12-02-2021, 10:30 AM
Enfin Papa nous rejoint. A voir sa tête, les choses ne se sont pas bien passées pour Manu. Papa nous demande de nous asseoir autour de la table. Je me place à côté de Maman et de Julien. Nous ne disons plus rien, nous attendons que Papa nous révèle ce qui s’est passé.
Pap : « Voilà, lorsque Manu et Élisabeth sont allés voir Nathan à l’hôpital, ils ont été vus par une connaissance de travail de leur papa. De fait cette personne se rendait elle aussi au chevet d’un patient. C’est en passant devant la chambre qu’il a vu Manu et Nathan enlacés. Ce visiteur en a parlé au père de Manu et d’Élisabeth qui est bien entendu tombé des nues. De retour à la maison à l’issue de sa journée de travail, il s’en est pris à Manu.
Moi : Mais ce n’est pas possible, mais c’est … (des larmes coulent sur mes joues).
Mam : Calme toi Phil, écoute ce que Papa va dire !
Pap : Bon Manu a reçu des gifles de la part de son père qui était démonté. La maman s’est interposée et elle a failli elle aussi recevoir des gifles. Élisabeth est arrivée en trombe et elle a giflé son père. Vous imaginez la scène, son père lui a rendu sa gifle. Finalement les deux parents se sont disputés. La maman s’est rangée du côté de son fils et de sa fille.
Moi : Mais il est fou son père, mais comment est-ce possible !
Pap : Pendant que les parents se disputaient, Élisabeth a téléphoné chez Nathan. Tante Françoise leur a proposé de venir chez elle. Donc la maman, Élisabeth et Manu sont chez oncle Martin et tante Françoise. Ils vont passer la nuit chez eux.
Mam : Tu comptes faire quoi Alain, tu ne vas pas y aller ce soir ?
Pap : Non je pense que je vais y aller demain matin pour tenter de trouver une solution.
Moi : Papa, je peux venir avec toi ?
Pap : Oui, mais tu ne verras pas le père de Manu.
Moi : OK, mais il faut que Nathan et Manu puissent toujours se voir, c’est important, on ne peut pas les séparer.
Pap : Je sais Phil, je sais très bien qu’un amour naissant est déjà si fragile, d’autant plus si cela se passe mal avec l’un ou l’autre des parents.
Moi : Merci Papa.
Pap : De toute façon tu le sais bien Phil, je suis très au fait pour savoir le mal que ça représente de telles violences envers un enfant « différent ».
Moi : Je le sais Papa, je ne t’en veux plus du tout !
Pap : Merci mon grand. Allez, vient dans mes bras !
Je me lève et je viens me blottir dans les bras de mon cher Papa. Il me dit dans le creux de l’oreille « Je t’aime mon fils ». Je sèche mes larmes et je lui réponds doucement : « Moi aussi je t’aime Papa ». Nous restons un moment blotti dans les bras l’un de l’autre. Personne ne parle, tous les yeux sont tournés vers nous.
Pap : Bon, Manu, sa sœur et sa maman sont à l’abri pour cette nuit, alors tâchons de penser un peu à autre chose, je sais que ce ne sera pas facile pour certains d’entre vous, mais n’oublions pas de penser un peu à nous aussi. Bon qui veut quelque chose à boire comme apéro.
Mam : C’est une bonne idée Alain. Je me permets aussi de demander à Xavier et à Didier s’ils veulent rester pour le souper.
Did : Oh, merci pour cette invitation, mais c’est peut-être abuser.
Jul : J’interviens pour demander à Fanny d’insister pour que vous restiez avec nous pour le repas !
Mam : Tu as absolument raison Julien, tu fais bien d’insister pour que ces deux jeunes gens restent avec nous. Puis, je suis certaine qu’ils souhaitent parler de certaines choses avec mon mari Alain.
Xav : Je pense que nous allons accepter votre invitation avec joie.
