09-02-2021, 12:48 PM
Chapitre 2.
Nouvelle troupe.
Au matin, nous dormions encore lorsque la maman de Benoît nous avait appelés.
C’est Benoît qui avait entendu sa maman il m’avait alors réveillé. J’avais vu à sa tête qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Je lui demandais quoi, il me dit alors que sa maman avait failli entrer dans la chambre alors que nous dormions encore, nus dans les bras l’un de l’autre. Si cela avait été le cas, il aurait dû alors avouer son homosexualité et il ne le voulait pas. Je lui ai assuré que je ne dirai rien.
Nous avions convenu de faire très attention aux scouts pour ne pas montrer notre attachement.
Nous étions ensuite passés par la salle de bain où nous avions pris notre douche à deux. J’avais demandé à Ben s’il parvenait à bien se décalotter et il le fit devant moi. Il s’y prenait de mieux en mieux. Une fois séchés et habillés, nous étions descendus pour prendre le petit déjeuner.
La maman de Benoît nous servait du café avec les croissants. Yves lui était de bonne humeur, ainsi que Christine. Benoît me proposait de porter le foulard de la troupe, il en avait trois ! Je l’avais remercié de ce beau geste. Christine ajouta alors que nous étions beaux dans nos uniformes scouts. Nous avions alors bien rit de sa remarque.
La maman de Benoît avait préparé deux lunchs pour manger sur le temps de midi avec une boisson pour chacun. J’avais encore remercié toute la famille pour cet accueil.
C’est Yves, le papa qui nous avait conduit à la réunion des scouts. Il nous avait déposé devant l’entrée du parc. Après l’avoir salué, Benoît me conduisait jusqu’au local.
Une fois que Benoît eu franchi la porte, tous les scouts présents se sont rués sur lui pour voir comment il allait. Il n’avait pas pu aller au camp à la suite de l’accident de vélo et de la rééducation. Ils étaient tous autour de lui. Puis l’un des chefs me voyant, s’était approché de moi.
Chef : « Bonjour, je ne t’ai jamais vu, bienvenue. Moi c’est Jean-Pierre.
Moi : Bonjour Jean-Pierre, moi c’est Philippe, ou plutôt Phil. Je viens d’une autre unité et j’ai connu Benoît à l’hôpital lors de sa rééducation. C’est pour cette raison que je me présente aujourd’hui.
J-P. Très bien, j’espère que ça va pour toi et que ta santé va mieux, car comme tu me dis que a connu Benoît à l’hosto, je suppose que tu as eu un accident ou autre chose.
Moi : Merci, oui ça va beaucoup mieux. Je préfère ne pas expliquer la raison de mon séjour à l’hosto. Benoît sait pourquoi, c’est le principal.
J-P : Pas de souci, je respecte ton choix. De toute façon tu es le bienvenu. Je pense que pour commencer tu iras dans la patrouille de Benoît.
Moi : Merci, c’est gentil à toi de me le proposer.
J-P : Benoît, tu peux venir deux minutes s’il te plait.
Ben : Bonjour Jean-Pierre, ah au fait j’ai amené avec moi Phil, je suppose qu’il n’y a pas de problème.
J-P : Non Benoît pas de problème. Phil m’a déjà expliqué sa venue parmi nous. Je te demande de prendre Phil dans ta patrouille pour commencer.
Ben : Super, j’en suis ravi. Comme ça il aura au moins une tête qu’il connaît. Merci Jean-Pierre. »
J’étais heureux de l’accueil qui m’avait été fait. Je me trouvais dans la patrouille de Benoît, c’était encore mieux. Comme Ben avait été absent quelque temps, c’est Raphaël qui était le CP (chef de patrouille) ; puis c’est Benoît qui était le SP (second de patrouille) et enfin il y avait Renaud, Maxime et Florian dans la patrouille. Avec moi, cela faisait six scouts. Benoît m’avait présenté et ils avaient l’air sympa. Je leur avais expliqué que j’avais connu Ben à l’hosto et que j’avais du quitté la troupe scoute où j’étais à la suite d’un décès et d’une mésentente. Ils n’avaient pas insisté pour en savoir plus. Il y avait également trois autres patrouilles
La journée s’était très déroulée. Nous étions allés en forêt faire un jeu de piste agrémenté d’un quiz sur les arbres et les champignons. Ma nouvelle patrouille avait terminé seconde. J’avais pu apporter quelques réponses pour le quiz et les gars de la patrouille étaient contents. Ils m’avaient félicité.
