16-02-2021, 12:06 PM
La semaine se passait bien, je pensais régulièrement à Benoît. Avec Marie nous discutions de l’avenir, de savoir comment j’allais pouvoir vivre avec un garçon et toutes les difficultés et les quolibets auxquels nous serions confrontés. Marie m’avait dit qu’elle serait normalement toujours présente pour nous et que nous resterions amis pour la vie.
Souvent le soir à la maison j’étais dans la lune. J’avais Benoît en tête. J’avais beau me résonner en me disant que je devais être plus présent lors des discussions lors du repas du soir, mais c’était plus fort que moi. Il faut dire que c’est lors du repas du soir que nous avions la possibilité de parler en famille de ce que nous avions fait durant la journée ou alors nous parlions d’autres choses relatives à la vie quotidienne etc.
Après le repas et après avoir débarrassé la table, souvent je montais dans ma chambre pour finir d’étudier pour l’école. Je mettais souvent un disque comme musique de fond.
Puis un soir, alors que j’étais couché sur mon lit dans ma chambre. J’étais dans la lune. Je pensais à Benoît et je me demandais si tout n’allait pas trop vite. La première réunion s’était très bien passée chez les scouts. Benoît était heureux que j’aie accepté de venir dans sa troupe. De plus nous étions dans la même patrouille. La seconde réunion s’était elle aussi très déroulée.
On frappait à la porte. J’avais dit d’entrer. C’était maman. Elle me regardait et elle m’avait dit :
Mam : « Toi Phil tu es dans la lune, tu penses à quelque chose qui t’embête. Tu sais que je suis ta maman et que je vois très bien que tu as un souci. Tu sais que tu peux tout me dire mon grand.
Moi : Oh oui maman, je sais que tu ressens beaucoup de chose. Oui il y a quelque chose qui me chagrine.
Mam : Tu veux me dire quoi !
Moi : Maman c’est délicat. Je ne sais pas si je dois ou pas…, enfin je suis perdu.
Mam : Tu ne sais pas si tu dois ou pas quoi. C’est dans ta tête, tu penses à Henri, ou alors c’est autre chose.
Moi : Oh maman, non ce n’est pas Henri, mais peut-être, c’est compliqué.
Mam : Je vois que depuis quelques jours tu es songeur. Tu peux tout me dire, je suis ta maman et je t’aime.
Moi : Bon, maman tu sais Benoît alors qui était dans la même chambre à l’hôpital, il m’a bien aidé à remonter la pente.
Mam : Oui et tu vas dans sa troupe scoute depuis peu de temps.
Moi : Oui, mais tu sais que depuis que je l’ai vu à l’hosto, à la première seconde, j’ai eu comme un flash. Je crois que je suis tombé amoureux de lui.»
Mam : Ah bon, maintenant je comprends. C’est ça, tu te demandes ce que nous allons penser de toi après avoir aimé Henri.
Moi : Oui Maman, c’est ça. J’ai peur d’aller trop vite, j’ai peur que vous ne me compreniez pas, que vous pensiez de moi que je suis un ingrat d’oublier si vite Henri. Mais maman, Henri est dans mon cœur pour toujours. Mais je dois vivre, penser à autre chose et cet autre chose c’est Benoît.
Mam : Merci de m’avoir dit ce qui te passait par la tête en ce moment. C’est vrai que tu ne dois pas aller trop vite en besogne. Tu dois peut-être laisser encore un peu de temps au temps. Mais je vais te dire autre chose, c’est que je serai de ton côté pour que tu puisses t’épanouir avec Benoît si c’est ce que tu veux.»
Moi : Tu sais maman, les parents de Benoît ne sont pas au courant qu’il est homo. J’ai peur de la réaction de ses parents.
Mam : Ah bon, mais il faudrait que Benoît en parle à ses parents. Ce n’est pas évident. Tu crois que je dois leur parler ?
Moi : Non, je crois que c’est à lui à le faire. Mais je ne suis pas à l’aise.
Mam : Je te comprends, il faut que benoît réagisse avant qu’il ne soit trop tard.
Moi : Je vais lui en parler au plus tard ce week-end.
Mam : Je crois que c’est mieux. Puis je pense que pour lui il y aura un poids en moins sur le cœur ou sur la conscience.
