06-02-2021, 11:49 AM
Nous nous étions rendus ensuite auprès des autres élèves de la classe. Nous attendions la suite des cours. L’après-midi était passé assez vite. Pas de problème particulier. Tous les professeurs m’avaient proposé une aide pour rattraper les cours manqués. Ils m’avaient également conseillé de choisir un élève pour me seconder pour m’expliquer la matière vue.
Je m’étais alors tourné vers Marie qui était une très bonne élève de la classe. Les professeurs avaient tous approuvé mon choix. J’en étais heureux d’autant plus que Marie m’appréciait et elle était devenue ma confidente. Nous étions arrangés pour nous voir soit chez moi ou parfois chez elle. Mais je devais aussi me rendre deux fois par semaine chez le pédopsychiatre.
La semaine avait donc été ponctuée de leçons qui m’étaient données par Marie et deux visites chez le psy. En classe je reprenais de plus en plus d’assurance et je reprenais pied dans les cours principaux.
Quand Marie venait à la maison, nous nous mettions au travail après avoir pris un petit goûter. J’étais content de voir que Marie m’aidait à rattraper mon retard. Elle m’expliquait certaines parties des cours qui étaient un peu plus compliquées, mais finalement je m’en sortais assez bien. Nous ne parlions jamais de ce que je lui avais confié lorsque nous étions sous le saule dans la cour de récréation de l’école. Je savais qu’elle avait envie d’en connaître un peu plus, mais elle respectait ma décision de ne pas tout lui révéler ou du moins de que j’aurai envie qu’elle sache.
A l’école, je ne pouvais pas assister au cours de gymnastique, car mon corps n’était pas encore assez rétabli. Mais je pouvais aller au cours de natation. Nous y étions allés le jeudi lors des deux dernières heures de cours.
Comme d’habitude nous étions dans un grand vestiaire commun. J’avais l’habitude de me déshabiller devant n’importe qui, mais je faisais attention de ne pas trop regarder mes camarades de classe. Aucun d’eux ne se doutait que j’étais homo et c’était très bien ainsi.
Pour ma part j’avais hâte de me retrouver au week-end. En effet je devais aller dimanche à la réunion chez les scouts de la troupe de Benoît. Je pourrai donc revoir Ben et nous pourrions ainsi prévoir nos activités futures.
Nous étions arrivés au vendredi après-midi. Il restait deux heures de cours, c’était cours de géographie. La prof était assez sévère et je ne l’aimais pas car c’est elle qui nous donnait cours l’année passée. A peine arrivée en classe, elle demandait le silence. Puis elle commençait son cours. Elle s’était arrêtée d’un coup en me voyant. Elle s’était avancée vers moi. Puis je n’ai pas compris, elle m’avait parlé d’une voix douce pour me dire que s’il y avait le moindre problème pour son cours qu’elle était d’accord de m’expliquer la matière que je n’avais pas vue, et que cela pouvait se faire lors de pauses et de périodes de fourches. Je n’en revenais pas, la prof sévère s’était engagée très gentiment à m’aider pour que je puisse rattraper le niveau. Je l’avais bien entendu remerciée. Les autres élèves ainsi que Marie s’étaient demandé ce qui se passait.
A la sortie du cours Marie était venue me voir pour me demander ce qu’il avait bien pu se passer pour que la prof soit ainsi aussi gentille. J’avais répondu à Marie que le directeur et les profs avaient été mis au courant de mon hospitalisation et qu’ils avaient décidés de m’aider.
Oui j’étais bien au début d’une période de renouveau. C’était une période de renouveau à tout niveau, que ce soit à la maison, à l’école et j’espérais bien aux scouts aussi.
Une fois de retour à la maison, après les cours, j’avais directement sonné à Benoît pour savoir comment nous allions nous organiser pour le dimanche. Benoît me proposa de venir loger chez lui le samedi soir pour que nous puissions aller à la réunion chez les scouts ensemble le dimanche matin. J’étais très heureux de cette proposition. Nous avions alors convenus que je me rende chez lui vers 18 heures.
J’attendais avec impatience d’être au samedi soir.
