05-02-2021, 10:10 AM
Chapitre 17.
Retour à la maison.
Le trajet se passe bien, du moins pour Maman et moi, nous suivons toujours l’ambulance où se trouve Julien. C’est en fait une ambulance n’ayant pas de séparation entre le poste de pilotage et la partie médicalisée ; de ce fait, Julien peut donc aisément parler avec le chauffeur et l’infirmier. Je demanderai à Julien comment s’est passé le voyage lorsqu’il sera installé. Nous entrons maintenant dans l’agglomération bruxelloise après être passé par Rhodes-St-Genèse. Nous arrivons sur la chaussée de Waterloo, nous sommes donc tout près de la maison. Nous passons à hauteur de Fort Jaco. Encore quelques minutes et nous serons arrivés.
Nous arrivons dans la rue et l’ambulance s’arrête devant la maison. Maman descend de l’auto et propose au chauffeur de l’ambulance d’entrer en marche arrière dans l’allée. Voilà qui est fait. Je suis à l’arrière du véhicule, les portes s’ouvrent et je vois Julien. Il est semble-t-il calme, il n’a pas l’air éprouvé par le trajet. Déjà Stéphanie et Delphine, ainsi que Papa sont à mes côtés. Les ambulanciers sortent la civière du véhicule. Maman propose qu’ils la suivent pour installer Julien dans la maison.
Je suis impatient de voir où Maman a prévu de placer Julien. Nous entrons dans la maison, nous passons par la salle à manger et ensuite nous allons vers la pièce du fond, soit la salle de jeu qui sert aussi de salle de repassage. Maman ouvre la porte et laisse entrer Julien qui est toujours véhiculé par les deux hommes. Il dit alors :
Jul : « Oh là, je ne m’attendais pas ça !
Mam : Alors Julien, ça te plait ?
Jul : C’est super, mais vous n’étiez pas obligé de faire tout ça !
Mam : Ne t’en fait pas, ça nous fait plaisir de t’aider et de te choyer.
Jul : Je,…je ne sais quoi dire, vous …, heu… (Des larmes coulent sur ses deux joues.)
Moi : Oh là Juju, ne pleure pas, quelle belle pièce pour toi. C’est stupéfiant !
La salle de jeu est entièrement transformée. Un lit médicalisé est installé au milieu du plus grand pan de mur, il donne sur l’une des deux baies vitrées, avec vue sur le jardin. Dans le coin situé à droite du lit, il y a une très grande douche avec assise et barres de soutien. Dans l’autre coin, vers la seconde baie vitrée, il y a des appareils de rééducation. Un peu plus loin, il y a une télévision et une mini-chaîne hifi. Puis, dans le coin près de la porte donnant à la salle à manger, il y a une chaise roulante équipée de deux barres de soutien pour les jambes. Enfin, le papier peint a été changé, il est très beau, il y a des voiliers sur une mer bleu turquoise avec un ciel bleu azur. Sur un autre mur, une île paradisiaque avec une plage de sable blanc inondée de soleil et des cocotiers.
Sté : Alors Julien, tu aimes ?
Jul : Oh que oui, c’est incroyable, c’est …je n’ai pas de mot ! Merci Fanny, merci Alain !
Papa : Tu sais Julien, nous sommes heureux de t’accueillir ici. Cette maison est aussi la tienne et celle de ta sœur. Je sais que ce n’est pas évident pour vous, mais c’est la seule solution pour que vous puissiez aller de l’avant. Puis, nous vous aimons, je vous aime !
Jul : Merci, je ne sais pas quoi dire, c’est … (Julien éclate en sanglots.)
Moi : Juju, ne pleure pas, tu t’en doutais que nous n’allions pas te laisser tomber, alors profites-en, laisse-toi choyer !
Jul : Mais c’est trop !
Sté : Non Julien, tu mérites qu’on s’occupe de toi et je sais que Fanny et Alain font et feront le maximum pour nous.
Mam : Ta sœur a raison Julien, nous sommes tous là pour toi et ta sœur.
Jul : Merci à vous tous !
Moi : Allez Juju, fait nous un beau sourire ! "
Nous nous sommes tous mis à rire. Les ambulanciers prennent Julien et le dépose sur le nouveau lit médicalisé. Ils sont eux aussi étonnés de voir tout ce qui a été fait dans cette pièce pour en faire finalement une chambre digne d’un hôpital. Ils quittent la pièce et l’un d’eux s’adresse à Maman en lui disant qu’il est très surpris de voir ce qui a été fait pour accueillir Julien avec tant de « professionnalisme ». Les deux ambulanciers s’en retournent, nous laissant avec notre Juju.
