11-02-2021, 10:12 AM
Il se faisait tard, j’avais souhaité une bonne nuit à mes parents. Jean était prêt à monter lorsque ma sœur Anne s’était approchée de moi. Elle m’avait dit à l’oreille qu’elle voulait me parler par après. Je lui avais dit de venir dans ma chambre après la douche et que je l’attendrais.
J’étais monté, je m’étais déshabillé et j’avais rejoint la salle de bain. Jean était déjà sous la douche. Je lui avais demandé si je pouvais le rejoindre, il avait accepté. Nous avions donc pris notre douche ensemble. Une fois séché, je m’étais rendu dans ma chambre, nu, où m’attendait Anne. Je m’étais vêtu d’un short et je m’étais assis sur mon lit. Anne avait pris la parole :
An : « Dis, Phil tu es sur de toi ? Tu es amoureux, ça se voit comme un coup de poing dans l’œil.
Moi : Oh Anne, oui je suis amoureux. J’aime Ben, il est super génial, il me comprend, il est juste trop beau.
An : Alors là, tu es dingue de Ben ! Et les parents sont-ils au courant ?
Moi : Non, ils ne savent rien et ceux de Ben non plus, ils ne savent même pas qu’il est homo.
An : Alors là, tu m’en bouche un coin !
Moi : Je t’en prie tu ne dis rien, seul Jean est au courant.
An : Ne te fais pas de bile, je ne dirai rien. La seule chose qui m’importe, c’est que tu fasses attention à toi Phil. Tu sais que je t’aime mon frérot, mais tu es encore fragile !
Moi : Oh, arrête, je vais mieux. Merci de t‘inquiéter pour moi, mais ça va très bien depuis que je connais Ben. Et tu sais ses parents sont super.
An : Je n’en doute pas, mais fait attention à toi.
Moi : Oui frangine ! »
Anne avait alors quitté ma chambre. J’avais une sœur extra, elle était toujours aux petits soins pour moi. Elle s’inquiétait tant pour moi que pour Jean. C’était une sœur aînée, ça ne s’invente pas !
Je m’étais mis à poil en vue d’aller dormir, comme d’habitude. Je m’étais endormi assez vite.
Hop, debout le réveil avait sonné. Il était 07h00 et je devais aller à l’école. J’avais vite pris ma douche avec Jean, et Anne suivait. Nous avions pris notre petit déjeuner et nous avions pris le chemin de l’école.
J’étais heureux de mon week-end et à mon visage on pouvait voir comme un rayon de soleil.
Marie qui attendait près de l’entrée de l’école m’avait vu arriver. Elle avait un grand sourire et elle s’avançait vers moi. Elle m’avait dit :
Mar : « Oh, toi tu es amoureux mon Phil !
Moi : Ça se voit tant que ça !
Mar : Oui, tu es super resplendissant ! Et, si je ne suis pas indiscrète, c’est qui ?
Moi : Marie, tu ne le connais pas, c’est Benoît, un gars qui était dans la même chambre que moi à l’hosto.
Mar : Ah, OK, je vois !
Moi : Et en plus tu sais, il est beau !
Mar : Que j’aime te voir comme ça, tu me rassures, tu ne peux pas savoir mon Philou !
Moi : La seule chose que me chagrine, c’est que ses parents ne sont pas au courant.»
Mar : Ah oui, c’est délicat alors.
Moi : De toute façon, je l’aime et lui m’aime et nous allons faire attention. Tu sais il est aux scouts avec moi.
Mar : C’est super génial !
Moi : Merci, mais il faut qu’on fasse gaffe, les autres ne savent rien !
Mar : Oui, OK, bon on va aller aux cours, tu m’en diras plus après. »
Nous avions rejoint les autres de la classe. La journée de cours s’était très bien passée. Je m’étais concentré pour rester à flot. Certains professeurs venaient encore près de moi pour voir si j’avais tout compris ou s’ils devaient m’apporter d’autres précisions. Ils étaient vraiment sympas.