Une fois maman rentrée à la maison je lui avais soumis l’idée de Benoît de m’accueillir chez lui le samedi soir pour que nous puissions aller ensemble à la réunion scoute le dimanche matin. Maman avait bien entendu accepté. Elle se demandait si Benoît était au courant de tout ce que j’avais subi, je lui avais bien dit que non, je n’avais pas parlé de l’attaque et du viol.
Maman fut alors rassurée.
La journée de samedi s’était éternisée à n’en plus finir. Heureusement Marie était passée à la maison pour voir si je n’avais pas besoin d’aide pour les cours.
Je lui avais proposé de prendre le goûter avec moi et Anne. Nous avions mangé des crêpes à trois en parlant de tout et de rien.
Après ce gouter crêpes, Marie était montée dans ma chambre. Heureusement que ma chambre était rangée.
Marie s’était assise sur le bord de mon lit. Elle me parlait de l’école, des cours que je devrais revoir, etc. Puis je m’étais rendu compte que Marie m’observait de manière de plus en plus insistante. J’avais compris qu’elle voulait savoir ce qui m’était arrivé. Je ne sais pas pourquoi, mais en la regardant des larmes ont perlé aux bords de mes yeux. Marie l’avait de suite remarqué. Elle s’était approchée de moi pour me prendre la main. Tout de suite j’avais fondu en larmes. J’étais encore très vulnérable, j’étais encore sous l’émotion. Puis Marie pris la parole :
Mar : « Phil, tu sais que tu peux tout me dire, je suis là pour toi, je sais que tu es homo et cela ne regarde que toi. Je vois que tu n’es pas encore bien. Si tu veux parles-moi, car je ne sais pas t’aider si je ne sais pas ce qui t’es arrivé.
Moi : Oh Marie, merci d’être là pour moi. Tu sais c’est compliqué, très compliqué.
Mar : Commence par le début et après on verra bien.
Moi : Merci Marie, voilà. Durant les vacances d’été j’ai été au camp scout…… »
Une fois le récit terminé, soit jusqu’à la mort d’Henri, je m’étais arrêté. J’avais fait une pause. Je voyais que Marie avait les yeux humides, elle était au bord des larmes. Je l’avais alors enlacée en lui disant que je continuerais mon récit une autre fois.
Marie avait appris ce qui s’était passé lors du camp, ma semaine de vacances avec Henri et ensuite le décès de mon ami.
Mar : « Oh Phil. Je ne savais pas tout ça. Je comprends très bien que tu te sois mis à broyer du noir. C’est horrible, tu as du affronter tellement de mauvais moments. J’en suis toute retournée. "
Marie s’était mise à pleurer. Moi je ne savais que faire si ce n’est que de la prendre dans mes bras. Nous avions terminé l’après-midi à nous parler.
Marie avait quitté la maison vers 17h15. Je m’étais alors dépêché de faire mon sac pour aller chez Benoît. J’avais hâte de me trouver en sa compagnie, cela faisait une bonne semaine que nous ne nous étions pas vus.
Je ne savais pas si je devais apporter quelque chose à la maman de Benoît en guise de remerciement. C’est maman, qui se demandait pourquoi je traînais, qui m’a suggéré d’apporter une boîte de chocolats. Nous avions été en vitesse acheter cette fameuse boîte de chocolats auprès de l’épicier du quartier.
Maman m’avait déposé devant la maison de Benoît. Je lui avais demandé de ne pas rester à attendre que je rentre, j’étais assez grand que pour me présenter aux parents de Benoît. Je pouvais faire face.
J’avais sonné à la porte alors que maman quittait les lieux. C’est Benoît qui avait ouvert la porte. J’étais heureux de le voir. Nous nous étions serré la main car la maman de Benoît était déjà là, derrière son fils.
La maman de Benoît m’avait alors souhaité la bienvenue. Elle m’avait dit :
M.Be : « Bonjour Phil, je crois que tu préfères ça que Philippe.
Moi : Bonjour madame. Merci pour votre accueil.
M.Be : Merci Phil, soit le bienvenu à la maison. Et au fait comment vas-tu ?
Moi : Merci, ça va beaucoup mieux. J’ai repris l’école.
