiosité mais aussi de l’intérêt, rendant les paroles de Florian on ne peut plus vraies.
Il fait celui qui ne s’en rend pas compte, en rajoutant même en pliant les genoux plus que nécessaires afin de montrer un état de fatigue qu’il est bien loin d’éprouver.
Le jeu de l’empathie une fois de plus fait son œuvre et que ce soit sur n’importe quel monde humain, les émotions diverses l’emporteront toujours sur l’éducation, les croyances et les tabous.
Pour Alexandre le plus visible est sans aucun doute lié à son physique déjà hors du commun sur Terre et encore plus sur ce monde primitif où la petite taille, les traits grossiers, le manque d’hygiène et bien d’autres raisons encore, font qu’il doit leur apparaître comme un dieu et ce malgré ses vêtements en lambeaux et la saleté repoussante de ces derniers.
Deux hommes en longue toge de jute sortent du lieu de culte, l’un des deux s’aperçoit tout de suite que quelque chose trouble le personnel domestique.
Il ne lui faut pas longtemps pour en comprendre la raison et se précipiter vers le jeune vagabond alors que ce dernier feint la perte de connaissance, lui tombant dans les bras comme par hasard et juste au bon moment.
Le religieux avale difficilement sa salive, la gorge offerte du garçon dont la tête est partie en arrière alors qu’il l’empêchait de tomber, additionné à cela sa peau de pêche à la douceur inégalée le troublant plus que de raison.
Un regard cherchant de l’aide vers son compagnon qui tout comme lui et bien d’autres autour d’eux est resté jusque-là contemplatif.
- Aide-moi à le porter tu veux bien ? Les dieux nous seront redevables de notre bonne action.
- La grande prêtresse et ses acolytes sont arrivés, peut-être pourra-t-elle soigner son mal ?
- Tu as raison !! Emmenons-le plutôt au temple !!
Alexandre se laisse alors porter, sa première impression sur les deux hommes s’avère très rapidement juste quand les mains le portant se posent à des endroits où elles n’ont rien à faire si ce n’est le désir à peine contenu de lui manquer du plus élémentaire des respects.
La grande prêtresse en voyant arriver vers elle l’étrange équipage qu’ils forment tous les trois, se lève et c'est à son tour de montrer un intérêt peu commun sur le soi-disant malade, indiquant d’un signe à ses suivantes de le prendre en charge.
***/***
« Une bonne heure plus tard. »
Alexandre sort du baquet lui ayant servi pour se baigner, essuyé rapidement par les acolytes qui ne se privent ni de glousser, ni d’allusions sur son anatomie.
Là encore les traits ingrats de ces filles pourtant à peine sorties de l’adolescence ne laissent rien envisager de bon pour la suite de leur aventure sur cette planète.
Il arrive néanmoins à montrer une certaine "vigueur" à force de subir leurs manipulations bien ciblées sur ses organes génitaux et autres endroits tout aussi désirables pour elles, la retenue tout comme la pudeur ne semblant par contre pas chez elles avoir les mêmes critères que sur Terre.
Pour ne pas passer pour un rustre, il ose alors un minimum de réciprocité et très mal lui en coûte quand son geste lui occasionne une gifle assénée avec force rudesse.
Il comprend alors que ce qu’elles s’autorisent sur lui est sous le couvert du bain et de la mousse le recouvrant qui laisse ignorer les palpations hardies à son encontre.
Tandis que sa main baladeuse était à la vue de toutes, comme quoi ici aussi les faux-semblants sont de règle et le vieil adage « pas vu pas pris » y trouve ici une fois encore toute sa valeur.
C’est vêtu simplement mais proprement qu’il se présente à nouveau devant la grande prêtresse, cette dernière esquissant un sourire appréciateur à le voir s’avancer vers elle avec cette beauté et cette prestance quasiment inconnue dans ce monde.
La première impression qu’elle a de lui, lui amène le respect car seuls les membres de la très haute noblesse des cinq royaumes peuvent s’approcher de la vision parfaite qu’il lui donne.
Très vite pourtant son regard commence à changer et ses jambes ne la soutiennent plus qu’avec difficulté, Alexandre a un premier réflexe de s’élancer vers elle pour la retenir tellement cela a été brusque, quand il est stoppé par une matrone semblant beaucoup plus âgée que le reste de la communauté qu’il a pu jusque-là apercevoir.
Il se fige donc pour suivre les événements qui ne vont pas manquer de suivre, la grande prêtresse se retrouvant à genoux les yeux révulsés à trembler de tout son corps alors que de ses lèvres s’échappe ce qui ressemble fort à une incantation ou à une prière.
La matrone voit ses lèvres bouger et lui fait signe de se taire, s’avançant ensuite vers lui pour le faire s’agenouiller à son tour tandis qu’elle lui chuchote à l’oreille.
- Notre grande dame a une vision, nous ne devons en aucun cas l’interrompre quand les dieux parlent en son nom.