L’après-midi était consacrée à la préparation des futures activités et entre autres des thèmes qui étaient proposés pour le camp de Pâques et le grand camp d’été. Il était aussi question d’un week-end pour les plus âgés dans les Fagnes.
J’écoutais toutes les propositions avec grand intérêt. J’avais hâte de vivre dans la nature avec les scouts de cette troupe. J’étais heureux d’avoir accepté d’y venir.
Au terme de cette première réunion, nous avions entonné le Cantique des Patrouilles. J’étais enfin comblé de bonheur. Nous n’avions pas eu le moindre geste, Benoît et moi, qui aurait pu prêter à confusion.
Au moment de partir, Jean-Pierre qui était accompagné de Bruno et Ghislain, m’avait demandé comment j’avais trouvé cette réunion. J’ai dit que j’étais enchanté et que si je pouvais revenir ce serait avec le plus grand bonheur. C’est Bruno, le chef de troupe, qui m’a dit :
Bru : « Pas de problème, tu reviens dès la prochaine réunion. Tu es bien tombé dans la patrouille de Raphaël, et puis tu connais bien Benoît.
Moi : Oh merci bien à vous, je me sens si bien dans cette troupe.
Bru : Mais j’en suis ravi. Tu m’apporteras les deux documents remplis par tes parents la semaine prochaine.
Moi : Oui Bruno, sans faute. Au-revoir et à samedi prochain. »
Benoît qui était resté à l’écart souriait. Il souriait de me voir si heureux, enfin sur le bon chemin menant à la guérison tant du corps et que de l’esprit.
Sur le chemin de retour j’avais encore remercié Benoît d’être mon ami, mon petit ami. Je lui avais encore dit que je l’aimais et nous irions à notre aise pour mieux nous connaître. Benoît avait approuvé et m’avait confirmé que lui aussi m’aimait.
Dans une encoignure de porte nous nous étions embrassés.
Sur le chemin de retour vers la maison de Benoît nous nous étions concertés pour trouver un bon compromis en vue de nous voir en alternance un fois chez l’un et une fois chez l’autre. Nous devions donc convaincre nos parents respectifs d’aller loger en alternance la veille des réunions.
Une fois arrivé chez Benoît, j’avais contacté mes parents pour qu’ils viennent me reprendre. En téléphonant à maman, je lui avais déjà suggéré de demandé à Benoît de venir dès le vendredi soir loger à la maison, soit la veille de la réunion du samedi.
C’est trois bons quarts d’heure plus tard que mes parents s’étaient présentés chez ceux de Benoît.
Yves avait convié mes parents à prendre un verre avant de repartir. Les quatre parents parlaient entre eux de chose et d’autre et bien entendu de notre séjour à l’hosto. Les mamans se connaissaient mieux que les papas. Aucune allusion n’avait été faite concernant le fait que je sois homo ; les parents de Benoît ignorant tout.
Finalement Benoît allait venir vendredi loger à la maison. Nous en étions heureux tout en ne démontrant pas notre joie.
J’avais eu ce que je voulais. Si Benoît venait à la maison et que mes parents découvraient que nous nous aimions, cela ne poserait pas de problème étant donné qu’ils étaient au courant de mon attirance pour les garçons.
J’avais également vu un sourire masqué sur les lèvres de Benoît.
Une fois à la maison, j’avais dis bonjour à mon petit frère Jean. Il attendait de savoir comment s’était déroulée cette première réunion dans ma nouvelle troupe chez les scouts. Maman avait dit qu’elle allait préparer le repas du soir et que nous mangerions dans une heure. Papa avait rejoint le salon et il regardait le résumé des matchs de foot.
J’étais monté dans ma chambre. Puis j’avais entendu frapper à la porte, c’était Jean. Je lui avais dit d’entrer. Il m’avait posé beaucoup de question sur la troupe, les patrouilles, les scouts, les chefs, etc. Je lui avais répondu du mieux possible. Puis j’avais vu dans son regard, une drôle de lueur. Il m’a regardé dans les yeux et m’a dit :
Jean : « Phil, mon grand frère, dis-moi comment tu te sens. Je te vois enfin heureux, est-ce grâce à Benoît ?
Moi : Oh Jean, tu es pire que maman, tu es devin ou quoi ?