A l’issue des cours j’étais sur le chemin de la maison lorsque j’ai croisé Roland. Je l’avais salué, je ne voulais passer à côté de lui sans réagir, en faisant comme si je ne le connaissais pas. Nous avions échangé quelques mots. Il m’avait demandé si je comptais revenir chez les scouts. J’avais été honnête et je lui avais dit que non, que j’avais changé d’unité et de troupe. J’ai vu dans les yeux de Roland comme un grand vide qui se formait. Puis j’ai vu des larmes se former aux bords de ses yeux. Puis Roland s’était ressaisi et m’avait dit que j’avais bien fait de continuer les scouts même si c’était dans une autre troupe. Puis juste avant de nous quitter, Roland ma donné un baiser sur la joue et m’avait susurré à l’oreille :
Rol : « Oh Phil, je suis tellement désolé. Je m’en voudrai toute ma vie. »
Je n’avais pas eu le temps de lui répondre que déjà Roland avait tourné les talons pour poursuivre son chemin. J’avais pu voir combien Roland s’en voulait de ce qu’il m’avait fait. J’avais bien vu qu’il était sincère et que cela lui pesait. Je me demandais si je ne ferai pas mieux la prochaine fois, si je le croisais, de lui dire que je lui pardonnais. J’étais un peu pensif après cette rencontre.
Arrivant à la maison, j’avais salué ma sœur Anne, mon frère Jean ainsi que maman. Nous avions pris un petit goûter avant que je ne me rende dans ma chambre pour faire mes devoirs et étudier.
J’étais descendu vers 18h30 juste avant le repas du soir. Maman était dans la cuisine, elle préparait une potée aux carottes ainsi qu’un bon rôti ardennais. Papa quand à lui était déjà rentré lui aussi. Il était au salon et lisait son journal. J’avais bien entendu été le saluer. Je repensais à la rencontre avec Roland. Puis je m’étais mis à penser à Benoît et d’un coup je me sentais bien mieux car je savais que je le reverrais vendredi soir.
Nous étions passés à table et nous parlions de l’école et des prochaines vacances de Noël et d’un tas de choses.
Mam : « Phil, tu compte faire quoi pour les vacances de Noël, je ne sais pas si vous avez un camp scout à cette période.
Moi, dans la lune, je n’avais pas écouté.
Mam : Phil, tu m’écoutes quand je te parle !
Moi : Heu, oh pardon, je n’avais pas entendu maman, j’étais distrait.
Mam : Oh oui, ça je le vois Phil, tu es dans la lune depuis quelques temps. Il y a quelque chose qui ne va pas.
Moi : Non pas spécialement, c’est peut-être un peu de fatigue.
Je ne voulais pas dire que je pensais à Benoît. Il était très souvent dans mes pensées.
Mam : Phil je me demandais si tu avais un camp durant les vacances de Noël ou alors si tu avais prévu quelque chose.
Moi : Je ne sais pas si ce sera un camp à Noël, je pense que nous partirons trois jours avec les grands de la troupe, mais ça doit être confirmé.
Papa : C’est bien, mais il annonce semble-t-il de la neige pour Noël, alors si vous partez j’espère que ce n’est pas sous tente !
Moi : Oh tu sais papa, on en a vu d’autres.
Mam : Oui c’est ça pour que tu reviennes avec une grippe !
Moi : Mais non maman, je pense que ce sera sous toit. Dès que je sais quoi je vous préviens.
Papa : Ah, au fait j’ai rempli et signé les deux documents pour les scouts, ils sont sur le dressoir, tu les prendras samedi pour la réunion.
Moi : Oh merci papa. »
A la fin du repas j’étais de nouveau dans la lune. Anne m’en fit la remarque et bien entendu maman l’avait également remarqué. Jean, de son côté, trouvait ça marrant. Puis papa avait dit de me laisser car je devais être fatigué. Anne n’avait rien dit mais je supposais qu’elle savais que j’avais Benoît dans la tête.
J’avais donné un coup de main à maman pour débarrasser la table et tout mettre au lave-vaisselle. Puis j’avais demandé si je pouvais remonter dans ma chambre. Papa et maman avaient accepté.
Je me demandais comment j’allais faire pour dire à mes parents que j’aimais Benoît. Puis c’est Anne qui était venue me voir. Elle m’avait dit que je devais trouver une solution car j’étais très souvent dans la lune. Elle me suggéra de dire ce qui se passait à nos parents. Je lui avais répondu que j’y penserai.