Moi : Oh merci maman, je pense que tu as raison. Je t’aime tu sais, je t’aime et toute la famille aussi. Mais ne dis rien aux autres pour le moment.
Mam : Pas de souci mon grand. Aller, viens dans mes bras mon bébé.
Moi : Oh maman, arrête, je ne mets plus de lange !»
Mam : Mais c’est pour te taquiner mon grand. »
Nous nous étions enlacés et maman m’avait donné un baiser sur le front. J’adorais ma maman, elle avait le don de me faire parler et à chaque fois, j’avais comme un poids qui disparaissait.
Il fallait maintenant que Benoît dise quoi à ses parents. J’allais avoir l’occasion de lui en parler ce week-end car j’allais loger chez lui samedi soir, la veille de la réunion chez les scouts.
Le reste de la semaine s’était bien passé. J’avais parlé avec Marie lors d’une récré au bahut. Je lui avais dit :
Moi : « Tu sais Marie, ma mère avait tout deviné. Elle s’était rendu compte que je n’étais plus comme avant.
Mar : Oui, tu sais Phil une maman c’est comme ça, elle ressent beaucoup de choses. Elle a donc su que tu étais une nouvelle fois, amoureux !
Moi : Oui, c’est ça. Comme étais souvent dans mes pensées, elle avait deviné qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Puis je lui ai finalement expliqué que j’aime Benoît, mon ami avec qui j’avais sympathisé à l’hosto.
Mar : Ah, et puis de son côté à Benoît, il a enfin dit quoi à ses parents ?
Moi : Non, il n’a rien dit et ils ne sont même pas au courant qu’il est gay.
Mar : A mon avis, c’est mal barré. Il est grand temps qu’il réagisse car aussi non vous allez être confronté à un gros problème. S’ils sont homophobes, ses parents, je ne donne pas cher de votre peau, façon de parler.
Moi : Je sais, je ne vais pas le faire à sa place.
Mar : Mais tu peux insister, car aussi non, je crois que ça ne va pas le faire !
Moi : Merci Marie. Bien sur tu restes muette, il ne faut pas que les autres de l’école apprennent que je suis gay. Je peux te faire confiance ?
Mar : Mais grand bêta. Je serai muette.
Moi : Merci Marie, tu es vraiment, super comme amie.
Mar : Ne t’inquiète pas mon Philou, tu peux avoir confiance en moi. »
Marie et moi nous nous étions donné une bise sur la joue. D’autres gars de l’école nous avaient vu et chantaient : « Il est amoureux, elle est amoureuse, … » Finalement ça allait faciliter les choses. Je ne serais pas pris pour un « pédé » comme ils avaient l’habitude de dire face à certain qui apparaissaient un peu efféminés. Je ne le suis pas, efféminé, heureusement !
J’étais soulagé après les paroles de Marie. Il fallait que je convainque Benoît de dire qu’il était homo à ses parents avant d’être confrontés à une réaction inconnue et donc imprévisible.
Nous étions déjà le samedi, en fin d’après-midi. J’avais préparé mon sac en vue de me rendre chez Benoît pour passer la nuit avant la réunion chez les scouts.
Maman m’avait bien dit de faire attention, car les parents de Benoît pouvaient très mal réagir s’ils découvraient que j’avais une relation avec leur fils.
Mes parents étaient partis avec Anne et Jean dire bonjour à une tante éloignée qui voulait absolument les voir. Moi j’avais échappé à cette corvée.
J’étais arrivé chez Benoît. Yves, le papa de Benoît, m’avait accueilli. Il était content de me voir et il me demandait comment j’allais au point de vue santé. J’avais répondu que ça allait déjà bien mieux. Puis j’avais été saluer la maman de Benoît, Arlette, ainsi que sa sœur Christine. Nous avions, Arlette et moi, parlé deux minutes, elle me demandait comment j’allais, si j’avais bien récupéré. Puis c’est enfin mon ami Ben qui avait pointé le bout de son nez. Il était toujours aussi beau avec sa chevelure blonde et ses yeux d’un bleu profond. Il y avait de quoi fondre face cette belle créature. Il fallait que je me domine et je lui avais serré la main en guise de bonjour. Lui, de son côté, avait très bien compris en me voyant que je n’avais d’yeux que pour lui.