Jean : Mais non, je veux juste que tu sois heureux. Je t’aime, tu le sais, mais je veux ton bonheur. Dis-moi, Ben, tu l’aimes ?
Moi : Oui, bien sur. Tu as su quand ?
Jean : Déjà à l’hosto.
Moi : Merde alors !
Jean : Les parents ne savent pas encore.
Moi : Heureusement.
Jean : Ne t’inquiète pas. Tu sais je suis content pour toi. Je sais que tu es gay et je t’aime comme tu es. Benoît est un type bien, et tu peux me faire confiance, dès la minute où je l’ai vu dans la chambre de l’hôpital, j’ai su qu’il était fait pour toi.
Moi : Merci Jean, mais ne dis rien aux parents. Tu sais qu’en plus les parents de Benoît ne savent pas qu’il est gay. Alors il faut tenir cela pour toi. Je t’en prie Jean, il ne faut rien dire.
Jean : Ne t’inquiète pas Phil, je ne dirai rien. Au fait tu le revois quand Ben ?
Moi : Il vient loger vendredi soir.
Jean : Je suis content pour toi. Tu mérites d’être heureux mon frangin.
Moi : Merci Jean, tu sais que je t’aime mon frangin. »
Jean était venu près de moi et nous nous étions enlacés. Jean était un frère extra, il était toujours le premier à venir t’aider, à te réconforter et puis c’est lui qui m’avait découvert inanimé à la suite de ma tentative de suicide. Je lui en serai toujours reconnaissant.
Nous étions descendus Jean et moi pour rejoindre nos parents et Anne pour le repas.
Nous étions passés à table et durant tout le repas j’avais été bombardé de question sur la troupe, les scouts, ma patrouille, les chefs, etc.
Ma famille voyait enfin que j’étais plus heureux, que j’avais bien fait de changer de troupe. Puis c’était maman qui avait demandé comment ça avait été avec Benoît. Je lui avais dit que c’était un chouette copain et qu’il était dans la même patrouille. Je l’avais également remerciée de bien vouloir accueillir Benoît fin de semaine.
J’avais vu la tête de Anne un peu changer, mais sans plus. Jean était déjà au courant.
Le repas s’est terminé doucement avec une petite conversation habituelle.
Nouvelle troupe.
Au matin, nous dormions encore lorsque la maman de Benoît nous avait appelés.
C’est Benoît qui avait entendu sa maman il m’avait alors réveillé. J’avais vu à sa tête qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Je lui demandais quoi, il me dit alors que sa maman avait failli entrer dans la chambre alors que nous dormions encore, nus dans les bras l’un de l’autre. Si cela avait été le cas, il aurait dû alors avouer son homosexualité et il ne le voulait pas. Je lui ai assuré que je ne dirai rien.
Nous avions convenu de faire très attention aux scouts pour ne pas montrer notre attachement.
Nous étions ensuite passés par la salle de bain où nous avions pris notre douche à deux. J’avais demandé à Ben s’il parvenait à bien se décalotter et il le fit devant moi. Il s’y prenait de mieux en mieux. Une fois séchés et habillés, nous étions descendus pour prendre le petit déjeuner.
La maman de Benoît nous servait du café avec les croissants. Yves lui était de bonne humeur, ainsi que Christine. Benoît me proposait de porter le foulard de la troupe, il en avait trois ! Je l’avais remercié de ce beau geste. Christine ajouta alors que nous étions beaux dans nos uniformes scouts. Nous avions alors bien rit de sa remarque.
La maman de Benoît avait préparé deux lunchs pour manger sur le temps de midi avec une boisson pour chacun. J’avais encore remercié toute la famille pour cet accueil.
C’est Yves, le papa qui nous avait conduit à la réunion des scouts. Il nous avait déposé devant l’entrée du parc. Après l’avoir salué, Benoît me conduisait jusqu’au local.
Une fois que Benoît eu franchi la porte, tous les scouts présents se sont rués sur lui pour voir comment il allait. Il n’avait pas pu aller au camp à la suite de l’accident de vélo et de la rééducation. Ils étaient tous autour de lui. Puis l’un des chefs me voyant, s’était approché de moi.
Chef : « Bonjour, je ne t’ai jamais vu, bienvenue. Moi c’est Jean-Pierre.