La famille laisse Julien et quitte cette chambre médicalisée. Julien va se reposer. Je m’apprête moi aussi à quitter cette pièce mais Julien me demande de rester. Il me fait signe de me coucher à côté de lui. Je me place du côté de son bras valide. Nous nous regardons les yeux dans les yeux un moment. Puis nos visages se rapprochent, nos lèvres ne sont plus qu’à quelques centimètres, elles se touchent et restent un instant, tout simplement posées les unes sur les autres. Enfin nos bouches s’ouvrent et nos langues se redécouvrent l’une l’autre. Nous sommes enfin seuls, personne ne viendra nous déranger, il n’est que onze heures dix et nous avons tout le temps jusqu’au dîner.
Nous nous embrassons avec fougue, c’est tellement grisant de nous retrouver. Mon sexe a pris de l’ampleur dans mon slip et mon short, quant à Julien il est toujours vêtu d’une liquette et il est nu en dessous. J’hasarde ma main sous le seul tissu que porte mon Juju et je la pose au-dessus de son pubis. Mes doigts caressent les poils, ensuite les deux pommes d’amour, avant d’enserrer son pénis dressé. Julien n’arrive pas à ouvrir mon short, je l’aide alors pour enfin ôter ce qui empêche mon amoureux de prendre en main l’objet de ses désirs.
Une fois débarrassé de nos vêtements nous nous caressons, nous nous masturbons lascivement et ensuite de plus en plus rapidement. Nos respirations sont plus appuyées, nous ressentons le désir monter au fur et à mesure. Des râles sonores se font ensuite entendre de part et d’autre. Nous savons que nous allons jouir, nous libérer de toute cette tension, de ce retour en famille, dans ma famille. Je sens que ma semence va bientôt émerger de ma colonne de chair, mes bourses se sont collées très près du périnée, je sens que mon ventre est de plus en plus chaud. Enfin dans un râle de bonheur j’éjacule sur la main de Julien et sur les draps. Julien lui aussi décharge sa sève de vie sur ma main, son torse et les draps. Je prends mon slip pour essuyer nos semences.
Nos bouches se retrouvent et nous nous embrassons, heureux d’être ensemble. Des « je t’aime » sont échangés. Nos regards restent fixés l’un à l’autre et puis, las, après notre séance masturbatoire, nous nous endormons côte à côte.
Nous sommes réveillés car on frappe à la porte. Je me lève et je mets mon short sans slip, celui-ci étant maculé de sperme ! Je planque ce bout de tissus. Julien crie d’entrer. C’est Delphine qui vient voir comment ça va. Elle nous fait un clin d’œil, laissant croire qu’elle savait très bien ce qui s’était passé peu avant. Elle nous signale alors que le repas est prêt. La question se pose de savoir si nous allons pourvoir placer Julien sur la chaise pour personne handicapée ou s’il vaut mieux attendre le service soignant qui nous montrera les manœuvres à effectuer pour ne pas faire de mal à notre protégé.
Maman vient elle aussi s’enquérir de la situation. Il est donc décidé d’apporter à Julien son repas et de le placer sur la table à roulettes, comme celle de sa chambre à l’hôpital. Je demande à maman s’il ne serait pas possible qu’un de nous mange avec lui pour ne pas le laisser seul. Maman trouve l’idée très bonne. Je me propose de commencer. Papa ayant entendu parler de ça va chercher une petite table de jardin avec une chaise pour que je puisse manger auprès de mon Juju.
Ni une ni deux tout est mis en place. Maman apporte les assiettes remplies et Stéphanie apporte quant à elle deux verres, de la limonade et des couverts. Julien remercie maman et Stéphanie d’avoir permis de manger ainsi en ma compagnie avec tout ce qu’il faut. Inutile de dire que Julien trouve la nourriture nettement meilleure que celle fournie par l’hôpital. Une fois le repas terminé, je reprends les assiettes vides et je les rapporte à la cuisine.