M.Be : Oh oui, c’est vrai, Benoît m’en a touché un mot. Bon entre tu ne vas pas rester sur le pas de la porte.
Moi : Voilà madame, ceci pour vous remercier de votre accueil. (J’avais remis la boîte de chocolats à la maman de Benoît.)
M.Be : Merci, il ne fallait pas.
Elle me donnait alors un baiser sur la joue.
M.Be : Benoît tu t’occupes d’installer Phil pour la nuit. Je compte sur toi, je crois qu’il sera mieux avec toi dans ta chambre.
Ben : Oui maman, je vais lui montrer. »
J’avais suivi Ben et nous étions monté à l’étage jusqu’à sa chambre. C’était une grande chambre avec beaucoup de posters au mur. Il y avait les Rolling Stone, les Beatles, Slade, et bien d’autres encore.
La chambre était meublée d’un grand lit double, d’une grande garde-robe et d’un bureau. Il y avait aussi des étagères pleines de bibelots et jeux en tous genres.
Une fois la porte fermée, Benoît s’était approché de moi. Il m’avait enlacé et sa bouche était venue à la rencontre de la mienne. Nos bouches s’étaient alors ouvertes et nos langues avaient pu se titiller. J’avais rêvé de ce moment depuis plusieurs jours. J’étais heureux, j’étais dans les bras de mon Benoît. Mon sexe était comprimé par mon boxer et mon pantalon. Je sentais aussi que le sexe de Benoît n’était pas en reste.
L’appel de la maman de Benoît nous avait rappelés à une certaine réalité.
Il était temps de nous restaurer, le dîner était prêt. En arrivant dans la salle à manger j’avais vu pour la première fois le père de Benoît. C’était un homme d’une grand carrure, d’une taille d’environ 1 mètres 90, cheveux poivre et sel, coupés courts, d’une voix grave. Je m’étais présenté.
Moi : « Bonjour Monsieur, je suis Philippe, ou Phil, et j’étais dans la même chambre que Benoît lors de mon séjour à l’hôpital.
P.Be : Bonsoir Phil, j’ai beaucoup entendu parler de toi, d’une part par la maman de Benoît et d’autre part par Benoît. Comment vas-tu maintenant ?
Moi : Merci, je vais beaucoup mieux.
Ben : Merci Papa, tu vois Phil n’est pas un extra terrestre.
P.Be : Je le vois bien Ben, c’est un gars plein de bonne humeur, il a l’air bien mieux que ce que j’avais entendu dire à son sujet. Je te prie de bien vouloir excuser mes propos Phil.
Moi : Mais, pas de soucis monsieur.
P.Be : Écoute Phil, ici c’est Yves, je n’aime pas qu’on m’appelle monsieur !
Moi : Très bien, heu…Yves. Merci à vous mais je ne me suis pas senti vexé.
Yve : C’est merveilleux, enfin quelqu’un dans cette maison qui a le sens de l’humour.
Ben : M’ enfin papa.
Yve : Tu me connais Ben, j’aime bien tester tes amis. »
Il y avait aussi la sœur de Benoît, Christine. Elle était plus jeune, elle devait avoir 14 ans. Elle était assez mince, sa poitrine était déjà un peu développée, elle avait les cheveux longs et blonds, tout comme Benoît. Ses yeux étaient verts. Finalement c’était une jolie fille.
Durant le repas Yves avait posé un tas de question sur les scouts, mon ancienne unité, ma famille, et un tas de chose qui passent par l’école, les loisirs, les sports etc. C’était un interrogatoire en règle. Bien entendu je n’avais pas parlé de ce qui s’était passé avec Benoît lors du séjour à l’hosto. J’étais content de voir que nous arrivions à la fin du repas.
Une fois le repas terminé, nous nous étions tous retrouvés au salon.
Nous avions regardé quelques peu la télévision. Mais il n’y avait pas grand-chose à regarder. Finalement nous avons joué Ben et moi au stratégo.
Vers 21h45, Yves nous a dit qu’il allait être temps d’aller se coucher pour être en forme pour la réunion chez les scouts ; Ben avait embrassé ses parents et sa sœur, je fis de même.