J’avais été souhaiter une bonne nuit à mes parents. J’avais pris ma douche et je m’étais couché, nu, dans mon lit. Je m’étais endormi assez vite.
J’étais monté, je m’étais déshabillé et j’avais rejoint la salle de bain. Jean était déjà sous la douche. Je lui avais demandé si je pouvais le rejoindre, il avait accepté. Nous avions donc pris notre douche ensemble. Une fois séché, je m’étais rendu dans ma chambre, nu, où m’attendait Anne. Je m’étais vêtu d’un short et je m’étais assis sur mon lit. Anne avait pris la parole :
An : « Dis, Phil tu es sur de toi ? Tu es amoureux, ça se voit comme un coup de poing dans l’œil.
Moi : Oh Anne, oui je suis amoureux. J’aime Ben, il est super génial, il me comprend, il est juste trop beau.
An : Alors là, tu es dingue de Ben ! Et les parents sont-ils au courant ?
Moi : Non, ils ne savent rien et ceux de Ben non plus, ils ne savent même pas qu’il est homo.
An : Alors là, tu m’en bouche un coin !
Moi : Je t’en prie tu ne dis rien, seul Jean est au courant.
An : Ne te fais pas de bile, je ne dirai rien. La seule chose qui m’importe, c’est que tu fasses attention à toi Phil. Tu sais que je t’aime mon frérot, mais tu es encore fragile !
Moi : Oh, arrête, je vais mieux. Merci de t‘inquiéter pour moi, mais ça va très bien depuis que je connais Ben. Et tu sais ses parents sont super.
An : Je n’en doute pas, mais fait attention à toi.
Moi : Oui frangine ! »
Anne avait alors quitté ma chambre. J’avais une sœur extra, elle était toujours aux petits soins pour moi. Elle s’inquiétait tant pour moi que pour Jean. C’était une sœur aînée, ça ne s’invente pas !
Je m’étais mis à poil en vue d’aller dormir, comme d’habitude. Je m’étais endormi assez vite.
Hop, debout le réveil avait sonné. Il était 07h00 et je devais aller à l’école. J’avais vite pris ma douche avec Jean, et Anne suivait. Nous avions pris notre petit déjeuner et nous avions pris le chemin de l’école.
J’étais heureux de mon week-end et à mon visage on pouvait voir comme un rayon de soleil.
Marie qui attendait près de l’entrée de l’école m’avait vu arriver. Elle avait un grand sourire et elle s’avançait vers moi. Elle m’avait dit :
Mar : « Oh, toi tu es amoureux mon Phil !
Moi : Ça se voit tant que ça !
Mar : Oui, tu es super resplendissant ! Et, si je ne suis pas indiscrète, c’est qui ?
Moi : Marie, tu ne le connais pas, c’est Benoît, un gars qui était dans la même chambre que moi à l’hosto.
Mar : Ah, OK, je vois !
Moi : Et en plus tu sais, il est beau !
Mar : Que j’aime te voir comme ça, tu me rassures, tu ne peux pas savoir mon Philou !
Moi : La seule chose que me chagrine, c’est que ses parents ne sont pas au courant.»
Mar : Ah oui, c’est délicat alors.
Moi : De toute façon, je l’aime et lui m’aime et nous allons faire attention. Tu sais il est aux scouts avec moi.
Mar : C’est super génial !
Moi : Merci, mais il faut qu’on fasse gaffe, les autres ne savent rien !
Mar : Oui, OK, bon on va aller aux cours, tu m’en diras plus après. »
Nous avions rejoint les autres de la classe. La journée de cours s’était très bien passée. Je m’étais concentré pour rester à flot. Certains professeurs venaient encore près de moi pour voir si j’avais tout compris ou s’ils devaient m’apporter d’autres précisions. Ils étaient vraiment sympas.