Stéphanie me donne alors deux coupes remplies de macédoine de fruits. Je suis certain qu’il s’agit de fruits frais au vu de la taille des morceaux et de l’aspect fraîcheur de l’ensemble, il y même une pointe de crème fraîche sur laquelle une cerise confite est déposée. J’apporte les deux coupes dans la chambre. Julien, voyant le dessert arriver, a les yeux qui pétillent : il est agréablement surpris par ce qu’il reçoit.
Je reste ensuite avec Julien et nous lisons des bandes dessinées. Nous nous échangeons celles-ci dès que nous avons terminé la lecture. Il est presque seize heures lorsque maman entre dans la chambre elle est suivie du médecin de famille, le docteur Simon Delporte, ainsi que d’un infirmier. Maman fait la présentation et Julien les salue. Le docteur a déjà pris connaissance du dossier médical de Julien. Il explique alors ce qui va suivre au niveau traitement. Il rassure Julien en lui disant qu’il lui suffit d’être patient. Il lui prend la tension et le rythme cardiaque et tout semble bon après le trajet depuis Charleroi. Une visite à la clinique sera nécessaire pour voir si la fracture au niveau du bras est bien ressoudée, c’est une affaire d’une dizaine de jours. Pour les jambes, il faudra attendre encore environ un mois.
L’infirmier se présente ensuite, il se prénomme Jean-Yves. Il souhaite que toutes les personnes qui vont s’occuper de Julien viennent dans la chambre afin de montrer les précautions à prendre pour bouger notre « blessé ». De fait nous sommes tous présents auprès de Jean-Yves et du docteur Delporte. C’est ainsi que nous pouvons voir les gestes à effectuer pour sortir Julien de son lit et le mettre sur la chaise roulante, et vice et versa, gestes montrés par le docteur et l’infirmier. Par la suite il est question s’il le fallait de s’occuper des besoins naturels de Julien. J’explique que ça fait des semaines que je m’en occupe et que je suis disposé à montrer aux autres. Jean-Yves est un peu surpris que ce soit moi qui fasse ce genre de chose. Je prends la parole et je lui explique que nous sommes amis et qu’il est même mon « petit ami ». Jean-Yves nous sourit et dit qu’il s’en doutait un peu.
Jean-Yves, l’infirmier nous demande si nous sommes d’accord de nous occuper de la douche de Julien au moins une fois par jour. Nous marquons tous notre accord et nous lui expliquons qu’étant naturistes, la nudité de Julien ne nous dérange en aucun cas. Jean-Yves nous montre ce qui doit être fait. C’est toujours avec l’aide du médecin que Jean-Yves nous indique les gestes à accomplir tels que mettre les protections sur les plâtres, etc.
Nous sommes tous occupés à regarder les gestes qu’il faut appliquer, mais je pense que cinq paires d’yeux qui le regardent le déstabilisent. Je m’en inquiète auprès de mon amoureux qui me dit que ce n’est pas grave, que c’est un moment particulier à passer. Une fois bien protégé Julien peut goûter aux joies de la douche et donc de l’eau qui ruisselle sur son corps. Il est heureux car il attendait ça depuis des jours et des jours ! Le reste se passe sans problème, soit le séchage et la remise au fauteuil.
C’est donc vêtu d’une liquette propre que Julien peut se rendre sur sa chaise à roulettes jusqu’au salon pour regarder avec nous la télévision. Je vois qu’il est très heureux de pouvoir ainsi partager un moment autre que couché dans son lit. Le souper est prévu dans une bonne heure et Julien attend aussi ce moment avec impatience, c’est de pouvoir manger à table avec la famille. Alors que nous discutons entre nous, j’entends que quelqu’un sonne à la porte d’entrée. Je me lève et je vais ouvrir.
Je vois qu’il s’agit de ma chère Amandine accompagnée de Joseph qui viennent rendre visite à mon Juju. J’enlace ma confidente en la remerciant de venir nous saluer. Je dis bonjour à mon copain de classe, Joseph. Ils me suivent et nous allons au salon pour faire la surprise à Julien. Julien voyant entrer les deux visiteurs affiche un large sourire. Amandine va lui faire la bise tout comme Joseph. Je suis content de voir que Juju apprécie cette visite impromptue. Mes parents eux aussi sont heureux de voir que l’amitié et les amis comptent pour moi et ceux que j’apprécie. Les deux filles aussi sont étonnées que Julien reçoive déjà de la visite.