Normalement Ben avait préparé un matelas avec un sac de couchage pour la nuit. Mais il m’avait dit alors que nous montions dans sa chambre, que nous pouvions aller tous les deux dans son lit, comme c’était un lit double. Cela m’avait rappelé notre dernière nuit dans la chambre de l’hosto. Une fois dans la chambre, nous nous étions une nouvelle fois embrassés. Nos langues se titillaient, se séparaient pour mieux se reprendre par la suite. Après cinq minutes de salade de langues, nous nous étions déshabillés pour aller prendre une douche dans la salle de bain. Ben m’avait laissé y aller le premier. Puis c’est lui qui entrait dans la douche alors que je me séchais. J’avais gagné la chambre et je m’étais mis nu dans le lit sous la couette.
Benoît était en suite revenu dans sa chambre. Il m’avait rejoint dans son lit, comme prévu. Ben était lui aussi, nu.
Une fois à côté de moi, Benoît m’avait chuchoté à l’oreille, de ne pas trop faire de bruit à cause de sa sœur ainsi que pour ses parents. Ils n’étaient au courant de rien concernant notre début de relation.
Je regardais Benoît dans les yeux. Il avait un scintillement qui était le reflet du bonheur qu’il avait d’être avec moi, dans son lit. De mon côté, j’avais le cœur qui s’emballait, rien qu’à l’idée d’une nouvelle fois dormir avec mon nouvel amour.
Nos anatomies étaient en forme, pour ne pas dire en grande forme. Nos sexes étaient gonflés à bloc. Nos mains se cherchaient et puis se séparaient pour aller à la recherche de la virilité de l’autre. Nos mains, une fois posées sur la verge de notre amour, nous avions entrepris de long et voluptueux mouvements de va et vient le long de la hampe tant convoitée. Nous nous masturbions avec délectation, en alternant les mouvements lents et rapides. Puis, après dix bonnes minutes de caresses péniennes, nous avions éjaculé cinq à six jets pour ainsi répandre nos semences sur nos abdominaux. Ben avait prévu de quoi s’essuyer.
Nous étions restés muets, comme deux êtres heureux d’avoir partagé quelque chose de merveilleux. Nous savourions ce moment comme en dehors du temps.
Nous nous étions endormis ainsi, dans les bras l’un de l’autre.
Je m’étais alors tourné vers Marie qui était une très bonne élève de la classe. Les professeurs avaient tous approuvé mon choix. J’en étais heureux d’autant plus que Marie m’appréciait et elle était devenue ma confidente. Nous étions arrangés pour nous voir soit chez moi ou parfois chez elle. Mais je devais aussi me rendre deux fois par semaine chez le pédopsychiatre.
La semaine avait donc été ponctuée de leçons qui m’étaient données par Marie et deux visites chez le psy. En classe je reprenais de plus en plus d’assurance et je reprenais pied dans les cours principaux.
Quand Marie venait à la maison, nous nous mettions au travail après avoir pris un petit goûter. J’étais content de voir que Marie m’aidait à rattraper mon retard. Elle m’expliquait certaines parties des cours qui étaient un peu plus compliquées, mais finalement je m’en sortais assez bien. Nous ne parlions jamais de ce que je lui avais confié lorsque nous étions sous le saule dans la cour de récréation de l’école. Je savais qu’elle avait envie d’en connaître un peu plus, mais elle respectait ma décision de ne pas tout lui révéler ou du moins de que j’aurai envie qu’elle sache.
A l’école, je ne pouvais pas assister au cours de gymnastique, car mon corps n’était pas encore assez rétabli. Mais je pouvais aller au cours de natation. Nous y étions allés le jeudi lors des deux dernières heures de cours.
Comme d’habitude nous étions dans un grand vestiaire commun. J’avais l’habitude de me déshabiller devant n’importe qui, mais je faisais attention de ne pas trop regarder mes camarades de classe. Aucun d’eux ne se doutait que j’étais homo et c’était très bien ainsi.
Pour ma part j’avais hâte de me retrouver au week-end. En effet je devais aller dimanche à la réunion chez les scouts de la troupe de Benoît. Je pourrai donc revoir Ben et nous pourrions ainsi prévoir nos activités futures.