Nous étions montés dans sa chambre où bien entendu il y avait un matelas placé à côté du lit de mon aimé.
Une fois la porte fermée, nous nous étions enlacés. Nos bouches s’étaient retrouvées, nos lèvres s’étaient ouvertes et elles avaient laissé libre passage à nos langues pour qu’elles puissent se toucher, se lécher, se mélanger, en un mot danser entre elles. J’étais à nouveau heureux. Mon Ben était là devant moi et nous nous embrassions. Nous étions restés collés l’un à l’autre durant dix bonnes minutes. Nous ne nous étions pas vus depuis une semaine. Pour nous c’était trop long, mais nous ne devions pas attirer l’attention des parents de Benoît.
Nous avions décidé de rejoindre les autres au rez-de-chaussée pour rester un peu en famille. Nous étions installés au salon et nous parlions de sports, de l’école et des activités annexes comme les sorties culturelles qui étaient parfois organisées dans les écoles ou même les soirées cinéma qui étaient suivies d’un débat. Bref nous avions échangé pas mal de choses, nous n’avions pas parlé politique, je pensais de toute façon que ce n’était pas trop bien vu chez Benoît. Je supposais que Yves et Arlette avaient leur opinion mais qu’ils ne souhaitaient pas en parler.
Nous nous étions mis à table pour le repas. Arlette avait fait des croques-messieurs accompagnés d’une salade composée et des carottes râpées. Nous avions très bien mangé et en guise de dessert c’était une coupe de glace vanille – chocolat.
Nous avions Benoît et moi aidé sa maman pour débarrasser la table et mettre le tout dans le lave vaisselle. Ensuite une soirée télé, soit une pièce de théâtre de boulevard. Nous avions bien rit.
A l’issue de cette pièce nous étions allés prendre une douche, l’un après l’autre avant d’aller dans la chambre. Benoît s’était couché dans son lit et moi j’étais allé me mettre sur le matelas pneumatique.
Nous avions bien fait, car la maman de Ben était venue voir si tout allait bien et également pour nous souhaiter une bonne nuit.
Une fois le calme régnant dans la maison, j’avais expliqué à Ben qu’il était urgent de mettre les choses au clair avec ses parents. Il devait leur dire qu’il était homo et également dire que j’étais son petit copain. Benoît hésitait encore. Je lui disais que cela devait difficile de se cacher, encore ce soir, si nous avions été dans le même lit en train de faire n’importe quoi, nous aurions été très mal à l’aise, et ce sans compter la réaction éventuelle de Yves ou d’Arlette. Nous avions décidé de ne pas dormir ensemble bien nous en avions follement envie. Il nous avait fallu du temps avant de trouver le sommeil.
Au matin, vers 07h30 je m’étais réveillé car j’avais entendu du bruit dans la maison. Ensuite Benoît m’a dit avoir entendu la voiture partir pour aller à la boulangerie, c’était semble-t-il Yves le papa de Ben. Nous nous étions alors levés pour aller prendre notre douche matinale. Nous étions donc nus dans la douche italienne. L’eau coulait sur nos corps, elle était chaude juste comme j’aimais. Puis nos sexes s’étaient réveillés eux aussi. Ben s’était rapproché de moi, il avait posé ses lèvres sur les miennes, elles se sont ouvertes pour laisser nos langues danser entre elles. Nos mains n’étaient pas en reste elles caressaient nos corps, nos fesses et ensuite elles étaient passées sur nos attributs dressés. Puis nous nous étions mis à nous masturber mutuellement, doucement avec volupté. Nous étions heureux d’enfin pouvoir nous faire du bien.
Puis d’un coup la porte de la salle de bain s’était ouverte. La père de Ben entrait et nous avait trouvé en train de nous donner mutuellement du plaisir. Après quelques secondes d’arrêt il s’était mis à crier :
Yves : « Ah non pas de ça chez moi. Je ne veux pas de « pédé » sous mon toit. Benoît dans ta chambre et Phil tu t’habilles et tu fous le camp de chez moi. »
Nous n’avions pas pu prononcer un mot. Nos sexes s’étaient dégonflés et Ben commençait à pleurer. Je m’étais essuyé, puis habillé. J’avais pris mon sac et j’étais descendu. Yves m’attendais dans le hall d’entrée, il avait ouvert la porte d’entrée sans un mot et l’avait refermée derrière moi.