Nous sommes entre jeunes, les parents sont partis à la cuisine pour préparer le souper. Pendant ce temps-là nous poursuivons notre discussion. Les deux invités demandent comment s’est passé le retour, ce qui a été prévu pour aider Julien à se bouger, etc. C’est Julien qui raconte la visite du médecin et de l’infirmier. Il explique les démonstrations faites en vue de savoir prendre soin de lui. Il ajoute que l’infirmier, Jean-Yves, passera tous les jours de la semaine et que c’est un autre qui prendra le relais pour passer les week-ends. Puis j’ajoute que de toute façon je serai là moi aussi la plupart du temps.
Amandine propose alors que nous établissions un planning en vue de partager les visites pour Julien. Je trouve que c’est une excellente idée, cela permettra à Julien d’avoir régulièrement du monde auprès de lui. J’apporte une grande feuille de papier, un stylo-bille et une latte pour faire des colonnes. Je précise alors à Julien que j’ai contacté mes connaissances et les siennes pour qu’il ait de la visite régulièrement, il suffira de compléter le planning pour les jours à venir. Je vois alors les yeux de Julien qui s’embrument, Stéphanie le voit aussi. Je m’approche de mon amour et je lui fais un bisou sur la bouche. Les larmes coulent alors sur ses joues. Il me dit :
Jul : « Oh Phil, tu es incroyable. Tu penses à tout !
Moi : C’est parce que je t’aime.
Jul : Ah ça je le sais !
Ama : Tu connais très bien Phil et tu sais que tu pourras toujours compter sur lui. Alors sèche tes larmes et profite de la vie. Je sais que ce n’est pas facile, mais fais-le pour toi, pour vous deux !
Jul : Merci Amandine, toi aussi tu es super, tu es une véritable amie pour Phil mais aussi pour moi.
Amandine prend mon Juju dans les bars. Ils s’enlacent et les larmes coulent sur leurs joues. Je suis ravi de voir que ma confidente soit si ouverte à mon amoureux et qu’elle s’implique pour que tout se passe bien. Amandine a un cœur plein d’amour envers les autres. Je vais les rejoindre pour leur déposer un baiser sur leurs joues humides. Je ressens un grand pincement au cœur, je sais que Julien sera choyé par tous ceux qui le connaissent et qui nous apprécient.
Retour à la maison.
Le trajet se passe bien, du moins pour Maman et moi, nous suivons toujours l’ambulance où se trouve Julien. C’est en fait une ambulance n’ayant pas de séparation entre le poste de pilotage et la partie médicalisée ; de ce fait, Julien peut donc aisément parler avec le chauffeur et l’infirmier. Je demanderai à Julien comment s’est passé le voyage lorsqu’il sera installé. Nous entrons maintenant dans l’agglomération bruxelloise après être passé par Rhodes-St-Genèse. Nous arrivons sur la chaussée de Waterloo, nous sommes donc tout près de la maison. Nous passons à hauteur de Fort Jaco. Encore quelques minutes et nous serons arrivés.
Nous arrivons dans la rue et l’ambulance s’arrête devant la maison. Maman descend de l’auto et propose au chauffeur de l’ambulance d’entrer en marche arrière dans l’allée. Voilà qui est fait. Je suis à l’arrière du véhicule, les portes s’ouvrent et je vois Julien. Il est semble-t-il calme, il n’a pas l’air éprouvé par le trajet. Déjà Stéphanie et Delphine, ainsi que Papa sont à mes côtés. Les ambulanciers sortent la civière du véhicule. Maman propose qu’ils la suivent pour installer Julien dans la maison.
Je suis impatient de voir où Maman a prévu de placer Julien. Nous entrons dans la maison, nous passons par la salle à manger et ensuite nous allons vers la pièce du fond, soit la salle de jeu qui sert aussi de salle de repassage. Maman ouvre la porte et laisse entrer Julien qui est toujours véhiculé par les deux hommes. Il dit alors :
Jul : « Oh là, je ne m’attendais pas ça !
Mam : Alors Julien, ça te plait ?
Jul : C’est super, mais vous n’étiez pas obligé de faire tout ça !
Mam : Ne t’en fait pas, ça nous fait plaisir de t’aider et de te choyer.
Jul : Je,…je ne sais quoi dire, vous …, heu… (Des larmes coulent sur ses deux joues.)
Moi : Oh là Juju, ne pleure pas, quelle belle pièce pour toi. C’est stupéfiant !