Nous étions arrivés au vendredi après-midi. Il restait deux heures de cours, c’était cours de géographie. La prof était assez sévère et je ne l’aimais pas car c’est elle qui nous donnait cours l’année passée. A peine arrivée en classe, elle demandait le silence. Puis elle commençait son cours. Elle s’était arrêtée d’un coup en me voyant. Elle s’était avancée vers moi. Puis je n’ai pas compris, elle m’avait parlé d’une voix douce pour me dire que s’il y avait le moindre problème pour son cours qu’elle était d’accord de m’expliquer la matière que je n’avais pas vue, et que cela pouvait se faire lors de pauses et de périodes de fourches. Je n’en revenais pas, la prof sévère s’était engagée très gentiment à m’aider pour que je puisse rattraper le niveau. Je l’avais bien entendu remerciée. Les autres élèves ainsi que Marie s’étaient demandé ce qui se passait.
A la sortie du cours Marie était venue me voir pour me demander ce qu’il avait bien pu se passer pour que la prof soit ainsi aussi gentille. J’avais répondu à Marie que le directeur et les profs avaient été mis au courant de mon hospitalisation et qu’ils avaient décidés de m’aider.
Oui j’étais bien au début d’une période de renouveau. C’était une période de renouveau à tout niveau, que ce soit à la maison, à l’école et j’espérais bien aux scouts aussi.
Une fois de retour à la maison, après les cours, j’avais directement sonné à Benoît pour savoir comment nous allions nous organiser pour le dimanche. Benoît me proposa de venir loger chez lui le samedi soir pour que nous puissions aller à la réunion chez les scouts ensemble le dimanche matin. J’étais très heureux de cette proposition. Nous avions alors convenus que je me rende chez lui vers 18 heures.
J’attendais avec impatience d’être au samedi soir.
Une fois maman rentrée à la maison je lui avais soumis l’idée de Benoît de m’accueillir chez lui le samedi soir pour que nous puissions aller ensemble à la réunion scoute le dimanche matin. Maman avait bien entendu accepté. Elle se demandait si Benoît était au courant de tout ce que j’avais subi, je lui avais bien dit que non, je n’avais pas parlé de l’attaque et du viol.
Maman fut alors rassurée.
La journée de samedi s’était éternisée à n’en plus finir. Heureusement Marie était passée à la maison pour voir si je n’avais pas besoin d’aide pour les cours.
Je lui avais proposé de prendre le goûter avec moi et Anne. Nous avions mangé des crêpes à trois en parlant de tout et de rien.
Après ce gouter crêpes, Marie était montée dans ma chambre. Heureusement que ma chambre était rangée.
Marie s’était assise sur le bord de mon lit. Elle me parlait de l’école, des cours que je devrais revoir, etc. Puis je m’étais rendu compte que Marie m’observait de manière de plus en plus insistante. J’avais compris qu’elle voulait savoir ce qui m’était arrivé. Je ne sais pas pourquoi, mais en la regardant des larmes ont perlé aux bords de mes yeux. Marie l’avait de suite remarqué. Elle s’était approchée de moi pour me prendre la main. Tout de suite j’avais fondu en larmes. J’étais encore très vulnérable, j’étais encore sous l’émotion. Puis Marie pris la parole :
Mar : « Phil, tu sais que tu peux tout me dire, je suis là pour toi, je sais que tu es homo et cela ne regarde que toi. Je vois que tu n’es pas encore bien. Si tu veux parles-moi, car je ne sais pas t’aider si je ne sais pas ce qui t’es arrivé.
Moi : Oh Marie, merci d’être là pour moi. Tu sais c’est compliqué, très compliqué.
Mar : Commence par le début et après on verra bien.
Moi : Merci Marie, voilà. Durant les vacances d’été j’ai été au camp scout…… »
Une fois le récit terminé, soit jusqu’à la mort d’Henri, je m’étais arrêté. J’avais fait une pause. Je voyais que Marie avait les yeux humides, elle était au bord des larmes. Je l’avais alors enlacée en lui disant que je continuerais mon récit une autre fois.