Pap : Voilà qui est bien parlé. Bon qui veut soit une bière, une trappiste ou bien entendu une limonade ou un jus de fruit. »
Chacun fait sa commande, en bref, les deux filles, Xavier et Didier de même que Maman optent pour un jus de fruit, Papa, Julien et moi nous mettons notre dévolu sur une bonne bière trappiste. Papa nous propose de la « Westmalle » brune, nous sommes contents de ce choix. Delphine va chercher avec Maman des cubes de fromages pour accompagner l’apéro. Bien sûr il y a trois sortes de jus de fruit différents pour les autres.
Pendant que nous prenions l’apéro, Maman et les deux filles se sont occupées à la préparation du repas. Nous allons manger un plat froid. Juste le temps de cuire quelques pâtes et de les faire refroidir et nous nous mettons à table. Papa a monté une bouteille de vin rosé bien frais venant du réfrigérateur de la cave, ainsi que de la limonade et des jus de fruits.
Nous sommes tous à table mais je n’ai pas très faim. Je remarque que maman s’en est rendu compte, mais elle ne me dit rien. Elle se doute très bien que je suis mal dans ma peau à la suite des soucis rencontrés par Manu et aussi par Nathan. Je suis perdu dans mes pensées. Julien voit très bien que je suis affecté par ce qui arrive. Je suis occupé à faire le bilan de mes vacances d’été ; auto-école et ensuite malheurs sur malheurs. D’abord Julien et l’accident, la mort de son papa et ensuite de sa maman et comme si cela ne suffisait pas l’accident de sport de Nathan et comme cerise sur le gâteau, le rejet de Manu par son père car il aime mon cousin Nathan. Ça fait beaucoup à encaisser, j’ai peur de l’avenir, j’ai peur de ne plus être à la hauteur pour aider Julien, Nathan et Manu. Des larmes coulent sur mes joues, je suis à bout, il faut que je me reprenne mais les larmes coulent en quantité. Julien fait signe à maman et à Delphine en me montrant. Elles viennent près de moi et elles se rendent à l’évidence que je suis à bout de force mentalement parlant. Plus personne ne parle à table, c’est le silence qui prédomine.
Julien est bloqué dans sa chaise roulante et il ne peut pas me serrer dans les bras. Il me regarde, désolé de ne pouvoir réagir. Puis c’est Stéphanie qui voit son frère fondre en larmes. Elle l’enlace et parle à voix basse avec lui. Elle se rend compte que lui aussi est attristé de me voir dans cet état-là. Xavier et Didier sont eux aussi interloqués de voir que nous craquons tous les deux. Papa réalise que les vacances sont définitivement foutues pour moi et le reste de la famille. Il sait combien il m’en a coûté de rester au chevet de Julien et puis cette tuile qui tombe en plus concernant Manu. Il y a tellement de choses qui rentrent en ligne de compte pouvant expliquer mon état et celui de Julien. Papa sait très bien qu’un jour ou l’autre se sera au tour de Stéphanie de s’effondrer elle aussi.
Alors que maman est près de moi et qu’elle m’enlace, je lui dis que je suis fatigué, exténué par toutes les souffrances qui surviennent autour de moi. Elle me donne des bisous sur les joues et me caresse la tête en me demandant de me calmer. J’arrête de pleurer, je tente de reprendre mes esprits, mais ce n’est pas facile. Papa me demande si je veux aller me coucher ou alors rester avec les autres à table. Je demande de pouvoir me reposer et je me lève pour aller dans ma chambre. Maman et Delphine me suivent, je passe aux toilettes et je vais m’étendre dans mon lit. Maman me donne alors un cachet pour que je puisse passer une bonne nuit.
Je me réveille vers six heures quarante, le soleil est déjà levé. Je sors de mon lit et je descends à la cuisine pour voir si quelqu’un est déjà levé. Je rencontre maman et papa qui prennent une tasse de café. Je vais leur faire la bise avant de m’asseoir en tenue d’Adam à ma place autour de la table. Maman prend la parole :
Mam : « Phil, as-tu bien dormi ?
Moi : Oui, ça va grâce au médoc !
Mam : Je sens bien que tu en as trop fait mon garçon.
Moi : Désolé Maman, mais c’est plus fort que moi, Julien a besoin de moi et puis il y a Nathan et Manu, j’ai peur pour eux !
Mam : Je sais Phil, mais tu dois absolument te ménager car tu vas tomber en déprime ce qui n’arrangera pas les affaires.