Heureusement pour Alexandre que ce qu’il a vécu depuis quelques mois lui amène à croire ce qui pour d’autres ne serait que de la pure galégie, gardant quand même bien en tête que ce à quoi il assiste pourrait être tout aussi bien une mise en scène pour une assistance simple et crédule dénuée d’éducation.
Pourtant la voix qui sort de la bouche de la grande prêtresse n’est absolument pas celle qu’il lui a entendue lors de son arrivée et le fait donc écouter avec attention les quelques phrases qu’elle débite de façon mécanique.
- Les trois devront trouver leur place en ce monde !! L’un deviendra l’unificateur des cinq royaumes alors que ses compagnons seront finalement rejetés !! Je vois la mort !! La haine, la jalousie, mais également la richesse, la notoriété, la passion et l’amour !! Seul cet amour leur permettra de lutter et de survivre.
La grande prêtresse qui d’ailleurs n’a de grande que le nom, s’effondre alors comme une poupée vidée de toute substance sur le sol du lieu de culte tandis qu’un immense courant d’air vient brusquement éteindre toutes les chandelles, agissant comme une sentence en accord avec les paroles des dieux.
***/***
« Quelque temps plus tard, dans le salon privé de la grande prêtresse. »
Elle est assise devant ce qui ressemble à un bureau quand Alexandre entre, un regard sombre porté sur lui le muselle mieux que n’importe quel avertissement de se taire.
- Tes deux amis sont proches d’ici, je le sens au travers des dieux !!
Un simple signe d’assentiment lui suffit pour qu’elle reprenne son monologue.
- L’un est inconscient de ce qu’il est alors que l’autre cherche à retrouver sa puissance, toi par contre tu donnes l’impression des deux en même temps, n’aurais-tu pas perdu la mémoire de ta vie passée ?
- Co… comment le savez-vous ?
- Les dieux me parlent, ils sont mécontents et cela me trouble, je vais devoir contacter mes consœurs des cinq royaumes pour tenter de comprendre leur malaise.
- Vous êtes une sorte de voyante ?
- Que dis-tu là malheureux !! Quel est ce blasphème !! Je ne représente que la parole des dieux !!
Alexandre marque un pas de recul devant le visage soudainement assombri de la prêtresse, visiblement vexée par ses paroles dites sans réfléchir.
- L’un de mes amis est comme vous, il peut lui aussi lire dans les esprits.
Alors que ses deux copains semblent avoir trouvé matière à passer le temps durant son absence et ce sans visiblement s’en faire plus que ça sur l’aventure qu’il va devoir inévitablement vivre dans un avenir immédiat, Alexandre avance prudemment sur le chemin rocailleux alors qu’il se retrouve pieds nus.
Il arrive finalement jusqu’au corps de ferme entourant le lieu de culte, plusieurs personnes en l’apercevant arrêtent leurs tâches pour le fixer avec semble-t-il à la fois de la curiosité mais aussi de l’intérêt, rendant les paroles de Florian on ne peut plus vraies.
Il fait celui qui ne s’en rend pas compte, en rajoutant même en pliant les genoux plus que nécessaires afin de montrer un état de fatigue qu’il est bien loin d’éprouver.
Le jeu de l’empathie une fois de plus fait son œuvre et que ce soit sur n’importe quel monde humain, les émotions diverses l’emporteront toujours sur l’éducation, les croyances et les tabous.
Pour Alexandre le plus visible est sans aucun doute lié à son physique déjà hors du commun sur Terre et encore plus sur ce monde primitif où la petite taille, les traits grossiers, le manque d’hygiène et bien d’autres raisons encore, font qu’il doit leur apparaître comme un dieu et ce malgré ses vêtements en lambeaux et la saleté repoussante de ces derniers.
Deux hommes en longue toge de jute sortent du lieu de culte, l’un des deux s’aperçoit tout de suite que quelque chose trouble le personnel domestique.
Il ne lui faut pas longtemps pour en comprendre la raison et se précipiter vers le jeune vagabond alors que ce dernier feint la perte de connaissance, lui tombant dans les bras comme par hasard et juste au bon moment.
Le religieux avale difficilement sa salive, la gorge offerte du garçon dont la tête est partie en arrière alors qu’il l’empêchait de tomber, additionné à cela sa peau de pêche à la douceur inégalée le troublant plus que de raison.
Un regard cherchant de l’aide vers son compagnon qui tout comme lui et bien d’autres autour d’eux est resté jusque-là contemplatif.
- Aide-moi à le porter tu veux bien ? Les dieux nous seront redevables de notre bonne action.
- La grande prêtresse et ses acolytes sont arrivés, peut-être pourra-t-elle soigner son mal ?
- Tu as raison !! Emmenons-le plutôt au temple !!
Alexandre se laisse alors porter, sa première impression sur les deux hommes s’avère très rapidement juste quand les mains le portant se posent à des endroits où elles n’ont rien à faire si ce n’est le désir à peine contenu de lui manquer du plus élémentaire des respects.
La grande prêtresse en voyant arriver vers elle l’étrange équipage qu’ils forment tous les trois, se lève et c'est à son tour de montrer un intérêt peu commun sur le soi-disant malade, indiquant d’un signe à ses suivantes de le prendre en charge.