Marie avait appris ce qui s’était passé lors du camp, ma semaine de vacances avec Henri et ensuite le décès de mon ami.
Mar : « Oh Phil. Je ne savais pas tout ça. Je comprends très bien que tu te sois mis à broyer du noir. C’est horrible, tu as du affronter tellement de mauvais moments. J’en suis toute retournée. "
Marie s’était mise à pleurer. Moi je ne savais que faire si ce n’est que de la prendre dans mes bras. Nous avions terminé l’après-midi à nous parler.
Marie avait quitté la maison vers 17h15. Je m’étais alors dépêché de faire mon sac pour aller chez Benoît. J’avais hâte de me trouver en sa compagnie, cela faisait une bonne semaine que nous ne nous étions pas vus.
Je ne savais pas si je devais apporter quelque chose à la maman de Benoît en guise de remerciement. C’est maman, qui se demandait pourquoi je traînais, qui m’a suggéré d’apporter une boîte de chocolats. Nous avions été en vitesse acheter cette fameuse boîte de chocolats auprès de l’épicier du quartier.
Maman m’avait déposé devant la maison de Benoît. Je lui avais demandé de ne pas rester à attendre que je rentre, j’étais assez grand que pour me présenter aux parents de Benoît. Je pouvais faire face.
J’avais sonné à la porte alors que maman quittait les lieux. C’est Benoît qui avait ouvert la porte. J’étais heureux de le voir. Nous nous étions serré la main car la maman de Benoît était déjà là, derrière son fils.
La maman de Benoît m’avait alors souhaité la bienvenue. Elle m’avait dit :
M.Be : « Bonjour Phil, je crois que tu préfères ça que Philippe.
Moi : Bonjour madame. Merci pour votre accueil.
M.Be : Merci Phil, soit le bienvenu à la maison. Et au fait comment vas-tu ?
Moi : Merci, ça va beaucoup mieux. J’ai repris l’école.
M.Be : Oh oui, c’est vrai, Benoît m’en a touché un mot. Bon entre tu ne vas pas rester sur le pas de la porte.
Moi : Voilà madame, ceci pour vous remercier de votre accueil. (J’avais remis la boîte de chocolats à la maman de Benoît.)
M.Be : Merci, il ne fallait pas.
Elle me donnait alors un baiser sur la joue.
M.Be : Benoît tu t’occupes d’installer Phil pour la nuit. Je compte sur toi, je crois qu’il sera mieux avec toi dans ta chambre.
Ben : Oui maman, je vais lui montrer. »
J’avais suivi Ben et nous étions monté à l’étage jusqu’à sa chambre. C’était une grande chambre avec beaucoup de posters au mur. Il y avait les Rolling Stone, les Beatles, Slade, et bien d’autres encore.
La chambre était meublée d’un grand lit double, d’une grande garde-robe et d’un bureau. Il y avait aussi des étagères pleines de bibelots et jeux en tous genres.
Une fois la porte fermée, Benoît s’était approché de moi. Il m’avait enlacé et sa bouche était venue à la rencontre de la mienne. Nos bouches s’étaient alors ouvertes et nos langues avaient pu se titiller. J’avais rêvé de ce moment depuis plusieurs jours. J’étais heureux, j’étais dans les bras de mon Benoît. Mon sexe était comprimé par mon boxer et mon pantalon. Je sentais aussi que le sexe de Benoît n’était pas en reste.
L’appel de la maman de Benoît nous avait rappelés à une certaine réalité.
Il était temps de nous restaurer, le dîner était prêt. En arrivant dans la salle à manger j’avais vu pour la première fois le père de Benoît. C’était un homme d’une grand carrure, d’une taille d’environ 1 mètres 90, cheveux poivre et sel, coupés courts, d’une voix grave. Je m’étais présenté.
Moi : « Bonjour Monsieur, je suis Philippe, ou Phil, et j’étais dans la même chambre que Benoît lors de mon séjour à l’hôpital.
P.Be : Bonsoir Phil, j’ai beaucoup entendu parler de toi, d’une part par la maman de Benoît et d’autre part par Benoît. Comment vas-tu maintenant ?
Moi : Merci, je vais beaucoup mieux.