Moi : Je sais, mais c’est plus fort que moi.
Pap : Écoute Phil, je ne sais pas si c’est une bonne chose que tu m’accompagnes à Charleroi !
Moi : Papa, je dois y aller, s’il te plaît !
Pap : Tu resteras avec Nathan et Manu, il est hors de question que tu rencontres le père de Manu !
Moi : D’accord Papa, mais je dois voir Nathan et Manu !
Pap : OK Phil, mais je pense que tu dois absolument te ménager. Quand cette affaire sera terminée, je veux que tu te reposes, que tu continues tes leçons de conduite avec Xavier.
Moi : Oui Papa, promis.
Pap : Bon, tu te prépares et on y va dans un quart d’heure. Je veux que tu manges quelque chose avant de partir.
Moi : Oui Papa. Merci, je t’aime !
Pap : Moi aussi je t’aime comme ta maman également !
Mam : Oui mon grand je t’aime, mais je veux que tu prennes soin de toi !
Moi : Oui Maman, je te le promets. »
Je mange deux tartines de confiture et je bois une bonne tasse de café. Je monte prendre une douche rapide et je m’habille. Je passe par la chambre de Julien, il dort encore, je vois que c’est Stéphanie qui a logé avec Julien sur le matelas pneumatique. Elle me fait signe pour me dire que tout va bien. Je laisse mon chéri dormir, il a lui aussi besoin de repos.
Je rejoins Papa et nous quittons Bruxelles en voiture pour nous rendre à Charleroi chez ma tante Françoise rejoindre Nathan, Manu, Élisabeth et sa maman. Durant le trajet je ne parle pas beaucoup. Papa m’explique que Xavier et Didier étaient peinés de nous voir dans un état de déprime tel qu’hier soir. Xavier a dit qu’il m’attendait dès que possible pour poursuivre les leçons de conduite. Papa ajoute que Julien est resté encore une bonne demi-heure avant de demander d’aller dans sa chambre. Je dis encore à Papa combien je suis désolé de m’être ainsi laissé aller, il m’a répondu que j’ai le droit de pleurer car j’ai fait le maximum pour Julien, Nathan et Manu et qu’à mon tour j’ai besoin d’attention et de soutien.
Pap : « Voilà, lorsque Manu et Élisabeth sont allés voir Nathan à l’hôpital, ils ont été vus par une connaissance de travail de leur papa. De fait cette personne se rendait elle aussi au chevet d’un patient. C’est en passant devant la chambre qu’il a vu Manu et Nathan enlacés. Ce visiteur en a parlé au père de Manu et d’Élisabeth qui est bien entendu tombé des nues. De retour à la maison à l’issue de sa journée de travail, il s’en est pris à Manu.
Moi : Mais ce n’est pas possible, mais c’est … (des larmes coulent sur mes joues).
Mam : Calme toi Phil, écoute ce que Papa va dire !
Pap : Bon Manu a reçu des gifles de la part de son père qui était démonté. La maman s’est interposée et elle a failli elle aussi recevoir des gifles. Élisabeth est arrivée en trombe et elle a giflé son père. Vous imaginez la scène, son père lui a rendu sa gifle. Finalement les deux parents se sont disputés. La maman s’est rangée du côté de son fils et de sa fille.
Moi : Mais il est fou son père, mais comment est-ce possible !
Pap : Pendant que les parents se disputaient, Élisabeth a téléphoné chez Nathan. Tante Françoise leur a proposé de venir chez elle. Donc la maman, Élisabeth et Manu sont chez oncle Martin et tante Françoise. Ils vont passer la nuit chez eux.
Mam : Tu comptes faire quoi Alain, tu ne vas pas y aller ce soir ?
Pap : Non je pense que je vais y aller demain matin pour tenter de trouver une solution.
Moi : Papa, je peux venir avec toi ?
Pap : Oui, mais tu ne verras pas le père de Manu.
Moi : OK, mais il faut que Nathan et Manu puissent toujours se voir, c’est important, on ne peut pas les séparer.
Pap : Je sais Phil, je sais très bien qu’un amour naissant est déjà si fragile, d’autant plus si cela se passe mal avec l’un ou l’autre des parents.