Moi : Bonjour Jean-Pierre, moi c’est Philippe, ou plutôt Phil. Je viens d’une autre unité et j’ai connu Benoît à l’hôpital lors de sa rééducation. C’est pour cette raison que je me présente aujourd’hui.
J-P. Très bien, j’espère que ça va pour toi et que ta santé va mieux, car comme tu me dis que a connu Benoît à l’hosto, je suppose que tu as eu un accident ou autre chose.
Moi : Merci, oui ça va beaucoup mieux. Je préfère ne pas expliquer la raison de mon séjour à l’hosto. Benoît sait pourquoi, c’est le principal.
J-P : Pas de souci, je respecte ton choix. De toute façon tu es le bienvenu. Je pense que pour commencer tu iras dans la patrouille de Benoît.
Moi : Merci, c’est gentil à toi de me le proposer.
J-P : Benoît, tu peux venir deux minutes s’il te plait.
Ben : Bonjour Jean-Pierre, ah au fait j’ai amené avec moi Phil, je suppose qu’il n’y a pas de problème.
J-P : Non Benoît pas de problème. Phil m’a déjà expliqué sa venue parmi nous. Je te demande de prendre Phil dans ta patrouille pour commencer.
Ben : Super, j’en suis ravi. Comme ça il aura au moins une tête qu’il connaît. Merci Jean-Pierre. »
J’étais heureux de l’accueil qui m’avait été fait. Je me trouvais dans la patrouille de Benoît, c’était encore mieux. Comme Ben avait été absent quelque temps, c’est Raphaël qui était le CP (chef de patrouille) ; puis c’est Benoît qui était le SP (second de patrouille) et enfin il y avait Renaud, Maxime et Florian dans la patrouille. Avec moi, cela faisait six scouts. Benoît m’avait présenté et ils avaient l’air sympa. Je leur avais expliqué que j’avais connu Ben à l’hosto et que j’avais du quitté la troupe scoute où j’étais à la suite d’un décès et d’une mésentente. Ils n’avaient pas insisté pour en savoir plus. Il y avait également trois autres patrouilles
La journée s’était très déroulée. Nous étions allés en forêt faire un jeu de piste agrémenté d’un quiz sur les arbres et les champignons. Ma nouvelle patrouille avait terminé seconde. J’avais pu apporter quelques réponses pour le quiz et les gars de la patrouille étaient contents. Ils m’avaient félicité.
L’après-midi était consacrée à la préparation des futures activités et entre autres des thèmes qui étaient proposés pour le camp de Pâques et le grand camp d’été. Il était aussi question d’un week-end pour les plus âgés dans les Fagnes.
J’écoutais toutes les propositions avec grand intérêt. J’avais hâte de vivre dans la nature avec les scouts de cette troupe. J’étais heureux d’avoir accepté d’y venir.
Au terme de cette première réunion, nous avions entonné le Cantique des Patrouilles. J’étais enfin comblé de bonheur. Nous n’avions pas eu le moindre geste, Benoît et moi, qui aurait pu prêter à confusion.
Au moment de partir, Jean-Pierre qui était accompagné de Bruno et Ghislain, m’avait demandé comment j’avais trouvé cette réunion. J’ai dit que j’étais enchanté et que si je pouvais revenir ce serait avec le plus grand bonheur. C’est Bruno, le chef de troupe, qui m’a dit :
Bru : « Pas de problème, tu reviens dès la prochaine réunion. Tu es bien tombé dans la patrouille de Raphaël, et puis tu connais bien Benoît.
Moi : Oh merci bien à vous, je me sens si bien dans cette troupe.
Bru : Mais j’en suis ravi. Tu m’apporteras les deux documents remplis par tes parents la semaine prochaine.
Moi : Oui Bruno, sans faute. Au-revoir et à samedi prochain. »
Benoît qui était resté à l’écart souriait. Il souriait de me voir si heureux, enfin sur le bon chemin menant à la guérison tant du corps et que de l’esprit.
Sur le chemin de retour j’avais encore remercié Benoît d’être mon ami, mon petit ami. Je lui avais encore dit que je l’aimais et nous irions à notre aise pour mieux nous connaître. Benoît avait approuvé et m’avait confirmé que lui aussi m’aimait.
Dans une encoignure de porte nous nous étions embrassés.
Sur le chemin de retour vers la maison de Benoît nous nous étions concertés pour trouver un bon compromis en vue de nous voir en alternance un fois chez l’un et une fois chez l’autre. Nous devions donc convaincre nos parents respectifs d’aller loger en alternance la veille des réunions.