La salle de jeu est entièrement transformée. Un lit médicalisé est installé au milieu du plus grand pan de mur, il donne sur l’une des deux baies vitrées, avec vue sur le jardin. Dans le coin situé à droite du lit, il y a une très grande douche avec assise et barres de soutien. Dans l’autre coin, vers la seconde baie vitrée, il y a des appareils de rééducation. Un peu plus loin, il y a une télévision et une mini-chaîne hifi. Puis, dans le coin près de la porte donnant à la salle à manger, il y a une chaise roulante équipée de deux barres de soutien pour les jambes. Enfin, le papier peint a été changé, il est très beau, il y a des voiliers sur une mer bleu turquoise avec un ciel bleu azur. Sur un autre mur, une île paradisiaque avec une plage de sable blanc inondée de soleil et des cocotiers.
Sté : Alors Julien, tu aimes ?
Jul : Oh que oui, c’est incroyable, c’est …je n’ai pas de mot ! Merci Fanny, merci Alain !
Papa : Tu sais Julien, nous sommes heureux de t’accueillir ici. Cette maison est aussi la tienne et celle de ta sœur. Je sais que ce n’est pas évident pour vous, mais c’est la seule solution pour que vous puissiez aller de l’avant. Puis, nous vous aimons, je vous aime !
Jul : Merci, je ne sais pas quoi dire, c’est … (Julien éclate en sanglots.)
Moi : Juju, ne pleure pas, tu t’en doutais que nous n’allions pas te laisser tomber, alors profites-en, laisse-toi choyer !
Jul : Mais c’est trop !
Sté : Non Julien, tu mérites qu’on s’occupe de toi et je sais que Fanny et Alain font et feront le maximum pour nous.
Mam : Ta sœur a raison Julien, nous sommes tous là pour toi et ta sœur.
Jul : Merci à vous tous !
Moi : Allez Juju, fait nous un beau sourire ! "
Nous nous sommes tous mis à rire. Les ambulanciers prennent Julien et le dépose sur le nouveau lit médicalisé. Ils sont eux aussi étonnés de voir tout ce qui a été fait dans cette pièce pour en faire finalement une chambre digne d’un hôpital. Ils quittent la pièce et l’un d’eux s’adresse à Maman en lui disant qu’il est très surpris de voir ce qui a été fait pour accueillir Julien avec tant de « professionnalisme ». Les deux ambulanciers s’en retournent, nous laissant avec notre Juju.
La famille laisse Julien et quitte cette chambre médicalisée. Julien va se reposer. Je m’apprête moi aussi à quitter cette pièce mais Julien me demande de rester. Il me fait signe de me coucher à côté de lui. Je me place du côté de son bras valide. Nous nous regardons les yeux dans les yeux un moment. Puis nos visages se rapprochent, nos lèvres ne sont plus qu’à quelques centimètres, elles se touchent et restent un instant, tout simplement posées les unes sur les autres. Enfin nos bouches s’ouvrent et nos langues se redécouvrent l’une l’autre. Nous sommes enfin seuls, personne ne viendra nous déranger, il n’est que onze heures dix et nous avons tout le temps jusqu’au dîner.
Nous nous embrassons avec fougue, c’est tellement grisant de nous retrouver. Mon sexe a pris de l’ampleur dans mon slip et mon short, quant à Julien il est toujours vêtu d’une liquette et il est nu en dessous. J’hasarde ma main sous le seul tissu que porte mon Juju et je la pose au-dessus de son pubis. Mes doigts caressent les poils, ensuite les deux pommes d’amour, avant d’enserrer son pénis dressé. Julien n’arrive pas à ouvrir mon short, je l’aide alors pour enfin ôter ce qui empêche mon amoureux de prendre en main l’objet de ses désirs.
Une fois débarrassé de nos vêtements nous nous caressons, nous nous masturbons lascivement et ensuite de plus en plus rapidement. Nos respirations sont plus appuyées, nous ressentons le désir monter au fur et à mesure. Des râles sonores se font ensuite entendre de part et d’autre. Nous savons que nous allons jouir, nous libérer de toute cette tension, de ce retour en famille, dans ma famille. Je sens que ma semence va bientôt émerger de ma colonne de chair, mes bourses se sont collées très près du périnée, je sens que mon ventre est de plus en plus chaud. Enfin dans un râle de bonheur j’éjacule sur la main de Julien et sur les draps. Julien lui aussi décharge sa sève de vie sur ma main, son torse et les draps. Je prends mon slip pour essuyer nos semences.