Moi : Merci Papa.
Pap : De toute façon tu le sais bien Phil, je suis très au fait pour savoir le mal que ça représente de telles violences envers un enfant « différent ».
Moi : Je le sais Papa, je ne t’en veux plus du tout !
Pap : Merci mon grand. Allez, vient dans mes bras !
Je me lève et je viens me blottir dans les bras de mon cher Papa. Il me dit dans le creux de l’oreille « Je t’aime mon fils ». Je sèche mes larmes et je lui réponds doucement : « Moi aussi je t’aime Papa ». Nous restons un moment blotti dans les bras l’un de l’autre. Personne ne parle, tous les yeux sont tournés vers nous.
Pap : Bon, Manu, sa sœur et sa maman sont à l’abri pour cette nuit, alors tâchons de penser un peu à autre chose, je sais que ce ne sera pas facile pour certains d’entre vous, mais n’oublions pas de penser un peu à nous aussi. Bon qui veut quelque chose à boire comme apéro.
Mam : C’est une bonne idée Alain. Je me permets aussi de demander à Xavier et à Didier s’ils veulent rester pour le souper.
Did : Oh, merci pour cette invitation, mais c’est peut-être abuser.
Jul : J’interviens pour demander à Fanny d’insister pour que vous restiez avec nous pour le repas !
Mam : Tu as absolument raison Julien, tu fais bien d’insister pour que ces deux jeunes gens restent avec nous. Puis, je suis certaine qu’ils souhaitent parler de certaines choses avec mon mari Alain.
Xav : Je pense que nous allons accepter votre invitation avec joie.
Pap : Voilà qui est bien parlé. Bon qui veut soit une bière, une trappiste ou bien entendu une limonade ou un jus de fruit. »
Chacun fait sa commande, en bref, les deux filles, Xavier et Didier de même que Maman optent pour un jus de fruit, Papa, Julien et moi nous mettons notre dévolu sur une bonne bière trappiste. Papa nous propose de la « Westmalle » brune, nous sommes contents de ce choix. Delphine va chercher avec Maman des cubes de fromages pour accompagner l’apéro. Bien sûr il y a trois sortes de jus de fruit différents pour les autres.
Pendant que nous prenions l’apéro, Maman et les deux filles se sont occupées à la préparation du repas. Nous allons manger un plat froid. Juste le temps de cuire quelques pâtes et de les faire refroidir et nous nous mettons à table. Papa a monté une bouteille de vin rosé bien frais venant du réfrigérateur de la cave, ainsi que de la limonade et des jus de fruits.
Nous sommes tous à table mais je n’ai pas très faim. Je remarque que maman s’en est rendu compte, mais elle ne me dit rien. Elle se doute très bien que je suis mal dans ma peau à la suite des soucis rencontrés par Manu et aussi par Nathan. Je suis perdu dans mes pensées. Julien voit très bien que je suis affecté par ce qui arrive. Je suis occupé à faire le bilan de mes vacances d’été ; auto-école et ensuite malheurs sur malheurs. D’abord Julien et l’accident, la mort de son papa et ensuite de sa maman et comme si cela ne suffisait pas l’accident de sport de Nathan et comme cerise sur le gâteau, le rejet de Manu par son père car il aime mon cousin Nathan. Ça fait beaucoup à encaisser, j’ai peur de l’avenir, j’ai peur de ne plus être à la hauteur pour aider Julien, Nathan et Manu. Des larmes coulent sur mes joues, je suis à bout, il faut que je me reprenne mais les larmes coulent en quantité. Julien fait signe à maman et à Delphine en me montrant. Elles viennent près de moi et elles se rendent à l’évidence que je suis à bout de force mentalement parlant. Plus personne ne parle à table, c’est le silence qui prédomine.