***/***
« Une bonne heure plus tard. »
Alexandre sort du baquet lui ayant servi pour se baigner, essuyé rapidement par les acolytes qui ne se privent ni de glousser, ni d’allusions sur son anatomie.
Là encore les traits ingrats de ces filles pourtant à peine sorties de l’adolescence ne laissent rien envisager de bon pour la suite de leur aventure sur cette planète.
Il arrive néanmoins à montrer une certaine "vigueur" à force de subir leurs manipulations bien ciblées sur ses organes génitaux et autres endroits tout aussi désirables pour elles, la retenue tout comme la pudeur ne semblant par contre pas chez elles avoir les mêmes critères que sur Terre.
Pour ne pas passer pour un rustre, il ose alors un minimum de réciprocité et très mal lui en coûte quand son geste lui occasionne une gifle assénée avec force rudesse.
Il comprend alors que ce qu’elles s’autorisent sur lui est sous le couvert du bain et de la mousse le recouvrant qui laisse ignorer les palpations hardies à son encontre.
Tandis que sa main baladeuse était à la vue de toutes, comme quoi ici aussi les faux-semblants sont de règle et le vieil adage « pas vu pas pris » y trouve ici une fois encore toute sa valeur.
C’est vêtu simplement mais proprement qu’il se présente à nouveau devant la grande prêtresse, cette dernière esquissant un sourire appréciateur à le voir s’avancer vers elle avec cette beauté et cette prestance quasiment inconnue dans ce monde.
La première impression qu’elle a de lui, lui amène le respect car seuls les membres de la très haute noblesse des cinq royaumes peuvent s’approcher de la vision parfaite qu’il lui donne.
Très vite pourtant son regard commence à changer et ses jambes ne la soutiennent plus qu’avec difficulté, Alexandre a un premier réflexe de s’élancer vers elle pour la retenir tellement cela a été brusque, quand il est stoppé par une matrone semblant beaucoup plus âgée que le reste de la communauté qu’il a pu jusque-là apercevoir.
Il se fige donc pour suivre les événements qui ne vont pas manquer de suivre, la grande prêtresse se retrouvant à genoux les yeux révulsés à trembler de tout son corps alors que de ses lèvres s’échappe ce qui ressemble fort à une incantation ou à une prière.
La matrone voit ses lèvres bouger et lui fait signe de se taire, s’avançant ensuite vers lui pour le faire s’agenouiller à son tour tandis qu’elle lui chuchote à l’oreille.
- Notre grande dame a une vision, nous ne devons en aucun cas l’interrompre quand les dieux parlent en son nom.
Heureusement pour Alexandre que ce qu’il a vécu depuis quelques mois lui amène à croire ce qui pour d’autres ne serait que de la pure galégie, gardant quand même bien en tête que ce à quoi il assiste pourrait être tout aussi bien une mise en scène pour une assistance simple et crédule dénuée d’éducation.
Pourtant la voix qui sort de la bouche de la grande prêtresse n’est absolument pas celle qu’il lui a entendue lors de son arrivée et le fait donc écouter avec attention les quelques phrases qu’elle débite de façon mécanique.
- Les trois devront trouver leur place en ce monde !! L’un deviendra l’unificateur des cinq royaumes alors que ses compagnons seront finalement rejetés !! Je vois la mort !! La haine, la jalousie, mais également la richesse, la notoriété, la passion et l’amour !! Seul cet amour leur permettra de lutter et de survivre.
La grande prêtresse qui d’ailleurs n’a de grande que le nom, s’effondre alors comme une poupée vidée de toute substance sur le sol du lieu de culte tandis qu’un immense courant d’air vient brusquement éteindre toutes les chandelles, agissant comme une sentence en accord avec les paroles des dieux.
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« Quelque temps plus tard, dans le salon privé de la grande prêtresse. »
Elle est assise devant ce qui ressemble à un bureau quand Alexandre entre, un regard sombre porté sur lui le muselle mieux que n’importe quel avertissement de se taire.
- Tes deux amis sont proches d’ici, je le sens au travers des dieux !!
Un simple signe d’assentiment lui suffit pour qu’elle reprenne son monologue.
- L’un est inconscient de ce qu’il est alors que l’autre cherche à retrouver sa puissance, toi par contre tu donnes l’impression des deux en même temps, n’aurais-tu pas perdu la mémoire de ta vie passée ?
- Co… comment le savez-vous ?
- Les dieux me parlent, ils sont mécontents et cela me trouble, je vais devoir contacter mes consœurs des cinq royaumes pour tenter de comprendre leur malaise.
- Vous êtes une sorte de voyante ?
- Que dis-tu là malheureux !! Quel est ce blasphème !! Je ne représente que la parole des dieux !!
Alexandre marque un pas de recul devant le visage soudainement assombri de la prêtresse, visiblement vexée par ses paroles dites sans réfléchir.
- L’un de mes amis est comme vous, il peut lui aussi lire dans les esprits.
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