Ben : Merci Papa, tu vois Phil n’est pas un extra terrestre.
P.Be : Je le vois bien Ben, c’est un gars plein de bonne humeur, il a l’air bien mieux que ce que j’avais entendu dire à son sujet. Je te prie de bien vouloir excuser mes propos Phil.
Moi : Mais, pas de soucis monsieur.
P.Be : Écoute Phil, ici c’est Yves, je n’aime pas qu’on m’appelle monsieur !
Moi : Très bien, heu…Yves. Merci à vous mais je ne me suis pas senti vexé.
Yve : C’est merveilleux, enfin quelqu’un dans cette maison qui a le sens de l’humour.
Ben : M’ enfin papa.
Yve : Tu me connais Ben, j’aime bien tester tes amis. »
Il y avait aussi la sœur de Benoît, Christine. Elle était plus jeune, elle devait avoir 14 ans. Elle était assez mince, sa poitrine était déjà un peu développée, elle avait les cheveux longs et blonds, tout comme Benoît. Ses yeux étaient verts. Finalement c’était une jolie fille.
Durant le repas Yves avait posé un tas de question sur les scouts, mon ancienne unité, ma famille, et un tas de chose qui passent par l’école, les loisirs, les sports etc. C’était un interrogatoire en règle. Bien entendu je n’avais pas parlé de ce qui s’était passé avec Benoît lors du séjour à l’hosto. J’étais content de voir que nous arrivions à la fin du repas.
Une fois le repas terminé, nous nous étions tous retrouvés au salon.
Nous avions regardé quelques peu la télévision. Mais il n’y avait pas grand-chose à regarder. Finalement nous avons joué Ben et moi au stratégo.
Vers 21h45, Yves nous a dit qu’il allait être temps d’aller se coucher pour être en forme pour la réunion chez les scouts ; Ben avait embrassé ses parents et sa sœur, je fis de même.
Normalement Ben avait préparé un matelas avec un sac de couchage pour la nuit. Mais il m’avait dit alors que nous montions dans sa chambre, que nous pouvions aller tous les deux dans son lit, comme c’était un lit double. Cela m’avait rappelé notre dernière nuit dans la chambre de l’hosto. Une fois dans la chambre, nous nous étions une nouvelle fois embrassés. Nos langues se titillaient, se séparaient pour mieux se reprendre par la suite. Après cinq minutes de salade de langues, nous nous étions déshabillés pour aller prendre une douche dans la salle de bain. Ben m’avait laissé y aller le premier. Puis c’est lui qui entrait dans la douche alors que je me séchais. J’avais gagné la chambre et je m’étais mis nu dans le lit sous la couette.
Benoît était en suite revenu dans sa chambre. Il m’avait rejoint dans son lit, comme prévu. Ben était lui aussi, nu.
Une fois à côté de moi, Benoît m’avait chuchoté à l’oreille, de ne pas trop faire de bruit à cause de sa sœur ainsi que pour ses parents. Ils n’étaient au courant de rien concernant notre début de relation.
Je regardais Benoît dans les yeux. Il avait un scintillement qui était le reflet du bonheur qu’il avait d’être avec moi, dans son lit. De mon côté, j’avais le cœur qui s’emballait, rien qu’à l’idée d’une nouvelle fois dormir avec mon nouvel amour.
Nos anatomies étaient en forme, pour ne pas dire en grande forme. Nos sexes étaient gonflés à bloc. Nos mains se cherchaient et puis se séparaient pour aller à la recherche de la virilité de l’autre. Nos mains, une fois posées sur la verge de notre amour, nous avions entrepris de long et voluptueux mouvements de va et vient le long de la hampe tant convoitée. Nous nous masturbions avec délectation, en alternant les mouvements lents et rapides. Puis, après dix bonnes minutes de caresses péniennes, nous avions éjaculé cinq à six jets pour ainsi répandre nos semences sur nos abdominaux. Ben avait prévu de quoi s’essuyer.
Nous étions restés muets, comme deux êtres heureux d’avoir partagé quelque chose de merveilleux. Nous savourions ce moment comme en dehors du temps.
Nous nous étions endormis ainsi, dans les bras l’un de l’autre.