Julien est bloqué dans sa chaise roulante et il ne peut pas me serrer dans les bras. Il me regarde, désolé de ne pouvoir réagir. Puis c’est Stéphanie qui voit son frère fondre en larmes. Elle l’enlace et parle à voix basse avec lui. Elle se rend compte que lui aussi est attristé de me voir dans cet état-là. Xavier et Didier sont eux aussi interloqués de voir que nous craquons tous les deux. Papa réalise que les vacances sont définitivement foutues pour moi et le reste de la famille. Il sait combien il m’en a coûté de rester au chevet de Julien et puis cette tuile qui tombe en plus concernant Manu. Il y a tellement de choses qui rentrent en ligne de compte pouvant expliquer mon état et celui de Julien. Papa sait très bien qu’un jour ou l’autre se sera au tour de Stéphanie de s’effondrer elle aussi.
Alors que maman est près de moi et qu’elle m’enlace, je lui dis que je suis fatigué, exténué par toutes les souffrances qui surviennent autour de moi. Elle me donne des bisous sur les joues et me caresse la tête en me demandant de me calmer. J’arrête de pleurer, je tente de reprendre mes esprits, mais ce n’est pas facile. Papa me demande si je veux aller me coucher ou alors rester avec les autres à table. Je demande de pouvoir me reposer et je me lève pour aller dans ma chambre. Maman et Delphine me suivent, je passe aux toilettes et je vais m’étendre dans mon lit. Maman me donne alors un cachet pour que je puisse passer une bonne nuit.
Je me réveille vers six heures quarante, le soleil est déjà levé. Je sors de mon lit et je descends à la cuisine pour voir si quelqu’un est déjà levé. Je rencontre maman et papa qui prennent une tasse de café. Je vais leur faire la bise avant de m’asseoir en tenue d’Adam à ma place autour de la table. Maman prend la parole :
Mam : « Phil, as-tu bien dormi ?
Moi : Oui, ça va grâce au médoc !
Mam : Je sens bien que tu en as trop fait mon garçon.
Moi : Désolé Maman, mais c’est plus fort que moi, Julien a besoin de moi et puis il y a Nathan et Manu, j’ai peur pour eux !
Mam : Je sais Phil, mais tu dois absolument te ménager car tu vas tomber en déprime ce qui n’arrangera pas les affaires.
Moi : Je sais, mais c’est plus fort que moi.
Pap : Écoute Phil, je ne sais pas si c’est une bonne chose que tu m’accompagnes à Charleroi !
Moi : Papa, je dois y aller, s’il te plaît !
Pap : Tu resteras avec Nathan et Manu, il est hors de question que tu rencontres le père de Manu !
Moi : D’accord Papa, mais je dois voir Nathan et Manu !
Pap : OK Phil, mais je pense que tu dois absolument te ménager. Quand cette affaire sera terminée, je veux que tu te reposes, que tu continues tes leçons de conduite avec Xavier.
Moi : Oui Papa, promis.
Pap : Bon, tu te prépares et on y va dans un quart d’heure. Je veux que tu manges quelque chose avant de partir.
Moi : Oui Papa. Merci, je t’aime !
Pap : Moi aussi je t’aime comme ta maman également !
Mam : Oui mon grand je t’aime, mais je veux que tu prennes soin de toi !
Moi : Oui Maman, je te le promets. »
Je mange deux tartines de confiture et je bois une bonne tasse de café. Je monte prendre une douche rapide et je m’habille. Je passe par la chambre de Julien, il dort encore, je vois que c’est Stéphanie qui a logé avec Julien sur le matelas pneumatique. Elle me fait signe pour me dire que tout va bien. Je laisse mon chéri dormir, il a lui aussi besoin de repos.
Je rejoins Papa et nous quittons Bruxelles en voiture pour nous rendre à Charleroi chez ma tante Françoise rejoindre Nathan, Manu, Élisabeth et sa maman. Durant le trajet je ne parle pas beaucoup. Papa m’explique que Xavier et Didier étaient peinés de nous voir dans un état de déprime tel qu’hier soir. Xavier a dit qu’il m’attendait dès que possible pour poursuivre les leçons de conduite. Papa ajoute que Julien est resté encore une bonne demi-heure avant de demander d’aller dans sa chambre. Je dis encore à Papa combien je suis désolé de m’être ainsi laissé aller, il m’a répondu que j’ai le droit de pleurer car j’ai fait le maximum pour Julien, Nathan et Manu et qu’à mon tour j’ai besoin d’attention et de soutien.