Souvent le soir à la maison j’étais dans la lune. J’avais Benoît en tête. J’avais beau me résonner en me disant que je devais être plus présent lors des discussions lors du repas du soir, mais c’était plus fort que moi. Il faut dire que c’est lors du repas du soir que nous avions la possibilité de parler en famille de ce que nous avions fait durant la journée ou alors nous parlions d’autres choses relatives à la vie quotidienne etc.
Après le repas et après avoir débarrassé la table, souvent je montais dans ma chambre pour finir d’étudier pour l’école. Je mettais souvent un disque comme musique de fond.
Puis un soir, alors que j’étais couché sur mon lit dans ma chambre. J’étais dans la lune. Je pensais à Benoît et je me demandais si tout n’allait pas trop vite. La première réunion s’était très bien passée chez les scouts. Benoît était heureux que j’aie accepté de venir dans sa troupe. De plus nous étions dans la même patrouille. La seconde réunion s’était elle aussi très déroulée.
On frappait à la porte. J’avais dit d’entrer. C’était maman. Elle me regardait et elle m’avait dit :
Mam : « Toi Phil tu es dans la lune, tu penses à quelque chose qui t’embête. Tu sais que je suis ta maman et que je vois très bien que tu as un souci. Tu sais que tu peux tout me dire mon grand.
Moi : Oh oui maman, je sais que tu ressens beaucoup de chose. Oui il y a quelque chose qui me chagrine.
Mam : Tu veux me dire quoi !
Moi : Maman c’est délicat. Je ne sais pas si je dois ou pas…, enfin je suis perdu.
Mam : Tu ne sais pas si tu dois ou pas quoi. C’est dans ta tête, tu penses à Henri, ou alors c’est autre chose.
Moi : Oh maman, non ce n’est pas Henri, mais peut-être, c’est compliqué.
Mam : Je vois que depuis quelques jours tu es songeur. Tu peux tout me dire, je suis ta maman et je t’aime.
Moi : Bon, maman tu sais Benoît alors qui était dans la même chambre à l’hôpital, il m’a bien aidé à remonter la pente.
Mam : Oui et tu vas dans sa troupe scoute depuis peu de temps.
Moi : Oui, mais tu sais que depuis que je l’ai vu à l’hosto, à la première seconde, j’ai eu comme un flash. Je crois que je suis tombé amoureux de lui.»
Mam : Ah bon, maintenant je comprends. C’est ça, tu te demandes ce que nous allons penser de toi après avoir aimé Henri.
Moi : Oui Maman, c’est ça. J’ai peur d’aller trop vite, j’ai peur que vous ne me compreniez pas, que vous pensiez de moi que je suis un ingrat d’oublier si vite Henri. Mais maman, Henri est dans mon cœur pour toujours. Mais je dois vivre, penser à autre chose et cet autre chose c’est Benoît.
Mam : Merci de m’avoir dit ce qui te passait par la tête en ce moment. C’est vrai que tu ne dois pas aller trop vite en besogne. Tu dois peut-être laisser encore un peu de temps au temps. Mais je vais te dire autre chose, c’est que je serai de ton côté pour que tu puisses t’épanouir avec Benoît si c’est ce que tu veux.»
Moi : Tu sais maman, les parents de Benoît ne sont pas au courant qu’il est homo. J’ai peur de la réaction de ses parents.
Mam : Ah bon, mais il faudrait que Benoît en parle à ses parents. Ce n’est pas évident. Tu crois que je dois leur parler ?
Moi : Non, je crois que c’est à lui à le faire. Mais je ne suis pas à l’aise.
Mam : Je te comprends, il faut que benoît réagisse avant qu’il ne soit trop tard.
Moi : Je vais lui en parler au plus tard ce week-end.
Mam : Je crois que c’est mieux. Puis je pense que pour lui il y aura un poids en moins sur le cœur ou sur la conscience.
Moi : Oh merci maman, je pense que tu as raison. Je t’aime tu sais, je t’aime et toute la famille aussi. Mais ne dis rien aux autres pour le moment.
