10-02-2021, 05:04 PM
Mais qu’est-ce qui me prenait ? Je n’allais quand même pas commencer à me comporter comme ça ?! Faut dire que la situation avait de quoi me chambouler : moi qui était pucelle dans tous les sens du terme, que ce soit physiquement ou amoureusement, je me retrouvais officieusement-officiellement en couple avec un homme. Il allait me falloir un peu de temps pour que les choses décantent. Faut dire qu’être en couple ça représente pas mal de choses et… MERDE ! Merde merde merde merde merde !
- Dis Damien, tu ne connaîtrais pas un gynéco ?
La réponse fut beaucoup plus rapide cette fois.
- Pourquoi cette question ?
- J’ai jamais pris la pilule et le gynéco de ma mère a bien six mois d’attente.
Petite attente qui me parût bien longue.
- Je peux t’arranger ça dans la semaine qui vient, mais il faudra que je t’accompagne. Est-ce que ça te convient ?
- Aucun soucis, merci !
Le contrat qu’il m’avait fait signer était très clair sur certains points, notamment le fait qu’il ne mettrait pas de capote et le fait que la gestion de la contraception m’incombait entièrement. Si on liait ça à l’obligation des relations sexuelles régulières, je ne tenais pas à tomber enceinte !
Relations sexuelles… je frissonnai à cette idée. Non pas qu’il ait été repoussant, loin de là, et il était plutôt affable et charmant mais Damien avait tout de même l’âge de mon père, et un physique de papa plus que d’amant. Il était très loin de mes fantasmes.
C’est en ruminant ces idées que je m’endormis. La nuit fut agitée. Il ne m’en restai pas beaucoup de souvenirs au réveil et ceux-ci s’évanouir presque aussitôt. Je me rappelai seulement que ça concernait Damien et moi et qu’il me fallait vraiment changer de culotte.CHAPITRE 4: La fin des vacances
Le lendemain matin je reçu par SMS les instructions de Damien : je devais être là le vendredi en fin de matinée, et le rendez-vous chez le gynéco aurait lieu le lundi suivant dans l’après-midi. Je grimaçais pour le vendredi : j’eusse aimé rester un peu plus en Bretagne, mais comme je n‘avais pas encore les clefs, je n’étais pas vraiment en position de négocier. Pour le gynéco par contre c’était idéal ; lundi je n’avais cours que le matin, et encore ce n’étaient pas vraiment des cours, plutôt un rendez-vous pour gérer tous les détails administratifs restants tels que l’emploi du temps, l’adhésion à une sécu étudiante, etc.
Cette parenthèse fut bien courte : seulement trois jours avant que ne vint le moment de descendre sur Paris. Toute ma famille m’aida à faire mes bagages ; c’était vraiment gentil de leur part, pourtant j’avais l’impression qu’ils me poussaient ainsi dans les bras de mon logeur. Pour être honnête, le premier mot qui m’est venu était plutôt mon propriétaire, et cela aurait eût un certain sens au regard de la situation. Ces jours étaient passés très vite à m’amuser avec mes amies, à sortir, à profiter de l’air du large, à faire du bateau. J’avais sans doute cherché à me vider l’esprit, à ne pas penser au futur mais on ne peut repousser indéfiniment l’échéance.
- Dis Damien, tu ne connaîtrais pas un gynéco ?
La réponse fut beaucoup plus rapide cette fois.
- Pourquoi cette question ?
- J’ai jamais pris la pilule et le gynéco de ma mère a bien six mois d’attente.
Petite attente qui me parût bien longue.
- Je peux t’arranger ça dans la semaine qui vient, mais il faudra que je t’accompagne. Est-ce que ça te convient ?
- Aucun soucis, merci !
Le contrat qu’il m’avait fait signer était très clair sur certains points, notamment le fait qu’il ne mettrait pas de capote et le fait que la gestion de la contraception m’incombait entièrement. Si on liait ça à l’obligation des relations sexuelles régulières, je ne tenais pas à tomber enceinte !
Relations sexuelles… je frissonnai à cette idée. Non pas qu’il ait été repoussant, loin de là, et il était plutôt affable et charmant mais Damien avait tout de même l’âge de mon père, et un physique de papa plus que d’amant. Il était très loin de mes fantasmes.
C’est en ruminant ces idées que je m’endormis. La nuit fut agitée. Il ne m’en restai pas beaucoup de souvenirs au réveil et ceux-ci s’évanouir presque aussitôt. Je me rappelai seulement que ça concernait Damien et moi et qu’il me fallait vraiment changer de culotte.CHAPITRE 4: La fin des vacances
Le lendemain matin je reçu par SMS les instructions de Damien : je devais être là le vendredi en fin de matinée, et le rendez-vous chez le gynéco aurait lieu le lundi suivant dans l’après-midi. Je grimaçais pour le vendredi : j’eusse aimé rester un peu plus en Bretagne, mais comme je n‘avais pas encore les clefs, je n’étais pas vraiment en position de négocier. Pour le gynéco par contre c’était idéal ; lundi je n’avais cours que le matin, et encore ce n’étaient pas vraiment des cours, plutôt un rendez-vous pour gérer tous les détails administratifs restants tels que l’emploi du temps, l’adhésion à une sécu étudiante, etc.
Cette parenthèse fut bien courte : seulement trois jours avant que ne vint le moment de descendre sur Paris. Toute ma famille m’aida à faire mes bagages ; c’était vraiment gentil de leur part, pourtant j’avais l’impression qu’ils me poussaient ainsi dans les bras de mon logeur. Pour être honnête, le premier mot qui m’est venu était plutôt mon propriétaire, et cela aurait eût un certain sens au regard de la situation. Ces jours étaient passés très vite à m’amuser avec mes amies, à sortir, à profiter de l’air du large, à faire du bateau. J’avais sans doute cherché à me vider l’esprit, à ne pas penser au futur mais on ne peut repousser indéfiniment l’échéance.