A l’issue des cours j’étais sur le chemin de la maison lorsque j’ai croisé Roland. Je l’avais salué, je ne voulais passer à côté de lui sans réagir, en faisant comme si je ne le connaissais pas. Nous avions échangé quelques mots. Il m’avait demandé si je comptais revenir chez les scouts. J’avais été honnête et je lui avais dit que non, que j’avais changé d’unité et de troupe. J’ai vu dans les yeux de Roland comme un grand vide qui se formait. Puis j’ai vu des larmes se former aux bords de ses yeux. Puis Roland s’était ressaisi et m’avait dit que j’avais bien fait de continuer les scouts même si c’était dans une autre troupe. Puis juste avant de nous quitter, Roland ma donné un baiser sur la joue et m’avait susurré à l’oreille :
Rol : « Oh Phil, je suis tellement désolé. Je m’en voudrai toute ma vie. »
Je n’avais pas eu le temps de lui répondre que déjà Roland avait tourné les talons pour poursuivre son chemin. J’avais pu voir combien Roland s’en voulait de ce qu’il m’avait fait. J’avais bien vu qu’il était sincère et que cela lui pesait. Je me demandais si je ne ferai pas mieux la prochaine fois, si je le croisais, de lui dire que je lui pardonnais. J’étais un peu pensif après cette rencontre.
Arrivant à la maison, j’avais salué ma sœur Anne, mon frère Jean ainsi que maman. Nous avions pris un petit goûter avant que je ne me rende dans ma chambre pour faire mes devoirs et étudier.
J’étais descendu vers 18h30 juste avant le repas du soir. Maman était dans la cuisine, elle préparait une potée aux carottes ainsi qu’un bon rôti ardennais. Papa quand à lui était déjà rentré lui aussi. Il était au salon et lisait son journal. J’avais bien entendu été le saluer. Je repensais à la rencontre avec Roland. Puis je m’étais mis à penser à Benoît et d’un coup je me sentais bien mieux car je savais que je le reverrais vendredi soir.
Nous étions passés à table et nous parlions de l’école et des prochaines vacances de Noël et d’un tas de choses.
Mam : « Phil, tu compte faire quoi pour les vacances de Noël, je ne sais pas si vous avez un camp scout à cette période.
Moi, dans la lune, je n’avais pas écouté.
Mam : Phil, tu m’écoutes quand je te parle !
Moi : Heu, oh pardon, je n’avais pas entendu maman, j’étais distrait.
Mam : Oh oui, ça je le vois Phil, tu es dans la lune depuis quelques temps. Il y a quelque chose qui ne va pas.
Moi : Non pas spécialement, c’est peut-être un peu de fatigue.
Je ne voulais pas dire que je pensais à Benoît. Il était très souvent dans mes pensées.
Mam : Phil je me demandais si tu avais un camp durant les vacances de Noël ou alors si tu avais prévu quelque chose.
Moi : Je ne sais pas si ce sera un camp à Noël, je pense que nous partirons trois jours avec les grands de la troupe, mais ça doit être confirmé.
Papa : C’est bien, mais il annonce semble-t-il de la neige pour Noël, alors si vous partez j’espère que ce n’est pas sous tente !
Moi : Oh tu sais papa, on en a vu d’autres.
Mam : Oui c’est ça pour que tu reviennes avec une grippe !
Moi : Mais non maman, je pense que ce sera sous toit. Dès que je sais quoi je vous préviens.
Papa : Ah, au fait j’ai rempli et signé les deux documents pour les scouts, ils sont sur le dressoir, tu les prendras samedi pour la réunion.
Moi : Oh merci papa. »
A la fin du repas j’étais de nouveau dans la lune. Anne m’en fit la remarque et bien entendu maman l’avait également remarqué. Jean, de son côté, trouvait ça marrant. Puis papa avait dit de me laisser car je devais être fatigué. Anne n’avait rien dit mais je supposais qu’elle savais que j’avais Benoît dans la tête.
J’avais donné un coup de main à maman pour débarrasser la table et tout mettre au lave-vaisselle. Puis j’avais demandé si je pouvais remonter dans ma chambre. Papa et maman avaient accepté.
Je me demandais comment j’allais faire pour dire à mes parents que j’aimais Benoît. Puis c’est Anne qui était venue me voir. Elle m’avait dit que je devais trouver une solution car j’étais très souvent dans la lune. Elle me suggéra de dire ce qui se passait à nos parents. Je lui avais répondu que j’y penserai.
J’avais été souhaiter une bonne nuit à mes parents. J’avais pris ma douche et je m’étais couché, nu, dans mon lit. Je m’étais endormi assez vite.