Mam : Pas de souci mon grand. Aller, viens dans mes bras mon bébé.
Moi : Oh maman, arrête, je ne mets plus de lange !»
Mam : Mais c’est pour te taquiner mon grand. »
Nous nous étions enlacés et maman m’avait donné un baiser sur le front. J’adorais ma maman, elle avait le don de me faire parler et à chaque fois, j’avais comme un poids qui disparaissait.
Il fallait maintenant que Benoît dise quoi à ses parents. J’allais avoir l’occasion de lui en parler ce week-end car j’allais loger chez lui samedi soir, la veille de la réunion chez les scouts.
Le reste de la semaine s’était bien passé. J’avais parlé avec Marie lors d’une récré au bahut. Je lui avais dit :
Moi : « Tu sais Marie, ma mère avait tout deviné. Elle s’était rendu compte que je n’étais plus comme avant.
Mar : Oui, tu sais Phil une maman c’est comme ça, elle ressent beaucoup de choses. Elle a donc su que tu étais une nouvelle fois, amoureux !
Moi : Oui, c’est ça. Comme étais souvent dans mes pensées, elle avait deviné qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Puis je lui ai finalement expliqué que j’aime Benoît, mon ami avec qui j’avais sympathisé à l’hosto.
Mar : Ah, et puis de son côté à Benoît, il a enfin dit quoi à ses parents ?
Moi : Non, il n’a rien dit et ils ne sont même pas au courant qu’il est gay.
Mar : A mon avis, c’est mal barré. Il est grand temps qu’il réagisse car aussi non vous allez être confronté à un gros problème. S’ils sont homophobes, ses parents, je ne donne pas cher de votre peau, façon de parler.
Moi : Je sais, je ne vais pas le faire à sa place.
Mar : Mais tu peux insister, car aussi non, je crois que ça ne va pas le faire !
Moi : Merci Marie. Bien sur tu restes muette, il ne faut pas que les autres de l’école apprennent que je suis gay. Je peux te faire confiance ?
Mar : Mais grand bêta. Je serai muette.
Moi : Merci Marie, tu es vraiment, super comme amie.
Mar : Ne t’inquiète pas mon Philou, tu peux avoir confiance en moi. »
Marie et moi nous nous étions donné une bise sur la joue. D’autres gars de l’école nous avaient vu et chantaient : « Il est amoureux, elle est amoureuse, … » Finalement ça allait faciliter les choses. Je ne serais pas pris pour un « pédé » comme ils avaient l’habitude de dire face à certain qui apparaissaient un peu efféminés. Je ne le suis pas, efféminé, heureusement !
J’étais soulagé après les paroles de Marie. Il fallait que je convainque Benoît de dire qu’il était homo à ses parents avant d’être confrontés à une réaction inconnue et donc imprévisible.
Nous étions déjà le samedi, en fin d’après-midi. J’avais préparé mon sac en vue de me rendre chez Benoît pour passer la nuit avant la réunion chez les scouts.
Maman m’avait bien dit de faire attention, car les parents de Benoît pouvaient très mal réagir s’ils découvraient que j’avais une relation avec leur fils.
Mes parents étaient partis avec Anne et Jean dire bonjour à une tante éloignée qui voulait absolument les voir. Moi j’avais échappé à cette corvée.
J’étais arrivé chez Benoît. Yves, le papa de Benoît, m’avait accueilli. Il était content de me voir et il me demandait comment j’allais au point de vue santé. J’avais répondu que ça allait déjà bien mieux. Puis j’avais été saluer la maman de Benoît, Arlette, ainsi que sa sœur Christine. Nous avions, Arlette et moi, parlé deux minutes, elle me demandait comment j’allais, si j’avais bien récupéré. Puis c’est enfin mon ami Ben qui avait pointé le bout de son nez. Il était toujours aussi beau avec sa chevelure blonde et ses yeux d’un bleu profond. Il y avait de quoi fondre face cette belle créature. Il fallait que je me domine et je lui avais serré la main en guise de bonjour. Lui, de son côté, avait très bien compris en me voyant que je n’avais d’yeux que pour lui.
Nous étions montés dans sa chambre où bien entendu il y avait un matelas placé à côté du lit de mon aimé.