Nos bouches se retrouvent et nous nous embrassons, heureux d’être ensemble. Des « je t’aime » sont échangés. Nos regards restent fixés l’un à l’autre et puis, las, après notre séance masturbatoire, nous nous endormons côte à côte.
Nous sommes réveillés car on frappe à la porte. Je me lève et je mets mon short sans slip, celui-ci étant maculé de sperme ! Je planque ce bout de tissus. Julien crie d’entrer. C’est Delphine qui vient voir comment ça va. Elle nous fait un clin d’œil, laissant croire qu’elle savait très bien ce qui s’était passé peu avant. Elle nous signale alors que le repas est prêt. La question se pose de savoir si nous allons pourvoir placer Julien sur la chaise pour personne handicapée ou s’il vaut mieux attendre le service soignant qui nous montrera les manœuvres à effectuer pour ne pas faire de mal à notre protégé.
Maman vient elle aussi s’enquérir de la situation. Il est donc décidé d’apporter à Julien son repas et de le placer sur la table à roulettes, comme celle de sa chambre à l’hôpital. Je demande à maman s’il ne serait pas possible qu’un de nous mange avec lui pour ne pas le laisser seul. Maman trouve l’idée très bonne. Je me propose de commencer. Papa ayant entendu parler de ça va chercher une petite table de jardin avec une chaise pour que je puisse manger auprès de mon Juju.
Ni une ni deux tout est mis en place. Maman apporte les assiettes remplies et Stéphanie apporte quant à elle deux verres, de la limonade et des couverts. Julien remercie maman et Stéphanie d’avoir permis de manger ainsi en ma compagnie avec tout ce qu’il faut. Inutile de dire que Julien trouve la nourriture nettement meilleure que celle fournie par l’hôpital. Une fois le repas terminé, je reprends les assiettes vides et je les rapporte à la cuisine.
Stéphanie me donne alors deux coupes remplies de macédoine de fruits. Je suis certain qu’il s’agit de fruits frais au vu de la taille des morceaux et de l’aspect fraîcheur de l’ensemble, il y même une pointe de crème fraîche sur laquelle une cerise confite est déposée. J’apporte les deux coupes dans la chambre. Julien, voyant le dessert arriver, a les yeux qui pétillent : il est agréablement surpris par ce qu’il reçoit.
Je reste ensuite avec Julien et nous lisons des bandes dessinées. Nous nous échangeons celles-ci dès que nous avons terminé la lecture. Il est presque seize heures lorsque maman entre dans la chambre elle est suivie du médecin de famille, le docteur Simon Delporte, ainsi que d’un infirmier. Maman fait la présentation et Julien les salue. Le docteur a déjà pris connaissance du dossier médical de Julien. Il explique alors ce qui va suivre au niveau traitement. Il rassure Julien en lui disant qu’il lui suffit d’être patient. Il lui prend la tension et le rythme cardiaque et tout semble bon après le trajet depuis Charleroi. Une visite à la clinique sera nécessaire pour voir si la fracture au niveau du bras est bien ressoudée, c’est une affaire d’une dizaine de jours. Pour les jambes, il faudra attendre encore environ un mois.
L’infirmier se présente ensuite, il se prénomme Jean-Yves. Il souhaite que toutes les personnes qui vont s’occuper de Julien viennent dans la chambre afin de montrer les précautions à prendre pour bouger notre « blessé ». De fait nous sommes tous présents auprès de Jean-Yves et du docteur Delporte. C’est ainsi que nous pouvons voir les gestes à effectuer pour sortir Julien de son lit et le mettre sur la chaise roulante, et vice et versa, gestes montrés par le docteur et l’infirmier. Par la suite il est question s’il le fallait de s’occuper des besoins naturels de Julien. J’explique que ça fait des semaines que je m’en occupe et que je suis disposé à montrer aux autres. Jean-Yves est un peu surpris que ce soit moi qui fasse ce genre de chose. Je prends la parole et je lui explique que nous sommes amis et qu’il est même mon « petit ami ». Jean-Yves nous sourit et dit qu’il s’en doutait un peu.