Une fois arrivé chez Benoît, j’avais contacté mes parents pour qu’ils viennent me reprendre. En téléphonant à maman, je lui avais déjà suggéré de demandé à Benoît de venir dès le vendredi soir loger à la maison, soit la veille de la réunion du samedi.
C’est trois bons quarts d’heure plus tard que mes parents s’étaient présentés chez ceux de Benoît.
Yves avait convié mes parents à prendre un verre avant de repartir. Les quatre parents parlaient entre eux de chose et d’autre et bien entendu de notre séjour à l’hosto. Les mamans se connaissaient mieux que les papas. Aucune allusion n’avait été faite concernant le fait que je sois homo ; les parents de Benoît ignorant tout.
Finalement Benoît allait venir vendredi loger à la maison. Nous en étions heureux tout en ne démontrant pas notre joie.
J’avais eu ce que je voulais. Si Benoît venait à la maison et que mes parents découvraient que nous nous aimions, cela ne poserait pas de problème étant donné qu’ils étaient au courant de mon attirance pour les garçons.
J’avais également vu un sourire masqué sur les lèvres de Benoît.
Une fois à la maison, j’avais dis bonjour à mon petit frère Jean. Il attendait de savoir comment s’était déroulée cette première réunion dans ma nouvelle troupe chez les scouts. Maman avait dit qu’elle allait préparer le repas du soir et que nous mangerions dans une heure. Papa avait rejoint le salon et il regardait le résumé des matchs de foot.
J’étais monté dans ma chambre. Puis j’avais entendu frapper à la porte, c’était Jean. Je lui avais dit d’entrer. Il m’avait posé beaucoup de question sur la troupe, les patrouilles, les scouts, les chefs, etc. Je lui avais répondu du mieux possible. Puis j’avais vu dans son regard, une drôle de lueur. Il m’a regardé dans les yeux et m’a dit :
Jean : « Phil, mon grand frère, dis-moi comment tu te sens. Je te vois enfin heureux, est-ce grâce à Benoît ?
Moi : Oh Jean, tu es pire que maman, tu es devin ou quoi ?
Jean : Mais non, je veux juste que tu sois heureux. Je t’aime, tu le sais, mais je veux ton bonheur. Dis-moi, Ben, tu l’aimes ?
Moi : Oui, bien sur. Tu as su quand ?
Jean : Déjà à l’hosto.
Moi : Merde alors !
Jean : Les parents ne savent pas encore.
Moi : Heureusement.
Jean : Ne t’inquiète pas. Tu sais je suis content pour toi. Je sais que tu es gay et je t’aime comme tu es. Benoît est un type bien, et tu peux me faire confiance, dès la minute où je l’ai vu dans la chambre de l’hôpital, j’ai su qu’il était fait pour toi.
Moi : Merci Jean, mais ne dis rien aux parents. Tu sais qu’en plus les parents de Benoît ne savent pas qu’il est gay. Alors il faut tenir cela pour toi. Je t’en prie Jean, il ne faut rien dire.
Jean : Ne t’inquiète pas Phil, je ne dirai rien. Au fait tu le revois quand Ben ?
Moi : Il vient loger vendredi soir.
Jean : Je suis content pour toi. Tu mérites d’être heureux mon frangin.
Moi : Merci Jean, tu sais que je t’aime mon frangin. »
Jean était venu près de moi et nous nous étions enlacés. Jean était un frère extra, il était toujours le premier à venir t’aider, à te réconforter et puis c’est lui qui m’avait découvert inanimé à la suite de ma tentative de suicide. Je lui en serai toujours reconnaissant.
Nous étions descendus Jean et moi pour rejoindre nos parents et Anne pour le repas.
Nous étions passés à table et durant tout le repas j’avais été bombardé de question sur la troupe, les scouts, ma patrouille, les chefs, etc.
Ma famille voyait enfin que j’étais plus heureux, que j’avais bien fait de changer de troupe. Puis c’était maman qui avait demandé comment ça avait été avec Benoît. Je lui avais dit que c’était un chouette copain et qu’il était dans la même patrouille. Je l’avais également remerciée de bien vouloir accueillir Benoît fin de semaine.
J’avais vu la tête de Anne un peu changer, mais sans plus. Jean était déjà au courant.
Le repas s’est terminé doucement avec une petite conversation habituelle.