Une fois la porte fermée, nous nous étions enlacés. Nos bouches s’étaient retrouvées, nos lèvres s’étaient ouvertes et elles avaient laissé libre passage à nos langues pour qu’elles puissent se toucher, se lécher, se mélanger, en un mot danser entre elles. J’étais à nouveau heureux. Mon Ben était là devant moi et nous nous embrassions. Nous étions restés collés l’un à l’autre durant dix bonnes minutes. Nous ne nous étions pas vus depuis une semaine. Pour nous c’était trop long, mais nous ne devions pas attirer l’attention des parents de Benoît.
Nous avions décidé de rejoindre les autres au rez-de-chaussée pour rester un peu en famille. Nous étions installés au salon et nous parlions de sports, de l’école et des activités annexes comme les sorties culturelles qui étaient parfois organisées dans les écoles ou même les soirées cinéma qui étaient suivies d’un débat. Bref nous avions échangé pas mal de choses, nous n’avions pas parlé politique, je pensais de toute façon que ce n’était pas trop bien vu chez Benoît. Je supposais que Yves et Arlette avaient leur opinion mais qu’ils ne souhaitaient pas en parler.
Nous nous étions mis à table pour le repas. Arlette avait fait des croques-messieurs accompagnés d’une salade composée et des carottes râpées. Nous avions très bien mangé et en guise de dessert c’était une coupe de glace vanille – chocolat.
Nous avions Benoît et moi aidé sa maman pour débarrasser la table et mettre le tout dans le lave vaisselle. Ensuite une soirée télé, soit une pièce de théâtre de boulevard. Nous avions bien rit.
A l’issue de cette pièce nous étions allés prendre une douche, l’un après l’autre avant d’aller dans la chambre. Benoît s’était couché dans son lit et moi j’étais allé me mettre sur le matelas pneumatique.
Nous avions bien fait, car la maman de Ben était venue voir si tout allait bien et également pour nous souhaiter une bonne nuit.
Une fois le calme régnant dans la maison, j’avais expliqué à Ben qu’il était urgent de mettre les choses au clair avec ses parents. Il devait leur dire qu’il était homo et également dire que j’étais son petit copain. Benoît hésitait encore. Je lui disais que cela devait difficile de se cacher, encore ce soir, si nous avions été dans le même lit en train de faire n’importe quoi, nous aurions été très mal à l’aise, et ce sans compter la réaction éventuelle de Yves ou d’Arlette. Nous avions décidé de ne pas dormir ensemble bien nous en avions follement envie. Il nous avait fallu du temps avant de trouver le sommeil.
Au matin, vers 07h30 je m’étais réveillé car j’avais entendu du bruit dans la maison. Ensuite Benoît m’a dit avoir entendu la voiture partir pour aller à la boulangerie, c’était semble-t-il Yves le papa de Ben. Nous nous étions alors levés pour aller prendre notre douche matinale. Nous étions donc nus dans la douche italienne. L’eau coulait sur nos corps, elle était chaude juste comme j’aimais. Puis nos sexes s’étaient réveillés eux aussi. Ben s’était rapproché de moi, il avait posé ses lèvres sur les miennes, elles se sont ouvertes pour laisser nos langues danser entre elles. Nos mains n’étaient pas en reste elles caressaient nos corps, nos fesses et ensuite elles étaient passées sur nos attributs dressés. Puis nous nous étions mis à nous masturber mutuellement, doucement avec volupté. Nous étions heureux d’enfin pouvoir nous faire du bien.
Puis d’un coup la porte de la salle de bain s’était ouverte. La père de Ben entrait et nous avait trouvé en train de nous donner mutuellement du plaisir. Après quelques secondes d’arrêt il s’était mis à crier :
Yves : « Ah non pas de ça chez moi. Je ne veux pas de « pédé » sous mon toit. Benoît dans ta chambre et Phil tu t’habilles et tu fous le camp de chez moi. »
Nous n’avions pas pu prononcer un mot. Nos sexes s’étaient dégonflés et Ben commençait à pleurer. Je m’étais essuyé, puis habillé. J’avais pris mon sac et j’étais descendu. Yves m’attendais dans le hall d’entrée, il avait ouvert la porte d’entrée sans un mot et l’avait refermée derrière moi.