Jean-Yves, l’infirmier nous demande si nous sommes d’accord de nous occuper de la douche de Julien au moins une fois par jour. Nous marquons tous notre accord et nous lui expliquons qu’étant naturistes, la nudité de Julien ne nous dérange en aucun cas. Jean-Yves nous montre ce qui doit être fait. C’est toujours avec l’aide du médecin que Jean-Yves nous indique les gestes à accomplir tels que mettre les protections sur les plâtres, etc.
Nous sommes tous occupés à regarder les gestes qu’il faut appliquer, mais je pense que cinq paires d’yeux qui le regardent le déstabilisent. Je m’en inquiète auprès de mon amoureux qui me dit que ce n’est pas grave, que c’est un moment particulier à passer. Une fois bien protégé Julien peut goûter aux joies de la douche et donc de l’eau qui ruisselle sur son corps. Il est heureux car il attendait ça depuis des jours et des jours ! Le reste se passe sans problème, soit le séchage et la remise au fauteuil.
C’est donc vêtu d’une liquette propre que Julien peut se rendre sur sa chaise à roulettes jusqu’au salon pour regarder avec nous la télévision. Je vois qu’il est très heureux de pouvoir ainsi partager un moment autre que couché dans son lit. Le souper est prévu dans une bonne heure et Julien attend aussi ce moment avec impatience, c’est de pouvoir manger à table avec la famille. Alors que nous discutons entre nous, j’entends que quelqu’un sonne à la porte d’entrée. Je me lève et je vais ouvrir.
Je vois qu’il s’agit de ma chère Amandine accompagnée de Joseph qui viennent rendre visite à mon Juju. J’enlace ma confidente en la remerciant de venir nous saluer. Je dis bonjour à mon copain de classe, Joseph. Ils me suivent et nous allons au salon pour faire la surprise à Julien. Julien voyant entrer les deux visiteurs affiche un large sourire. Amandine va lui faire la bise tout comme Joseph. Je suis content de voir que Juju apprécie cette visite impromptue. Mes parents eux aussi sont heureux de voir que l’amitié et les amis comptent pour moi et ceux que j’apprécie. Les deux filles aussi sont étonnées que Julien reçoive déjà de la visite.
Nous sommes entre jeunes, les parents sont partis à la cuisine pour préparer le souper. Pendant ce temps-là nous poursuivons notre discussion. Les deux invités demandent comment s’est passé le retour, ce qui a été prévu pour aider Julien à se bouger, etc. C’est Julien qui raconte la visite du médecin et de l’infirmier. Il explique les démonstrations faites en vue de savoir prendre soin de lui. Il ajoute que l’infirmier, Jean-Yves, passera tous les jours de la semaine et que c’est un autre qui prendra le relais pour passer les week-ends. Puis j’ajoute que de toute façon je serai là moi aussi la plupart du temps.
Amandine propose alors que nous établissions un planning en vue de partager les visites pour Julien. Je trouve que c’est une excellente idée, cela permettra à Julien d’avoir régulièrement du monde auprès de lui. J’apporte une grande feuille de papier, un stylo-bille et une latte pour faire des colonnes. Je précise alors à Julien que j’ai contacté mes connaissances et les siennes pour qu’il ait de la visite régulièrement, il suffira de compléter le planning pour les jours à venir. Je vois alors les yeux de Julien qui s’embrument, Stéphanie le voit aussi. Je m’approche de mon amour et je lui fais un bisou sur la bouche. Les larmes coulent alors sur ses joues. Il me dit :
Jul : « Oh Phil, tu es incroyable. Tu penses à tout !
Moi : C’est parce que je t’aime.
Jul : Ah ça je le sais !
Ama : Tu connais très bien Phil et tu sais que tu pourras toujours compter sur lui. Alors sèche tes larmes et profite de la vie. Je sais que ce n’est pas facile, mais fais-le pour toi, pour vous deux !
Jul : Merci Amandine, toi aussi tu es super, tu es une véritable amie pour Phil mais aussi pour moi.
Amandine prend mon Juju dans les bars. Ils s’enlacent et les larmes coulent sur leurs joues. Je suis ravi de voir que ma confidente soit si ouverte à mon amoureux et qu’elle s’implique pour que tout se passe bien. Amandine a un cœur plein d’amour envers les autres. Je vais les rejoindre pour leur déposer un baiser sur leurs joues humides. Je ressens un grand pincement au cœur, je sais que Julien sera choyé par tous ceux qui le connaissent et qui nous apprécient.